Н.И.Дракина Н.Ю.Екина Модуль «Практический курс французского языка для маркетологов» Москва 2007 Предисловие Учебное пособие «Практический курс французского языка для маркетологов» соответствует программе по французскому языку (раздел «язык специальности») Московского государственного лингвистического университета и предназначено, в первую очередь, для студентов 4-го и 5-го курса факультета Экономики и права указанного выше университета. Пособие состоит из восьми уроков и двух приложений и построено по тематическому принципу: Урок 1. Понятие, сущность и принципы маркетинга. Урок2. Исследование рынка. Урок 3. Сегментация зарубежного рынка. Урок 4. Планирование маркетинга. Урок 5. Контроллинг в системе маркетинга. Урок 6. Внешняя среда международного маркетинга. Урок 7. PREST анализ. Урок 8. Маркетинг и этика. В Приложении дается краткий словарь французских сокращений, толковый словарь французских терминов и выражений, наиболее часто встречающихся в экономической литературе, а также глоссарий. Пособие является комплексным и призвано решить ряд задач по развитию навыков и умений, необходимых для профессиональной деятельности выпускников МГЛУ: - навыки перевода с французского языка на русский, с русского на французский - устного (подготовленного и неподготовленного) и письменного; - умение работать с различными видами текстов и наглядным материалом (таблицы, графики); - умение излагать в краткой и развернутой форме содержащуюся в текстах информацию (résumé, compte-rendu, exposé); - умение структурировать текст - составлять план, давать заголовки и подзаголовки; 2 - умение обобщать содержание нескольких текстов или их отдельных фрагментов с целью составления сообщений по конкретной теме или проблеме; - умение анализировать информацию, высказывать свое суждение, оценку, давать комментарий; Среди прочих задач данное пособие ставит целью подвести студентов к требованиям международной сертификации в области владения французским языком как языком специальности и делового общения. Каждый урок настоящего пособия состоит из 4 разделов. Раздел I «Основной текст урока» - содержит текст информативного характера, представляющий собой общее введение в изучаемый предмет. Тексты насыщены специальной лексикой, но не содержат трудностей грамматического или переводческого характера. Раздел II - «Вопросы и задания к основному тексту» — включает вопросы к тексту, предназначенные для устного перевода, обсуждения, анализа, реферирования, изложения содержания основного текста урока. Раздел III - «Упражнения» - включает несколько упражнений на закрепление терминологической лексики и небольшой текст для письменного перевода с русского на французский язык. Раздел IV - «Дополнительный текст» - включает дополнительный текст по изучаемой теме, предлагает такие задания, как подготовка выступлений или небольших докладов по теме, с привлечением материала урока и других источников. Тексты пособия являются аутентичными, темы выбранных текстов актуальны, отвечают проблемам современности. Данные тексты взяты из французского специального издания по изучаемой теме « Le marketeur. Fondements et nouveautés du marketing » 2-e édition. Пособие рассчитано на 64 часа практических занятий. 3 Leçon 1 Démarche mercatique et marché. I. Texte 1. Démarche mercatique Ce terme est la traduction française du mot "marketing" utilisé par les anglo-saxons. Même si la fonction première de l'entreprise est de produire, encore faut-il qu'elle écoule sa production, qu'elle sache à qui, comment et par quel moyen, elle va vendre ses produits. Dès lors, et contrairement à la situation antérieure où les producteurs dominaient un marché qui n'était pas saturé, où le problème était de fabriquer les produits, l'entreprise doit organiser sa structure productive et sa planification par l'aval, à partir de la demande. Cette optique, qui place la satisfaction du client au centre de l'activité productive de l'entreprise, rend essentielle la connaissance des besoins des consommateurs et a conduit à l'émergence du concept de marketing. 1. Définition. La mercatique est l'ensemble des techniques et actions ayant pour objet de prévoir, constater, stimuler, susciter ou renouveler les besoins des consommateurs d'un type de produits ou de services, et de réaliser l'adaptation continue de l'appareil productif et commercial d'une entreprise à ces besoins. 2. La démarche mercatique. La démarche mercatique, qui met le consommateur au centre des préoccupations de l'entreprise, est une démarche globale s'articulant autour de trois axes complémentaires et indissociables : > étude et connaissance du marché. > mise en place de la politique de marchéage. organisation de l'entreprise autour de sa fonction marketing. 4 3. Les composantes de la démarche. Comme le montre le schéma ci-dessous, chacun de ces axes est constitué de différents éléments, qui seront analysés et mis en cohérence pour affiner la démarche. Schéma de la démarche mercatique Connaissance du marché Analyse de : -la demande - l’offre - l’environnement - le positionnement Politique de marchéage Produit Prix Communication Distribution nnnnnnnnn Organisation commerciale -direction mercatique - réalisation de la vente et de l’après-vente Marché La démarche mercatique est tout entière fondée sur la connaissance du marché auquel l'entreprise destine les produits qu'elle fabrique. Il faut donc savoir ce que recouvre cette notion, qui a des sens différents selon le domaine dans lequel elle est utilisée. 1. Définition. Pour l'économiste, le marché est défini comme le lieu de rencontre des vendeurs et des acheteurs de biens et de services où, de la confrontation entre l'offre et de la demande, va naître le prix d'échange. 5 Pour les spécialistes du marketing, le marché est constitué par l'ensemble des personnes ou organisations qui consomment ou sont susceptibles de consommer le ou les produits fabriqués par l'entreprise. Pour se positionner sur un marché, l'entreprise va analyser, d'une part, l'offre, c'est-à-dire les concurrents déjà présents sur le marché et les produits qu'ils proposent, et d'autre part, la demande, c'est-à-dire les clients et ceux qui sont susceptibles de les influencer, les besoins des consommateurs et les comportements d'achat. 2. La classification des marchés. Il n'existe pas un, mais plusieurs marchés, qui peuvent être classés selon des critères tels que : > la destination du produit : marché des biens de consommation, biens de production... > la nature physique du produit : marché industriel, agricole... > la périodicité : marché saisonnier (ski), permanent ; > le degré de développement du marché : marché nouveau, marché porteur (en croissance), marché saturé. > l'étendue géographique : local, régional, national, européen, international. 3. L'offre.L'étude de la concurrence porte sur plusieurs éléments et notamment: > les produits et services qui satisfont le même besoin (caractéristiques, forces, faiblesses...) > la structure de l'offre (nombre d'entreprises, taille, niveaux de concurrence...) > la politique mercatique (prix, produit, distribution, communication). Le marché d'un produit peut être découpé en plusieurs sous-ensembles qui sont autant de niveaux de concurrence : 6 > celui des produits identiques et en concurrence directe, comme par exemple un trajet Paris-Rôme, en avion, proposé par Air France et Alitalia (marché principal). > celui des produits qui, bien que différents, satisfont les mêmes besoins dans les mêmes circonstances, comme la télévision et le cinéma (marché environnant). 4. La demande : découpage de marché. Le marché d'un produit d'une entreprise n'est pas limité au marché actuel de l'entreprise, c'est-à-dire à ses clients actuels. Pour se développer, l'entreprise doit connaître avec précision l'étendue du marché du produit et déterminer les différents sous-ensembles qui le composent. Le marché d'un produit est constitué de quatre groupes : > les clients actuels de l'entreprise : il s'agit du marché de l'entreprise qui représente la base de son activité. L'entreprise va chercher à les conserver par des actions de fidélisation. > les consommateurs actuels de la concurrence : ce sont des prospects de l'entreprise. Elle va, par des actions marketing dirigées vers eux, essayer de les arracher à la concurrence et d'en faire de futurs clients. > les non-consommateurs relatifs : il s'agit d'acheteurs potentiels qui ne consomment pas actuellement le produit de l'entreprise (ils ignorent qu'il existe, ils n'en ont pas les moyens...), mais qui sont susceptibles de le faire ultérieurement. L'entreprise va mettre en œuvre des actions marketing pour susciter l'acte d'achat. > les non-consommateurs absolus : ils ne seront jamais clients de l'entreprise pour des raisons éthiques (achat d'armes), religieuses (consommation de viande de porc), physiques (achat de voitures par des personnes très âgées), économiques... 7 Si on retranche les non-consommateurs absolus de l'ensemble du public du marché, on obtient le marché théorique de la branche. A partir de ce découpage du marché en groupes différenciés de consommateurs, l'entreprise va déterminer son marché potentiel puis mettre en place sa politique mercatique. Le marché potentiel de l'entreprise est constitué de ses clients actuels, de la part des non-consommateurs relatifs qui peuvent devenir des acheteurs effectifs de son produit et des consommateurs actuels de la concurrence qu'elle pense pouvoir lui prendre. Marché actuel de la concurrence Marché de l’entreprise Nonconsommateurs relatifs Nonconsommateurs absolus Marché actuel (ou réel) Marché théoritique Marché potentiel de l’entreprise 5.La demande : acteurs. Dans l'acte d'achat interviennent différentes personnes dont l'entreprise analyse le rôle et le comportement pour agir. L'acheteur, s'il obéit parfois à une impulsion, se comporte souvent de manière réfléchie et on peut schématiser le processus de décision d'achat comme suit : Besoin/motivation → information → évaluation des solutions → décision → réaction post-achat (Quoi ? Où ?) (avantages/inconvénients) (oui/non) L'acheteur est à différencier du consommateur : la mère ne mange pas les petits pots qu'elle achète pour son bébé. 8 Pour certains produits, comme les médicaments délivrés sur ordonnance par exemple, il faut passer par un prescripteur et c'est donc ses motivations que l'entreprise cherchera à connaître. L'achat peut aussi résulter de l'influence exercée par un conseiller (ami, revue spécialisée...) ou un guide d'opinion (personnalité, artiste...). Parmi les acteurs, il y a aussi le distributeur dont l'influence s'exerce de plusieurs manières : conseils aux clients, mise en valeur du produit... Connaissance du marché Pour connaître le marché qu'elle souhaite conquérir, aggrandir ou conserver, l'entreprise doit rechercher des informations. Dans un premier temps, il lui faut identifier les informations dont elle a besoin et, ensuite, mettre en œuvre les techniques appropriées pour se les procurer. 1. Le type d'information. Quatre types d'informations seront nécessaires aux mercaticiens pour bien connaître le marché sur lequel ils souhaitent exercer une influence, que l'on peut schématiser comme suit : Connaissance de l'offre produits concurrents nombre d'acteurs et taille stratégies commerciales résultats... Connaissance de la demande acheteurs consommateurs comportements d'achat habitudes de consommation... Connaissance des intervenants prescripteurs guides d'opinion distributeurs conseillers Connaissance de l'environnement technologique (innovations) culturel (groupes et valeurs) institutionnel (lois, règlements) économique (évolution des revenus) 2. Les sources d'information. 9 Pour obtenir des informations sur son marché, l'entreprise va utiliser deux types de sources : les sources internes et externes. Les sources internes, c'est-à-dire celles qui sont localisées dans l'entreprise elle-même, présentent l'avantage d'être immédiatement disponibles et peu coûteuses. Ce sont : les suggestions des clients, les réclamations, les rapports des représentants, les statistiques concernant les ventes et qui permettent de faire des analyses fines : chiffre d'affaires global, par produit, par pays, région, vendeur..., le fichier client qui indique le nombre et le profil des clients : nouveau, perdu, fidèle. Les sources externes regroupent les sources documentaires et les études de marché. Les sources documentaires désignent les informations collectées par des institutions, autres que l'entreprise elle-même, comme : - les administrations et organismes publics et semi-publics : INSEE, Ambassades, Ministères, Centre Français du Commerce Extérieur, CREDOC, Chambre de Commerce... - les organisations professionnelles : syndicats, chambres syndicales... - la presse spécialisée. - les organismes privés : annuaires KOMPASS. Ces informations, elles-aussi peu coûteuses et immédiatement disponibles, présentent toutefois l'inconvénient de ne pas être toujours actualisées et de ne pas correspondre exactement à l'attente des mercaticiens. Les études de marché consistent à collecter, traiter et analyser des informations sur l'offre et la demande réelle et potentielle d'un produit. Ces études peuvent donc être très variées : image des produits, politique commerciale de la concurrence, opportunités à l'exportation... 10 II. 1. Répondez aux questions suivantes : 1). Qu’est-ce que le marketing ? 2). Quels sont les 3 axes principaux de la démarche mercatique? 3). Sur quoi est fondée la démarche mercatique? 4). Qu’est-ce que le marché ? 5). Selon quels critères les machés peuvent-ils être classés ? 6). De quels éléments est constitué le marché d’un produit ? 7). Qu’est-ce que le marché potentiel ? 8). Quel type d’information l’entreprise doit-elle rechercher pour bien connaître le marché ? 9). Quelles sources d’information l’entreprise va-t-elle utiliser ? 10). A quelles institutions les mercaticiens peuvent-ils s’adresser en recherchant les informations indispensables ? 2. Rédigez le plan détaillé du texte présenté ci-dessus. 3. Exposez le contenu du texte en vous servant des schémas présentés. III. Exercices à faire. Ex.1 Démarche mercatique Activité : Indiquez si ces déclarations traduisent une optique production (P) ou une optique mercatique (M). "Nous,nous fabriquons les produits que le client est prêt à acheter." "Pour la publicité, on retient seulement celle qui pourra le mieux pousser le consommateur à acheter." "Pour calculer le prix de vente de nos produits, c'est facile : on prend le coût de revient et on ajoute une marge." "Chez nous, on vend ce que l'on peut produire." "Nous, nous vendons nos produits au prix que le client est disposé à payer. " "Pour la publicité, on choisit la meilleure, la plus originale." "Notre entreprise produit uniquement ce qu'elle peut vendre." "Pour le choix du réseau de distribution, on a retenu celui qui correspondait le mieux aux habitudes et aux exigences du client." "Dans notre entreprise, on fabrique les produits que l'on pense être les meilleurs sur le marché." 11 "Pour la distribution, on choisit le réseau le moins cher." "Dans notre entreprise, on fait confiance aux ingénieurs, ce sont de grands professionnels et ils savent ce qu'il faut fabriquer." "Chez nous, !a logique est simple : d'abord, on fait ; ensuite, on décide ; pour finir, on réfléchit." Ex. 2 Associez les notions et les définitions Etude de marché Marché réel Sondage Marché potentiel Marché de l'entreprise Segmentation 1 Ensemble des clients réels et potentiels de l'entreprise Analyse du marché utilisant des méthodes statistiques permettant à une entreprise de mieux connaître ses clients réels et potentiels Pratique consistant à adapter la démarche mercatique à des I sous-ensembles de population constitués à partir de critères divers et présentant des caractéristiques plus homogènes que la population totale Méthode statistique consistant à tirer des conclusions sur une population à partir de résultats obtenus sur un échantillon de population Ensemble des clients actuels de l'entreprise Ensemble des non-clients susceptibles de le devenir 2 3 4 5 Ex.3 Activité : Voici, en désordre , les différentes étapes de la démarche mercatique. Retrouvez l'ordre dans lequel elles sont effectuées. 1. Réflexion sur l'offre ; 2. Coordination des efforts de tous les services ; 3. Fixation du prix ; 4. Expression des besoins ; 5. Détermination de la politique de distribution ; 6. Exploitation des résultats de l'analyse ; 7. Conception du produit ; 8. Analyse des besoins par le biais des études de marché ; 9. Détermination de la politique de communication. 12 6 Marché Offre Satisfaction des besoins du marché Ex. 4 Traduisez le texte suivant par écrit. СУЩНОСТЬ И ХАРАКТЕРИСТИКА МАРКЕТИНГА В основе термина «маркетинг» лежит понятие «рынок» (от англ. market). Исходя из буквального перевода этого слова, маркетинг означает: деятельность в сфере обращения товара или в сфере торговли. 13 Выражая сущность маркетинга, мы будем придерживаться определения,. данного профессором Северо-Западного университета США Ф. Котлером: «Маркетинг — это вид человеческой деятельности, направленной на удовлетворение нужд и потребностей посредством обмена». Маркетинг представляет собой социальный и управляемый процесс, с помощью которого индивид или группа людей получают то, в чем они нуждались. Цели и принципы маркетинга Цель маркетинга ~ сделать усилия по сбыту минимальными, а также глубоко познать и понять клиента, чтобы товар или услуга точно подходили последнему и продавали себя сами. Принципы маркетинга: • нацеленность на достижение конечного результата • производственно-сбытовой деятельности; • ориентация деятельности. на Это долговременный придает результат особое значение маркетинговой прогнозу и исследованиям производства и рынка. • применение тактики и стратегии активного приспособления к требованиям потребителей; • целенаправленное формирование покупательского спроса; • определение своей рыночной ниши; • дифференцированный подход к рынку; • ориентация на нововведения; • творческий подход. IV. Texte 2. Qu'est-ce que le marketing* ? Définir le marketing est une tâche qui paraît simple : le marketing est un état d'esprit et une attitude, un choix de gestion et un ensemble de techniques qui 14 permettent, à travers une ojfre de biens et services, de satisfaire les besoins et désirs des consommateurs d'une manière rentable pour l'entreprise. * Le mot « marketing » d'origine américaine a été traduit dans la langue française par « mercatique ». Ce dernier mot reste cependam peu utilisé dans l'usage quotidien, par l'entreprise ou par les médias. Nous nous conformerons à l'usage de la langue courante. Le marketing est un choix de gestion Toute entreprise se doit de choisir le mode de gestion le mieux adapté à ses ambitions. Les unes privilégieront le levier financier pour s'assurer une stratégie de croissance, les autres le levier de conquête des marchés. Faire le choix de la conquête des marchés, c'est posséder un avantage concurrentiel qui permettra à l'entreprise productrice ou distributrice de biens et de services d'être plus compétitive que les autres. II existe quatre optiques principales qui apportent un avantage concurrentiel (voir figure 1). Bien que chacune de ces optiques requière une dimension marketing, I'ampleur de la fonction marketing varie. ^Figure 1. - Les quatre optiques de recherche d'un avantage concurrentiel. Optique production. Dans un monde où l’on consomme essentiellement des produits manufacturés, l'optique production met en avant l'idée que «produire en masse au moindre coût » est le levier essentiel de l'avantage compétitif pour autant que la qualité accompagne ce processus. Un tel système sera centré sur l’organisation de la production et l'innovation dans les processus de production. Cette optique a eu sa légitimité dans la phase d'industrialisation des pays développés au moment où la demande était 15 supérieure à l'offre disponible. Aujourd'hui encore, cette préoccupation existe dans de nombreux pays émergents à la recherche d'un transfert de technologie pour sauter le pas et entrer directement dans la modernité. Le système de gestion qui préside à l'optique production s'appuie sur une démarche marketing qui se limite à : • identifier le niveau optimal de rapport qualité/prix; • informer sur le produit. L'optique vente. II faut s'assurer que le produit sera à la disposition des consommateurs à travers les circuits de distribution, le réseau de points de vente, la vente directe. Il faut attirer et stimuler le consommateur pour qu'il développe une préférence envers ses produits plutôt que ceux de la concurrence. Des offres promotionnelles et une réduction temporaire du prix peuvent répondre à cet objectif. La démarche marketing est alors orientée vers un système de gestion qui vise à : • choisir les meilleurs sites d'implantation pour les points de vente ou zones de vente ; • définir un argumentaire de vente pour chaque produit; • stimuler les équipes de vente et les intermédiaires. L'optique marketing. L'optique marketing centrée sur le consommateur s'appuie sur une fonction marketing centrale dans le système de gestion et le mode d'organisation de l'entreprise. Cette optique part du principe qu’ une différenciation de l’offre permet de procurer une plus grande satisfaction des besoins et des desirs du consommateur. Chaque annee, plusieurs milliers de nouveaux modèles sont présentés au consommateur. Ce dernier donnera une valeur à cette offre en évaluant la relation satisfaction/prix. II choisira l'offre qu'il perçoit comme lui procurant la meilleure valeur. Dans ces conditions, la demarche marketing visera à développer un système de gestion ayant pour buts de : • s'informer sur les besoins et désirs du consommateur; 16 • s'informer sur I'offre concurrentielle existante ; • déterminer une offre de produit qui apporte plus de valeur ; • communiquer avec le consommateur pour le convaincre du caractère avantageux de l'offre qui lui est faite. Figure 1.2 - Le système de marketing orienté vers le consommateur. L'optique relation client. Dans un univers fortement concurrentiel, l'optique client est indispensable. C'est un nouveau système de gestion qui est alors mis en place pour répondre à cette nouvelle évolution de la démarche marketing. Il vise à : • s'informer sur le profil et les habitudes des clients ; • déterminer une offre personnalisée ; • communiquer individuellement avec le consommateur ; • mettre en oeuvre une politique d'attachement à la marque. Quelles sont les grandes évolutions du marketing ? Si le marketing a fortement évolué ces dernières années, c'est parce qu'il fonctionne dans un environnement qui change rapidement. La mondialisation. Elle résulte, à la fois, de la multiplication des échanges de biens et de services entre les individus et les nations, d'une augmentation de pouvoir des sociétés multinationales, du développement de groupes d'alliances et de partenariats entre entreprises de pays différents et de l’accroissement du pouvoir des consommateurs grâce à l’information et aux médias qui n’ ont plus de frontières. 17 La mondialisation est renforcée par la constitution de blocs et de grandes puissances qui tentent de défendre leur intérêt commun, d'élargir leur champ de compétition ou de se pro-téger d'un déséquilibre qui conduirait à une perte d'indépendance et de richesse. Ainsi les Etats-Unis, la Chine, le Japon, LEurope, I'ASEAN, la fédération de Russie s'organisent, se concertent et s'affrontent au sein d'institutions mondiales comme l'ОМС (Organisation mondiale du commerce). Le marketing n'échappe pas au phénomène de mondialisation. II existe des besoins et des désirs communs aux individus du monde entier et, en l'absence de barrières protectionnistes, un produit compétitif aura toutes les chances de conquérir plusieurs marchés. A l'ехроrtation classique des produits conçus pour satisfaire un marche intérieur s'est substituée une approche marketing qui cherche à concevoir dès l'origine une offre globale. 1. Rédigez le résumé du texte par écrit. 2. Préparez les exposés aux sujets suivants : 1). L’évolution du marketing au XX-e et au début du XXI-e sciècles. 2). L’approche marketing : la stratégie et la tactique. 3). Le marketing est un choix de gestion. Leçon 2. Etudes de marché I. Texte 1. Etudes de marché Quand l'entreprise ne trouve pas les informations suffisantes pour répondre aux questions qu'elle se pose sur le marché, dans les sources internes ou documentaires ou pour les compléter, elle va réaliser ou faire réaliser une étude de marché. Il existe deux types d'études de marché, qui poursuivent des objectifs différents : les études quantitatives et les études qualitatives. 