Traduction de http://www.biocognitive.com/images/pdf/Biocogniciones_en_las_membranas___revisado_1_7_03.pdf 4eme congrès virtuel de psychiatrie Interpsiquis, Psychosomatique, février 2003 La biocognition dans les récepteurs des membranes cellulaires: de la "bioculture" à la "cytoculture" Dans la théorie biocognitive, nous disons que tous les antigènes ont des influences bioculturelles et donc qu'il doit exister un processus qui déclenche la réponse immunitaire depuis ce qu'il y a de moins culturel (antigène physique) vers ce qu'il y a de plus culturel (antigène symbolique). C'est-à-dire que l'antigène appartient à une gamme comportant des charges physiques et symboliques qui s'expriment en proportions déterminées par le stimulus et le contexte bioculturel qui le déclenchent. Le stimulus symbolique provoque une réponse qui se contextualise dans des biocognitions endogènes et le stimulus physique provoque une réponse qui se contextualise dans des biocognitions exogènes (Martinez, 2003). Nous pouvons supposer que la mémoire immunitaire contient des archives endogènes et exogènes avec différentes charges bioculturelles. Par exemple, une dermatite déclenchée par un contexte phobique est une biocognition endogène à charge symbolique élevée, tandis qu'une inflammation déclenchée par des microbes est une biocognition à charge physique élevée. Plus qu'une simple division cartésienne entre Soi et Non-Soi, la réponse immunitaire se contextualise dans un spectre bioculturel. Ader et Cohen (1975) ont entraîné des souris à supprimer des réponses auto-immunes en utilisant un conditionnement classique. Quelque chose de similaire se produit dans les évènements symboliques qui menacent la sécurité de l'organisme. C'est-à-dire qu'il existe non seulement la polarité fuite ou attaque (fight or flight) provoquée par des évènements stressants externes, mais il existe aussi des réponses autoimmunes causées par des biocognitions endogènes qui déclenchent des "réponses comme si" (as if responses) pour se défendre contre des antigènes exogènes. Nous devons préciser que les biocognitions endogènes ne sont pas des erreurs immunitaires mais des réactions qui compensent des manques d'appropriation psycho-sociale. Si l'organisme ne se défend pas psycho-socialement [au niveau macroscopique], le réseau immunitaire le défend physiologiquement [au niveau microscopique]. Cette compensation est évidente dans le manque de défense psychosociale (déficit d'assertivité) que l'on remarque chez des patients présentant des perturbations auto-immunes.* La bioculture et ses expressions biologiques Les différents degrés de réponses immunologiques à des biocognitions se produisent dans une gamme d'intensités endogènes - exogènes. Déjà avant sa naissance et avec l'acquisition d'un contexte et d'une histoire, l'être humain incorpore de la culture à sa biologie et il devient un être bioculturel - dès lors tous ses processus vitaux sont bioculturels. Influencés par leur contexte, leur histoire et leur culture, les processus bioculturels s'expriment au niveau immuno-cellulaire dans la reconnaissance, la communication et l'activation des anticorps, des cytokines et des cytotoxines. C'est-à-dire que la bioculture est la traduction de l'histoire culturelle au niveau de l'activité cellulaire. La biocognition immunologique s'adresse à la "reconnaissance" et à "l'acceptation" des signaux moléculaires qui identifient des cellules de l'organisme comme leur appartenant ainsi qu'à la "reconnaissance" et le "rejet" des signes moléculaires qui identifient les cellules de l'organisme comme étrangères. Dans le cas des biocognitions endogènes, un intense sentiment de haine de soi et de rejet de soi, "des désirs de disparaître" pourraient provoquer ou exacerber une activité immunocognitive de rejet de soi-même comme dans une maladie auto-immune (anticorps dirigés contre du Soi) . Une endobiocognition de non-défense ou de désespoir peut être associée à une diminution de la capacité immunocognitive sous forme d'immunodéficience. (des expériences ont montré que des séances d’affirmation de soi augmentent le taux de lymphocytes CD4 chez des sujets séropositifs). Alors que l'endobiocognition d'appropriation est liée à une augmentation de