La publicité, le télé-achat, le placement de
produits ou « droit d’asile », les infomercials,
le Bartering
J-Infocom 2 : Nomic 2 :
Delage Thomas Li Changda
Gao Ke Luan Ning
Nebouy Pierre
INTRODUCTION
Publicité : activité ayant pour objet de faire connaître une marque, d’inciter le public à
acheter un produit, à utiliser un service, etc. ; ensemble des moyens et des
techniques employés à cet effet (Larousse)
Aujourd’hui, tout en correspondant toujours à cette finition, la publicité se
décline sous de multiples formes et plus particulièrement dans le domaine
audiovisuel.
Par ailleurs, dans une société la publicité occupe une place prépondérante
au sein des médias, les annonceurs sont en quête perpétuelle de nouvelles
techniques marketing capable de contourner les législations en vigueur.
Pour mieux comprendre ces différents aspects nous verrons successivement :
- le télé-achat
- les infomertials
- le placement de produits
- le droit d’asile
- le Bartering
I - Le programme au service du produit
A- Le Télé-achat
1 Définition
« La diffusion d’offres faites directement au public en vue de la fourniture,
moyennant paiement, de biens meubles ou immeubles, de services, ou de
droits et obligations s’y rapportant. » (CSA)
Il s’agit d’un marketing direct télévisuel destiné à vendre à distance et à chaud à
l’aide de deux médias : la télévision et le téléphone.
Le télé-achat doit percuter le téléspectateur à l’aide de produits beaucoup plus
gadgétisés. Le léspectateur n’achètera que s’il sent que c’est une « affaire » qu’il
ne peut que réaliser dans l’instant.
Le télé-achat français : Emission dans le cadre de programmes placés sous la
responsabilité directe de télévisions privées proposant des produits sans marques à
la vente directe au public par l’intermédiaire d’un numéro de téléphone inscrit sur
l’écran.
2 Caractéristique
Le télé-achat est régi par certaines règles qui ont pour but de construire un
programme rentable :
Argumenter sans cesse pour vendre plus
Rester centré sur la démonstration
Valoriser le témoignage des utilisateurs
Utiliser les chiffres pour donner une image de sérieux et de qualité
Mettre en valeur l’originalité et la qualité du produit
Un animateur accompagné d’un co-animateur vante les produits en situation
d’utilisation en faisant appel à des reportages et à des témoignages d’utilisateurs. Le
produit du télé-achat doit être innovant mais faire partie du quotidien de chacun pour
que les téléspectateurs puissent légitimer leur achat. Les produits présentés sont
pratiques, modernes et nouveaux. Leur prix doit être attractif et des promotions et
des produits gratuits sont proposés pour donner l’impression aux téléspectateurs de
faire une affaire.
3 Histoire
Le Télé-achat est apparu durant la seconde moitié des années 70, sur le
continent nord-américain (Etats-Unis /Canada). Il a commencé à se développer
uniquement à partir de 1984, date à laquelle le «Television Regulation Act » a libéré
les quotas de publicité.
Entre 1986 et 1989, le télé-achat connaît aux Etats-Unis une véritable explosion avec
une croissance de 360%.
En France, le télé-achat arrive en 1987 sur TF1 sous la forme d’une émission
télévisée intitulée « Magazine de l’objet ». C’est Pierre Bellemare qui s’approprie le
concept et invente le terme de télé-achat. Il présenta cette émission jusqu’en 1994.
Aujourd'hui, les émissions de télé-achat sont diffusées sur TF1, Téléshopping (TPS),
sur M6, Club Télé-achat (TPS et Canalsatellite), et sur Shopping Avenue (TPS) et
sur quelques chaînes de la nouvelle TNT.
4 - Actualité dans le monde
a) En Europe :
Les deux géants du téléshopping américain HSN » et « QVC ») se sont
attaqués à l'Europe à la fin des années quatre-vingt. En 2003, les ventes de « T-
commerce » en Europe représentaient 4,5 milliards d'euros, la plupart d'entre elles
étant effectuées sur des chaînes fonctionnant 24 heures sur 24. Le marché du télé-
achat en Europe devrait quasiment doubler de 2004 à 2008 et représenter 8,8
milliards d'euros, de plus en plus de foyers s'abonnant à des services de télévision
numérique. Les léspectateurs britanniques sont les plus grands consommateurs
de produits, de services et autres voyages vendus via la télévision, devant les
Allemands et les Français respectivement deuxièmes et troisièmes, affirment les
chercheurs de Screen Digest et Goldmedia.