1. Les études quantitatives. 18 Les caractéristiques de ces études sont les suivantes :Etudes quantitatives Objectif : apporter une réponse chiffrée à la question "Comment ?" et à ses corollaires : " Qui consomme ?", "Combien de fois ?", "Où ?", "En quelles quantités ?". Méthodes utilisées le sondage : il consiste à mener une enquête auprès d'un échantillon représentatif de la population à étudier (en l'occurrence, du marché potentiel), à l'aide de différents outils : mailing, entretiens individuels, appels téléphoniques, coupon-réponse inséré dans l'emballage du produit. Ces modes de réalisation se différencient par leur coût, leur efficacité (taux de réponse... le panel : on questionne, à intervalles réguliers, un échantillon représentatif et permanent (cesont donc toujours les mêmes personnes qui sont interrogées) de la population à étudier. Avantages - on obtient des résultats chiffrés (parts de marché, quantité de produit acheté par an et par ménage, résultats de la concurrence...) et donc opérationnels, qui pourront servir à faire des prévisions. - on peut suivre les évolutions de comportement. - on peut réactualiser en permanence les informations possédées. Inconvénients - les motivations d'achat, le "Pourquoi ?" ne sont pas expliqués. - le coût est élevé (notamment pour les panels). 2. Les études qualitatives. Elles sont différentes des études quantitatives à la fois par leurs objectifs et par les méthodes d'investigation utilisées, qui empruntent à la psychologie, la sociologie ou la psychanalyse. Elles présentent les caractéristiques suivantes : Etudes qualitatives Objectif: répondre à la question "Pourquoi ?" et à ses corollaires : "Quelle est la réaction du consommateur face au produit ?", "Quels sont les désirs sous-jacents ?"... 19 Méthodes utilisées - les entretiens individuels avec les consommateurs : plus ou moins directifs, ils sont menés par des professionnels qui vont analyser le discours. - les observations en situation réelle : des caméras cachées filment le consommateur en traind'acheter. - les entretiens de groupe : on applique la méthode du brainstorming (remue-méninges) à un groupe restreint de personnes en général pour connaître l'image que les consommateurs ont du produit, de la marque... - les tests de produits : les consommateurs sont invités à goûter un produit et à remplir un questionnaire. Avantages - elles révèlent les motivations qui soustendent le comportement des consommateurs et à partir desquelles vont être élaborées des hypothèses pour les expliquer - elles permettent d’analyser les questions sous leurs différents aspects, d’explorer et d’orienter les recherches, avant d’éventuellement mesurer par une étude quantitative ... II. - - Inconvénients elles ne donnent pas de résultats chiffrés, ne permettent pas une analyse statistique. elles apportent trop de conclusions subjectives 1. Répondez aux questions suivantes : 1). Qu’apportent les études qualitatives par rapport aux études quantitatives ? 2). Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients pour tester un concept-produit ? 3). Les études qualitatives quelles caractéristiques présentent-elles ? 4). Parlez des méthodes utilisées au cours des études qualitatives ? 2. Rédigez le plan détaillé du texte présenté ci-dessus. 3. Exposez le contenu du texte. III. Exercices à faire. Ex.1 Trouvez le verbe qui manque et mettez-le au temps convenable (certains verbes peuvent être utilisés plusieurs fois). Verbes proposés :s'allumer, appuyer, choisir, brancher, regarder, raccorder, apparaitre, mettre, allumer, introduire. 20 Avec votre magnétoscope, vous pouvez visionner des bandes vidéo et enregistrer des émissions télévisées. II faut d'abord ... le magnétoscope au téléviseur, puis..........les deux appareils sur courant 220 volts. Ensuite, vous ..........votre poste de télévision et vous le........... sur la position AUX (auxiliaire). Pour mettre en marche le magnétoscope, vous........ sur le bouton de mise en marche. Une petite lumière rouge.......à gauche et l'heure .....sur l'horloge à droite. Vous pouvez alors .....une cassette dans le porte-cassette. Pour visionner la bande........sur la touche lecture. L'image..........sur l'écran du téléviseur. Pour enregistrer,. ....d'abord le programme, puis ...........en même temps sur les touches "enregistrement" et "lecture". Vous pouvez .. .....un autre programme pendant I'enregistrement. Ex.2 Complétez avec les expressions du temps qui conviennent : pendant, depuis, il y a, en, sur, avant, ça fait....que, à partir...(de), dès, dans, pour, de.....à(du.....au). 1 - Daniel VIDELIER, Directeur de la production : "...........de nombreuses années, je dictais ma correspondance à ma secrétaire..............deux ans, j'ai engagé une nouvelle secrétaire qui m'a convaincu d'utiliser un dictophone. ........les premiers mois, ce n'était pas facile. Mais c'est maintenant une seconde nature. Je fais tous mes enregistrements ............................. le matin et ma secrétaire les transcrit l’après-midi." 2-Nous avons triplé notre chiffre d'affaires....... 3 ans. 3-llsveulent étaler les livraisons......... 3 mois. 4- Les salaires plafonnent .....2 ans. 21 5 ...................................... - Ils ne peuvent pas nous livrer..............la fin du mois. 6 - Notre entreprise existe.......................... .....déjà 10 ans. Mais .....seulement 1 an que nous fabriquons ce produit. 7-Le nouveau tarif entrera en vigueur............du 1septembre. 8-La décision doit être claire .............le départ. 9 - ........ 20 ans, nos usines seront entièrement robotisées. 10 - Notre président s'absentera bientôt.........10 jours, plus exactement......10...... ...................... 25juin. Ex.3 Complétez avec le mot ou groupe de mots qui convient. 1. Les sondages d'opinion sont __sur ce point: l’environnement représente la deuxième préoccupation majeure des Français immédiatement après le chômage. anonymes unanimes égalitaires unitaires 2. En novembre, l'activité des centres commerciaux s'est maintenue____ à un niveau légèrement supérieur au mois précédent. Globalement grossièrement simultanément relativement 3. Aucune société de location de voitures ne peut prétendre au meilleur rapport qualité-prix sur l'ensemble de ses___. allocations redevances prestations effectifs 4. La carte de téléphone «Pastel» permet d'appeler d'une cabine publique et d’_le prix de la communication directement sur son compte. Imputer inculper indemniser inclure 5. Une _______de l’INSEE montre qu’il y a plus de demandeurs d’emplois au sud qu’au nord de la France. audience enquête requête procédure 6. Retournez-nous се coupon-réponse après l’avoir complété; ________, notre correspondant local vous établira in devis gratuit. à défaut à cet effet en retour en revanche 22 7. La grande majorité des agents commerciaux sont payés à la_______sur le chiffre d'affaires. Patente prime commission gratification 8. Les quelque mille sociétés d'intérim ____ en France ont réalisé l’année dernière 30 milliards de francs de chiffre d'affaires. réperentées indexées recrutées recensées 9. Un contrat de vente implique des__pour le vcndeur et pour l’acheteur. obligations ordres consignes actions 10. Nous devons maintenant être parmi les plus ____tant sur le plan industriel que sur celui de l'innovation, et parmi les plus dynamiques. Gagnants payants performants profitables 11. Depuis les années 60, les entreprises industrielles ont pris l'habitude de transférer leuns usines dans les pays où___coûte moins cher qu'en France. l’effectif la main d'oeuvre la population la collectivité 12. Les bons résultats des deux années précédentes, des produits sidérurgiques de plus en plus performants, la perspective du marché unique, sont autant d'elements qui _____bien de l'avenir dans ce secteur. espèrent prévoient augurent inaugurent 13. Le net redressement de la consommation des ménages en produits____________ est surtout dû à l'électronique grand public, à l'électro-menager, à l’habillement et à l’ameublement. Finis détachés usinés bruts 14. Vous pouvez à tout moment_____ votre abonnement, vous serez remboursé des numéros non servis. dissoudre résilier jeter décommander Ex. 4 Traduisez le texte suivant par écrit. 23 Научно-технический маркетинг. Этот вид маркетинга еще называют инновационным. Он имеет свои преимущества: - ноу-хау, обеспечивающее более или менее устойчивое и длительное конкурентное преимущество; -привлекательность всего передового, новинок, будь то товар или услуга; -обеспечение более высокого имиджа производителя, основанного на последних достижениях в науке и технике; -покупательная привлекательность для наиболее продвинутой и обеспеченной части общества. Но плюсам обычно сопутствуют и минусы: -значительные инвестиции на научно-исследовательские и опытно-конструкторские разработки (НИОКР); -разработка новых товаров требует времени; -риск в достижении целей, связанных с исследованиями, разработками, изготовлением опытных партий; отсутствие гарантий в получении намеченных свойств и пр.; -медленное внедрение новых товарных категорий, поскольку зачастую они ломают установившиеся привычки и стереотипы; в связи с этим требуются значительные и долгосрочные усилия по пропаганде нового продукта, внедрению его в моду и развитию потребности в нем; - трудности с распространением, поскольку коммерсанты знают, что принципиально новые категории приживаются долго и с трудом; реализацию приходится вести с большими скидками торговле, с финансированием продвижения и при помощи активного маркетинга. IV. Texte 2. 24 Les études multiclients et les panels Dans une seconde phase, l’étude du marché cherche à approfondir l’analyse du fonctlon-nement du marché, et à recueillir des informations plus précises sur les clients ou sur les concurrents. Ces données ne sont, en général, pas disponibles gratuitement et doivent être achetées. Elles sont accessibles dans des études multiclients, souscrites par plusieurs entreprises en même temps. Ces études sont standardisées (par exemple les panels de consommateurs, voir plus loin), c'est-à-dire que leur méthodologie (par exemple l’échantillon) s'impose aux clients qui les achètent. Les résultats sont partagés par I'ensemble des souscripteurs en tout (cas des études en souscription), en partie (cas des panels) ou en rien (partage du terrain, mais pas des résultats comme dans le cas des enquêtes omnibus). Parmi les études multiclients, on distingue les enquêtes par panels, les baromètres, les enquêtes omnibus et les études en souscription. Les panels sont des études répétitives, organisées à intervalles réguliers ou de manière continue auprès d'échantillons identiques et selon un protocole analogue. Ils relèvent en permanence les comportements d'une population. Ce peut être un comportement d'achat, de consommation, de prescription ou d'audience. Les plus fréquents sont les panels de distributeurs, de consommateurs, de lecteurs ou de téléspectateurs, d'internautes et de professionnels. Ils représentent en moyenne 30 % à 40 % des budgets études. Les baromètres (tels que le baromètre des cadres) sont des enquêtes périodiques. D'une vague à l'autre, l’échantillon est renouvelé et comprend pour partie des questions identiques et d'autres spécifiques liées à un événement. Les principaux baromètres sont les études de tracking publicitaire (suivi de l’impact des campagnes publicitaires pour une profession) ou les études de notoriété et d'image des marques. Les entreprises у consacrent en moyenne 5 % à 10 % de leur budget études. 25 Quant aux études omnibus (telles qu'une enquête realisée auprès des enfants à intervalles réguliers), elles consistent elles aussi en des enquêtes répétitives, conduites tous les 15 jours ou tous les mois par des sociétés d'études auprès d'un échantillon national représentatif (par exemple, en France, de 1 000 personnes). Le terme « omnibus » signifie que le questionnaire est conçu comme un « train d'études » et est composé de plusieurs sous-enquêtes; chaque client achète une série de questions qui lui sont propres et auxquelles les autres souscripteurs n'ont pas accès. Leur poids dans les budgets études varie de 3 % à 5%. Les panels disponibles en France Les panels occupent une place à part dans les études multiclients. En effet, ils servent à évaluer le nombre et le profil des acheteurs, les parts de marché des produits concurrents ou les investissements publicitaires de la catégorie. C'est pourquoi une section à part leur sera consacrée. Parmi les panels, on distingue les panels de grande consommation (les produits vendus en hypermarchés et en supermarchés) et les panels professionnels (les produits destinés aux médecins ou aux agriculteurs). En grande consommation, on compte quatre types de panels : les panels de distributeurs qui fournissent les ventes et I'implantation dans la distribution (par exemple, Scantrack de Nielsen), les panels de consommateurs, qui mésurent les achats et les nombres d'acheteurs (ex: Consoscan de SECODIP), les panels medias, qui évaluent l’audience et les parts d'audience (par exemple Médiamétrie), et les panels tests d'actions promotionnelles (ex: Behaviorscan de MarketingScan). Les panels sont aussi des études réalisées auprès d'acheteurs de produits non alimentaires (ex : panel par voie postale de 2 000 foyers de TNS-Sofres sur les achats de jouets, livres, assurances, services bancaires, services touristiques, services de location de voitures...) ou de professionnels (médecins, pharmaciens, hôpitaux, agriculteurs, stations-service, librairies...) 26 En effet, ils informent les entreprises sur les ventes des magasins ou sur les achats des consommateurs. Ils permettent de connaître les volumes de vente et les parts de marché de chacun des compétiteurs. Ils fournissent aussi l’implantation dans la distribution (magasins référençant la marque, la référence-produit), I'importance du merchandising (linéaire occupé par une référence dans un rayon), les prix (prix de vente consommateurs TTC) et les promotions (têtes de gondole, réductions de prix, produits gratuits, prospectus). Ils indiquent enfin le nombre d'acheteurs, leur profil et les quantités achetées. Pour les panels de distributeurs, le relevé de l’information se fait par lecture optique des codes-barres lors du passage aux caisses des magasins. Les enquêteurs complètent les informations manquantes (promotion, rupture de stocks...) par un relevé sur ordinateur. L’échantillon est composé des magasins en libre service ayant plus de 400 m2 de surface et un rayon alimentaire. Les panels distributeurs les plus connus sont le panel Scantrack de AC Nielsen et le panel Infoscan d'IRI. Leur échantillon est respectivement de 500 magasins {180 hypermarchés, 300 supermarchés pour Nielsen), et de 450 magasins (190 hypermarchés et 260 supermarchés pour IRI) Dans les panels de consommateurs, la saisie des informations, pour les PGC, se fait par lecture optique des étiquettes à I'aide d'un terminal qui enregistre électroniquement à domicile les produits achetés, et envoie les informations tous les jours par modem à la societe d'étude. D'autre part, les panélistes transcrivent à la main sur l’appareil électronique les quantités achetées, les prix, le lieu d'achat, le jour et le profil de I'individu qui a acheté. La taille de l’échantillon pour les deux grands panels est de 12 000 foyers {Consoscan de TNS-SECODIP) et 8 500 foyers {Homescan de Nielsen). La composition de l’échantillon est organisée en strates de régions et d'habitats, et chaque strate est découpée 27 en critères de stratification (âge, sexe, et catégories socioprofessionnelles). Le panel est représentatif de la population française. En résumé, les panels présentent l'avantage de mésurer ce qui s'est effectivement passé et de saisir les comportements réels et leurs faits saillants. Par contre, le coût de collecte et de maintenance est élevé. Le montant de I'abonnement annuel à un panel peut varier de 10 000 € à 150 000 € selon le type de panels et le nombre de catégories suivies, avec en moyenne un coût de 50 000 à 60 000 € par an pour un abonnement à un panel de grande consommation. Dans les panels de grande consommation, le souscripteur achète les informations concernant les marques concurrentes qu’il a décidé de suivre et définit lui-même son marché. 1. Rédigez le résumé du texte par écrit. 2. Préparez les exposés aux sujets suivants : 1). Les études quantitatives du marché. 2). Les études qualitatives du marché. 3). Les études multiclients et les panels. 4). Vous êtes consultant dans une société d’études. Une grande chaîne de restauration rapide (plus d’une centaine de magasins sur la France) vous demande de l’aider à bâtir un baromètre de satisfaction des clients. Proposez une méthodologie concise et précise. Quelle population doit être enquêtée ? Leçon 3. Segmentation du marché. Marketing mix. Produit. Prix. I. Texte 1. Segmentation du marché 28 Connaître l'étendue de son marché, identifier les différents types de consommateurs, avoir une idée précise de leurs motivations et de leurs comportements de consommation ne suffît pas à l'entreprise pour répondre de manière efficace aux demandes variées, voire contradictoires, des divers groupes de consommateurs. Pour que son plan de marchéage soit en cohérence avec la structure du marché, l'entreprise va le segmenter. 1. Définition. Cette opération consiste à découper le marché pour regrouper les consommateurs en groupes homogènes, selon des critères quantitatifs ou qualitatifs. Un segment de marché est donc un ensemble de consommateurs ayant des besoins et des comportements d'achat identiques. Les différences entre les segments doivent être suffisamment grandes pour permettre d'identifier ces derniers et d'agir sur eux. Par ailleurs, la taille des segments doit être suffisante pour qu'ils constituent une cible. 2. Les critères de segmentation. Les critères de segmentation peuvent être : > des critères démographiques : âge, taille, sexe du consommateur visé... > des critères socio-économiques : niveau de revenu, catégorie socioprofessionnelle, niveau d'instruction du consommateur visé. > des critères socio-psychologiques : personnalité, valeurs, croyances... > des critères géographiques : pays, climat, caractéristiques régionales, caractère urbain ou rural du consommateur visé... > des critères liés à l'acte d'achat : moment de l'achat, attitude vis à vis du produit... 29 L'entreprise va utiliser l'un ou l'autre de ces critères, en fonction de ses besoins, pour segmenter le marché. 3. Les stratégies mercatiques. A partir des données de la segmentation, l'entreprise peut adopter plusieurs stratégies pour s'adapter aux différents segments du marché : > une offre indifférenciée : elle s'adresse à l'ensemble des segments du marché, sans prendre en compte les différences existant entre les consommateurs. Son principal avantage réside dans les coûts de production (fabrication de produits standardisés) et de politique mercatique (coûts de communication) qui sont moins élevés. Son principal inconvénient est de satisfaire imparfaitement la plupart des clients. > une offre concentrée : l'entreprise propose un seul produit pour un seul segment et développe une stratégie de niche dans les segments où elle pense détenir un avantage compétitif. L'avantage se situe dans la possibilité de concentrer ses ressources et son action sur une cible plus restreinte. Cette stratégie présente l'inconvénient de cantonner l'entreprise à une partie limitée de son marché potentiel et donc de la fragiliser. une offre différenciée : l'entreprise vise les différents segments du marché pour mieux répondre aux besoins spécifiques des groupes de consommateurs. L'avantage d'une telle stratégie est qu'elle permet de mieux lutter contre la concurrence. L'inconvénient majeur est qu'elle se traduit par un accroissement des coûts de production et de communication. 30 Marketing mix La connaissance du marché et des consommateurs va permettre à l'entreprise de définir et mettre en œuvre une politique commerciale pour accroître la demande qui lui est adressée. 1. Définition du marketing mix. Le marketing mix ou plan de marchéage est l'ensemble des actions ou politiques, dosées et cohérentes, portant sur le produit, le prix, la distribution et la communication. Cette politique commerciale est couramment appelée les 4P en référence à son origine anglo-saxonne : product/price/place/promotion. 2. Les actions de plan de marchéage. Les politiques de produit, de prix, de distribution et de communication, autour desquelles s'articule le plan de marchéage et qui ont toutes pour but d'adapter la démarche commerciale de l'entreprise aux besoins des consommateurs, définissent les choix à opérer pour chacune de ces variables : > produit : décisions portant sur la définition et les caractéristiques du produit et de sa meilleure adéquation possible aux besoins. > prix : déterminé à partir des coûts de revient, il dépend de la politique commerciale. Il sera vendu cher, même si le coût de production est faible, dès lors que la clientèle visée est haut de gamme. L'entreprise peut aussi décider de toucher un maximum de consommateurs en comprimant ses marges et en vendant à un prix bas distribution : choix du circuit et des zones de distribution. communication : actions à entreprendre pour faire connaître et informer les consommateurs des qualités et des avantages du produit. 31 Marketing mix Produit nom marque caractéristique s emballage qualité Prix image réglementatio n concurrence stratégie coûts Distribution Canal réseau de vente lieu Communication Publicité promotion mécénat relations publiques 3. Les exigences du plan de marchéage. Le dosage de ces 4P est la clé de la cohérence et de l'efficacité d'une stratégie commerciale. Ce dosage doit permettre de s'assurer que tous les éléments se coordonnent de manière simple et logique. Pour cela, le marketing mix doit répondre à 3 exigences : > la cohérence des actions commerciales : il s'agit de s'assurer que les 4P visent bien le même objectif (par exemple, la clientèle), que les actions sont parfaitement coordonnées et ne se gênent pas entre elles et qu'il y a un véritable effet de levier (relation entre ventes et efforts marketing). > l'adaptation au marché : les actions doivent répondre de manière optimale aux attentes et besoins de la clientèle visée. > l'ajustement à l'entreprise : la politique marketing doit être en harmonie avec les forces et les faiblesses de l'entreprise et adaptée au savoir-faire de l'entreprise. Produit Dans la mise en place de son plan de marchéage, l'entreprise doit, dans un premier temps, prendre des décisions et faire des choix en matière de politique de produit, ce qui suppose qu'elle ait défini le produit et ses caractéristiques. 32 1. La notion de produit. Défini de manière classique, le produit est un bien ou un service, offert sur un marché, permettant de satisfaire les besoins et les désirs des consommateurs. Du point de vue mercatique, le produit est un amalgame de caractères standard et d'attributs spécifiques. Un vélo n'est pas seulement un produit qui permet de se déplacer ; il se différencie par des caractéristiques visibles tels que son poids, sa matière, sa couleur, ses équipements... C'est aussi un symbole complexe où se retrouvent le style de vie, les rêves de celui qui l'achète. Le consommateur achète également des services à travers ce produit : le service après-vente, la livraison... "Le produit est l'ensemble des satisfactions qu'un acheteur retire de sa consommation" (Th. Levitt). 