la capacité immunocognitive qui permet à la personne de rester en bonne santé ou de la récupérer. Donc l'immunologie de l'être humain n'est pas seulement un processus biologique comme dans le cas des êtres vivants appartenant à une échelle évolutive inférieure, c'est aussi un processus bioculturel qui peut être étudié en laboratoire en intervenant "in vivo". Spiegel (96) a mesuré l'activité des cellules antitumorales NK chez des femmes atteintes d'un cancer du sein métastatique avant et après une dispute dans le couple; il a trouvé que l'activité NK diminuait rapidement et mettait plus longtemps à revenir à leur niveau de départ que dans le groupe contrôle. Les stimuli symboliques et physiques se situent au niveau moléculaire et s'expriment dans la cellule depuis l'ADN jusqu'à la membrane cellulaire. Cette intégration que nous appelons "processus biosymbolique" se libère de la dichotomie qui existe entre le cognitif et le biologique dans les sciences de la vie, en considérant le symbolique comme un potentiel d'expression physique qui aboutit à des portes de manifestation (cellules, organes, réseaux) conformément à l'importance du contexte endogène-exogène qu’impose le champ bio-informationnel. Outre les interactions biocognitives endogènes-exogènes, nous avançons qu'il existe des interactions biocognitives génétiques-épigénétiques. L'organisme bioculturel évolue génétiquement et se développe épigénétiquement. L'histoire culturelle est la "géographie" de l'apprentissage épigénétique (Martinez 2003). Au niveau cellulaire, l'ADN (horizons internes) n'est pas une entité exclusivement génétique et statique limitée à l'évolution, c'est aussi un processus dynamique qui se développe avec la bioinformation épigénétique qui apporte la bioculture. Des expériences d'apprentissage épigénétique avec des souris de laboratoire démontrent que lorsque la souris survit à un poison, non seulement elle apprend à fuir le danger, mais aussi ses descendants fuient également ce poison, sans apprentissage préalable (Dawkins 98). La biocognition contextualisée dans l'ADN cherche à atteindre un contexte de pertinence maximale conformément aux attentes bioculturelles de la personne et à "la valeur contextuelle évolutive", c'est-à-dire une fusion entre les "désirs ou vision du futur de la personne" et "la valeur de bénéfice qu'elle produira en contexte". Ces processus de biocognition génomique peuvent influencer la fertilité au niveau du choix du sexe, de la conception et de la régulation de l'expression des gènes durant l'embryogénèse et durant la vie entière de la personne conformément à "la valeur contextuelle évolutive". Nous pensons que les désirs ou une perception du futur de la mère dans un contexte culturel déterminé, influencent, à travers la biocognition génomique (exprimée moléculairement dans l'ADN), les caractéristiques du développement intra-utérin; de la même façon, la valeur contextuelle évolutive oriente ces caractéristiques de développement. Des manifestations affectives comme l'amour et l'empathie ou des expressions cognitives comme l'optimisme, des réponses de résilience face à des situations stressantes, se contextualisent aussi biocognitivement dans l'ADN. Ces expressions à valeur contextuelle évolutive maximale activent les processus de biocognition génomique qui activent la longévité de l'individu. Des expériences menées en salle de néonatalogie avec des bébés prématurés et des vieillards en maison de repos ont montré que lorsque les vieillards caressent affectueusement la peau des prématurés à travers l'incubateur, ces derniers se développaient plus tôt et les vieillards amélioraient leur état de santé. Cette réciprocité entre l'enfance et la vieillesse démontre comment la co-émergence de l'amour sert le développement de l'être humain du début à la fin de son voyage personnel. La majeure partie des biologistes admettent que la valeur d'un être vivant est au maximum pendant son étape de fertilité, et qu’elle décroît lorsque cette étape diminue, c'est-à-dire que pour la nature, un être qui ne peut plus avoir de descendance n'a plus de "valeur", qu'il a déjà atteint sa plus haute "valeur contextuelle évolutive". Cependant l'être humain peut conserver [grâce à l'affectivité