2. Les pays émergents dans la division internationale du travail et dans la
géographie de la production
2.1 Des pays à la main-d’œuvre bon marché qui va dans le sens de la théorie des
avantages comparatifs
La Chine est aujourd’hui qualifier d’atelier du monde, et notamment le sud de la
Chine, au nord de Hong Kong, où sont délocalisées une grande partie des FMN. Le
poids démographique de certains de ces états implique des investissements
proportionnels et massifs, soit un atout supplémentaire pour les états émergents.
Dans ce contexte de la nouvelle répartition des activités et de la main-d’œuvre,
ces pays déstabilisent une grande partie des secteurs économiques et des
économies d’autres pays en voie de développement.
Grâce à leur compétitivité-prix, les pays émergents espèrent attirer des
investissements. Ce système permet aux pays développés de connaître une
moindre inflation.
2.2 Une réorganisation des activité à forte valeur ajouté qui ébranle quelque peu
la théorie des avantages comparatifs
Les pays émergents ne souhaitent pas rester et ne restent pas des pays à faible
valeur ajoutée. Les grands pays émergents investissement massivement dans
l’éducation, dans la recherche, dans des contextes internationaux qui héritent
d’une culture, d’une éducation. Certains pays émergents ont désormais une main-
d’œuvre très qualifiée, qui séduit les investisseurs privés notamment dans le
domaine de la finance et de l’ingénierie. L’Inde est désormais surnommé le
bureau du monde, grâce à l’outsourcing (centres d’appel, services de conseil en
informatique ou en finance). La Chine commence aussi beaucoup à soutenir la
recherche & développement.
Le capitalisme cognitif se base ainsi sur des biens immatériels, et sur la notion
d’innovation, avec les marchés innovants.
2.3 L’apparition de FMN dans les pays émergents
On avait jusqu’alors l’impression que seules les FMN des pays développés
pouvaient déclencher des OPA. Mais aujourd’hui de grands groupes de pays
émergents rachètent des entreprises des pays développés (Lenovo, etc.).
Les Etats-Unis ont récemment refusé le rachat de leurs entreprises. Les FMN des
pays émergents sont fréquemment soutenues par leur gouvernement respectif,
ce qui est une enfreinte aux règles du libéralisme, pour les pays développés.
Du coup, le soutien des pouvoirs publics pour ces entreprises. Les états des pays
émergents sont désormais des états investisseurs et non plus que des états qui
sont la cible d’investissement.
3. Les conséquences géographiques de la montée en puissances des pays
émergents