2.Les caractéristiques du produit. Divers éléments permettent d'identifier le produit : > le nom générique du produit : magnétoscope, voiture..., les caractéristiques minimales qui font que le produit peut être appelé voiture ou magnétoscope. > les spécificités techniques ou carte d'identité : performances, composants utilisés, qualité de fabrication, matériaux..., l'ensemble des informations essentielles sur le produit. > la marque : un sigle (SNCF), un symbole (le crocodile Lacoste), un nom (Chanel)..., qui permettent de reconnaître le produit, de le différencier. Véritable signature, elle rassemble les valeurs sous-jacentes portées par le produit et par l'entreprise. Le nom doit être facile à mémoriser et évocateur de l'image que l'on veut donner au produit (Candia « pureté », Vigor « robustesse », Tonigencyl « tonicité »... Une entreprise aux activités diversifiées 33 ou offrant des lignes de produits répondant aux mêmes besoins mais ne visant pas la même cible, aura intérêt à exploiter plusieurs marques. Omo (lessives), Gibbs (rasage), Signal (dentifrice) sont des marques exploitées par la même entreprise : Unilever. On peut aussi décliner la marque comme le fait Nestlé avec Nescafé (café soluble), Nesquick (chocolat soluble), Nestea (boisson au thé) ... La marque établit une communication avec le client et véhicule l'image de marque. > le conditionnement : contenant du produit et unité de vente au détail, le conditionnement avait essentiellement 3 fonctions : la protection du contenu, la facilité d'emploi pour le consommateur et la reconnaissance du produit. Avec le développement des ventes en libre service et la disparition des vendeurs, il est devenu un élément de communication entre le produit et le client, un "vendeur silencieux" qui doit inciter à l'achat au moyen de la couleur, de la forme, du matériau utilisé, du graphisme, du style... Il est porteur de message et constitue un support publicitaire. 3. La gamme et la ligne de produits. La gamme se compose de l'ensemble des produits d'une même famille qui permettent à une entreprise de couvrir la totalité ou une partie d'un marché (la gamme est en fait le corollaire de la stratégie de segmentation). A l'intérieur d'une gamme, on peut trouver plusieurs types de produits ou lignes de produits. Une ligne de produits est constituée de l'ensemble des produits qui remplissent une même fonction en offrant des services différents ; ce sont des variantes ou versions d'un même produit de base L'étendue d'une gamme s'apprécie par le nombre de produits différents qu'elle contient. On la mesure en utilisant les concepts de largeur, profondeur et longueur. 34 La largeur se mesure par le nombre de lignes de produits de la gamme (la gamme des voitures Peugeot est composée des lignes 106, 205, 306...). La profondeur est le nombre de produits distincts d'une même ligne (les différents modèles, versions, options). La longueur représente le nombre total de produits. 4. Le cycle de vie du produit. Tout produit, bien de consommation finale ou produit industriel, a un cycle de vie qui se décompose en quatre étapes d'une durée et d'une ampleur qui varient selon les produits : > la phase de lancement : le nouveau produit est mis sur le marché, les ventes sont encore faibles mais les dépenses sont élevées car il faut promouvoir le produit pour asseoir sa notoriété. La rentabilité est faible, voire négative. > La phase de croissance : le produit est accepté par le marché, les ventes sont devenues plus importantes et se développent à un taux à peu près constant. Grâce aux économies d'échelle liés à l'accroissement des volumes produits, les profits sont positifs. La concurrence se renforce. > La phase de maturité : le taux de progression des ventes fléchit, le produit à atteint son niveau maximum de pénétration du marché et le marché se rapproche du marché potentiel. Les profits sont très élevés car l'outil de production est constitué et ne nécessite pas d'investissements lourds supplémentaires. Toutefois, comme la concurrence devient plus agressive, il faut faire des efforts commerciaux importants pour maintenir ses parts de marché (baisse des prix, promotions...). La phase de déclin : le produit est progressivement abandonné par les consommateurs pour des produits qui correspondent mieux à ses 35 besoins et les ventes régressent. Une décision d'abandon peut être prise. Certains ajoutent à ces quatre phases, une phase 0 qui est la phase de recherche et de conception du produit nouveau destiné à satisfaire le besoin non satisfait. Prix La détermination d'un prix de vente pour un produit nouveau ou la révision des prix des produits ou services existants, nécessitent la prise en compte d'un nombre important de facteurs. 1. Les éléments de fixation du prix. Les quatre principaux éléments à considérer sont : > le coût de revient : le prix doit permettre de couvrir tous les coûts induits par la fabrication et la distribution du produit. Ce coût de revient représente le minimum en dessous duquel l'entreprise ne peut pas vendre sa production si elle veut atteindre son seuil de rentabilité, c'est-à-dire ne réaliser ni bénéfice ni perte. Certains commerces vendent parfois à prix coûtant. Il s'agit d'un facteur interne. > la demande : le principe fondamental est que la demande est variable en fonction du niveau de prix. L'entreprise peut chercher à déterminer le prix psychologique ou d'acceptabilité, c'est-à-dire le prix que la majorité des acheteurs potentiels sont prêts à payer pour le produit compte tenu de la perception qu'ils ont de sa qualité , de ses performances, de son utilité et de son image. Le prix psychologique d'un produit définit la zone d'acceptabilité dans laquelle un consommateur trouvera le prix du bien comme étant « normal », c'est-à-dire que la satisfaction de 36 l'usage tiré du bien justifie, pour lui, le prix à payer pour acquérir ce bien. Pour déterminer le prix d'acceptabilité, les entreprises utilisent en général le test mis au point par Daniel Adam et qui consiste à poser les deux questions suivantes : « A quel prix auriez-vous peur que ce produit soit de mauvaise qualité ?» « A quel prix pensez-vous que cet article serait trop cher ? ». Les réponses permettent de déterminer une fourchette de prix acceptables. L'entreprise utilise aussi le prix magique comme par exemple 99 € au lieu de 100€. Il s'agit d'un facteur externe. > la concurrence : sachant que le prix est l'arme concurrentielle par excellence, l'entreprise doit tenir compte des prix pratiqués par ses principaux concurrents. Plus le produit est banal, plus cette contrainte devient forte. Il apparaît que les entreprises ont plutôt tendance à aligner leurs prix sur ceux de la concurrence. Il s'agit d'un facteur externe. > la réglementation : l'entreprise dispose d'une assez grande liberté pour la fixation des prix. Toutefois, la vente à perte ou dumping ainsi que les prix d'appel sont interdits par la loi. Il existe aussi une période de soldes très réglementée. Il s'agit d'un facteur externe. 2. L'élasticité de la demande. L'élasticité de la demande par rapport au prix mesure la variation des quantités demandées en fonction du prix. Si on dit qu'un produit a une élasticité de - 5, cela signifie qu'à toute augmentation du prix correspond une baisse cinq fois plus importante de la demande. Pour les produits de première nécessité (le pain, par exemple), l'élasticité est faible, ce qui signifie qu'une forte augmentation de leur prix se traduit par une faible diminution de la demande. Au contraire, pour les produits substituables ou non indispensables, l'élasticité est forte : une faible augmentation du prix entraîne une forte baisse de la demande. 37 3. Les politiques de prix. Dans la phase de lancement d'un produit, deux stratégies s'offrent à l'entreprise : > la politique d'écrémage du marché : poursuivant un objectif de rentabilité, l'entreprise fixe un prix de vente élevé, pour dégager une marge importante, atteindre une petite partie seulement du marché potentiel et donner au produit une image haut de gamme. La politique de pénétration : poursuivant un objectif de conquête du marché et de volume des ventes, l'entreprise, par un prix de vente bas et une marge faible, va chercher à toucher le plus grand nombre possible de consommateurs et à prendre une large part du marché potentiel. II. 1. Répondez aux questions suivantes : 1). Qu’est-ce que la segmentation ? 2).Quels critères de segmentation pouvez-vous relever ? 3). Pourquoi la segmentation crée-t-elle de la valeur ajoutée pour l’entreprise ? 4). Quels élements permettent de choisir une méthode de segmentation plutôt qu’une autre ? 5). Pourquoi la segmentation n’est-elle pas immuable ? 6). Le marketing individualisé ne remet-il pas en cause le concept de segmentation ? 7). Pourquoi dit-on que le marketing indifférencié n’existe quasiment pas ? 2. Rédigez le plan détaillé du texte. 3. Exposez le contenu du texte. 38 III. Exercices à faire. Ex. 1. Marketing mix. Activité : Classez les actions listées ci-dessous selon qu'elles concernent le produit, le prix, la distribution ou la communication. 1. Parrainer une manifestation culturelle ; 2. Accorder des primes de dépassement d'objectif aux vendeurs ; 3. Déterminer les conditions de paiement ; 4. Mettre en place une politique de qualité ; 5. Définir une politique de gamme ; 6. Prendre en charge les coûts de transport du produit ; 7. Choisir des intermédiaires ; 8. Rédiger un argumentaire de vente ; 9. Améliorer un produit existant ; 10. Accorder une remise au vendeur ; 11. Choisir l'emplacement d'un point de vente ; 12. Choisir la taille du conditionnement ; 13. Assumer les coûts d'installation du produit ; 14. Remettre gratuitement d'un exemplaire réduit du produit ; 15. Déterminer la position des produits sur les rayons ; 16. Abandonner la fabrication d'un produit ; 17. Ajouter un gadget, une photo etc. au produit principal ; 18. Opter pour la vente directe ; 19. Fixer les écarts de prix entre les différents modèles de la gamme ; 20. Mettre des affiches à l'arrière des bus ; 21. Trouver une marque pour désigner le produit ; 22. Inviter les représentants à un séminaire dans un palace de Cancun ; 23. Organiser un tirage au sort, pour les consommateurs, sans obligation d'achat ; 39 24. Vendre en permanence le moins cher possible pour maximiser les quantités vendues ; Produit Prix Distribution Promotion Ex. 2 .Produit. Activité : Le tableau ci-après, concernant le cycle de vie du produit, présente des erreurs sur les lignes horizontales : corrigez-les. (Attention : la colonne de gauche ne doit pas être modifiée) Evolution Maturité Lancement Déclin Croissance Ventes Diminution Stabilité Forte croissance Faible croissance Publicité/promotion Moyennes Faibles Très importantes Faibles Concurrence Forte Forte Faible Inexistante Profit Perte Important Assez important Faible Ex. 3. Prix . Activité : Dites si les affirmations sont vraies ou fausses. Vrai Faux 1. Pour fixer son prix, un fabricant doit tenir compte des prix pratiqués sur le marché par les autres vendeurs, pour le même produit □ □ 2. Quand la demande est supérieure à l'offre le prix a tendance à baisser □ □ 3. La concurrence tend à modérer les prix □ □ 4. Un prix élevé accroît la demande □ □ 5. Le prix de vente dépend du coût de revient □ □ 6. Pour une offre donnée, l'accroissement de la demande tend à faire remonter le prix □ □ 40 □ 7. En situation de monopole, la possibilité pour le vendeur de jouer sur le prix est assez grande □ Ex. 4 Traduisez le texte suivant par écrit. Многофакторное сегментироаание. Широко известны два способа решения задачи по сег- ментированию. Априорный подход, когда рынок разбивается на сегменты в соответствии с некоторым заранее выбранным критерием — по возрасту, полу или общественному классу. Этот подход больше годится для новых рынков, пока потребители не станут более придирчивыми. Кластерный анализ. Он начинается с рассмотрения каждого потребителя в отдельности и затем постепенно объединяет всех потребителей в группы, кластеры. Условия и принципы сегментации рынка. Понятно, что люди того или иного сегмента не носят особых опознавательных знаков, если не считать внешнего вида, одежды и аксессуаров и других признаков их социального статуса. Чтобы выяснить объединяющие членов сегмента признаки, необходимо проводить опять-таки качественные и количественные маркетинговые исследования. - Качественное исследование. Здесь маркетинговые исследования нацелены на поиск потребительских мотиваций, выяснение отношения потребителей к товару и понимание потребительского поведения. Методы качественного исследования — интервьюирование фокус-групп или анкетирование потребителей. Одновременно можно выявить точку зрения потребителей на товары конкурентов. - Количественное исследование. Здесь рынок описывается количественными показателями. Методами исследования являются 41 рассылка по почте анкет, проведение личных интервью. Обычно минимальный объем выборки — 100 интервью на рыночный сегмент. IV. Texte 2. Segmenter, cibler et positionner La démarche marketing consiste bien souvent à trouver les moyens de mettre en avant un avantage différentiel qui apporte une valeur ajoutée. Celle-ci vise à pousser les acheteurs à choisir le produit ou la marque de I'entreprise plutôt qu'un produit ou une marque de la concurrence. II est devenu rare de découvrir des besoins essentiels insatisfaits et le marketeur ne peut plus compter sur la seule innovation pour assurer le succès de ses produits. Que l’on s'appuie sur la valeur de la marque ou sur celle du produit, il s'agit avant tout de rechercher un positionnement compétitif et d'établir ce positionnement à travers toutes les actions de la mise en marche que l’on appelle le marketing-mix. Dans la plupart des cas, le positionnement ne sera défini que si la cible a elle-même été identifiée et sélectionnée, et le segment de marché choisi. Il est important de définir chacun de ces termes. La segmentation du marché est l'identification de groupes de consommateurs ayant des attitudes, des attentes ou des comportements similaires vis-à-vis d'un produit ou, plus largement, d'une offre de marketing (marque-gamme de produits-prix-communication-distribution). Elle permet d'établir un état du marché qui débouche à la fois sur la sélection des cibles et sur différentes possibilités de positionnement. Plus les différences entre segments sont importantes, plus le ciblage et le positionnement doivent être précis. Par exemple, sur le marché des parfums, les attitudes et habitudes de consommation entre les femmes et les hommes sont très contrastées: il s'agit donc d'un critère de segmentation essentiel qui détermine à la fois le ciblage et le positionnement des marques. 42 Le ciblage, c'est-à-dire la sélection d'un on plusieurs segments de consommateurs, est un préalable indispensable à la définition du positionnement. Un constructeur de voitures comme Renault souhaitera être présent dans tous les segments de marché - de la petite voiture compacte à la voiture haut de gamme - et viser ainsi tous les publics, alors qu'un construc-teur comme BMW sc concentrera en priorité sur un segment haut de gamme et sportif, visant une clientèle à revenus plus élevés. Le positionnement est la place que l’on veut donner à la marque et au produit dans l’esprit du consommateur et permet ainsi de se différencier des produits concurrents. Il sera d'autant plus efficace qu'il s'adressera à des cibles clairement identifiées. En effet, plus un marché est concurrentiel, plus le positionnement doit être précis. Prenons I'exemple du marché des colles pour particuliers. Si la concurrence est modeste, il est possible de se contenter d’un positionnement généraliste, «la colle universelle » ou «la colle qui colle tout». Mais dès que la concurrence devient plus vive, il faut imaginer des positionnements plus fins qui correspondent aux besoins particuliers des différentes cibles (colle technique pour bricoleur, colle facile à manipuler, colle pour enfant...) et à différents usages (bois, verre, chaussure, papier...). Un positionnement n'est pas bon ou manvais dans l'absolu. Il ne deviendra bon que si les caractéristiques du produit sont adaptées à une cible déterminée et suffisamment distinctives pour être clairement perçues comme telles. Cette dynamique des marchés donne aujourd'hui à la démarche de positionnement et à la différenciation de l'offre un rôle essentiel dans la réussite d'une entreprise. C'est ainsi que l'on voit des produits autrefois banalisés, tel le vinaigre, donner naissance à une prolifération de produits différents correspondant à des cibles et des usages variés (vinaigre d’alcool blanc, vinaigre de cidre, vinaigre balsamique, vinaigre de framboise, etc.). 43 Un bon positionnement doit correspondre aux attentes d'une ou plusieurs cibles pour lesquelles ce positionnement aura de la valeur. Les trois notions de segmentation, de ciblage et de positionnement sont donc étroitement liées et expriment la stratégie marketing de la marque. L'entreprise commence à s’informer sur les critères de choix de produits pertinents selon lesquels la clientèle potentielle peut être découpée en segments relativement homogènes. Ensuite, elle cible le segment ou les segments sur lesquels elle se concentrera pour maximiser l’efficacité de son action marketing. Enfin, elle se positionne sur la cible choisie en jouant à la fois sur les caractéristiques objectives de l’offre (produit, services associés, prix...) et sur ses caractéristiques perceptuelles (positionnement, image, etc.). Buitoni La société Buitoni est сгééе en 1827 en Italie. II s'agit au départ d'une société artisanale de fabrication de pâtes allmentaires. Au fil des années, la société se développe sur le marché italien et ajoute à sa gamme de pâtes allmentaires des sauces tomate. Devant le succès rencontré par leur marque en Italie, les dirigeants de la société décident de s'implanter en France. Ils commencent par commercialiser les produits traditionnels puis, lorsque la marque devient très forte, se lancent alors dans une politique d'extension de marque et proposent des plats cuisines d'origines diverses :couscous, gratin dauphinors, paella... La notoriété de Buitoni et sa forte implantation en France attirent les convoitises et la société finit par être rachetée par Nestlé, qui veut en faire une marque européenne et mondiale. Une réflexion stratégique sur le positionnement de la marque par rapport au portefeuille de marques de Nestlé est menée. En effet, Nestlé possedait à l'époque également une marque de plats cuisinés {Maggi), une marque de produits surgelés (Findus) généraliste et très centrée sur le marché français (poissons, plats 44 cuisinés, pizzas) et une marque de salaisons et produits frais (Herta) (saucisses, lard, pâtes fraiches...). Questions : 1. Que pensez-vous de la stratégie de Buitoni avant son rachat et du positionnement de la marque ? 2.Quel est selon vous le nouveau positionnement à donner à Buitoni par Nestlé? 3. Quelles sont les principales actions que vous proposez pour appuyer ce positionnement ? 1. Rédigez le résumé du texte par écrit. 2. Préparez les exposés aux sujets suivants : 1). Le rôle de la segmentation, du ciblage et du positionnement. 2). Les principes de base de la segmentation. 3). Les avantages et les limites de la segmentation pour développer une stratégie de marketing . Leçon 4. Le plan de marketing. I. Texte 1. Le plan de marketing Cest le rôle du marketeur de conduire l'élaboration et la mise en oeuvre du plan de marketing. II doit connaître et s'appuyer sur l'ensemble des ressources de l’entreprise. Pour ces raisons, il est souvent comparé à un chef d'orchestre dont l'influence est déterminante pour que la partition soit correctement jouée. On pourrait ajouter qu'il est également le compositeur de cette partition. Présentation Un plan de marketing est un document écrit dans lequel, à partir d'une analyse concurrentielle de l’envirormement et du marché, on fixe les 45 grands axes stratégiques et les objectifs à court et moyen terme pour un domaine d'activité, une marque ou une gamme spécifique de produits. On détermine ensuite les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs, et les actions qui у conduisent; enfin, on chiffre les recettes et les coûts afin d'établir un budget que l’on transcrit dans un tableau de bord annexé au plan, qui permet de suivre en permanence les réalisations. Un plan de marketing est à la fois un programme d'activités et un plan financier à moyen ou long terme enrichi: par une analyse préalable et approfondie des possibilités du marché et de l'entreprise ; • par l’explicitation des hypothèses de développement, des alternatives, des stratégies retenues et des raisons de ces choix; • par la définition d'objectifs commerciaux allant au-delà des simples prévisions et reflétant une politique volontariste; • par la programmation des moyens et des actions permettant d'atteindre ces objectifs ; • par la budgétisation de ces actions et l’introduction d'un tableau de bord, outil de synthèse,de coordination et de contrôle. Il faut toujours garder présent à l'esprit que la planification marketing dépend de la politique générale de l'entreprise, et non l'inverse. Cela signifie que tout plan de marketing élaboré au sein d'une entreprise doit respecter les grands choix stratégiques tels qu’ils ont été fixés par la direction de l'entreprise. En revanche, il permet la prise en compte des contraintes et des opportunités de l’environnement et du marché, particulièrement souhaitable là où la valeur ajoutée du marketing peut s'exprimer. Stratégie d'entreprise et plan marketing Le lancement sur M6 de l’émission Loft Story (l'équivalent de Big Brother) en 2001 est le résultat d'une volonté stratégique d'être 46 pionnier en France et d'inscrire la chaine de télévision dans les tendances actuelles de ce que l’on appelle la téléréalité ou real TV. Le concept est simple : une dizaine de jeunes garçons et filles ont signé un contrat pour cohabiter ensemble pendant 10 semaines sans pouvoir sortir d'un loft de quelque 225 m2. Ils ont accepté d'être filmés en permanence. C'est alors le rôle du plan marketing de construire l’offre, de préciser le concept et la formule de l’émission sa durée, l'heure de passage, la fréquence, le profil des candidats à sélectionner mais également la cible et l'audience attendue... Cette même année, TF1 prend également la décision stratégique d'occuper ce créneau. L'un de ses plus grands succès sera le lancement de la Star Academy ou Star'Ac, regroupant 16apprentis chanteurs ; elle verra en 2006 sa sixième édition. La prise en compte de l'environneraent et des tendances du marché engendre deux conséquences : • Il faut clairement distinguer le plan d'action de marketing, qui se limite, en moyenne, à une annee, et le plan de marketing stratégique (choix majeur des orientations stratégiques décidé au plus haut niveau), qui, en revanche, s'étend généralement sur quelques années et embrasse le choix des domaines d'activité. • Il n'est pas du ressort du marketeur de prendre seul une initiative politique majeure pour l’entreprise, sous prétexte qu'elle se justifie pleinement dans le cadre de la logique de marché : il pourrait hypothéquer le devenir de l'entreprise tout entière. Le marketing doit provoquer des évolutions d'entreprise, non des révolutions. Plan stratégique et plan de marketing La décision de Kodak d'investir en 1997 le domaine de l’appareil photo numérique relève du domaine de la politique générale. L'importance des enjeux financiers, 47 le volume des investissements, le besoin de nouer des alliances technologiques expliquent la décision au sommet. Une fois la décision prise, la politique de conquête du marché, qui s'appuie sur de nouveaux standards techniques et le lancement de marques nouvelles, relève du plan de marketing. Le choix d'un circuit de distribution constitue une décision délicate, source de conflits potentiels graves ; il doit donc se faire dans une perspective stratégique à long terme. Un chef de produit d'une nouvelle ligne d'aspirateurs qui opterait pour une distribution exclusive en direct via Internet, alors que la politique générale de la firme est de protéger ses circuits traditionnels et notamment ses agents pour la totalité des produits, créerait une rupture difficile à gérer. Le rôle du marketeur est de suivre en permanence les nouvelles tendances de marché et de s’y adapter le plus rapidement possible. Rares sont les secteurs ayant fait preuve au cours de ces dernières années d'une certaine stabilité, notamment en matière de comportements d'achat, de technologie ou de modification du paysage concurrentiel. Le marketeur ne reste donc pas passif en attendant les décisions du sommet. Bien au contraire, il est moteur et se doit d'éclairer la direction sur les évolutions du marché. Plus l’entreprise est orientée vers le client et le marché, plus il у a une implication de la direction générale dans les décisions de marketing, plus la synergie est forte entre le plan de politique générale et le plan de marketing. Par exemple, la silhouette de Bill Gates se profile à chaque lancement stratégique d'un nouveau produit Microsoft. Cela est cependant loin d'être le cas pour de nombreuses entreprises industrielles pour lesquelles le marketing est un simple département fonctionnel. Cette orientation vers le marché et l'importance qu'on lui 48 attribue influence également l'importance du document présentant le plan de marketing. De quelques pages à un volume imposant, de quelques lignes directrices servant de repères à des plans d'action détaillés, il est un reflet de l'esprit marketing qui anime l'entreprise. II 1. Répondez aux questions suivantes : 1). Qu’est-ce qu’un objectif dans un plan de marketing ? 