b) Aux Etats-Unis :
En 1995, le leader américain « Homme shopping Network » réalisait un chiffre
d’affaire de plus de 1 milliard de dollars. Pour information, QVC et HSN, les deux
plus grands spécialistes du télé-achat aux Etats-Unis, ont vendu pour environ 6,9
milliards de dollars (5,65 milliards d'euros) de produits.
c) En Corée du Sud :
Depuis 1995 et l'apparition de la première chaîne de télé-achat en Corée,
l'activité a connu une forte croissance. Le chiffre d'affaires total, qui atteint désormais
2200 milliards de wons (environ 1, 76 milliard d'euros), a pratiquement doublé tous
les ans depuis 1997. Après la forte croissance des six dernières années, la tendance
est actuellement au ralentissement. Les prévisions pour LG HS et CJ HS sont
beaucoup moins optimistes que les années précédentes : la progression de leur
chiffre d'affaires ne devrait être que de 19% en 2003, pour baisser encore jusqu’à 7%
en 2005.
Les opérateurs de télé-achat cherchent donc à développer d'autres canaux de
communication. Les ventes par Internet (71% des foyers sont équipés d'un accès
haut débit), en particulier, connaissent une forte croissance et devraient atteindre un
chiffre d'affaires équivalent à la moitié des ventes effectuées par l'intermédiaire de la
télévision câblée en 2005.
Les entreprises de télé-achat attendent impatiemment le lancement de la
télévision câblée numérique (TCN). Ce média permettra la convergence de la
télévision, de l'Internet et du téléphone.
5 - Efficacité: (sous-développement du télé-achat en France
et de la Vente directe dans les écrans publicitaires)
Les émissions de lé-achat sont apparues en France avec l'émergence d'un
secteur privé dans la télévision. Elles font aujourd'hui partie intégrante de la
programmation des chaînes privées puisque l'on trouve des programmes de télé-
achat aussi bien sur les antennes des chaînes hertziennes nationales privées TF1 et
M6 que sur les chaînes thématiques du câble (Paris Première, TMC, RTL-TV,
Eurosport, Euronews).
Vers 1995 les ventes sur TF1 et M6 ont atteint les 600 millions de francs de
chiffre d’affaires. Il existe d’autres intervenants sur le marché, mais leur activité reste
marginale, du fait d’une législation extrêmement restrictive édictée par le CSA
(Centre de Surveillance de l’Audiovisuel). Ce faible développement est lié d’une part,
au cadre juridique, c'est-à-dire l’obligation de diffusion à des heures de faible écoute
sur des chaînes hertziennes réduisant ainsi les cibles (inactifs/personnes âgées) et
limitant l’offre aux produits pouvant intéresser ces consommateurs et, d’autre part, à
la faiblesse de diffusion de la télévision par câble et par satellite
1
.
1
Voir annexes réglementation
6 glementation
Loi n° 88-21du 6 janvier 1988 : le télé-achat était soumis à des règles
distinctes fixées premièrement par le CSA, et deuxièmement par le gouvernement.
Décision du 4 février 1988 : Le CSA encadrait le télé-achat sur les services
autorisés.
1er septembre 1992 : les règles applicables aux services du câble concernent
aussi le télé-achat.
Actuellement c’est la loi n° 2000-719 du 1er août 2000 qui s’applique.
Dans cette réglementation complexe qui régit le télé-achat, il existe trois grands
axes : - L’aspect audiovisuel (encadrement de la publicité)
- La protection du consommateur
- La protection des réseaux de distribution traditionnels (afin que le télé-
achat ne brise pas l’équilibre précaire entre grande distribution et petit
commerce).
Services principalement consacrés au télé-achat
Le gouvernement a souhaité qu'un éditeur de service conserve la possibilité de
développer un format intermédiaire entre trois heures et 100 % de téléachat par jour.
Cette catégorie de service n'étant pas prévue par la directive "Télévision sans
frontières", le gouvernement a subordonné sa mise en place à une double condition.
Il convient, d'une part, que le service réserve au moins 50 % de son temps de
diffusion à des émissions de télé-achat, d'autre part, qu'il ne soit pas reçu dans un
autre Etat européen conformément à l'article 20 précité de la directive. Il ne doit s'agir
en outre que d'un service distribué par câble ou diffusé par satellite (article 32 du
décret n° 92-280 modifié)
En remplissant ces conditions, le service de télévision peut bénéficier du régime
applicable aux services exclusivement consacrés au téléachat. Le décret 92-280
modifié renvoie à la convention conclue avec le CSA le soin d'encadrer ce régime
plus favorable.
Il convient enfin de noter que les "spots de télé-achat" (modules de télé-achat
prenant place dans les écrans publicitaires), tolérés par la directive communautaire,
ne sont pas consacrés en droit interne, le gouvernement souhaitant préserver une
claire distinction entre publicité et télé-achat.
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