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Direction : Antonin REY
Jeudi 26 juin 2014, 20h30 ∞∞∞ Samedi 28 juin 2014, 20h30
Eglise Saint-Gabriel, 5 rue des Pyrénées, Paris 20ème
Antonin DVORAK
Concerto pour pour violoncelle et orchestre op. 104
Transcription pour contrebasse Création française
Soliste : Thierry BARBÉ
Contrebasse solo de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris
Symphonie n° 9 « Nouveau Monde » en mi mineur, op. 95
L’Orchestre Symphonique Paris Rive Droite
Violons 1
Nathalie BOURREAU
Brigitte CORBAZ
Geneviève DAVID-JOLY
Kolia GALLIER
Claude-René GODARD
Yves-Marc LE REOUR
Jean-Loup PERLEMUTER
Jacqueline RISTA
Philippe SOULE (violon solo)
François THERY
Violons 2
Jacques BALIAN
Vincent BLACHIER
Daniel BLUME
Cécile BOYRIVENT
Madeleine MOSCATELLI
Akira NOZAKI
Sylvie REROLLE
Danitza RIVIERE
Michèle SARO
Mariette VACHET
Altos
Hélène DEBEUNNE-LECLERC
Philippe HURBIN
Miriam KORENBERG
Jeanne-Marie LELIEVRE
Jacques PIGNERET
Agnès TIXIER
Benjamin WATKINS
Violoncelles
Muriel COSTANTINI
Marc ETIENNE
Marie-Pierre GODARD
Aurélie RECATALA
Anna RUSSAKOFF
Jean-Claude SCHNEIDER
Contrebasse
Christophe DEVILLERS
Gilles CRAGUE
Flûtes
Alain CAILLAUD
Alice MEUNIER
Daniel WEIL
Hautbois
Jacques NARDEAU
Carlos ROCCO
Clarinettes
Nicolas CANGINI
Philippe ENGAMMARE
Bassons
Philippe GAILLARD
Ronald GRUN
Cors
Philippe GIRARD
Dylan POTAGE
Barbara SOLLER
Estelle WOLF
Trompettes
François FERME
Cécile ORMIERES
Trombones
Olivier CHAIZE
Stanimir DOBREV
Mathilde PELÉ
Timbales
William LE SAGE
Véronique SANGIN
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Antonín Dvořák (1841-1904)
dans une famille très simple (boucher, servante), Antonin est initié à la musique par son père qui joue de la cithare, et par son
maître d’école. Comme il est doué, ses parents l’envoient étudier à Zlonice puis Česká Kamenice, et enfin à Prague. Il apprend l’orgue,
la théorie, le piano, et l’alto, qui deviendra son « gagne-pain », Dvorak jouant dans un orchestre de bal et dans un théâtre musical ; il
donnera aussi des cours de piano, sera organiste, mais petit à petit c’est la composition qui prend le dessus. Remarqué notamment par
Johannes Brahms, Dvorak dans les années 1880 deviendra un musicien célèbre, joué dans l’Europe entière, recevant des commandes.
Il est promu Docteur honoris causa de l'université de Cambridge.
En juin 1891, Jeannette Thurber (1850-1946) Présidente du Conservatoire national de musique de New York lui offre le poste de
directeur artistique et de professeur de composition, pour un salaire annuel de 15 000 dollars soit 25 fois ce qu’il gagne à Prague. Il y
arrive en octobre 1892.Malgré cela, il a le mal du pays, et comme la mécène et présidente du conservatoire se trouve en manque
d’argent, Dvorak rentre à Prague en avril 1895. En 1901 il sera nommé directeur du conservatoire de cette ville, tout en parcourant
l’Europe (il était devenu polyglotte).
Aux Etats-Unis Dvorak s’est intéressé de près à la musique américaine ; il encouragera notamment ses étudiants à aller écouter du
jazz, musique alors jouée exclusivement par les noirs, à une époque noirs et blancs étaient totalement séparés. Il ira étudier les
mélodies et rythmes indiens. Il fut même visionnaire en déclarant que l’avenir de la musique américaine, c’était les noirs et les
immigrés juifs. Les jazzmen, ainsi qu’Aaron Copland, George Gershwin ou Leonard Bernstein, ont illustré la justesse de cette
observation.
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Le
Concerto pour violoncelle en si mineur
(opus 104) est considéré tant par les violoncellistes que par les mélomanes comme le
roi des concertos pour violoncelle. Il fut créé en mars 1896 à Londres, mais principalement composé lors du séjour américain du
compositeur.
La forme en est très classique, en trois mouvements
(allegro, adagio ma non troppo, allegro moderato
). Comme dans toutes les
œuvres de Dvorak, ce concerto brille par son invention mélodique et rythmique, ainsi que par son équilibre entre la partie soliste et
l’orchestre (Dvorak avait tenu compte des critiques exprimées envers son concerto pour violon, pour lequel on trouvait que la partie
d’orchestre dominait celle du soliste).
Virtuose certes, mais sans excès, et avec des thèmes qui vous prennent au corps, ce concerto obtiendra d’emblée un immense succès.
Symphonie N°9 en mi mineur
(opus 95) dite du
Nouveau Monde
.