2). Comment concilier les objectifs et les prévisions de vente dans un plan de marketing ? 3). Quelles sont les différences entre un plan et un projet de marketing ? 4). La gestion de projets de marketing remet-elle en cause l’organisation de l’entreprise ? 5). Quels problèmes spécifiques sont posés par la mise en place d’un système permanent de collecte d’informations ? 2.Rédigez le plan détaillé du texte présenté ci-dessus. 3.Exposez le contenu du texte en vous servant des schémas présentés. III Exercices à faire. Ex.1. Activité : Associez les métiers et les missions. Métiers Missions A. Il est responsable du chiffre d'affaires, de 1. 2. 3. 4. 5. 6. Chef des ventes Vendeur Chef de rayon Directeur commercial Chef de produit Vendeur technicocommercial 7. Représentant 1 2 l'approvisionnement et du personnel d'un rayon B. Il développe et suit une clientèle d'intermédiaires (revendeurs, détaillants, grossistes etc.) C. Il développe la clientèle et place les produits de l'entreprise D. Il organise, anime et contrôle l'équipe de vente E. Il prévoit les besoins et coordonne l'achat et l'action commerciale d'un groupe de produits F. Il organise et prévoit les ventes et coordonne la fonction commerciale G. Il conseille les clients et vend les produits 3 4 5 6 Ex. 2 Trouvez les mots qui correspondent aux définitions suivantes. 49 7 1.Lieu où fonctionnent les organes administratifs d'une société. a. siège b. bureau c.service 2. Ensemble des biens, meubles et immeublcs, engagés par l’entrepreneur dans son exploitation. a. budget b. actif c. passif 3. Montant des opérations commerciales, spécialement des ventes. a.bénéfices b.charges с. chiffre d'affaires 4. Aide accordéé par l'Etat à des entreprises ou à des associations. a. allocation b. subvention c. pension 5. Bénéfices à partager entre actionnaires. a. indemnités b. marges c. dividendes 6. Réduction accordée sur des articles ayant des défauts. a. rabais b. remise c. ristoume 7. Somme d'argent qu'on donne au moment de la conclusion d'un contrat, d'un marché. a. avance b. acompte с arrhes 8. Commerçant qui met en rapport un acheteur et un vendeur. a. représentant b. courtier с mandataire 9. Hausse des prix continue qui provoque une destabilisation économique. a. inflation b. déficit c. excédent 10. Pouvoir qu'une personne donne à une autre d'agir en son nom. a. promotion b. procuration c. prestation 11. Transfert d'une somme d'un compte à un autre. a. virement b. crédit c. prêt 12. Contrat de location d'un local. a. bail b. loyer с. règlement 50 Ex. 3 Complétez les phrases par le mot ou l'expression qui convient: relations publiques, médias, publicité, échantillons, supports, afftchage, moyens, spot, relance, primes, remise. 1. La publicité peut contribuer à ...d'un produit dont la distribution connaît une stagnation. 2. La radio et la télévision constituent ... publicitaires importants. 3. La création des liens étroits entre l'entreprise et sa clientèle est l’objectif de ... . 4. Pour promouvoir nos produits, nous faisons appel à ... . 5. La publicité est l'ensemble des ... mis en oeuvre pour inciter les consommateurs à acheter. 6. ... c'est le média le plus répandu. 7. La publicité met en oeuvre ... différents. 8. C'est au cinéma qu'on voit ...? — Oui, et à la télé aussi. 9. La remise de... gratuits est une des actions de promotion des ventes. 10. Et la ... d'un bon de reduction, c'est quoi? — C'est aussi une action de ce genre. Ex. 4. Traduisez le texte suivant par écrit . СИСТЕМА ПЛАНИРОВАНИЯ МАРКЕТИНГА Цели и задачи планирования в маркетинге Цели планирования в маркетинге заключаются в следующем: 1) выбор стратегии и тактики маркетинга. Это позволяет: а) избежать ошибочных решений в построении всей коммерческой деятельности организации; б) намечать более эффективные пути дальнейшего развития организации; 2) продуманность и обоснованность каждого этапа маркетинга организации; 3)разработка маркетинговых шагов на случай внешних и внутренних рисков. 51 Задачами планирования в маркетинге являются: 1) координация плана маркетинга с конечными целями организации и с намеченными сроками их осуществления; 2) конкретизация любых этапов плана маркетинга вплоть до самых подробных шагов и мероприятий; 3) подбор, назначение исполнителей и сроков осуществления маркетинговых мероприятий; 4) оптимизация распределения бюджета маркетинга по его направлениям; 5) установление видов отчетности исполнителей и контроля за выполнением маркетинговых мероприятий. Принципы планирования маркетинговой деятельности. Любое планирование начинается со стратегического планирования, которое состоит из следующих блоков: 1) выработка программы предприятия; 2)формулирование задач и целей; 3)анализ хозяйственного портфеля; 4)перспективное планирование развития организации. Каждое входящее в предприятие подразделение должно сделать вывод о целесообразности расширения, сохранения, прекращения или использования достижений своей деятельности. Процесс планирования должен охватывать: -анализ ситуации;- само планирование;- реализацию планов; - контроль выполнения плана. Стратегия маркетинга заключается в формировании и реализации целей и задач предприятия-производителя по каждому отдельному сегменту рынка и каждому товару на определенный период времени. Маркетинговые планы могут 52 называться по-разному: «бизнес-план», «маркетинговый план», «операционный план». IV. Texte 2. Mise en place du plan de marketing La mise en place doit être progressive, se couler dans les structures existantes, être accompagnée d'une formation, faire l'objet d'un suivi, puis d'une évaluation. 1. Elle doit être progressive. Il faut admettre une période d'apprentissage de quelques années avant que le processus de planification de marketing fonctionne en régime normal. Au début, le plan devra être modeste, par la taille et l'ambition : il ne devra pas entrer dans les détails (en particulier pour les chiffres) et programmer seulement les grandes lignes. En effet, pour s'implanter et devenir un outil de travail quotidien, le plan doit être simple, facile à comprendre et à utiliser. Il est bien souvent plus utile de s'accorder sur des principes directeurs que chaque département mettra en oeuvre, plutôt que de tenter d'élaborer un gros document qui sera périmé au moment de sa mise en oeuvre. 2. Elle doit s'insérer dans les structures existantes fonctionnelles et opérationnelles. Pour minimiser les phénomenes de rejet, il est préférable que le plan soit élaboré par des cadres en place, acceptés par l’organisation, plutôt que par des spécialistes extérieurs. Il peut cependant se heurter à une culture d'entreprise qui considère qu'on limite son esprit d'initiative et d'adaptation par un document précis au plan des actions. C'est souvent le cas dans les entreprises qui fonctionnent avec des agences commerciales régionales, des concessionnaires, ou bien même des centres autonomes de production et de commercialisation. 53 3. Elle doit être accompagnée d'une communication interne. Pour préparer la mise en place d'un plan, il est utile de réunir les responsables des principales fonctions et tous les cadres qui seront impliqués par la suite dans le processus de planification. Ce n'est qu'une étape, et il faut souvent procéder à une communication interne persuasive pour désamorcer les objections et faciliter la mise en place du plan. 4. Elle doit faire l'objet d'un suivi. Etre attentif à l'élaboration d'un plan de marketing ne suffit pas à assurer son succès. II faut qu'il s'insère bien dans la culture de l'organisation et qu'il soit effectivement un guide de l’action. Il convient donc de suivre régulièrement l’exécution du plan. 5. Elle doit faire l'objet d'une évaluation. Le plan est également un outil d'apprentissage. Il permet de comparer ses anticipations et la réalité, d'analyser et de comprendre les écarts observés, de mieux cerner les variables internes et externes qui ont une influence sur les résultats. Ces quelques conseils relèvent sans doute du bon sens, mais l'expérience montre que la mise en place d'un plan de marketing est loin d'être un processus que l’on peut décréter. C'est un processus participatif qui demande des compétences mais également un système interne d'information qui peut faire défaut. La structure type d'un plan de marketing L’articulation type de la structure d'un plan de marketing se fait autour d'une philosophie et d’une méthode fondées sur le principe que toute situation d'entreprise peut être vue comme un ргоblème à résoudre pouvant déboucher sur un objectif à atteindre. Nous sommes dans une logique d'action qui peut se résumer ainsi : où en sommes-nous actuellement? Où voulons-nous aller ? Comment у arriver ? Cette logique très simple est au coeur même de la méthode de gestion de projet adaptée à l'élaboration du plan de marketing. On 54 reprendra ces différentes rubriques dans l’élaboration du plan de marketing : 1. Analyse du marché 2. Analyse des opportunités et menaces, des forces et faiblesses, questions stratégiques clés 3. Objectifs (marketing et financiers) 4. Programme d'actions marketing : stratégies et tactiques 5. Etat projeté annuel des profits et des pertes (Businessplan marketing) Certains accorderont plus d'importance à une rubrique qu'à une autre, iront plus ou moins dans les détails, changeront un peu les titres. Cependant, dans la grande majorite des cas, la structure d'ensemble ne variera guère. 1. Rédigez le résumé du texte par écrit. 2. Préparez les exposés aux sujets suivants : 1).Le plan marketing et ses étapes de mise en oeuvre. 2). Le plan stratégique et le plan de marketing. 3). Le conseil régional de la région Centre souhaite s’engager dans un plan de marketing pour développer le tourisme. Quelles informations fautil collecter ? Leçon 5 Le contrôle en marketing. I. Texte 1. Le contrôle en marketing Riche dans ses fondements, le contrôle présente de multiples aspects et devient une nécessité incontournable pour l'entreprise. Les différents aspects du contrôle Sous le terme contrôle se profilent différentes réalités. Il peut s'agir tout d'abord d'un simple controle du respect des procédures, des régies de fonctionnement, des opérations programmées. C'est l'aspect 55 purement formel du contrôle, dont la mise en oeuvre rigoureuse est souvent un gage d'efficacité. Ainsi, lors de l'établissement d'un plan d'action commerciale un certain nombre d'opérations sont programmées, planifiées et budgétées. Elles ont leur raison d'être, à une date donnée. Un retard dans leur mise en oeuvre et, a fortiori, leur annulation doivent être repérés, expliqués, compensés. Ce type de contrôle est particulierement important dans les entreprises ou la responsabilité du marketing va de pair avec des responsabilités opérationnelles. L'urgence des opérations l'emporte souvent sur le respect des actions marketing et commerciales programmées. La relation avec le marché peut s'en trouver sensiblement affectée. Ainsi les opérations de prospection ou les visites d'entretien de la clientèle existante sont souvent différées par rapport au programme établi pour céder la place au traitement de problèmes immédiats (retards de livraison, réclamations de clients, réponses à des demandes formulées par la hiérarchié...). Un deuxième type de contrôle consiste à effectuer le rapprochement des resultats et des objectifs ou normes définis dans l’entreprise. Ces opérations de contrôle sont le prolongement naturel des processus de planification et permettent aux responsables de réagir lorsque apparaissent des dérives par rapport aux orientations stratégiques définies et aux objectifs fixés. Ils se matérialisent sous forme de tableaux de bord, véritables outils de pilotage de l'entreprise. Enfin un troisième objectif consiste en l’appréciation de la pertinence des décisions du management et de l’efficacité des moyens mis en oeuvre. Ce type de contrôle a du mal à se matérialiser dans les entreprises, car, plus que les deux autres approches, il se heurte à des difficultés d'ordre technique et comportemental. La nécessité du contrôle en marketing 56 L'idée de concevoir et de mettre en oeuvre un système de contrôle du marketing s'impose dans un nombre croissant d'entreprises. Cela tient d'abord à l’importance des coûts engendrés dans de nombreux secteurs par le marketing et par la fonction commerciale. Au-delà des coûts de structure associés à ces fonctions, les coûts variables de marketing incluant les études de marché, les tests, les promotions, les opérations de communication et de relations publiques et les frais de vente représentent fréquemment des pourcentages du chiffre d'affaires avoisinant ou dépassant 30 ou 40 %. Dans ces conditions, il est logique que, dans leur recherche permanente de gains de productivité, les entreprises se tournent vers les gisements du marketing, après avoir exploité ceux de la production, de l’administration, des finances ou encore de la logistique. Les directions marketing et commerciale se trouvent ainsi fermement « invitées » à justifier l’emploi des ressources qui leur sont allouées. Une autre raison en faveur de l'application du contrôle au marketing est la diversité croissante des modalités de mise en oeuvre des opérations de marketing et commerciales. L'utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication ouvre de nouvelles perspectives en matière de collecte d'informations, de prospection, de négociation, de communication, de distribution ou encore de fidélisation du client. Avant que les transactions par réseaux électroniques (l'e-commerce) aient pris une importance significative en économie, l'«e-marketing» aura enrichi les possibilités offertes aux responsables du marketing, sans d'ailleurs se substituer nécessairement aux anciennes méthodes. Ainsi, dans l'industrie pharmaceutique, de nombreuses entreprises mettent en place des sites Internet pour promouvoir leurs produits auprès des médecins prescripteurs; elles ne visent pas à supprimer leurs réseaux de visiteurs médicaux mais à développer un nouveau système reposant sur la 57 complémentarité des deux approches. De même, après avoir suscité beaucoup d'illusions, les publicités sur Internet n'apparaissent que comme vecteurs complémentaires des médias traditionnels. Ces nouvelles opérations qui apportent des bénéfices et engendrent des coûts très différents des techniques classiques appellent des arbitrages et donc des méthodes d'évaluation orientant les choix et les décisions. C'est bien l’un des avantages attendus de l'introduction du contrôle en marketing. Enfin, d'autres tendances actuellement observées en marketing, telles que la recherche de la fidélisation des clients rentables, ou la quête de productivité par la simplification des produits ou la suppression de certaines actions commerciales qui ne créent pas de valeur perdue par le client, sont autant de leviers qui poussent au développement du contrôle en marketing. Le contrôle en marketing se heurte à des difficultés spécifiques. On pent identifier trois types de difficultés propres à la discipline : • variabilité de la démarche marketing suivant les entreprises et les secteurs d'activité, et donc absence de normes générales de référence ; • difficulté à établir des relations causales entre les opérations marketing et les résultats commerciaux; • difficulté à évaluer les actifs immateriels crées par le marketing et donc à évaluer le retour sur investissement de son budget. Pour être efficace, une démarche de marketing doit s'adapter aux caractéristiques propres à chaque entreprise. On peut déjà observer cette nécessaire variabilité au niveau de l’organisation marketing, où les réponses optimales peuvent être très contrastées. Ainsi, dans les entreprises commercialisant des produits de grande consommation {l’Oreal, Danone, Nestlé, Procter & Gamble, Unilever, etc.), elles s'organisent naturellement autour de chefs de marques et chefs de 58 produits disposant des ressources nécessaires à la mise en oeuvre de l’'ensemble de la démarche marketing. A l’opposé, elles pourront se traduire par l'absence totale de structure marketing dans des entreprises de services industriels ou la phase stratégique de la démarche incombe à la direction générale ou aux directions opérationnelles, et ou la mise en oeuvre est fréquemment et largement externalisée. La pertinence du choix d'une telle organisation est illustrée par le pôle Energie du groupe Vinci, qui développe depuis quelques années une démarche marketing rigoureuse et efficace sans qu'ait jamais été créé de département marketing centralisé. Le groupe Vinci Energies a la particularité de s'être développé comme un réseau d'entreprises, généralement de faible taille et dotées d'une large autonomié, pour choisir ses marchés et développer les offres appropriées aux marchés ciblés. L'essentiel de la démarche marketing se trouve donc au niveau des différents chefs d'entreprise, la hiérarchie assurant un rôle d'impulsion et de coordination. Dans ce contexte, un département marketing centralisé à l'échelon du groupe n'a plus aucune raison d'être. Les différences sont également très marquées au niveau des montants optima des dépenses marketing. Les raisons qui imposent la différenciation de la démarche marketing d'une entreprise à l'autre sont nombreuses : nature des produits et des services, réactions des clients aux différentes actions marketing, situation du produit dans son cycle de vie, intensité et modalités de l’action concurrentielle ou encore taille, ressources disponibles et culture de l'entreprise. Dans ces conditions, le contrôle du marketing par la référence à d'hypothétiques - et, de fait, inexistantes - normes générales est voué à l'échec. Reste l'approche par l'analyse ponctuelle du rapport coût/efficacité des différentes opérations. Les repères classiques du volume des ventes, du chiffre d'affaires ou de la part de marché 59 s'avèrent généralement de mauvais indi-cateurs de performance pour apprécier l’efficacité des opérations de marketing. En effet ces résultats sont rarement la conséquence d'une opération isolée mais plutôt celle de multiples facteurs dont il est difficile d'isoler les impacts spécifiques. Par exemple, dans quelle proportion imputer l’évolution des ventes d'un produit à une campagne publicitaire, alors que, simultanément, d'autres opérations ont été menées à l'intérieur de l’entreprise ou par la concurrence ? Enfin le résultat de la démarche marketing est souvent la création d'actifs immatériels : notoriété et image d'une marque, image institutionnelle de l'entreprise, implantation dans des canaux de distribution, base de connaissances permettant une meilleure compréhension du marché et la réduction de l'incertitude, satisfaction des clients et fidélisation d'une base de clientèle, etc. Selon des études récentes, la part de ces actifs immatériels dans la valeur globale des entreprises cotées serait actuellement en moyenne proche de 75 %, avec des scores de 85 % à 90 % dans les entreprises de haute technologie. L'évolution de la valeur de ces actifs pourrait constituer un repère d'efficacité de la démarche marketing pour peu que l’on puisse en faire une estimation fiable et précise, ce qui est actuellement loin d'être le cas. Les modalités pratiques du contrôle de la fonction marketing diffèrent également d'une entreprise à l’autre en fonction de singularités sectorielles, de la taille de l'entreprise ou encore de sa culture. Au-delà des nécessaires adaptations opérationnelles, on peut identifier deux modalités de contrôle, 1'audit marketing d'une part et les systèmes de contrôle permanent que sont les tableaux de bord d'autre part. Loin de s'exclure, ces deux formes de contrôle se complètent et se renforcent. II. Répondez aux questions suivantes : 1. Quels sont les types de contrôle en marketing ? 60 2. Pourquoi la nécessité de contrôler le marketing s’impose-t-elle dans un nombre croissant d’entreprises? 3. Existe-t-il une démarche marketing efficace universelle ? Quelle incidence cela a-t-il sur le contrôle ? 4. Donnez quelques exemples d’actifs immatériels crées par le marketing. L’évolution de la valeur de ces actifs vous semble-t-elle un bon moyen de contrôler l’efficacité du marketing ? III. Exercices à faire. Ex. 1 Lisez le texte et répondez aux questions. L'entreprise de l’ère industrielle Depuis que les hommes travaillent pour offrir et vendre à d'autres ce qu'ils produisent, on peut dire qu'il у a des entreprises. Celles-ci ont donc une origine fort lointaine. L'entreprise primitive et l'entreprise d'aujourd'hui sont pourtant si différentes qu'elles n'ont en commun que de répondre à la même définition : une cellule économique qui, utilisant un certain nombre de biens, de moyens humains et financiers, en restitue le plus souvent davantage à la communauté nationale, à l’issue d'un processus de transformation. Au-delà de cette définition très générale, tout distingue l'entreprise d'aujourd'hui de sa lointaine ancêtre : les techniques mises en oeuvre, l’importance du personnel employé et des capitaux engagés, la nature de la production, les problèmes tenant à la fois à l'existence d'un marché et aux rapports entre les partenaires sociaux. 1) Quelle est la fonction première de l'entreprise ? 2) Quels sont les moyens qu'elle utilise ? Ex. 2 Différents moyens doivent être mobilisés pour créer une entreprise. En voici une liste : classez-les selon leur nature. 1. Emprunt bancaire 2. Embauche d'un salarié 3. Location d'un local 61 4. Choix d'une forme de société (SARL, SA etc.) 5. Apport personnel en numéraire 6. Achat d'un vehicule 7. Recherche d'un associé 8. Subvention 9. Choix d'un statut social pour le créateur 10. Aide à la création d'entreprise 11. Stage de formation à la gestion pour le créateur 12. Achat de machines et d'outillage 13. Prise en compte des critères réglementaires 14. Recherche d'investisseurs Moyens techniques Moyens humains Moyens financiers Moyens juridiques Ex 3. Activite : Quelle forme juridique d'entreprise convient selon vous le mieux aux cas décrits ci-dessous ? (Justifiez votre réponse) Légende : E Ind. = Entreprise individuelle; S Pers. = Société de personnes; S Cap. = Société de capitaux Caractéristiques de I'entreprise Anne a terminé son apprentissage de coiffeuse il у a une dizaine d'année déjà. Depuis lors, elle a travaille dans différents salons de coiffure ou elle a acquis une bonne expérience professionnelle. Elle ne reve plus que d'une chose maintenant: se mettre à son compte. Pour cela, elle a trouvé au centre-ville un local à loyer moderé. Il va encore lui falloir équiper le local avec tout le matériel nécessaire à un salon de coiffure (chaises, bacs, ustensiles, mirroirs, décoration, etc). Anne estime le coût de son investissement initial à 1500 euros. Si tout va bien, Anne prevoit encore engager une seconde coiffeuse et un apprenti. 