et l'imagination] à un bon niveau cette "valeur contextuelle évolutive" encore très longtemps après avoir dépassé sa période de fertilité maximale. Exemple : les vieillards qui vivent plus longtemps quand ils sont valorisés par leur environnement culturel et familial, comme dans le cas de ceux qui participent activement aux soins et à la transmission de leur culture à leurs petits enfants. La Bioculture dans les membranes cellulaires Dans la Théorie Biocognitive, nous proposons de voir comment la bioculture peut influencer "l'upregulation" (régulation par les niveaux supérieurs d’intégration) et la "down-regulation" (régulation par les niveaux d’intégration sous-jacents) des récepteurs dans les membranes cellulaires. La biocognition contextualisée au niveau moléculaire s'exprime dans les membranes cellulaires en régulant la population des protéines réceptrices, lesquelles reconnaissent les signaux biocognitifs de communication moléculaire entre les cellules. Ce "dialogue" biocognitif entre cellules s'y traduit jusqu'au génôme en maintenant les voies de communication horizon interne-horizon externe. Les influences pharmacologiques des placebos et des nocebos sont des exemples démonstratifs de la façon dont le contexte bioculturel peut affecter l'organisme au niveau d'une membrane cellulaire. Quand on informe des sujets qu'ils ont reçu une piqûre qui provoque une allergie, une broncho-dilatation ou une broncho-constriction , ils ont une réaction conforme aux instructions qu'ils ont reçues, ce qui suggère un effet nocebo qui a sa source dans l'attente de ce qu'on leur a annoncé (Hahn 97). Si l'on considère que les piqûres étaient inertes ou à base de médicaments conçus pour créer un effet opposé aux attentes, ces études démontrent que l'interprétation bioculturelle de l'évènement affecte la réaction pharmacologique du médicament. C'est-à-dire que les injections étaient d'eau salée, de médicaments boncho-constrictifs ou broncho-dilatateurs mais les réactions ont été largement affectées par les attentes du sujet. Dans le premier groupe, l'eau salée cause l'allergie qui était prévue et dans les deux autres groupes, ils ont réagi à l'inverse de ce que le médicament aurait dû provoquer au niveau des bronches. Nous pouvons également trouver des exemples dans la pathologie du réseau endocrinien comme celle de la résistance de l'hypophyse à produire une hormone de croissance quand l'enfant est privé de caresses affectives et physiques, cette fonction étant restaurée lorsque l'enfant reçoit ces marques d'affection. La régulation de la population des récepteurs des biocognitions se manifeste également dans les récepteurs intracellulaires et intranucléaires pour des hormones stéroïdes comme les oestrogènes, la progestérone et le cortisol. On a postulé que des expériences traumatisantes précoces produisent une altération dans la régulation des récepteurs pour le cortisol dans l'hypothalamus, responsable de l'augmentation de la décharge de CRH dans le stress dû à des ratés dans le processus de rétro-contrôle négatif qui régule l'axe surrénal. Les conséquences sont l'augmentation de cortisol et ses effets nocifs sur la santé. C'est-à-dire que les biocognitions contextualisées régulent au niveau du réseau NEI (neuroendocrino-immunitaire) la gamme des réponses au niveau moléculaire associées à la santé et à la maladie dès le plus jeune âge. Santé et maladie cherchent respectivement leur plus forte expression dans les biocognitions d'appropriation et de non-défense.** Le seuil d'action, depuis les pensées jusqu'aux récepteurs des membranes cellulaires, s'enclenche conformément à la force du contexte bioinformationnel qui co-émerge dans les interactions endogènes (organisme et ambiance interne) et les interactions exogènes (organisme et environnement externe). En conséquence, l'état biocognitif d'appropriation cherche le meilleur contexte dans les ressources de l'organisme tandis que l'état biocognitif de non-défense le cherche dans les faiblesses de l'organisme. De la Psycho-neuro-immunologie à la Biocognition Dans les trente dernières années, la psychoneuroimmunologie (PNI) a démontré élégamment la communication bidirectionnelle qui existe entre processus cognitifs et biologiques (Ader). Néanmoins, la PNI manque de modèle théorique pour commencer à conceptualiser comment les influences bioculturelles affectent les communications cellulaires. Martinez et Santiago (2001) étendent le concept bioculturel à ce qu'ils appellent le "cytoculturel" où ils suggèrent qu'il existe aussi une "culture organique" au niveau cellulaire qui peut réagir de façon sélective face à des interprétations de la complexité culturelle ou à des états primordiaux de danger. Les implications du modèle des biocognitions contextualisées moléculairement présentent de larges applications dans les sciences de la vie, non seulement pour comprendre comment la culture s'intègre et co-émerge avec la biologie dès la conception, mais aussi pour trouver des applications thérapeutiques cherchant à atteindre le meilleur contexte au sens de "valeur contextuelle évolutive" et d’attente bioculturelle de santé. En d'autres termes, il est possible d'accéder à un stade biocognitif d'appropriation qui se traduira au niveau moléculaire en "maximum" d'activité génomique, intracellulaire et de membrane avec une longévité de la personne en termes de santé individuelle et contextuelle. Le système nerveux sympathique (SNS) prédomine durant le "coping" en état de soumission, mais lorsque cesse le "coping", l'organisme étant vaincu dans cet état de soumission, l'effet des glucocorticoïdes l'emporte (Henry 77). Des évènements de stress incontournable augmentent le niveau de glucorticoïdes et le détournement d'une agression le diminue (Weiss 72). L'isolement psycho-social active le SNS, et le soutien psychosocial réduit la concentration de glucorticoïdes (Sapesky 99) Bien que nous puissions suggérer que le stade d'hypervigilance présente un profil (SNS) et celui de nondéfense un profil glucocorticoïde, ces états neuro-endocriniens ne peuvent être pris comme une simple explication qui réduit l'évènement cognitif à la biochimie. Il faut indiquer que la biocognition est une danse bioculturelle qui cherche une cohérence dans le bilan d'une "allostasie" (optimum multidimensionnel) plus que dans le concept traditionnel d'homéostasie (optimum unidirectionnel). Les lymphocytes B interprètent la bio-information intercellulaire (horizons externes) et les lymphocytes T la bioinformation intracellulaire (horizons internes). Nous avançons que la cytoculture B et la cytoculture T obtiennent non seulement une réponse immunitaire qui défend les horizons cellulaires internes et externes en coordonnant leurs attaques contre des antigènes organiques, mais qu'elles répondent aussi à des antigènes symboliques à travers le processus des "réponses comme si" ("as if responses"- como si fueran) que nous avons présenté. Bien évidemment, l'antigène symbolique est un potentiel qualitatif qui diminue du symbolique au physique quand l'organisme répond à une biocognition endogène. Par exemple, une mémoire à symbole aversif peut imiter les conditions neuroimmunoendocrinologiques qui marquent la présence d'un antigène physique. Les cas d'immuno-suppression semblables au SIDA sans présence décelable de virus et autres états immunologiques sans présence claire d'antigènes organiques répondent clairement à des processus de biocognition endogène. De la même façon, plus que d'une dichotomie endogène-exogène, il s'agit d'une gamme de possibilités immunocognitives de réponses comme expression linéaire de la bioinformation. Dans la théorie biocognitive, nous remarquons les limites conceptuelles de la physique de Newton et nous proposons des principes quantiques de non-localité et chaotiques de non-linéarité pour expliquer la biocognition endogène. Les processus endogènes se conceptualisent comme un potentiel non-local et non-linéaire dans des portes de manifestation physiques locales et linéaires conformément aux proportions de charge symbolique et physique qui dérivent du spectre biocognitif. Nous postulons que les processus à l'horizon spatio-temporel prélinéaire - linéaire impliquent un corps d'activité bioinformationnelle où le "stade biocognitif" définit l'activité génomique et ses corrélats dans la communication cytoculturelle. L'activité cellulaire à un moment donné correspond à un état ADN bioculturel qui régule la cytoculture. L'expression