Les principaux points de la "méthode" Waterbury :
- Travailler avec des entraînements full body
- Utiliser des mouvements poly articulaires
- Garder des périodes de repos courtes entre les séries
- Ne pas aller à l'échec musculaire
- S'entraîner souvent
- Travailler simultanément sur différents formats
- Pratiquer des tempos rapides
- Utiliser des mouvements antagonistes quand c'est possible
- Comprendre les qualités du 10*3
Travailler avec des entraînements full body
D'après Chad, il faut définitivement oublier la notion qu'un groupe musculaire doit être
travaillé seulement une fois par semaine. Les récentes découvertes de la science ont en effet
démontré qu'un groupe musculaire sollicité plusieurs fois par semaine aura une croissance
beaucoup plus rapide qu'un groupe travaillé moins souvent. Le minimum semble être 2 fois
par semaine, l'optimum entre 3 et 4 ! On notera la cohérence avec le protocole HST, partant
des mêmes constats scientifiques, et la contradiction apparente avec HIT. Plus sur ce point un
peu plus loin.
Il est donc plus performant de travailler l'ensemble des muscles du corps à chaque session
d'entraînement pour réaliser cette règle. En particulier, si on veut minimiser les sessions
d'entraînement, cela reste la seule possibilité valable. En effet, les gens "normaux", surtout
ceux/celles avec un job, une famille et d'autres activités, ont rarement la possibilité d'aller à la
salle plus de 3 fois par semaine. La seule façon productive d'entraîner le même groupe
musculaire plus de 2 fois par semaine devient donc l'entraînement en full body. A se
demander comment on a pu oublier une chose aussi élémentaire....
Étrangement, les anciens bodybuilders d'avant les années 70 travaillaient suivant cette notion
en pratiquant pour la plupart 3 entraînements full body par semaine. Ils arrivaient ainsi à des
physiques impressionnants, sans assistance chimique d'ailleurs. Cette "sagesse" intuitive s'est
donc perdue dans les années 70 et 80, pour ne réapparaître que 20 ans plus tard, alors que les
progrès de la connaissance scientifique ont démontré le bienfait des anciennes méthodes.
Encore plus étrangement, beaucoup de sportifs s'entraînent aussi de cette manière, à
commencer par les sportifs de force (haltérophiles, powerlifters). A se demander pourquoi ce
qui réussit à tant de personnes ne marcherait pas pour un bodybuilder.
Chad est donc un fervent partisan du full body. Il dit lui même ne pratiquer que ce type
d'entraînement, et le conseille à tous ses clients. Donc acte ! Si vous avez encore envie de
garder votre split en 3 parties, lisez la suite !
Utiliser des mouvements poly articulaires
Il existe une excellente raison d'utiliser ces mouvements : ils marchent ! Toute personne
croyant que le chemin vers une plus grande masse musculaire passe par des exercices
d'isolation risque au mieux une cruelle désillusion.