62 Ent. Ind. Soc. Pers. Soc. Cap. Un groupe d'ingénieurs aimerait mettre sur pied une entreprise construisant des métros souterrains à très grande vitesse reliant les grandes villes de tout un pays. Ils ont décidé d'appeler leur entreprise Swissmetro. Afin de réaliser le projet, ils vont avoir besoin de plusieurs centaines de millions de francs leur permettant de faire 1'acquisition des foreuses et autres machines de chantier qui leur serviront à creuser les galeries et à payer les employés des différents chantiers prévus. Pierre, Jean-Marc et Anne-Laure se sont décidés à fonder une entreprise de livraison de boissons à domicile. Les moyens dont ils vont avoir besoin à cette fin sont relativement modestes. Les nouveaux associés ont decidé d'utiliser dans un premier temps leurs propres vehicules afin d'effectuer les livraisons. Ils vont avoir besoin d'un local pour entreposer les boissons et constituer un stock de bouteilles. Toute I'administration (réception des commandes, facturation, comptabilité, etc) se fera d'abord chez Jean-Marc qui dispose d'une grande piece libre dans son propre appartement. Par la suite, si l'affaire marche bien, le trio a prevu d'acheter une camionnette et de louer des locaux administratifs. Le montant initial de l'argent dont ils vont avoir besoin afin de lancer leur entreprise est estime à 2 400 euros. Chaque associé apportera 800 euros qu'il déposera sur le compte bancaire de la societé. Un groupe de cinq collegiens décide de faire des cakes et des sandwichs et de vendre ceux-ci sur la place du collège, afin de se faire un peu d'argent de poche et de financer leur prochain voyage de classe. Patrick, Martine, Jean-Pierre et Estelle sont des personnes jeunes et dynamiques vivant dans un petit village de montagne, tout au fond d'une belle vallée des Alpes. Leur village se dépeuple de plus en plus : les gens partent travaiiler dans les grandes villes car ils ne trouvent plus de travail dans la vallée. Patrick et ses amis se disent qu'il est temps d'agir : leur vallée et leur village sont trop beaux pour être laissés à 1'abandon. Ils décident de miser sur la carte du tourisme et de transformer leur village en station de ski. A cette fin, ils décident de fonder une entreprise de remontées mécaniques. La première étapede leur projet va consister à construire une télécabine et à amenager des pistes. Le projet va coûter en tout 3 049 000 euros qu'ils ne possèdent pas. Les banques ne sont pas prêtes à leur prêter un tel montant. Mais Patrick et ses amis ne se découragent pas pour autant: ils prennent leur baton de pélerins et partent à la rencontre d'un maximum de gens de la région afin de les convaincre de participer financièrement à 1'entreprise en s'y associant. Au bout du compte, les 3 049 000 euros sont réunis et la construction de la télécabine commence. 63 Emanuelle et Jacques rêvent depuis toujours d'ouvrir un restaurant. Cela fait plusieurs années qu'ils sont à la recherche de locaux ou ils pourront exercer leurs talents culinaires. Ils trouvent enfin un restaurant extremement bien situé avec une magnifique vue sur les Alpes. L'établissement en question est fort réputé et est fréquenté par une nombreuse clientèle qui doit reserver plusieurs jours à l'avance sa table. Le proprietaire et cuisinier du restaurant souhaite louer les locaux afin de prendre sa retraite. Le loyer est de 2 290 euros par mois, celui-ci sera payé grace aux revenus de la restauration. Cependant, afin de pouvoir obtenir la location du restaurant, Emanuelle et Jacques vont devoir débourser quelques 7 700 euros pour racheter le fond de commerce (clientèle) de 1'ancien restaurateur. Emanuelle et Jacques prévoient encore de faire 1'acquisition d'une veranda afin d'agrandir l'établissement: coût de la veranda : 7 620 euros supplémentaires. Emanuelle et Jacques n'ont pas cet argent, mais des amis vont leur avancer l'argent qui leur manque. Emanuelle et Jacques sont prêts à s'investir sans compter dans leur entreprise afin que celle-ci remporte un plein succès. Ex. 4. Traduisez en français. Понятие контроллинга, его маркетинговый аспект и определение. Контроллинг — это комплексная систематическая оценка всех сторон предприятия. Она касается: -всех подразделений;- руководителей;- сотрудников. Контроллинг выступает средством улучшения деятельности фирмы. Причем оперативность является одним из основных принципов. Контроллинг означает скорее «постоянно держать под контролем», а не просто контроль. Задача контроллера состоит в том, чтобы при фактических расхождениях с планом привести в действие механизм, способный восстановить движение фирмы к намеченной цели. Механизм контроллинга основан на следующих принципах. • Движение и развитие. Под этим подразумевается, что контроллинг обязан активно воздействовать на тех, кто тормозит прогресс, и добиваться постоянного обновления всей деятельности фирмы, особенно в сфере маркетинга. • Своевременность. Контроллинг как маркетинговая философия ориентирован на будущее, служит раннему выявлению новых возможностей и рисков фирмы. 64 • Стратегическое сознание. Контроллинг должен быть как бы фильтром, предотвращающим реализацию решений при несоответствии их стратегическому плану. • Принцип документации. Контроллинг предусматривает изложение информации в письменном виде, систематизированно, полно и наглядно. IV. Texte 2. L'audit marketing Dans le cas des fonctions marketing et commerciale, l’audit marketing s'apparente à un diagnostic permettant d'identifier les forces et !es faiblesses de l'entreprise et de prendre d'éventuelles mesures correctives. Il n'est pas uniforme mais varie en fonction des objectifs poursuivis. Nous proposerons successivement une classification des audits, quelques principes de mise en oeuvre, et enfin, une présentation du champ d'investigation de l'auditeur. Définitions et pratiques de l’audit. On peut distinguer quatre grands types d'audit: • L'audit global ou « check-up ». Analyse exhaustive, de type préventif, des forces et des faiblesses des fonctions marketing et commerciale, débouchant sur la mise en oeuvre de mesures correctives à court, moyen ou long terme. Ce type de diagnostic, encore relativement rare, est engagé avant que n'apparaissent des symptômes de dysfonctionnement. Son caractère préventif permet d'éviter les mesures d'urgence souvent coûteuses et dont l'efficacité est incertaine. Il se déroule dans un contexte favorable, dénué de craintes pour le personnel et favorisant sa coopération. • L'audit de crise. Forme la plus fréquente. C'est une analyse spécifique, limitée dans son champ d'application, de type curatif, en réponse à l'apparition de déficiences notables dans les résultats ou dans le fonctionnement de l’entreprise. Contrairement au diagnostic 65 précédent, il se déroule généralement dans un contexte d'apprehension pour le personnel, qui peut avoir des reflexes de justification et de protection susceptibles d'influencer l'analyse et les décisions. Ces audits de crise présentent cependant de réels avantages : « l’oeil neuf », qui permet à l'auditeur cette vision transversale et cette capacité de remise en cause que les responsables de l'entreprise ont perdues. • L'audit d'anticipation. Analyse prospective permettant d'anticiper les conséquences sur la situation et la structure commerciaie de l’entreprise de décisions stratégiques importantes, afin d'accepter ou de rejeter la situation nouvelle et, en cas d'acceptation, d'y préparer l’entreprise. Les décisions susceptibles d'engager un audit d'anticipation peuvent être une diversification substantielle d'activité, une diversification de marché (par exemple, une croissance importante de l’exportation), un recentrage avec désengagement de certaines activités, des opérations de fusion, d'acquisition ou d'allianccs stratégiques... • L'audit d'évaluation. Audit réalisé lorsqu'il s'agit de déterminer la valeur financière d'une entreprise. II consiste en une analyse des déterminants de la situation commerciale d'une entreprise - position sur le marché, base installée de clientèle, marques, image institutionnelle, références etc. -, dont l’appréciation sera intégrée à d'autres approches pour fournir une valeur de transaction la plus précise et la plus réaliste possible. Ce type d'audit vise à évaluer la valeur des actifs immateriels résultant des opérations de marketing et commerciales. La mise en oeuvre de l’audit La conduite d'un audit peut durer de quelques jours à plusieurs mois et représente donc une dépense importante pour l’entreprise, avec l’exigence de qualité et d'efficacité que cela entraîne. Le choix de l’équipe d'audit est déterminant pour la qualité des conclusions et des recommandations. II en 66 est de même pour la procédure suivie, qui doit être logique et rigoureuse et se déroule généralement en quatre phases (voir figure 1) Figure 1- Les quatre phases de la procédure d’audit -Préparation -Recueil des données -Analyse de l’information et recherche de solutions -Elaboration et présentation du rapport La préparation de l’opération conditionne largement le succès du diagnostic. Elle concerne à la fois l’équipe d'audit et le personnel de l’entreprise auditée. Les auditeurs doivent être initiés aux caractéristiques essentielles de l’entreprise et de son secteur afin d'éviter de sévères incompréhensions qui fausseraient leur jugement et pourraient rapidement les disqualifier. Le personnel de l’entreprise doit être informé sur les objectifs de l'audit et sur ses modalités afin de calmer une inquiétude parfois bien compréhensible. Différentes modalités de collecte d'informations peuvent être utilisées dans le recueil des données : exploitation de documents existants, observation du fonctionnement des services, interrogation du personnel par entretiens ou par questionnaires et, éventuellement, contacts avec des personnes extérieures à l’entreprise telles que clients, fournisseurs ou prescripteurs. L'identification des causes véritables permet à l’équipe d'audit de formuler des recommandations pertinentes en termes opérationnels, en tenant compte des possibilités et des contraintes de l'entreprise auditée. Les conclusions de l'audit doivent être transmises à la direction dans un rapport dont les qualités essentielles doivent être la concision, la clarté et la portée opérationnelle. Il faut également mentionner qu'un audit est un moment privilegié de remise en cause de la structure et des individus. L'impact du verdict peut être extrêmement positif en fournissant une opportunité de réorganisation, d'amélioration du fonctionnement des 67 services et de motivation. Le champ d'application de l'audit. Selon les objectifs de l'audit, l'analyse de l’auditeur se porte sur trois domaines: les performances de l'entreprise, son organisation et sa structure, et enfin son fonctionnement. L'analyse des performances de l'entreprise Elle se réalise sur la base d'indicateurs de résultats dont les plus classiques sont les ventes en volume, le chiffre d'affaires, les parts de marché et les indicateurs de marge les plus signifiants pour l'entreprise. Pour être opérationnels ces indicateurs doivent être ventilés plus ou moins finement par produits, par types de clients et par zones géographiques. D'autres indicateurs tels que la notoriété, l’image, la satisfaction des clients, leur fidélisation peuvent être utilisés pour apprécier les performances de l'entreprise.La difficulté du contrôle et du jugement qu'il implique tient à ce que les performances en marketing ne peuvent être confrontées à des normes universelles. Les références auxquelles les résultats peuvent être comparés sont soit les objectifs définis par l’entreprise, soit les résultats moyens obtenus par les concurrents dans le secteur. Les analyses d'écarts doivent être faites avec précaution. Ainsi, lors de 1'élaboration des objectifs, les responsables peuvent avoir fait des erreurs de prévision et d'estimation, rendant délicate l’interprétation des écarts. L'analyse de la structure de l'entreprise II ne peut pas у avoir de structure idéale universelle, surtout en marketing. Dans la demarche d'audit, on peut cependant se référer à quelques critères généraux en tenant compte du contexte et de l'histoire de l'entreprise: l'organisation est-elle adaptée pour prendre en charge toutes les phases de la démarche marketing : information sur la demande, veille concurrentielle, compréhension et suivi de l'environnement, choix de positionnement sur des marchés segmentés, action commerciale, communication, 68 promotion... ? Les moyens mis en oeuvre sont-ils correctement dimensionnés par rapport aux objectifs et aux ressources de l'entreprise ? L'organisation de la fonction marketing est-elle adaptée aux caracteristiques de fonctionnement de ses marchés: rôle des fournisseurs, exigences techniques et commerciales des clients, couverture géographique... ? L'organisation favorise-t-elle la coopération entre les différents acteurs des fonctions marketing et commerciale (par exemple entre les marketeurs et les vendeurs), et avec les autres fonctions de l'entreprise comme la recherche et le développement ou la production ? L'оrganigramme de l'entreprise est-il le reflet exact des missions et des responsabilités du personnel de l'entreprise ou observe-t-on des glissements, sources de conflits et de dysfonctionnements ? L'analyse du fonctionnement des services marketing et commercial. Au-delà de révaluation de l'organisation, l'audit doit porter sur le fonctionnement des services. On pourra ainsi s'interroger sur la pertinence des procédures - ou de l'absence de procédures - et sur l'efficacité de leur mise en oeuvre. Le jugement portera sur la qualité des différentes étapes de la démarche marketing et leur qualité : • l'information sur les marchés : demande, concurrence, environnement; • les choix stratégiques : segmentation, ciblage, positionnement, marque ; • la politique de produits et de services ; innovation et renouvellement de l’offre, valeur регçue par le client, largeur de la gamme, politique de marque ; • la politique de prix : prix de revient, prix psychologiques, prix de la concurrence, politique de remise et conditions de paiement; 69 • la fonction commerciale : organisation et productivité de la force de vente, pertinence des objectifs, des systèmes de rémuneration, du contrôle des commerciaux ; • les réseaux de distribution : cohérence entre le choix des réseaux et les objectifs de marketing, efficience des distributeurs, couverture du marché final ciblé ; • la logistique : transport, livraisons, stockage ; • les opérations de promotion et de communication : pertinence du budget, définition des objectifs et des cibles, qualité de la création, choix des médias, suivi de l'impact, éventuellement choix des prestataires ; • l’administration commerciale : suivi des commandes et des paiements, tenue des statistiques; • le suivi des relations avec les clients : service après-vente, service consommateurs, suivi des systèmes de gestion de la relation clientèle (GRC ou CRM). 1. Rédigez le résumé du texte par écrit. 2. Préparez les exposés aux sujets suivantes : 1). Les types de contrôle en marketing. 2). Quels sont les avantages de l’audit de type « check-up » par rapport à l’audit de crise ? 3). Pourquoi une modification du paramètre de l’activité d’une entreprise justifie-t-elle un audit d’anticipation ? Leçon 6 L’environnement marketing international. I. Texte 1. L’environnement marketing international. 70 Au cours des trente dernières années et, en particulier, au cours de la dernière décennie, l’environnement, entendu au sens large (politique et réglementaire, économique et social, technologique, et, de plus en plus, écologique), se déstructure et se reconstruit en permanence. Les flux de biens, de services, de capitaux, d'informations, de populations se redéploient constamment, faisant évoluer les limites géographiques et sectorielles des marchés traditionnels, I'accessibilite des marchés et des clientèles, les relations entre clients et fournisseurs. De I'amont à I'aval, I'organisation des filières de production et de distribution des biens et des services, jusqu’ à leur utilisation finale, se recompose sans cesse. Les administrateurs, les fournisseurs, les clients sont de tous pays et de toutes nationalités. II en résulte plusieurs constats : • La distinction entre espace national et espace international, en particulier dans une perspective de conquête des marchés, s'est sensiblement modifiée. Pendant les années 1970 et jusqu’ au début des années 1980, le concept communément utilisé d' «internationalisation » concernait en effet principalement: - les opérations d'import ou d'export, transfrontalières ou intercontinentales, ne couvrant qu'un ensemble assez limité d'activités (comme les matières premières, les équipements lourds, l’automobile, la hi-fi, le matériel informatique...) ; - pour се qui concerne l’investissement, un groupe restreint de firmes d'ores et déjà multinationales, et quelques grandes entreprises nationales entamant leur implantation hors de leur pays d'origine. • Le décloisonnement de l’environnement et, par voie de conséquence, des marchés, vécu. comme une menace ou comme une opportunite, constitue désormais pour la plupart des entreprises un élément incontournable de leur activite présente ou potentielle. Deux décennies plus tard, si toutes les entreprises ne sont pas soumises de 71 la même façon à l’élargissement et à l’intensification de la concurrence, elles у sont désormais toutes confrontées, à I'extérieur comme à l'intérieur de leur zone d'origine. Cette dynamique de décloisonnement de l'environnement rend possible l'irruption de nouveaux entrants sur leurs marchés géographiques et sectoriels traditionnels. Elle leur offre également de nouvelles possibilités d'expansion sur des espaces devenus accessibles. Quoi qu'il en soit, une chose est sûre : le développement des marchés internationaux et la conduite des affaires hors du marché d'origine impliquent, par nature, le management des activités de I'entreprise dans un environnement multiculturel. Le décloisonnement de I'environnement est aussi celui des cultures. • La prise en compte de la dimension multiculturelle des affaires internationales s'impose comme un élément indispensable pour décrire, mais, surtout, pour mieux comprendre les interactions entre des règles du jeu locales, internationales ou mondiales qui dictent le comportement des acteurs du « commerce entre cultures». Le marketing, parce qu'il est à l'articulation de I'organisation et de son environnement, mais aussi en raison de son rôle moteur dans l’internationalisation, doit composer avec deux sources principales de diversité culturelle : - la diversité externe à l'organisation, liée, d'une part, aux déterminants culturels de l’achat et de la consommation (qui ? quoi? où ? quand ? comment ? pourquoi' ) et d'autre part, aux développements des accords multiples dans la gestion internationale ; - la diversité interne à l' organisation, qui s'observe dans les services marketing des grands groupes, où managers et employés sont en contact permanent avec des équipes implantées dans différents pays pour des questions diverses - les budgets, les créations publicitaires, 72 les études... - et travaillent dans des services eux-mêmes très multiculturels. II 1. Répondez aux questions suivantes : 1). Quelles sont les conséquences du décloisement entre zones géographiques pour leur approche marketing ? 2). Comment pouvez-vous mesurer les conséquences managériales et culturelles d’une telle évolution, à tous les niveaux d’interaction entre l’entreprise et ses marchés ? 3). Qu’est-ce qui nous aide à mieux comprendre ma complexité de l’évolution des marchés à l’époque actuelle ? 4). Comment la distinction entre espace national et espace international, en particulier dans une perspective de conquête des marchés s’est-elle modifiée à la fin du XX et au début du XXI sciècles ? III. Exercices à faire. Ex. 1 Complétez le texte avec les mots proposés dans la liste. La mercatique Le ........(1) a été développé après la seconde guerre mondiale. Pendant que GIJoe apprenait la........(2) du débarquement et de la reconquête de l'Europe avecarmes et bagages, Barbie travaillait en usine et produisait trois fois plus, pourpouvoir....(3) à la fois les civils, les militaires et les Alliés. Bien. Mais une fois la guerre terminée, une fois l’Europe reconstruite, que fait-on de cette........(4) excédentaire ? Les clients de notre entreprise sont sollicités par tous nos.....(5) à l’échelle continentale, parce que les GI-Joe, promus officiers de génie, puis démobilisés, sent rentrés au travail dans les usines et n'ont aucune peine à...... (6) et à débarquer leurs produits tous azimuts. 73 D'autre part, Barbie, qui avail attendu sagement le retour du guerrier GIJoe, se met à faire un baby-boom et à vouloir une maison de banlieue, une automobile, de l'électroménager, et un chat, et un chien, et un raton laveur, alouette... La consommation ...... (7) prend un essor considérable car la guerre est finie, et on veut en profiter. Et........(8) de produits de toutes ces industries qui se sout reconverties dans les..... (9) de consommation est tellement grande.....(10) et alléchante... Comment notre entreprise peut-elle.....(11) dans ce ........., (12) en concurrence parfaite ? L'idéal serait d'avoir un ....(13), bien entendu, Alors faisons donc comme si nous n'avions pas de (14) dans une certaine partie du marché qui nous appartiendra. Les clients de ce .......(15). en nous restant........(16), nous assureront un..........(17) constamment bien rempli. Mais pour que notre client nous reste fidèle, notre entreprise devra le (18) continuellement. Alors commence une longue histoire d'amour entre l'entreprise et sa.......(19): " Je te rends heureuse, et toi, tu me restes fidèle. " La suite est une question de méthode, de.......(20), de plan de bataille pour.....(21) le coeur des clientes et faire en sorte que, lorsqu'elles pensent ketchup, elles disent HEINZ, et que lorsqu'elles pleurent, elles sortent leur KLEENEX. La.......(22) à suivre pour rendre une cliente heureuse consiste essentlellement à bien la connaître, comprendre ses attitudes, et.....(23) à ses.......(24) et à ses habitudes. Et si votre entreprise veut que sa cliente lui reste fldèle, de vingt à quatre-vingt ans, elle devra refaire annuellement cet exercice.....(25) et de.......(26), tout au long des étapes de la vie de sa cliente el de sa famille. ....................... (27), c'est la regarder sous différents angles : géographique, démographique, économique, culturel, social, psychologique. A partir de ces observations et comparaisons, on peut alors ....... (28) les clients ..... (29) ou .........(30) selon leur...... (31). On appelle cela.... (32) son marché. II faudra ensuite décider de .......(33) un 74 ou quelques ... (34), car il faudra bien choisir : notre entreprise ne pourra pas satisfaire tous les genres de clients en même temps. Les clients que nous viserons, ce sont ceux ou celles qui sauront....(35) notre produit de celui des concurrents, ceux chez qui notre.... (36) aura laissé sa trace. Comment notre entreprise peut-elle ........ (37) de ses concurrents, et marquer si bien la mémoire de son client, qu'il décide de nous rester fidèle ? Parce que, connaissant bien notre client, nous avons aussi choisi de nous adapter à lui pour le satisfaire : hier, aujourd'hui et demain. Nous disposons de quatre ingrédients pour nous adapter : c'est un dosage ...(38)intelligent ......(39) de......(40), de ........(41), de.....(42) et de....(43). L'ingrédient .................. (44) est composé de matière, mais aussi........(45), de service. d'enrobage, ............. (46), d'une foule de petites choses qui faisaienl dire à Charles Revlon (des produits REVLON) : " Vous ne vendez pas de cosmétiques. vous vendez de l'espoir ! ", quand li s'adressait à ses......(47) Il s'agit d'un.....(48). L'ingrédient .................. (49) représente la valeur marchande du produit.....(50) plus ...... (51) bénéficiaire pour l'entreprise et ses......(52). Prix......(53), concurrentiel. Effort que le client est prêt à consentir pour se procurer les avantages espérés... Parfois accompagné...(54) comme des......(55), des ...... (56), des .......(57) Un ingrédient que l'entreprise va devoir ........................... (58) de façon précise. L'ingrédient ........(59), appelé aussi .......(60), ce sont les ....................... (61) que véhiculenl le représentant, la ........... (62) médiatisée, l'entreprise en général, à destination de son client pour l'informer, le convaincre et lui rappeler que son Produit est différent et qu'il est fait pour lui. L'ingrédient ................. (63). qu'on appelle ................ (64), c'est l'endroit choisi pour livrer la......( 6 5 ) au client. C'est capital, car dans le commerce on dit : " PAS VU = PAS VENDU." Avant d'en arriver là, il faut expédier, ............... ....(66), choisir des intermédiaires ...... (67), 75 .....(68), ......................... (69) , les .....(70) et les aider à (71) nos produits. ...................... (72) du marketing doivent donc être adaptés de façon.....(73) aux besoins, aux attitudes et aux habitudes de notre clientèle actuelle et potentielle. Bien sûr, le concept et la méthode du marketing restent valables dans divers..........................(74) : marchés industriels ou de consommation, marchés internationaux ou nationaux. Rappelez vous cependant que foutes les décisions stratégiques de l'entreprise devront se prendre en considérant les...(75) ou.........