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attention, mémoire, phonologie, aptitudes organisationnelles, aptitudes conceptuelles, visuo-attention.
La dyspraxie
C’est un trouble qui porte sur l’organisation des gestes et/ou l’acquisition des coordinations sensorimotrices
et/ou des fonctions visuo-spatiales. Elle se manifeste par des difficultés à:
- Adapter son geste à un objectif
- Réaliser un geste ou à le reproduire
Entraînant une maladresse importante pouvant être à l’origine d’une dysgraphie.
La prévalence de la dyspraxie est élevée : 5 à 7 % des enfants de 5 à 11 ans, selon le Haut Comité de
santé publique. Tous les enfants sont loin d'être repérés aujourd’hui, bien que cette pathologie pourrait
concerner plus de 250 000 d’entre eux en primaire (près d’un enfant par classe)6
Les déficits cognitifs sous-jacents :
attention, aptitudes organisationnelles, aptitudes gestuelles, visuo-attention.
La dysgraphie
« C’est un trouble du langage écrit affectant le geste graphique et l’aspect formel de l’écriture. Tout
enfant éprouve des difficultés au début de l’apprentissage de l’écriture, cependant chez l’enfant dysgraphique,
elles persistent de façon pathologique : il développe alors des efforts compensatoires importants entraînant
crispations, crampes et fatigue. »
Les déficits cognitifs sous-jacents :
aptitudes organisationnelles, aptitudes gestuelles, visuo-attention.
La dyscalculie
Il s’agit d’un dysfonctionnement dans les domaines de la logique, de la construction des nombres et des
opérations sur ces nombres, des difficultés de structuration du raisonnement et de l’utilisation des outils
logiques en mathématiques.
Il semble que la dyscalculie se rencontre plus rarement que la dyslexie, mais les données manquent sur
sa prévalence.
Les déficits cognitifs sous-jacents :
attention, mémoire, aptitudes organisationnelles, aptitudes conceptuelles, aptitudes gestuelles, visuo-attention.
Les troubles d’attention avec ou sans hyperactivité
Ces troubles portent sur les fonctions attentionnelles et exécutives et concernent l’attention soutenue,
l’attention dirigée vers une stimulation, l’impulsivité, la précision visuo-motrice… Ils sont permanents et
apparaissent avant l’âge de la scolarité.
Ils peuvent être associés à d’autres troubles du comportement : opposition, anxiété, fatigabilité …
La précocité
Au-delà du mythe du « petit génie » : qu'est-ce qu'un enfant intellectuellement précoce (EIP) ?
C'est un enfant dont l'âge mental est en avance de plusieurs années par rapport à l'âge réel physique et affectif.
On dit qu'il est EIP lorsque son QI mesuré par des tests psychométriques (WISC 3) dépasse 125.
Pour nous aider en tant qu'adultes à prêtre un autre regard sur ce sujet, voici quelques réflexions :
Le QI moyen de la population est basé à 100. On parle de déficience intellectuelle lorsque le QI est
inférieur ou égal à .75, de précocité intellectuelle lorsque celui-ci atteint .125.
Fédération Française de la Dyslexie
Définition de Terrassier