dans des "portes de manifestation" répond donc à l'état ADN bioculturel acquis dès la conception et dépendant en première instance de la mère pendant sa grossesse puis graduellement et au fur et à mesure qu'il incorpore son histoire contextuelle, va dépendre de l'individu qui se transforme plus pleinement en être biocognitif. Depuis l'enfance et au cours des différentes étapes de la vie, les degrés d'une appropriation biocognitive que l'individu acquiert et construit parallèlement à son contexte définissent le contrôle biocognitif de la santé. La perte ou la diminution de l'appropriation biocognitive est liée à une maladie du fait qu'elle implique des degrés de non-défense bioculturelle. L'état biocognitif de l'activité bio-informationnelle qui s'exprime au niveau moléculaire, le fait en expression et régulation génomique de tous les processus cellulaires. C'est-à-dire que la culture, en s'incorporant contextuellement à la biologie, se transforme en bioculture et s'exprime en biocognitions. L'être humain est plus évolutivement biocognitif pendant qu'il acquiert et développe sa culture qui modifie contextuellement la biologie depuis la conception. Cette co-émergence biologie-cognition explique pourquoi le symbolique peut se traduire au niveau moléculaire en terme de santé et aussi de maladie. Hershberg et Efroin (2001) proposent l'hypothèse que le système immunitaire est un système cognitif qui ne se limite pas à un plan pré-ordonné et qui nécessite des interactions avec ses environnements pour définir les sensibilités avec lesquelles il agit. La cognition, ou plus précisément la biocognition du système immunitaire, est évidente, principalement dans les antigènes symboliques que nous avons définis comme un évènement qui descend du symbolique au physique à travers des "mimiques organiques"***. C'est-à-dire que le symbole est un précurseur physique qui existe avec un potentiel capable de se manifester en accord avec la force du contexte que lui impose le champ de la bioinformation. Bien que la communication esprit-corps ne puisse plus être niée dans les sciences de la vie, il faut courir un risque intellectuel pour imaginer comment s'établit cette communication et où elle prend son origine. Dans la théorie biocognitive, on fait un saut paradigmatique sans tomber dans le piège réducteur qui nous limite à voir une origine exclusivement biologique de causalité ascendante. Nous savons que pour raisonner sur les communications au niveau cellulaire, il est indispensable de commencer par les récepteurs de leurs membranes. Néanmoins, ce commencement est un point de référence au lieu d'un point de départ. Les récepteurs cellulaires sont plus que des portes de communication parce que, en plus de transcrire les signaux inter - intracellulaires, ils reflètent l'état bio-informationnel de l'organisme. Les récepteurs cellulaires interprètent les signaux de communication conformément au contexte local et à la prédisposition du champ bio-informationnel. Par exemple, les récepteurs de cortisol acceptent seulement la communication corticotrope, mais le degré d'acceptation, à un stade de prédisposition bioinformationnel d'appropriation, est différent d'un stade de prédisposition bioinformationnel de nondéfense. En résumé, la cognition définit la prédisposition contextuelle de l'organisme à un niveau total, et la biologie l'exécute à un niveau local. Donc, chez l'être humain, il n'existe pas de biologie sans cognition ni de cognition sans biologie. NdT: * Il me semble que le terrain allergique est corrélé aussi à un déficit d’assertivité. **C'est ce qu' Henri LABORIT a découvert avec le circuit neurologique de l'inhibition de l'action. Ce circuit d'urgence - à identifier ici avec l'état de non-défense - évite instinctivement au sujet une confrontation avec un prédateur qui serait plus fort que lui. Il est donc activé en se basant sur une évaluation des faiblesses du sujet par rapport à la force du prédateur. Contrairement au désir de conquête territoriale - ce que Martinez classe en "biocognition d'appropriation" - qui se base sur une évaluation des ressources positives du sujet. ***sans doute cette expression signifie-t-elle: expressions organiques d'informations affectives