(76) propres à chaque cadre d'opération. approvisionner biens clientèle concept concurrents concurrents demande excédentaire expédier fidèles l'offre logistique marché monopole production satisfaire segment survivre un carnet de commandes actuels besoins cibler connaître sa clientèle conquérir d'analyse différencier marque méthode mise en marche mix potentiels profil regrouper s'adapter se démarquer segmenter segments stratégie d'emballage d'image d'incitations intermédiaires marge place prix prix prix de revient produit produit produit total promotion psychologique rabais remises représentants ristournes stratégique cohérente communication contraintes courtiers détaillants distribuer distribution doser entreposer environnements grossistes marchandise messages motiver place promotion publicité ' quatre P variables Ex. 2 Traduisez le texte suivant par écrit. ПОНЯТИЕ МИРОВОГО РЫНКА, ЕГО СТРУКТУРА В понятие мирового рынка входят в принципе те же элементы, что и в понятие рынка национального, т.е. совокупность: • производителей; • посредников; • корпоративных и розничных потребителей; • транснациональных корпораций и торговых сетей; • сырья, природных ресурсов; • производительных сил; 76 • сопутствующей инфраструктуры (международные и национальные торговые палаты, внешнеторговые государственные организации, министерства и ведомства, банки, страховые компании, международные фонды, национальные СМИ, международные рекламные и маркетинговые агентства, информационные службы, таможни и др.). Внешнеторговые сделки классифицируются прежде всего по двум категориям: 1)сделки купли-продажи товаров; 2)сделки, предметом которых является оказание услуг за рубежом. Импорт услуг на территорию России со стороны развитых стран выражается в ряде отраслей, среди которых, например, международные банки, маркетинговые, рекламные и информационные агентства, страховые, банковские и иные финансовые компании, аудиторские фирмы и др. Возрастает активность международных торговых сетей и фаст-фуд, представляющих реальную угрозу отечественному ритейлу (рознице). Классификация внешних рынков. Их характеристика. Внешние рынки можно группировать: 1) по регионам и континентам — Западная Европа, Тихоокеанский регион. Ближний Восток или Африка; 2) по экономическим факторам и структуре хозяйства: • промышленно развитые страны, Большая семерка — США, Великобритания, Франция, Германия, Япония, Канада и Италия; • промышленно развивающиеся страны — Сингапур, Малайзия, Тайвань, Южная Корея, Бразилия, Мексика, Китай, Индия, Филиппины; • страны с экономикой натурального хозяйства-Бангладеш, Эфиопия и др.; • страны -экспортеры сырья: Саудовская Аравия, Чили, Заир и т.д.; 77 3)по политико-правовым факторам, когда учитываются: тип государственного, устройства и степень стабильности власти; особенности законодательства, степень протекционизма; кредитноденежная политика; степень бюрократизации; 4)по социально-культурной среде — по языку, религии, системам ценностей, традициям и поведенческим моделям; 5)по величине ВНП на душу населения — высокий уровень (25 стран) — 6000 долл.; средний уровень (54 страны) — от 545 до 6000 долл.; низкий уровень (43 страны) - меньше 545 долл.; 6)по условиям природной среды — климат, рельеф местности (пустыни, горы, водоемы и пр.); наличие природных ресурсов; развитость инфраструктуры (транспортные артерии, газификация, электрификация, телефонизация, торговая сеть и пр.). IV Texte 2 L'approche socioculturelle de l’environnement marketing international. L'analyse socioculturelle offre un point de vue plus focalisé que l'analyse dynamique de l'environnement international du point de vue sectoriel. Il s'agit de prendre en compte les modalités d'origine culturelle du comportement des acteurs multiples, intervenant directement ou indirectement, à l'extérieur comme à l'intérieur de l’organisation, au cours des opérations de conquête et de développement des marchés dans un environnement ouvert . Si «tout n'est évidemment pas culturel» (la culture n'explique pas toutes les facettes du comportement des hommes en société), occulter l’influence des déterminants culturels sur le comportement humain, c'est s'exposer au risque d'ethnocentrisme dans son jugement et son action. Le risque d'ethnocentrisme existe dans tous les domaines professionnels, mais il est particulièrement important dans les situations de marketing international. L'impact de l'ouverture sur les cultures est immense et son 78 étude pose toujours la même question: s'oriente-t-on vers une culture mondiale standardisée, une culture universelle (comprendre américanisée) ? Ou, par opposition, se dirige-t-on vers un essor des revendications des cultures locales par l’accroissement des possibilités qui leur sont offertes ? La donne multiculturelle Si la culture est une notion profondément polysémique (elle est composée des comportements et des valeurs communes, acquis et transmis au sein d'un groupe à des fins de cohésion, d'action coordonnée, de communication et d'adaptation à l'environnement), les situations de marketing en environnement international imposent de faire face à une diversité culturelle externe (comportement des consommateurs et des partenaires externes) et interne à l’organisation (collaborateurs au sein de l’entreprise/du réseau), qui est croissante au fil de l'internationalisation de la firme. Du point de vue des marchés, l’hypothèse que la diffusion de (quelques) modèles de consommation ou de management occidentaux à travers le monde crée une civilisation universelle se fonde sur une propension historique de l'Occident à croire en l'universalisme de sa culture. Voeu pieux {wishful thinking) des entreprises mondiales, c'est le mythe du standard, « honorable invention américaine », mythe soutenu par l’incontournable usage de l’anglais des affaires et par l'exportation massive du management et des produits américains vers le reste du monde, que ce soient les autres pays industrialisés ou les pays émergents. Or, le décloisonnement géographique et sectoriel caractéristique des mutations de l'environnement s'accompagne inévitablement d'un décloisonnement culturel. Dans le débat sur les cultures et l'ouverture inéluctable des espaces économiques, la complexité apportée par la multiplication des interactions culturelles est au соeur des réflexions comme des pratiques. Au cours du processus de mondialisation (c'est un processus - qui n'en est qu'à ses débuts - sinon on parlerait de « 79 mondialité »), nous (les organisations, les collaborateurs, les consommateurs, les partenaires...) ne devenons ni plus différents, ni plus similaires. En domestiquant les imports de toute nature (produits, services, idées, méthodes de management) dont la présence s'accroît dans la plupart des sociétés en raison de la déréglementation et des applications généralisées des NTIC qui suppriment de nombreuses barrières aux échanges internationaux, l'ouverture fait coexister le nouveau et l'ancien dans une relation plus complexe. On observe ainsi des convergences et des particularismes, qui parfois se nourrissent mutuellement. La demande de produits « authentiques » (sel de Guérande en France ou salon de thé traditionnel au Japon) est ainsi stimulée par l'offre de produits globaux standardisés (et donc banalisés). Comprendre ces processus est un prérequis nécessaire au succès durable sur des marchés pris dans une logique d'ouverture. Mondialisation n'est pas synonyme de standardisation et il est important de renoncer au mythe de la similarité superficielle. Du point de vue occidental (il n’ est pas certain qu’ il soil partagé ailleurs), la modernité est trop souvent confondue avec l’occidentalisation. Il suffit pourtant de voyager un peu en étant particulièrement attentif aux aspects profonds et implicites de la culture (le monde des normes, des valeurs, des représentations sociales) pour s'apercevoir qu'il s'agit le plus souvent d'un fantasme. Les différences qui semblent s'amenuiser entre comportements managériaux ou de consommation dans différents pays ne s'estompent le plus souvent qu'en surface, et l’on pent être moderne dans certains comportements sans partager tous les présupposés de la culture occidentale. Le monde global muitipolaire actuel tend à remettre en cause l'organisation passée du monde autour de pays occidentaux européens et américains. C'est le résultat de l’ouverture rapide des espaces économiques; de nouveaux acteurs du commerce international émergent, dont certains ont des cultures millénaires et des populations massives et 80 parfois en croissance (Chine, Asie du Sud-Est, Inde, par exemple). II serait bien naif de penser que quelques années d'industrialisation peuvent balayer un tel patrimoine historique et culturel. II est important de savoir aller au-delà des apparences pour cerner l’impact implicite: donc généralement inconscient, de la diversité des normes, valeurs et autres représentations sociales qui fondent la vision du monde des acteurs impliqués dans les échanges internationaux. II devient alors nécessaire d'apprendre à gérer la complexité croissante, au niveau individuel comme au niveau social. La mondialisation des cultures managériales en termes de principes de marketing et de management des organisations n'est pas synonyme de standardisation au sens le plus souvent retenu par l'anglais globalization. Si le marketing vise partout à satisfaire les besoins des consommateurs mieux que la concurrence en leur apportant la meilleure valeur (concept de value for money, qui traduit l'appréciation de l'offre globale centrée sur le rapport qualité/prix mais aussi sur les bénéfices apportés par les attributs symboliques comme la marque, ou de service comme les conditions de vente ou de distribution), les stratégies de marketing sont toujours déployées dans le cadre des contraintes d'un environnement (qu'il soit local, multilocal ou mondial), et cela quelle que soit la phase de développement international dans laquelle se trouve l’enfreprise (introduction initiale, expansion locale, marketing mondial). Du point de vue du comportement du consommateur, l'émergence au niveau quantitatif et macroéconomique de modèles de consommation de plus en plus convergents entre pays (surtout européens) pour les produits dits culture-free* ou pour la structure générale des dépenses dans les pays riches (diminution des dépenses d'alimentation au profit des dépenses de santé ou de loisirs) est un fait indéniable. Pourtant, du point de vue marketing (et il s'agit là de la différence considérable entre marketing et économie), les produits sont toujours, in fine, achetés et consommés dans 81 un environnement spécifique ou les déterminants culturels ne peuvent pas être occultés. Parce que les marchés sont des hommes, et non des produits, la culture influence le comportement des consommateurs et des partenaires externes de l'organisation engagée dans le développement international de ses marches. De même, au sein de l'organisation marketing internationaie, les managers quand ils prennent des décisions et les employés quand ils remplissent leur mission restent toujours des « porteurs de culture ». A l'image d'un iceberg (voir figure 1), on peut distinguer dans la culture le niveau de la culture implicite (les normes, valeurs et représentations) du niveau de la culture explicite (la langue, les pratiques et comportements usuels dans tous les compartiments des activités humaines, les institutions). Dans l'analyse du débat sur la complexité culturelle, l’analogie de l'iceberg permet de mieux comprendre pourquoi de fortes identités culturelles se maintiennent au travail ou dans la consommation malgré la mondialisation croissante. * Produits relativement indépendants des éléments de l'environnement local, comme les produits de haute technologie destinés aux entreprises, ou les produits de luxe qui ciblent le segment transnational des « élites », en particulier dans les marchés de l'Union européenne. Sous la pression des forces de mondialisation présentées en début de chapitre (pressions technologiques, politiques, réglementaires et socioéconomiques), le monde des éléments culturels explicites est plus malléable : les produits et les services, les capitaux, les idées et les images, les hommes circulent de plus en plus, et de plus en plus vite, dans un espace de plus en plus ouvert (même si cette ouverture est encore largement concentrée dans les marchés de la Triade - Amérique du Nord, Union européenne, Japon). En comparaison, les éléments culturels implicites, qui occupent une place centrale dans le système cognitif de l’individu et dans le patrimoine social d'une société, et qui structurent en 82 profondeur la psyché de l’homme dans sa communauté, évoluent plus lentement. Les langages (verbal/non verbal) Les types de compotiements explicites (habitudes et traditions dans tous les domaines des activités humaines : alimentation, habitat, habillement, médecine, hygiène, management. Les savoir-faire (des codes de communication à la manière d'utiliser les outils et les produits de I'application des savoir-faire ; artefacts, arts.,.) Les institutions (modes d'organisation collectifs : famiile, éducation, entreprise, gouvernement, religion, justice. Les normes (« do's and dent's ) Les valeurs (concepts généraux décrivant les comportements désirés ou buts de la vie, qui orientent les comportements et l'évaluation des situations et sont hiérarchisés par ordre d'importance) Les états mentaux et processus cognitifs (perception, apprentissage, connaissance, mémoire, affects. Les mythes et les représentations sociales (de la nature, du temps, des autres.) Figure 1 - L'analogie de l'iceberg et les niveaux culturel En regardant de plus près, c'est-à-dire avec l'appui d'une méthode anthropologique, l'impact de la mondialisation sur les cultures, on peut prévoir - et déjà observer dans un certain nombre de domaines d'activité humaine - que les deux phénomènes (convergence et spécificité) coexistent et créent des cultures hybrides*. Nouvelles diversités et identités multiculturelles, les cultures sont sans cesse réinventées grâce à la capacité d'innovation ou de « bricolage » des individus et des groupes pour s'approprier le nouveau et l'articuler avec l'ancien, pour le « domestiquer ». Ainsi se créent des comportements et identités métissées. *Cette question méthodologique de l’échelle d'observation des cultures et de leur évolution est réellement essentielle: « Le débat sur la mondialisation de la culture est (donc) victime d'une illusion d'optique qu'il faut révéler et dénoncer. Tant que des observateurs patients, nombreux, ne se seront pas mis en situation d'interaction bienveillante 83 dans des communautés locales, en se donnant du temps, nous ne disposerons pas des éléments nécessaires au débat. Les prises de position macrosociologiques ou macroéconomiques abondent, Du fait qu'elles ne tiennent pas compte de l'échelle locale, elles sont généralement invérifiables, infalsifiables, еn un mot idéologiques». Dans les organisations internationales également, les valeurs sont ancrées dans la profondeur des cultures, notamment nationales, alors que les pratiques qui relèvent de la sphère sociotechnique sont plus facilement partagées par l'ensemble de l’entreprise internationale (best practices). Et même si les cultures (nationales ou organisationnelles) peuvent partager l'importance accordée à certaines valeurs communes (par exemple l'engagement pour la qualité, l'environnement, le client...) en tant que reponse commune à certains problèmes communs (les évolutions technologiques, sociales ou concurrentielles), l'interprétation et les modalités locales d'expression de ces valeurs au quotidien sont généralement spécifiques. L'unité de la condition humaine et sa diversité culturelle Il est important d'insister sur le fait que la reconnaissance de la diversité culturelle n'exclut pas la recherche d'une certaine unité, bien au contraire. C'est même la contrepartie nécessaire si l’on veut pouvoir appréhender toute la complexité (aspects favorables et défavorables) de l’impact de l'ouverture croissante des macroenvironnements sur toutes les activités humaines. Des 1945, Murdock a identifié soixante-treize « universaux culturels », tels que l'existence universelle des classes d'âge, de l’enseignement, de la cuisine, de l'art, de la division du travail, des règles d'étiquette, du langage, du deuil, du commerce, etc. Le sens attaché à ces concepts et activités universels dépend néanmoins toujours du contexte de ces différentes expériences. C'est la notion même de local knowledge : l'expérience (par exemple, celle de l’achat, de la consommation, du 84 management de projets dans l'organisation...) est locale, in situ et partagée intersubjectivement, en contexte ; elle n'est pas globale et standardisée. C'est elle qui permet de comprendre pourquoi les individus, en tant que membres d'une communauté, agissent comme ils le font, au-delà des descriptions générales du comment (us et coutumes explicites, typiquement utilisés pour décrire ce qui caractérise «les autres », et dont on a tendance à retenir surtout les stéréotypes négatifs). Le concept d'orientation de valeurs (développé par Kluckhohn et Strodbeck) est propice à l'étude de cette question de l'unité de la condition humaine sur le plan de la nécessité culturelle et de la diversité des formes de la culture des communautés humaines organisées en sociétés. Les orientations de valeurs sont «les principes généralisés et organisés concernant les problèmes humains fondamentaux et qui influencent largement et en profondeur le comportement humain ». II existe un nombre limité de problèmes humains communs auxquels tous les peuples de toutes les époques doivent apporter des solutions: les hommes passent leur temps à essayer de résoudre les mêmes problèmes (problème de l’unité), mais en у trouvant des solutions différentes (problème de la diversité). Mais la recherche de solutions à ces problèmes n'est ni infinie ni aléatoire, elle varie à l'intérieur d'une gamme de solutions possibles qui font l’objet de préférences différentes selon les sociétés. Huit problèmes universels constituent ensemble une sorte de « charpente culturelle » caractéristique des fondements idéologiques de la psyché de toute culture : le rapport à la nature, le rapport aux autres, le rapport au pouvoir, le rapport aux règles, le rapport à l’activité, le rapport aux affects, le rapport à l'espace et le rapport au temps (voir tableau 2). Ces orientations de valeurs constituent un ensemble partagé d'habitudes et de sens donné en commun à l'expérience de la nature, des autres, etc. La culture est ici vue sous un angle sémiologique et opérationnel: c'est le mécanisme qui permet de privilégier une attitude, une interprétation, une 85 solution comme celle qui s'impose « de soi » pour faire face à telle ou telle situation (une décision, une relation, une émotion, une action...). Les orientations de valeurs facilitent également une description dans toute la profondeur de la culture (thick description), qui permet de mieux dépasser les apparences. Tableau 2. Les orientations de valeurs : problèmes universels et réponses culturelles Problèmes universels Relation entre l'homme et la nature Relation aux autres Relation au pouvoir Relation au temps Relation aux règles Relation à l’activité Relation à l’'espace Relation aux affects Source: Prime et Usunier (2004). Réponses culturelles alternatives Domination, harmonie, subjugation Individualisme, communautarisnie Egalité, hiérarchie Temps monétaire, temps événementiel Universalisme, particularisme Faire, être Espace privé,espace public Exteriorisation, neutralisation Ce modèle fondé sur l'étude des orientations de valeurs ne fait pas référence au comportement de tous les individus tout le temps, ni d'un individu en particulier au sein d'une communauté. II se réfère plutôt aux normes générales qui guident le comportement de la plupart des gens la plupart du temps. Ensuite, particulièrement dans le cas des sociétés qui subissent un changement important (en fait, à l'heure de l'ouverture, toutes les sociétés sont concernées), l'ordre des préférences peut changer selon les situations : les jeunes Japonais sont devenus plus individualistes dans leurs modes de consommation (affirmation du «je »), mais sont toujours soumis aux traditions communautaires quand il s'agit de relations sociaies dans la famille, à l'école ou sur le lieu de travail. Enfin, on observe souvent des « paradoxes de valeurs », qui montrent qu'une culture peut simultanément valoriser positivement deux valeurs opposées : ainsi, les Français valorisent l'indépendance et l’égalite, mais aussi la dépendance et la hiérarchie ; les Américains valorisent la liberté et l'appartenance; les Japonais valorisent la tradition et l'innovation. Ces paradoxes de 86 valeurs décrivent des états contradictoires mais dont la réalité ne peut être contestée. Ils existent dans toutes les cultures, à des degrés divers, et reflètent la contradiction entre le désirable et le désiré. 1. Rédigez le résumé du texte par écrit. 2. Préparez les exposés aux sujets suivants : 1). Les dimensions culturelles auxquelles il faut être particulièrement attentifs dans l’étude des modes de consommation et de management. 2). En quoi la mondialisation implique-t-elle une convergence de certains modes de consommation ? En quoi implique-t-elle en même temps le maintien, voire le renforcement, des identités culturelles locales ? Vous prendrez l’exemple de plusieurs catégories de produits (alimentaires, de santé, d’habitat, de loisirs....) Leçon7 L'approche systématique de l’environnement marketing : le modèle PREST I. Texte 1. Le modèle PREST Le suivi des événements qui transforment l’environnement marketing ne suffit pas pour comprendre et anticiper cette évolution, il faut s'appuyer sur un modèle d'analyse dynamique comme le modèle PREST (politique, réglementaire, économique, social et technologique), présenté à la figure 1, afin de cerner de manière structurée les contraintes qui s'appliquent sur la zone dans laquelle le développement international est envisagé, d'en évaluer l'impact sur le secteur cible considéré et d'en déduire les types de choix marketing et stratégiques que les entreprises pourraient retenir. Figure 1 –Les trois niveaux d'analyse du modèle PREST. 