La
9ème symphonie
en mi mineur est la dernière et la plus connue des symphonies du compositeur tchèque. Le titre
Symphonie du
Nouveau Monde
ne vient pas de ce que cette œuvre utilise des thèmes américains (au contraire, elle utilise surtout des thèmes
tchèques), mais de ce qu’elle a été composée lors du séjour américain du compositeur. Américaine aussi parce que dans cette
symphonie, Dvorak a voulu décrire ses impressions face à l’Amérique, les grands espaces, les fleuves majestueux, la force de la
nature.
Classique dans sa forme avec ses quatre mouvements, la symphonie débute par une introduction nostalgique, suivie d’un thème
dansant confié au cor et d’un autre confié aux bois. Divers autres thèmes apparaissent, s’enchevêtrent. Admiratif devant l’invention
mélodique de Dvorak, la profusion des thèmes, mais un peu contrarié que le compositeur ne les développe pas, Brahms s’exclamera
« avec autant de thèmes, j’aurais eu de quoi écrire une dizaine de symphonies, moi ! ».
Le second mouvement est célèbre pour son solo de cor anglais : une marche funèbre du Far West (empruntée aux immigrés irlandais).
Le troisième mouvement est un
scherzo
, tout ce qu’il y a de plus classique dans la forme, et dépeint une « fête indienne au cours de
l’été ». La structure rythmique est donnée par les staccatos des cordes, hommage au
scherzo
de la
9ème symphonie
de Beethoven, et
sans doute aussi hommage aux peaux rouges (comme on disait à l’époque), le rythme rapide sur des notes répétées, le premier temps
fortement marqué, étant caractéristique des musiques des indiens des plaines d’Amérique. Quant au dernier mouvement, il donne la
part du lion aux cuivres, avec un thème qu’immédiatement on se met à siffler dans la rue, et les autres thèmes de la symphonie sont
repris dans une sorte de vaste synthèse.
Dès sa création Carnegie Hall en décembre 1893), cette symphonie connut un immense succès, succès qui ne se démentira jamais
par la suite, au point souvent d’éclipser les autres symphonies qui pourtant sont aussi de premier ordre.
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Contrebassiste super-soliste de l’Orchestre de l’Opéra de Paris, concertiste, chambriste, compositeur, Thierry Barbé est également
professeur de contrebasse titulaire du CA depuis 1982. Il enseigne la contrebasse au Conservatoire National Supérieur de Musique de
Paris depuis septembre 2000. Outre ses premier prix du CNSMDP en contrebasse et en analyse musicale, il y obtient également un
premier accessit d’harmonie et un diplôme d’histoire de la musique et d’esthétique, après des études plutôt scientifiques.
Sa passion pour son instrument et sa pédagogie l’amènent à jouer en Master-Class et récitals au Brésil, Argentine, Uruguay, USA, GB,
Espagne, Portugal, Taiwan, Japon, Norvège, Danemark, Italie, Grèce, République Tchèque, Pologne, Russie, France, (notamment au
Festival International de Contrebasses de Capbreton en été). Il joue ses œuvres, les musiques romantiques et modernes, aime susciter
le lyrisme expressif dans la musique contemporaine, considérant la contrebasse soliste comme un violoncelle-alto. Il interprète par
exemple le Mikroncerto pour contrebasse et orchestre de son ami contrebassiste -compositeur Richard Dubugnon (Orchestre St-Maur,
et de Pampelune, août 2006) et lui commande une sonate pour contrebasse et piano en 2008.
Soucieux de synthèse, il veut rassembler les techniques, connaissances, conceptions, glages et modes de jeux de son instrument à
l’Orchestre et en solo ainsi que son histoire pour servir toujours mieux la musique et les compositeurs.
Connu et apprécié dans le milieu international des contrebassistes, il a été président de l’Association des Bassistes et Contrebassistes
De France (ABCDF), dont il a publié les revues et le site internet (http://www.contrebasse.com/) qu’il a créé lui-même et qui sert
encore à toute la communauté de contrebassistes. Avec l’équipe de l’ABCDF, les concours de mini-contrebasses ou « Haut les
basses » organisés pour les jeunes ont encouragé la pratique de cet instrument dans notre pays. Membre du bureau de l’ISB
(International Society of Bassists des USA), il est précurseur à la création de l’ESB, Europeen Society of Bassists en organisant
«Bass’2008 », une convention mondiale de contrebassistes au CNSMDP en octobre 2008 avec l’ABCDF. Depuis, les conventions se sont
déroulées à Berlin, Copenhague, Amsterdam,….
Discographie :
Cd, Nomade chez Musica Guild en 1998 avec des œuvres de Schuman, Barbé, musiques du monde (épuisé).
www.Thierrybarbe-contrebasse.com
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Antonin Rey partage son temps entre la direction d’orchestre et la composition.
Il débute la direction d’orchestre au CRD d’Evry en 2007 dans la classe de Nicolas Brochot, avant d’être admis, en mai 2010, dans la
classe de direction de Zsolt Nagy au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM) il suit également le cursus de
culture musicale depuis 2009.
Compositeur, il a étudié avec Valéry Aubertin. Son catalogue comporte une vingtaine de pièces, dont un opéra de chambre,
L'athlète
immobile,
créé en 2010 sous sa direction.
Egalement violoniste, il a étudié avec Haïk Davtian, discipline dans laquelle il obtient un D.E.M. en 2007.
Antonin revient d'une année à Cleveland, Etats-Unis, dans le cadre d'un échange avec le CNSM, il s'est initié à la musique
américaine et au baseball.
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