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- Contamination par voie aérienne (contact direct avec un malade)
3- Cas de la France
- 200 à 600 cas/an -> hospitalisation (75 %)
- 1ère cause de décès avant 3 mois
4- Pouvoir pathologique (peu abordé)
a-Adhésines (Cf. diapo pour plus de détails)
b-Toxine pertussique (Idem)
5- Physiopathologie
- Intoxication sans invasion muqueuse (La toxine diffuse : on retrouve des signes d’infection à distance
du site d’implantation de la bactérie.)
- Paralysie ciliaire, encombrement (par production de mucus)
- Réaction inflammatoire : dermonécrose, exsudation
6- Clinique
Revus plus tard mais il existe 3 phases :
- phase catarrhale (bactérienne) 2 semaines : fièvre discrète, toux sèche (nocturne), rhinorrhée
- phase paroxystique (toxinique) 3 à 6 semaines : expectoration muqueuse épaisse,quintes asphyxiantes,
reprises bruyantes (+ vomissements)
- phase de déclin : longue, espacement des quintes, asthénie
7- Immunité
-Après un premier contact avec la toxine, l’organisme garde en réserve de nombreux IgG et IgA
opsonisants (adhésines et toxines)
-Les IG anti coqueluche offrent une protection solide et durable ce qui explique que l’on ne peut avoir
qu’une fois la coqueluche
- Pas de passage foeto-placentaire (pas de protection maternelle)
8- Diagnostic bactériologique
-Germe fragile, donc son isolement est très difficile : sensibilité <50%
-Seulement utiliser pour mettre en évidence les formes frustres de la maladie. En effet le diagnostic
clinique permet à lui seul d’identifier la forme normale de la maladie.
-Prélèvement des mucosités : aspiration nasale ou bronchique
- Acheminement rapide, milieu de transport
- Intérêt de la PCR