87 Il convient de distinguer les différents déterminants du changement, que l’on situe à trois niveaux de contribution. Au niveau macroéconomique C'est, tout d'abord, la conjonction et l’'évolution des différentes pressions externes qui traduisent, au niveau « macroéconomique », les mutations de l’environnement. II s'agit bien de pressions, en ce sens qu'elles constituent de nouvelles règles du jeu auxquelles l'entreprise doit s'adapter pour maintenir ses avantages compétitifs acquis. Elles sont de trois ordres et peuvent s'appliquer à l'ensemble des activités, à quelque niveau d'internationalisation qu'on les considère : • Les pressions politiques et réglementaires. Bien qu'elles puissent être très diverses au niveau local, on peut noter que la libéralisation, la privatisation et la déréglementation concrétisent un libéralisme de plus en plus partagé et un désengagement industriel des pouvoirs publics. On observe l'abaissement des entraves aux flux d'échanges et d'investissements au sein de zones économiques au niveau continental (Union européenne, ALENA - Accord de libre-échange nordaméricain) et, entre elles, à un niveau intercontinental et mondial (Organisation mondiale du commerce). Dans un nombre sans cesse croissant de pays, désormais, le désengagement de l'Etat de l'activité 88 économique, la recherche d'une meilleure efficacité de ce qui fait encore partie du « secteur public » semblent progressivement devoir se renforcer et se poursuivre sur la longue période, en dépit des résistances qu'ils suscitent. • Les pressions économiques et sociales. Dans les économies développées, l’évolution des attentes des consommateurs et le pouvoir croissant de ces derniers influencent l'offre, les approches marketing et l’éthique de l'entreprise. Certaines évolutions sont plus spécifiquement liées au niveau de développement; par exemple, la croissance des besoins d'infrastructures et de consommation dans les économies émergentes ou le développement des besoins de santé et de services dans les pays industrialisés. D'autres semblent planétaires comme la sensibilité croissante au respect de l'environnement ou la sensibilité aux marques. • Les pressions technologiques. On citera la révolution des systèmes d'information, les sauts technologiques comme l’integration croissante de l'électronique à la mécanique dans la construction automobile, l'exigence de transferts de technologie, au fur et à mesure qu'augmente quantitativement et qualitativement la demande des zones nouvellement ouvertes à fort potentiel (comme la Chine et l'lnde, l’Asie du Sud-Est...). Ces trois ordres de pressions externes interagissent largement les uns avec les autres. Ainsi, les évolutions de l'opinion, par exemple en matière d'environnement, s'expriment souvent au niveau économique et social, à travers des associations, des groupements de consommateurs, des syndicats ou des entreprises, inspirés et etayés par les avancées technologiques de la recherche fondamentale ou appliquée. Ils se déclinent ensuite en dispositifs réglementaires nationaux ou communautaires (au sein de l'Union européenne, notamment) ou 89 s'expriment dans le cadre de conférences mondiales (Kyoto ou Johannesburg), pour déboucher sur des mesures qui vont s'appliquer à un grand nombre d'industries, de secteurs et d'activités. Au niveau intermédiaire (mésoéconomique) des secteurs d'activité L'impact marketing des pressions externes diffère selon les secteurs et les activités en raison de leur nature (le secteur agricole réagit différemment du secteur tertiaire), du nombre d'acteurs qui le constituent, de leur poids politique, économique, social dans la société. C'est en identifiant plusieurs types d'enjeux sectoriels que l’on peut établir un cadre commun d'analyse pour chaque industrie, secteur ou activité ; - L'enjeu d'ouverture ou redéploiement. Il vise à cerner la dynamique des marchés, c'est-à-dire les zones et les segments de clientèle en voie de développement, l'apparition de nouvelles opportunités géographiques. Par exemple, les centrales thermiques produisant de l’électricité se développent dans les économies émergentes, alors que le marché se referme dans les pays industrialisés. L’opportunité de marché peut également résulter des opportunités d'extension d'activité que permettent certains marchés locaux. Ainsi des entreprises industrielles n'hésitent pas à sortir de leur champ d'activité traditionnel en « suivant » le client. General Electric, par exemple, l'а étendu aux services financiers pour faciliter l'acquisition de ses produits et même pour en faire une activité autonome, devenue un veritable vecteur de croissance à l'international, en particulier (plusieurs dizaines de rachat d'institutions financières en Europe au cours des dernières années). - L'enjeu de concurrence. Toute analyse marketing des activités doit faire un état des lieux complet du jeu concurrentiel pour en évaluer et, si possible, en anticiper les effets; évolution du volume des transactions, de la répartition des parts de marché, arrivée 90 évetuelle de « nouveaux entrants», mouvements de concentration, guerre des prix, introduction de nouveaux produits ou services, effets des interventions des autorités régulatnces pour protéger le consommateur... Ces éléments sont incontournables, surtout dans des industries à l'environnement particulierement « agité » et, désormais, de plus en plus mondialisé, comme l’industrie des médias et des télécommunications, où il est essentiel - mais bien difficile - de ne pas se laisser aller à des surenchères propres à fragiliser les plus solides {Vivendi Universal, Worldcom, etc.). -L'enjeu d'adaptation. II fait ressortir les transformations en cours de l' organisation et des procédures pour s'adapter aux évolutions de la demande et aux mutations de l'environnement (produits, gamme de produits, chaîne d'approvisionnement, distribution, approche commerciale). On ne doit pas oublier que l'avantage concurrentiel ou la source de valeur que l’on introduit peuvent être liés à l'organisation de l'entreprise, à sa relation avec les fournisseurs ou les clients. L'abolition des frontières introduit des exigences accrues d'adaptation qui touchent aussi bien les produits, les gammes, la nature même des prestations, que les processus de production et de commercialisation. - Le niveau d'analyse mésoéconomique integre le marketing dans une dimension stratégique qui conduit à une meilleure intelligence du marché et développe les capacités d'anticipation de l’entreprise, évitant les erreurs par trop grossières et, partant, certains échecs. Au niveau microéconomique Une fois les enjeux appréciés, chaque acteur du secteur déterminera, au niveau opérationnel, microéconomique, les moyens les plus appropriés pour réagir, prévenir ou tirer parti des évolutions de la demande et des marchés que l’on aura observées (y compris les aspects financiers, qui procurent les ressources nécessaires au développement). Confronté aux mêmes enjeux que ses concurrents, il 91 devra déterminer, en tenant compte de ses forces et de ses faiblesses, sur quels leviers marketing, en particulier, éléments du mix-marketing, il pourra agir de préférence, pour renforcer et développer sa position face à eux. II . 1.Répondez aux questions suivantes. 1).Qu’est-ce que le modèle d’analyse PREST ? 2). Quels sont, selon vous, les industries, les secteurs ou les activités qui sont le plus sensibles le moins sensibles aux mutations de l’environnement international ? 3). Quelles pressions politiques et règlementaires peut-on observer dans les pays différents ? 4). Parlez des pressions économiques sociales et technologiques au niveau macroéconomique. 5). Quels sont les effets du jeu concurrentiel ? 2. Rédigez le plan détaillé du texte présenté ci-dessus. 3. Exposez le contenu du texte. III. Exercices à faire . Ex .1. Complétez les 3 lettres avec les mots suivants (ajoutez l'article si nécessaire) : remise – escompte-ristourne - rabais Lettre 1 :Monsieur, Nous avons bien reçu votre lettre du 18 courant et vous en remercions. Vous trouverez ci-joint le prix-catalogue de nos dernières créations. Nos conditions de vente sont les suivantes: 92 - conditions de paiement : - règlement par virement à 30 jours fin de mois de livraison ; - [ .................. ] de 3% pour règlement au comptant. - 7% de [ ................ J pour toute commande supérieure à 15000€ - conditions de livraison : - expédition franco de port et d'emballage, dès réception de la commande. Dans l'espoir de vous compter bientôt au nombre de nos clients, nous vous prions d'agréer, Monsieur, nos salutations distinguées. Lettre 2 :Monsieur, Votre appel de ce jour a retenu toute notre attention. Vous nous signalez un manque d'uniformité de la teinture sur 8 des 32 sacs «Dune » faisant l'objet de notre dernière livraison. En raison de ce défaut de qualité et suite à notre entretien, nous vous accordons [ ] de 10% sur les marchandises concernés. Vous trouverez ci-joint une facture d'avoir. Nous vous renouvelons nos excuses pour cet incident que nous regrettons vivement. Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations distinguées. Lettre 3 : Monsieur, Les commandes que vous nous avez adressées au cours de l'année écoulée ont dépassé le seuil des 100 000 €. Nous avons donc le plaisir de vous accorder [ ... ] de 3% sur la totalité de vos achats. En vous remerciant pour votre fidélité, nous vous prions d'agréer, Monsieur, nos salutations distinguées. Ex. 2. Associez les situations et les noms des chèques. 93 1. Chèque barré 2. Chèque sans provision 3. Chèque de banque 4. Chèque en blanc 5. Chèque certifié 6. Chèque non barré A. On m'a refusé le paiement d'un chèque car il n'y avait pas assez d'argent sur le compte. B. Pour l'achat de mon appartement, il a fallu que je garantisse au vendeur que je détenais la somme sur mon compte et qu'elle était bloquée à son bénéfice. C. J'ai reçu un chèque de mon assureur et je l'ai déposé sur mon compte. D. J'ai laissé à ma mère un chèque pour payer, pendant mon absence, ma note d'électricité dont je ne connaissais pas le montant. E. Mon père m'a donné un chèque que j'ai pu me faire payer à l'agence où il a son compte. F. Le chèque que j'ai donné au vendeur pour le paiement de ma voiture, lui en garantissait le paiement et lui donnait du temps pour l'encaissement. Ex. 3. a). Indiquez le moyen de paiement qui vous semble le plus approprié à chacune des situations suivantes : 1. Vous décidez d'envoyer une somme d'argent à votre vieille grand-mère qui ne se déplace plus beaucoup. 2. Pour payer vos salariés, vous voulez un moyen simple et rapide. 3. Comme chaque mois, vous achetez votre coupon de carte orange. 4. C'est l'anniversaire de votre neveu et vous décidez de lui envoyer de l'argent pour le voyage qu'il a projeté de faire. 5. Vous voulez être sûr que l’électricité ou le téléphone seront payés même si vous êtes en vacances quand la facture arrive. b). Associez les noms et les définitions. 94 Tiré - Carnet de chèques - Faire opposition - Tireur - RIB - Endosser Bénéficiaire - Talon [ ........................... ] : banque qui paie la somme mentionnée sur le chèque. [ ........................... ] : détenteur du compte qui donne instruction à sa banque de payer. [ ........................... ] : "carte d'identité" du compte. [ ........................... ] : carnet délivré comportant un certain nombre de formules de chèques vierges. [ ........................... ] : personne qui reçoit la somme indiquée sur le chèque. [ ........................... ] : action de signer au dos du chèque que l'on a reçu et que l'on dépose sur un compte. [ ........................... ] : partie fixée au carnet qui est conservée par le client. [ ........................... ] : action de signaler la perte ou le vol d'un carnet de chèques pour empêcher son utilisation. Ex. 4. Traduisez en français. Объективная необходимость изучения и анализа зарубежных рынков. При выходе на международный рынок фирма сталкивается с незнакомыми, изменяющимися в зависимости от особенностей данной страны различными условиями деятельности. Если мы говорим, что рынок одного и того же даже небольшого городка может изменяться в пределах соседних улиц и кварталов, то что же тогда говорить о разнообразии зарубежных условий! Поэтому планирование внешнеэкономической деятельности настолько очевидно, что не нуждается в особых доказательствах. При этом возникают следующие проблемы; • увеличение потребности в информационном обеспечении; • рост степени риска, появление дополнительных видов рисков. Риски в международном маркетинге: • высокая внешняя государственная задолженность; • непостоянство валютных курсов; 95 • правовая незащищенность на базе коррумпированности; • требования иностранных правительств при вступлении на их рынок; • расходы на адаптацию маркетингового комплекса и др. IV. Texte 2. La recherche d'un niveau géographique pertinent II est, bien sur, difficile de raisonner à un niveau local lorsque le marché est mondial. II existe cependant des opportunités locales dans des marchés mondiaux. Cette complexite se retrouve dans la prise en compte de l’environnement marketing et l’on introduira donc cette distinction entre marché global et marché local en prenant en compte le niveau géographique auquel se situe l’activité: • Niveau global: lorsque les marchés sont véritablement mondiaux, comme pour les produits et services des grandes marques mondiales {Coca Cola, IBM), ou comme pour certains composants à très forte valeur ajoutée (puces électroniques), de plus en plus standardisés, dont le niveau d'investissement technologique, marketing et/ou industriel est considérable, pour faire face à une demande mondiale. • Niveau local ou géocentré: certains produits alimentaires à forte connotation culturelle, par exemple le kimshi, condiment coréen à base de chou, dont l’essentiel du marché et de la production reste très circonscrit géographiquement; certains autres se révèlent difficilement exportables, tels certains fromages « de terroir », trop instables pour être transportés ou trop susceptibles d'être dénaturés par une réglementation sanitaire fort contraignante hors frontières (pasteurisation). • Niveau intermédiaire : lorsque la nature du produit ou les exigences des pays consommateurs obligent à concilier les tendances à la globalisation avec les tendances à la localisation. C'est le cas de la production de ciment, aux technologies largement universelles, mais 96 dont la valeur par unité de poids ou de volume est trop faible, en général, pour que ses lieux de production et de commercialisation soient trop éloignes les uns des autres. C'est aussi le cas de la commercialisation des équipements de télécommunication, des automobiles ou des produits pharmaceutiques que les autorités des grands pays clients (Chine, Inde, mais aussi pays industrialisés) souhaitent associer à des transferts de technologie et à une délocalisation de la production aussi large que possible sur leur territoire. Le schéma global/local est un outil d'analyse qui permet donc de cerner les évolutions sectorielles en fonction de deux axes : • De l’ахе global se rapprochent les secteurs et les entreprises caracterisés par le niveau d'internationalisation élevé de leur clientèle (et de leurs fournisseurs) - multinationales, entreprises ou particuoliers originaires d'autres zones -, par l'importance des investissements requis (en particulier en R&D, dont l’amortissement nécessite une production à grande échelle), par un potential important d'économies d'échelle, par une forte convergence ou une similitude de besoins largement répartis sur un plan géographique, par une grande facilité à transférer la technologie et/ou par le niveau limité de leurs coûts de transport. • De l’ахе local restent proches soit des activités et des entreprises répondant à des besoins très spécifiques dans un environnement local determiné, soit des activités qui ne bénéficient pas ou peu des effets de taille (artisanat haut de gamme), soit des activités encore protégées par des barrières protectionnistes (professions réglementées) ou une volonté politique d'isolement (marchés stratégiques réservés) ou encore un contexte culturel particulier (interdits religieux), ce qui ne signifie pas qu'elles soient coupées du reste du monde et que toute ouverture leur soit interdite. Nombre d'entre elles peuvent, sans mobilité géographique de leur lieu de conception, de production ou de 97 distribution, attirer par une approche marketing appropriée une clientèle venue de l’exterieur. Ces deux axes peuvent également aider les entreprises ou les organisations à se positionner en mesurant le décalage entre le degré de globalisation de leurs structures, parfois trop géocentrées, et celui de l'industrie, du secteur ou de l’activité dans lequel elles opèrent. 1. Rédigez le résumé du texte 2 par écrit. 2. Préparez les exposés aux sujets suivants : 1). L’approche systématique de l’environnement marketing : le modèle PREST. 2). Les différents déterminants du changement au niveau macroéconomique, au niveau intermédiaire et au niveau microéconomique. Leçon 8. Marketing et éthique. I. Texte 1. Marketing et éthique Les experts en marketing cherchent à développer la consommation, à trouver de nouveaux clients et à les fidéliser. Ils doivent s'interroger sur la nature éthique de leurs actions et anticiper les difficultés liées à ces actions. Depuis quelques années, ils sont de plus en plus tenus responsables de leurs comportements et se trouvent confrontés à une multitude de dilemmes ethiques. L'éthique en marketing . La nature de l'éthique. L'éthique en marketing peut se référer aux valeurs morales fondamentales d'une société. Mais elle s'attache en priorité à distinguer un comportement acceptable d'un autre qui ne l’est pas. Le terme «éthique » se rapporte à des règles de comportement ou à la conformité à un ensemble de principes. En ce sens, l'éthique en marketing comprend les principes et les 98 normes qui, avec les valeurs sous-jacentes, permettent une prise de décision adéquate. Les codes ou recueils de règles éthiques donnent aux acteurs du marketing les outils nécessaires pour déterminer si une action peut être exécutée et si un comportement est justifiable. Figure 1 - Le rôle des valeurs morales et de l'éthique (Маllоу 2ООЗ). Ethique -Que dois-je faire ? -Quelle ligne de conduite dois-je choisir ? Valeurs - Pourquoi est-ce que j’agis de cette manière ? - Pourquoi mon entreprise et ma profession sont-elles importantes pour moi ? Conduite Ce que je dois faire et Ce que me motive. Un dilemme lié à l’éthique apparaît lorsqu'une ou plusieurs valeurs ont des buts, des procédés et des conséquences antagonistes. Ce débat existe aujourd'hui en France en matière de publicité pour le vin. Les partisans d'une libéralisation s'opposent à ceux qui jugent toute publicité de ce produit comme néfaste. Ce débat concerne d'ailleurs aussi d'autres pays (voir encadré 1) . Encadré 1. Plus d'affiches, plus de verres Selon les recherches du Center on Alcohol Marketing and Youth et du Health Policy Institute à l'université de Georgetown, la consommation d'alcool chez les adolescents a augmenté et les mineurs qui affirmaient avoir bu de l'alcool en 1999 étaient deux fois plus nombreux qu'en 1995. Cette enquête a aussi dévoilé qu'en 2002, les filles ayant bu de l'alcool an moins une fois durant le mois précédent étaient plus nombreuses que les garçons. Ces résultats ont été mis en corrélation avec les statistiques des industries qui montrent que les campagnes publicitaires sur l'alcool ont augmenté durant la même période, 99 surtout pour les boissons à faible dosage (cocktails de jus de fruits et d'alcool, par exemple) qui attirent les jeunes consommatrices. Les chercheurs ont analysé les publicités présentés dans 103 revues nationales publiées entre 2001 et 2002. L'étude a révélé que le pourcentage de filles âgées de 12 à 21 ans et exposées aux publicités pour l'alcool était supérieur à celui des femmes de plus de 21 ans (pour les annonces de boissons à faible dosage, l'exposition des jeunes filles avait augmenté de 216 %, comparé à 46 % chez les garçons). L'exposition aux publicités pour l'alcool avait donc provoqué une augmentation de la consommation chez les adolescents. Les facteurs qui influencent une prise de décision éthique Le professionnel du marketing a recours à trois niveaux de prise de décision pour résoudre les différents dilemmes et faire un choix : la prise de décision personnelle, professionnelle et réglementaire. Prise de décision personnelle. La décision éthique du marketeur est en grande partie influencée par son propre code de valeurs, qui est le fruit de son éducation et de sa formation professionnelle. Par exemple, un professionnel du marketing peut refuser le lancement sur le marché d'un produit potentiellement nuisible aux enfants (boisson à très faible teneur en alcool), même si le risque est jugé minime. Cette démarche dépend des principes, des règles et des valeurs qui guident son comportement (par exemple, « Ne pas nuire à quelqu'un »). En ce sens, le comportement d'un individu est considéré éthiquement plus important que les conséquences de ses actions. Contrairement à cela, une démarche justifiée par le but final met l'accent sur les conséquences d'une action et suggère que la fin puisse justifier des moyens peu moraux. Des lors, une action est acceptable si la somme des conséquences avantageuses est supérieure à celles qui sont nuisibles. Un marketeur peut donc décider de lancer une campagne publicitaire qui attirera de nouveaux consommateurs, même si certaines personnes la jugeront choquante. De tels dilemmes sont récurrents lorsqu'ils touchent à des domaines aussi sensibles que la religion ou le sexe. 100 Prise de décision professionnelle. Le marketeur peut être amené à suivre un code déontologique établi par les professionnels du metier. Celui-ci est souvent présenté sous forme de normes adoptées par les organisations professionnelles, comme celles des associations de marketing américaines ou françaises, et bien d'autres encore (Forum professionnel de marketing de l’Europe Centrale et de l’Est, Association des agences européennes de communication, Association britannique de franchise, ICC - Chambre Internationale de commerce, ESOMAR - Société européenne de l’opinion et de la recherche en marketing, Conseil de l'opinion et de la recherche en marketing, etc.). Des codes de conduite ont aussi été instaurés dans plusieurs institutions internationales et dans de grandes sociétés. Ils définissent les standards moraux qui dictent une conduite acceptable et les valeurs qu'un marketeur doit incarner : responsabilité, intégrité, honnêteté, respect et confiance. Ces codes de bonne conduite reflètent l'engagement des marketeurs à adopter un comportement professionnel respectueux des personnes concernées sur le marché, que ce soit les consommateurs, les employés, les clients, les fournisseurs, les distributeurs ou le public (voir encadré 2). Encadré 2. Exemples de principes moraux American Marketing Association. Le code d'éthique de l'AMA regroupe un ensemble de principes en trois grandes sections: (1) responsabilité du marketeur (par exemple, application de la règle fondamentale de l’éthique professionnelle: « Ne pas nuire sciemment »); (2) honnêteté et équité (par exemple, « Être honnête en servant les consommateurs, les clients, les employés, les fournisseurs, les distributeurs et le public ») ; (3) droits et devoirs des parties impliquées dans les échanges en marketing (par exemple, « La communication des produits et des services offerts ne doit pas être trompeuse »). La dernière section fournit des standards pour chacun des élements du marketing opérationnel et pour les recherches en marketing. 101 Dans le domaine de la distribution, on trouve également les standards suivants: ne pas fausser la disponibilité d'un produit (dans le but de détourner la demande, par exemple), ne pas utiliser de contraintes (obligation d'achat couplé avec un autre produit), ne pas exercer une influence exagérée (harcèlement du vendeur). Levi Strauss&Co. Le code d’éthique de Levi Strauss&Co, comprend six principes : Honnêteté : « Nous ne tromperons pas délibérément. Nous serons, le plus possible, francs, en partageant nos informations ouvertement et librement de façon appropriée avec nos partenaires. » Tenir une promesse : « Nous ferons tout notre possible pour tenir notre engagement. » Équité : « Nous créerons et suivrons un processus (de production et de commercialisation), et nous parviendrons à des resultats qu'une personne raisonnable jugera justes, impartiaux et non arbitraires. » Respect des autres : « Nous serons ouverts et directs dans notre communication, et réceptifs à la critique. » Compassion : « Nous prendrons en considération les besoins des autres et nous agirons, chaque fois qu'il est possible, de façon à satisfaire ces besoins. » Integrité : « Nous respecterons nos principes, même confrontés à des risques personnels, professionnels et sociaux, ainsi qu'à des pressions économique. Prise de décision réglementaire. Les marketeurs doivent aussi respecter de nombreux règlements juridiques. Ils doivent connaître les restrictions juridiques et les normes législatives. Par exemple, les produits alimentaires, médicaux ou pharmaceutiques sont très réglementes, en raison du risque qui leur est inhérent. Ce qui est légal dans un pays ne l'est pas nécessairement dans un autre. Ainsi, il existe une grande diversité d'offres promotionnelles en Europe. Par exemple, des pays tels que le Royaume-Uni, l'lrlande ou l'Espagne ont une politique 102 libérale quant à l'usage d'offres promotionnelles comme les primes « in-pack », les illustrations gratuites, les loteries et les bons de réduction. D'autres pays, comme les pays scandinaves, interdisent certaines de ces promotions. La Suède, la Norvège et la Suisse ont une politique très stricte envers les offres promotionnelles et les campagnes publicitaires. En France, la valeur des cadeaux offerts avec un produit ne peut pas excéder 7% de la valeur de ce dernier. Enfin, la pratique morale est gouvernée par les moeurs de la société, ses normes et ses valeurs culturelles. Celles-ci affectent l’ensemble des décisions du marketing opérationnel, et notamment celles du marketing mix (produit, prix, publicité, distribution). II. 1. Répondez aux questions suivantes. 1).Comment peut-on définir le terme « éthique » ? 2).Qu'est-ce qu'un dilemme éthique ? Donnez un exemple en rapport avec une pratique ou une situation de marketing contemporaine. 3).Comment les consommateurs sont-ils protégés contre les promotions trompeuses du marketing ? 4).Donnez un exemple d'un enjeu éthique se rapportant au : (a) produit, (b) à la promotion, (c) au prix, (d) à la distribution. 5).Quel rôle joue un code éthique professionnel chez les marketeurs ? 6).Que suggérez-vous pour éviter une publicité abusive auprès des enfants? 7).De quelle manière le marketing peut-il être bon pour la société? De quelle manière peut-il être mauvais ? 