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CHAPITRE 2 : La chimie de la perception
La consommation de certaines substances modifie la perception visuelle. Comment expliquer ce
phénomène ?
I. La transmission du message nerveux
La perception repose sur le traitement par le cerveau des messages nerveux sensitifs issus des
photorécepteurs. Ces messages sont de nature électrique.
Les messages sont véhiculés de neurone en neurone grâce à des zones de connexion appelées synapses. Ce
sont des relais comme les corps genouillés latéraux.
1- La transmission synaptique
Voir annexe : une communication chimique entre les neurones
L'arrivée du message nerveux de nature électrique à l'extrémité du neurone présynaptique provoque la
libération de molécules de neurotransmetteurs, contenus dans des vésicules. Déversées dans l'espace
synaptique, elles vont se fixer sur des récepteurs spécifiques situés sur le neurone postsynaptique. Il y a alors
émission et propagation du message nerveux, de nature électrique.
2- Une variété de neurotransmetteurs
Le traitement de toutes les informations sensorielles
nécessite l’activation d’aires spécialisées du cortex. La
perception globale dépend de la communication entre
différentes aires spécialisées, elles-même sous le contrôle du
cortex frontal. La sérotonine est impliquée dans ces circuits
neuroniques.
Les neurones à sérotonine sont impliqués dans la
perception, la régulation du sommeil, de l’humeur, de la
température et des comportements alimentaires et sexuels.
Sciences 1ES 1L – Hatier
Il existe de nombreux neurotransmetteurs comme la noradrénaline, la sérotonine, la dopamine qui joue un
rôle important dans la sensation de plaisir etc...
II. Les perturbations chimiques de la perception
1. Le mode d'action des drogues
Voir annexe 2
Des substances chimiques extérieures à l'organisme peuvent perturber le fonctionnement nerveux.
Certaines ont une structure tridimensionnelle en partie semblable à celle du neurotransmetteur naturel et
viennent alors se fixer sur les récepteurs à la place du neurotransmetteur.
Celles qui provoquent des hallucinations (des perceptions qui n'existent pas dans la réalité) sont qualifiées
d'hallucinogènes. C'est le cas du LSD, substance dérivée de l'ergot de seigle ou de champignons comme le
psilocybe qui provoquent des visions très colorée. Sa structure est proche de la sérotonine.