2. Rédigez le plan détaillé du texte présenté ci-dessus. 3. Exposez le contenu du texte 1. III. Exercises à faire. Point grammatical. Exprimer la cause et la conséquence. Phrase 1 - Les intempéries ont arrêté le chantier. Phrase 2 - Les travaux ne seront pas terminés à temps. Le rapport entre ces deux phrases est évident : la première est l'origine, ou la cause de la seconde, la seconde est le résultat, ou la conséquence, de la 103 première. C'est à la personne qui parle ou qui écrit de choisir si elle veut insister sur la cause ou sur la conséquence. Cause : Comme les intempéries ont arêté le chantier, les travaux ne seront pas terminés à temps. Conséquence : Les intempéries ont arrêté le chantier, si bien que les travaux ne seront pas terminés à temps. I. L'expression de la cause: 1. La cause précède le fait: A cause de sa Etant donné sa En raison de sa retenu Comme il avait une Puisque Etant donné que Vu que CAUSE FAIT mauvaise vue, II n'a pas été pour ce poste. Sa vue étant déficiente, sa vue était déficiente 2. Le fait d'abord, l’'explication ou la cause ensuite: FAIT II n'a pas été retenu pour ce poste CAUSE il avait une vue déficiente. tellement car parce qu' , en effet , c'est qu' en raison de sa mauvaise vue. 3. Certains verbes expriment à eux seuls un sens causal comme : provoquer, entrainer, engendrer, causer, susciter, attirer, conduire à, entre autres: • La décision du gouvernement, en matière de prix, a entraîné de vives réactions patronales. 4. Deux phrases juxtaposées peuvent aussi être liées par une cause: • Ce règlement intérieur est obsolète, il faut le modifier. II. L'expression de la conséquence: 1. Par juxtaposition: le fait d'abord puis sa suite attendue. • Les charges des entreprises ont un peu diminué, elles vont pouvoir investir. 104 2.Avec des mots qui soulignent ce rapport. Fait alors donc La surface du parking c'est pourquoi est insuffisante c'est la raison pour laquelle par conséquent en conséquence si bien qu' de sorte qu' ce qui fait qu' La surface du parking est tellement insuffisante qu' Conséquence il faut l'agrandir. La surface du parking est insuffisante, d'où la nécessité de l'agrandir. Les transports en commun sont trop éloignés de l'entreprise pour qu'on puisse les utiliser. Il faudra faire en sorte que tout le monde puisse garer sa voiture. N.B. Dans les deux derniers cas, la conséquence n'est pas présentée comme certaine, elle s'apparente plutôt à un but recherché; c'est pourquoi on utilise le subjonctif pour l'exprimer. 3.Grâce à des verbes marquant le rapport de conséquence tels que : résulter, découler de, suivre; il s'ensuit que, en déduire que, en conclure que. Ce bilan satisfaisant résulte d'une bonne gestion. Ex 1. A CHAQUE CHOSE SON CONTRAIRE Quels sont les termes de la première colonne qui s’opposent aux termes de la première ? 1. Emprunter a. La demande 2. Le fournisseur b. La planification 3. L'amélioration с La dette 4. Le chomage d. En aval 5. La concurrence e. Prêter 6. La nationalisation f. La réévaluation 105 7. Le collectivisme g. Le gain 8. L'offre h. Le licenciement 9. L'expansion i. Le client 10. Les fonds propres j. Brut 11. La perte k. Le plein emploi 12. L'embauchage l. A plein temps 13, La création m. La désinflation 14. En amont n. Le redressement 15. Le déclin o. La détérioration 16. L'inflation p. La dépression 17. La dévaluation q. La propriété privée 18. A temps partiel r. La liquidation 19. Net s. La privatisation 20. La créance t. Les capitaux extérieurs. Ex. 2. DE LA CAUSE À LA CONSÉQUENCE A l’aide de la fiche grammaticale précédente, complétez les phrases suivantes avec les mots ou groupes de mots exprimant la cause ou la conséquence. 1 -..... aucun accord n'a pu être trouvé, les employés se mettront en grève dès demain matin. 2 -Je le connais bien,............ j'ai travaillé avec lui, pendant 10 ans. 3 - La région est très pauvre............ les jeunes ont dû partir. 4 -Vous serez prévenu à temps; vous n'avez..........pas à vous inquiéter. 5 - Il n'a pas obtenu ce poste............de ses mauvais résultats aux tests. 6 - La situation financière de ce pays est.......... mauvaise...........le gouvernement ne pourra pas payer ses fonctionnaires ce mois-ci 7 - II était très occupé,............ je n'ai pas osé le déranger. 8 -..... ils n'ont pas mis en place une politique de rigueur, l'inflation a progressé. 9 – ll travaille............il n'a plus de temps à consacrer à sa famille. 10 - Il a travaillé un an à Rôme............... parle-t-il couramment l'italien. 11 - Le magasin sera fermé................d'inventaire. 106 Ex. 3. Il Y A CAUSE ET CAUSE Choisissez dans la liste de mots suivants le terme qui convient le mieux aux phrases ci-dessous. Raison, cause, motif, prétexte, origine, motivations, mobile 1 - Une longue discussion a été à l’.........de ce projet. 2 - Les spécialistes du marketing cherchent à découvrir les............. profondes des consommateurs. 3 - Quelle est la...............de votre départ? 4 - Il nous a dit qu'il était malade, mais c'etait un .................pour ne pas venir avec nous. 5 - Le juge lui demande d'indiquer clairement les................. de son crime. 6 - II n'a plus aucune............d'être inscrit au chômage. 7 – Elle a quitté son travail sans...................apparent. Ex. 4. Traduisez en français. Импортный продукт и политика привлечения российскими фирмами иностранного капитала. Импорт является неотъемлемой частью международных сделок по куплепродаже. Так же как и экспорт, он способствует развитию мировой экономики. Импорт основан не только на географическом и природном разнообразии разных стран, но и на международном разделении труда. Товары и услуги «перетекают» из одних стран в другие, как бы подчиняясь закону сообщающихся сосудов. В импорте заинтересованы все участники рынка: население, потребители, коммерческие посредники и само государство. Однако в импорте есть и отрицательные стороны, например, ущемление интересов национального производителя. Практически во всех странах введены протекционистские меры в защиту своих производителей. С одной стороны, рынок считается структурой со свободной конкуренцией. С другой — во многих странах действуют весьма жесткие барьеры для проникновения зарубежных фирм и антидемпинговые 107 законы. С целью преодоления таких барьеров экспортеры идут на всякого рода ухищрения: лоббирование своих интересов через «агентов влияния» в законодательных органах стран-импортеров; влияние на общественное мнение, PR; вмешательства в политическое устройство этих стран. Политика привлечения российскими фирмами иностранного капитала имеет двоякий результат. С одной стороны, отечественной экономике нужны инвестиции для ее оживления, с другой — их следствием является привычка государства к иждивенчеству, ожиданию помощи со стороны. Более дальновидным было бы создание условий для своих предпринимателей, стимулирование их инвестиций в российскую экономику, а не в чужую. Кроме того, иностранные инвесторы предпочитают вкладывать финансы в развитие тех отраслей и предприятий, которые выгодны для них, а не для нас в долгосрочном, стратегическом плане. Поэтому открытия и достижения российской науки не находят инвесторов ни в собственной стране, ни за рубежом, где им откровенно заявляют, что Россия их интересует прежде всего как источник сырья, а не как конкурент их высоким технологиям. Таким образом, думается, что инвестиций следует ожидать только в добывающие отрасли, лесную промышленность, сферу услуг, но отнюдь не в производственный сектор. Будущие финансовые вливания могут поступать в создание совместных предприятий по производству автомобилей, продуктов питания, в индустрию развлечений вроде аквапарков и Диснейлендов. Но везде иностранные инвесторы будут стремиться иметь контрольный пакет акций и, соответственно, львиную долю прибылей. IV. Texte 2 Glaxo-SmithKline et le Paxil: la vente d'une maladie 108 Le trouble de l’angoisse sociale, ou timidité maladive, touche des millions de personnes à travers le monde. Forme extrême d'angoisse, ce trouble peut avoir des effets profonds sur la vie des gens, les empêchant de réussir leur vie personnelle, professionnelle ou sociale. Pourtant, la timidité n'a jamais été considérée comme un problème social majeur, jusqu'à récemment. Par exemple, entre 1997 et 1998, les médias américains n'ont mentionné ce trouble que 50 fois. Mais en 1999, ce chiffre a dépassé le seuil de plusieurs milliers. Comment expliquer ce regain d'attention portée sur ce trouble bien connu ? La reponse ne se trouve ni dans é'avancée medicale ni dans les initiatives gouvernementales, mais plutôt dans la grande campagne de marketing lancée par le géant pharmaceutique Glaxo-SmithKline (GSK) pour promouvoir son nouveau médicament antidepresseur, le Paxil. La campagne de GSK pour Paxil a souligné deux points. Le premier est un effort massif pour faire connaître le trouble dans la population consommatrice. Des informations furent envoyées aux principaux médias (journaux, télévision, radio et internet). Elles comprenaient des temoignages de docteurs et d'avocats affirmant que l'angoisse sociale était l’un des troubles mentaux les plus communs et concernait des millions de patients. Le deuxième point de la campagne de GSK consistait à promouvoir l'idée que « Paxil était le premier, et le seul, médicament pour le traitement de l’angoisse sociale, approuvé par la FDA ». Cette campagne eut un impact certain et GSK réalisa un profit de plus de 2,3 MD$. Selon certaines critiques, qui ne remettent pas en cause l'efficacité du médicament, l’effort entrepris par GSK dans la campagne pour Paxil représente l'exemple flagrant d'une firme pharmaceutique qui essaye de faire des profits en commercialisant une maladie psychologique. Les avocats et médecins impliqués dans la campagne répondirent que la campagne avait informé des milliers de gens qu'ils souffraient de ce trouble et avait incité plusieurs d'entre eux à chercher de l'aide. 1. Répondez aux questions suivantes : 109 1).Quels sont les enjeux éthiques liés au marketing de Paxil par GSK ? Comment peuvent-ils être évalués du point de vue des théories utilitaires et conséquentialistes? 2).Pensez-vous que les créateurs de Paxil sont en partie responsables de la banalisation de cette maladie mentale sérieuse à travers le marketing du traitement contre la timidité? 3).Quel genre de campagne éthique recommanderiez-vous pour vendre le médicament antidépresseur de GSK en tant que traitement contre la timidité ? 4).Comment la compagnie pouvait-elle éviter ou traiter les problèmes suscités par les annonces publicitaires garantissant la non-accoutumance à ce médicament ? Des enjeux moraux similaires s'appliquent-ils, dans le cadre du marketing, à des médicaments comme le Viagra (pour les hommes) ou l’Intrinsa (pour les femmes), dont l’intention est de guérir les problèmes sexuels ? 2. Exposez le contenu du texte 2. 3. Préparez les exposés aux sujets suivants : 1). Donnez l'exemple d'une entreprise qui, d'après vous, est un modèle éthique. Expliquez les raisons pour lesquelles cette entreprise a une telle conduite. 2).Comment les marketeurs pourraient-ils regagner la confiance des consommateurs devenus de plus en plus sceptiques vis-à-vis des efforts de marketing ? 3).Les enjeux éthiques émergents pour le marketing avec l'entrée dans le XXI-e siècle ? 110 VOCABULAIRE accroche f — элемент, способный привлечь внимание, зацепка accrocher qch/qn — привлечь чьё-либо внимание affichage m — наружная реклама ambulant, -е adj — передвижной, разъездной animation f du local de vente — проведение каких-л. мероприятий в торговой точке annonceur m - рекламодатель anticiper- прогнозировать (спрос) attitude f marketing - маркетинговый подход bоn т de réduction — талон, дающий право на последующее приобретение товара со скидкой budgétisation (f.) - внесение в бюджет cheminement (m.)- ход, подход, продвижение cible (f.) - цель circuits (m pl) de distribution - каналы сбыта commerce (m.) électronique - торговля с помощью средств телекоммуникаций commercialisation (f.)- коммерциализация, сбыт complémentarité (f.) – взаимодополняемость (товаров, услуг) conception (f.) - разработка, техническое решение ~assistée par ordinateur – система автоматизированного проектирования ~d'un produit – разработка нового товара conditionnement m — упаковка, расфасовка, придание товарного вида contrainte (f.) - ограничение créneau (m.) {du marché) – (рыночная) ниша décision (f.) d'expansion – решение о расширении торговли démarche (f.) – подход, метод 111 dispositions (f. pi.) réglementaires нормативные акты distribution (f.) – сбыт, сбытовая сеть échantillon m – 1. образец 2. выборка; группа лиц, для анкетирования écouler – продавать, реализовывать emballage m — упаковка, тара émule (m) – конкурент, соперник en permanence — постоянно syn.: d'une manière/façon permanente en vrac — без упаковки (навалом, насыпью) enquête f—анкета, опрос; обследование; сбор информации envoi m — рассылка étalage m — витрина; выставленный товар être porteur de qch – быть носителем/проводником чего-л. étude (f.) du marché – исследование рынка exploitation (f.) courante – текущая хозяйственная деятельность fidèle adj—верный, преданный, надежный fonction (f.) – функция, деятельность, назначение ~ commerciale – 1.сбытовая функция 2. торговая деятельность ~ marketing – маркетинговая деятельность предприятия fraction f—доля, часть, частица, дробь gestion (f.) marketing – управление маркетингом grossiste (m.) - оптовик impact m [~pakt] —воздействие, влияние, импакт imprimé m — печатное издание inciter qп à (faire) qch — побуждать,толкать на ... syn. pousser qn à faire qch -— подталкивать, побуждать intermédiaire (m.) - посредник lettre f de vente — письмо-реклама syn.: lettre f circulaire liste f — список ( Но !лист - feuille f) 112 marché-test m — рынок проверки выбранного комплекса маркетинга marketing (m.) - маркетинг ~management (m.)–управление фирмой на основе принципов маркетинга ~social – социально-этический маркетинг marque f - марка, товарный знак mass média m pl - средства массовой информации, СМИ média m —средство информации plan m ~ —план использования средств информации для повышения эффективности рекламы message m — рекламное обращение; передача информации/данных motivation f— мотивация, стимул, побуждение objectif (m.) de marketing – цель маркетинговых мероприятий opportunités (f. pl.) de marché – (благоприятные) возможности рынка panel m — 1. группа людей, подвергающаяся повторным опросам; 2. рабочая группа экспертов/специалистов politique (f.) - политика ~ de communication – коммуникационная политика ~ de distribution – политика сбыта ~ de prix – ценовая политика ~de produit – товарная политика positionnement (m.) – позиционирование prescripteur (m.) – лицо, влияющее на выбор товаров prime f — бесплатное приложение, подарок покупателю prix (m.) de vente – продажная цена programmation (f.) – разработка программы (мероприятия) promotion f (des ventes) — стимулирование сбыта; продвижение товара на рынок article m de ~ — новый товар, продающийся по сниженной цене (в рекламных целях) prix m de ~ —сниженная (в рекламных целях) цена 113 prospect (m.) – потенциальный покупатель prospection (f.) du marché – исследование рынка prospectus m [— tys] — рекламный листок ! проспект — depliant m ~de présentation luxueuse — богато/шикарно оформленный publipostage (m.) –прямая почтовая реклама publicité f d'entretien — реклама продаваемого товара publicité f rédactionnelle — информационная реклама publicité f de lancement — реклама выпускаемого на рынок товара qualitatif, -ve adj — качественный (показатель, анализ) !но: de qualité — качественный (хороший) quantitatif, -ve adj — количественный questionnaire m — вопросник, опросный лист, анкета ~ à choix multiple (QCM) — вопросы с несколькими ответами, из которых надо выбрать правильный; тест множественного выбора quinzaine f—выставка, продолжающаяся две недели recensement m — учет, взятие на учет; перепись règlement (m.) – распоряжение, постановление, предписание réglementation (f.) – регламентация, регулирование relations f рl publiques - связь с общественностью служба информации и пропаганды répartition f — распределение représentatif, -ve adj—репрезентативный, показательный, характерный réseau (m.) - сеть ~ de distribution – сбытовая сеть ~ de vente – торговая сеть restreint, -е adj — ограниченный, сокращенный revêtir qch — перен. приобретать, принимать séduction f— привлекательность, соблазн segment (m.) prioritaire – приоритетный сегмент (рынка) segmentation (f.) du marché – сегментация рынка sérieux m — серьезность, основательность; важный вид 114 société (f.) – общество ~ d'abondance – общество изобилия ~ de consommation – общество потребления soldes m р1— распродажа по сниженным ценам; продажа уцененных товаров solidité f — солидность, основательность, надежность sondage m — зондирование; опрос, разведование contrôle m par ~ —выборочная/частичная проверка enquête f раг ~—выборочный опрос ~d'écoute — опрос с целью выяснения популярности радио-и телепередач sonder (p. ex. un segment de marché) – проводить выборочное исследование (напр., сегмента рынка) spot т [spot] — короткий рекламный фильм, ролик support т — носитель рекламы/информации, средство передачи ~ publicitaire — средство рекламы supports (m. pl.) publicitaires techniques (f. pl.) – средства рекламы systémique adj. – системный, относящийся к целому technique f—прием (в работе), cпособ, метод, технология ~ commerciales – методы реализации (сбыта) ~ de ventes – формы продажи ~ du marketing – методы маркетинга terme (m.) – срок à court~ - краткосрочный à long ~ - долгосрочный totalité f — совокупность transaction (f.) - сделка véhiculer qch à qn — сообщать, передавать vente (f.) par correspondance - продажа по каталогам, посылочная торговля volet m – 1.отгибающийся листок документа 2.перен. раздел, часть, этап Glossaire Article: variante d'un modèle ou type de produit. Exemple: pour le gilet d'hommc (produit) les différenciations par matière ou coupe correspondent à 115 des modèles, tandis que les différenciations par taille on couleur correspondent à des articles. • Gamme d'article: ensemble des articles distincts d'un même produit. Assortiment: ensemble des articles présentés et vendus dans un magasin de détail. Avenant: addition à un contrat, constatant une ou plusieurs modifications aux dispositions primitives de celui-ci. Avis de passage: lettre ou circulaire par laquelle un organisme annonce aux intéressés la visite d'un de ses représentants. Bénéfice net: solde positif du compte de résultat qui peut être distribué aux actionnaires et au personnel. Bon de commande: ordre d'achal émis par le client et portant généralement son en-tête. Bulletin de commande: ordre d'achat à en-tête du fournisseur, présenté par celui-ci au client pour qu'il le remplisse. Capital: totalité des actils dont dispose une unité économique. Dans une entreprise, les capitaux peuvent être «propres» (investis par les propriétaires) ou empruntés Centrale: lieu dc stockage de marchandises à vendre dans les grandes surfaces. Chaine votontaire: groupement formé de grossistes et de détaillants en vue d'assurer la coordination des fonctions, d'organiser en commun l’achat et la venté et d'adaptcr en conséquence la gestion des entreprises associées, tout en respectant leur indépendance juridique et financière. Chiffre d'affaires: montant dcs opérations commerciales, spécialement des ventes. Circulaire: lettre adressée à plusieurs personnes sur un même objet. Commande: demande de livraison d'une marcliandise ou d'exécution d'un service, spécifiant la quantité, les prix, les délais d'exécution et de règlement. Conditionnement: ensemble d'opérations assurant la protection d'un produit 116 et facilitant sa vente et son emploi. Contentieux: bureau d'une entreprise qui s'occupe des affaires donnant naissance à un litige. Convention: accord verbal ou pacte écrit entre deux ou plusieurs parties. Demande : sur un marché, expression des besoins d'acheteurs actuels ou potentiels. Dépôt: local établi en dehors de l'établissement principal et destiné à assurer le stockage ou la livraison des marchandises. Détaillant : vendeur au détail, commerçant, marchand. Devis: état détaillé, descriptif et estimatif, de biens ou de services, établi par un fournisseur en réponse à une demande. Discount: remise sur certains prix; politique de vente à prix réduit. Distribution: répartition, vente de produits finis par l'intermédiaire de grossistes et de détaillants. Echantillon: petit morceau coupé dans une pièce d'étoffe, ou petite quantité d'un produit permettant d'en apprécier les qualités. Exercice: période comprise entre deux inventaires comptables ou deux budgets. Facture: document établi par un commerçant à l'intention du client pour lui notifier les éléments constitutifs de sa dette. Franchise: formule de partenariat assurant un développement privilégié à l'entreprise {franchiseиr) qui apporte son savoir-faire, produits et technologies au franchisé, qui, à son tour, apporte son capital et son travail. Gros : vente ou achat par grandes qnantités (par opposition à détail). Grossiste : marchand en gros. Inflation: déséquilibre économique caractérisé par un excédent des moyens de paiement, et facteur dé hausse générale des prix. Marge: différence entre le prix d'achat et le prix de vente (commerce), différence entre le prix de revient et le prix de vente (industrie). Prix: nombre d’unités monétaires contre lesquelles on peut échanger une 117 marchandise ou retribuer un service. Prix de catalogue: prix inscrit sur un document ou un tarif, à caractère indicatif. Prix à la production (ou prix d'usine): prix de vente à la sortie du magasin commercial du producteur. Promotion : action sur le réseau de distribution et les points de vente afin d'accroître les ventes. Rabais: réduction accordée pour compenser un défaut de qualité ou un retard de livraison. Remise: réduction de prix accordée sur une quantité importante. Ristourne : réduction accordée sur le montant des factures d'une période pour remercier le client de sa fidelité. Société commerciale: groupement de plusieurs personnes ayant mis quelque chose en commun pour exécuter des actes de commerce. Solde : réliquat d'une somme à payer et également marchandise vendue au rabais. Tarif: tableau qui indique les prix fixés pour certains marchandises ou services.Ensemble de ces prix. Vente: transfert de la propriété d'un bien ou prestation d’un service, à titre onéreux. On distuigue les ventes au comptant, à crédit, à terme, aux enchères, avec primes, à réméré, etc. Sigles et abréviation économiques A.E.L.E. — Association européenne de libre-échange A.F.N.O.R. - Association française de normalisation A.F.P. - Agence France-Presse A.S.S.E.D.I.C. -Association pour l'emploi dans l’industrie et le commerce B.N.P. — Banque nationale de Paris B.T.P. — Bâtiment, travaux publics C.A. — Chiffre d'affaires C.A. — Conseil d'administratlon C.C.I.P. — Chambre de commerce et d'industrie de Paris C.E.D.E.X. — Courrier d'entreprise à distribution exceptionnelle 118 C.E.E. — Commmiauté économique européenne C.O.M.E.C.O.N. — Organisation de coopération économique des pays de l'Europe de l'Est C.R.E.D.O.C. — Centre de recherches, d'études et de documentation sur la consommation F.M.L. — Fonds monétaire international (sigle anglo-saxon: I.M.F.) G.A.T.T. — General agreement on tarifs and trade (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) G.I.E. — Groupement d'Intérêt Economique G.S.I — Grande société industrielle H.T. — (prix) Hors taxes E.N.S.E.E. — Institut national de la statistiqne et des études économiques O.N.U. — Organisation des Nations unies (sigle anglo-saxon: U.N.O.) O.T.A.N. — Organisation du traité de l’Atlantique-Nord (sigle anglosaxon: N.A.T.O.) Р.I.В. — Produit intérieur brut P.N.B. - Produit national brut p.p. — Par procuration P.V. — Рrix de vente P.V. — Procès verbal R.C. — Registre du commerce Ref. — Référence S.I.R.E.N. - Système informatique pour répertoire des entreprises S.I.R.E.N.E. — Système informatique pour répertoire des entreprises et des établissements S.I.R.E.T. -— Système informatique pour répertoire des établissements T.T.C. — Toutes taxes comprises (prix) T.V.A. — Taxe à la valeur ajoutée U.N.E.S.C.O. — Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture 119 Использованная литература: « Le marketeur. Fondements et nouveautés du marketing »2-e édition. Под редакцией Christian Michon. Издательство «Pearson. Education». France. Paris, 2006. 510 страниц. 120