La statistique, instrument de développement économique et social

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Statistique, Développement et Droits de l‘Homme
Session C-Pa 6d
La statistique, instrument de développement
économique et social
Adam MELE
Montreux, 4. – 8. 9. 2000
Statistique, Développement et Droits de l‘Homme
La statistique, instrument de développement économique et
social
Adam MELE
Direction de la statistique et des comptes nationaux
BP 862
Niamey, Niger
T. + 227 72 35 60
[email protected]
RESUME
La statistique, instrument de développement économique et social
La statistique constitue à beaucoup d'égards un instrument indispensable au développement
socio-économique et à ce titre détermine le devenir de l'humanité. En effet, au regard des grands
défis que pose la mondialisation des économies, seule la mise en place d'indicateurs macroéconomiques et sociaux fiables peut guider les pays dans le choix de politiques économiques
appropriées pouvant garantir un développement durable. Or ces indicateurs construits n'ont de
signification qu'en fonction de la pertinence de la statistique utilisée. D'où la nécessité de doter les
pays d'appareils statistiques adéquats et de moyens matériels et humains qualifiés.
Par ailleurs, le progrès économique a toujours comme corollaire l'accroissement de la
pauvreté d'une frange importante de la population et une violation de plus en plus prononcée de
droit de l'homme. L'élaboration d'indicateurs de pauvreté pertinents, la maîtrise du nombre de
personnes victimes de la misère et des pratiques contraires aux droixt de l'homme grâce à des
statistiques fiables permettront d'une part d'attirer l'attention de la communauté nationale et
internationale sur le progrès social et d'autre part de consolider la démocratie qui est le pilier d'un
Etat de droit et de justice sociale.
ABSTRACT
Statistics, Instrument of Economic and Social Development
In many regards, statistics form an indispensable instrument for socio-economic development
and in this capacity, to determine the future of humanity. In effect, with regard to the great
challenges pose by the globalisation of economies, only the implementation of reliable macroeconomic and social indicators can guide the country in the choice of appropriate economic
policies which can guarantee lasting development. Thus these constructed indicators are only of
any significance depending on the pertinence of the statistics used. This gives rise to the necessity of
giving the countries adequate statistical tools and qualified material and human means.
Furthermore, economic progress has always gone hand in hand with an increase in the
poverty of a significant fringe of the population and a more and more pronounced violation of
human rights. The formulation of pertinent indicators of poverty, determining the number of people
victims of misery and practices in violation of human rights using reliable statistics will make it
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possible on one hand to draw the attention of the national and international community to social
progress, and on the other, to consolidate the democracy which forms the pillar of a State of social
rights and justice.
1. Introduction
La statistique constitue un élément essentiel du bien être social car la nécessité de rassembler
des données numériques se fait sentir dès que se sont organisées les sociétés humaines. De nos jours
encore, la statistique se trouve au cœur de toutes les activités économiques. En effet, la condition
préalable à tout développement durable repose sur un système d’information fiable et adapté aux
besoins des pays concernés. En tant qu’instrument de développement, la statistique joue plusieurs
rôles dans le processus de croissance et du développement économique. Grâce à des données
quantifiées, la statistique permet de construire des outils indispensables à la formulation des
politiques macro-économiques et sociales.
D’autre part, la diffusion des données statistiques peut contribuer à la transparence dans la
gestion des affaires publiques et aussi d’en apprécier les résultats des politiques gouvernementales.
L’amélioration de l’information statistique et l’accès d’une frange importante de la population à ces
informations permettront de soutenir la démocratisation des sociétés tout en instaurant le dialogue
entre les différents acteurs de la vie économique. Cela constitue un gage d’un développement
prenant en compte toute la dimension sociale du progrès économique.
2 . Statistique et croissance économique
2.1 La statistique en tant qu’instrument de diagnostic et de mesure d’une économie : le
concept d’indicateurs
Pour mesurer la performance d’une économie et procéder à une classification internationale
des pays, les statisticiens et les économistes font recours à une liste plus ou moins impressionnante
d’indicateurs construits à partir des données disparates recueillies à travers tous les secteurs de
l’économie. Ces informations quantifiées permettent de savoir les performances sectorielles en
particulier et de saisir de façon générale les caractéristiques globales de l’économie d’un pays.
Afin de procéder à une comparaison entre pays, les instruments de mesure utilisés reposent
largement dans leur conception sur l’outil statistique. Ces étalons de mesure ou indicateurs doivent
leur fiabilité à la qualité des informations statistiques. Ainsi la classification des pays selon les
catégories “faibles revenus”, “revenus intermédiaires”, “revenus élevés” reposant sur le PIB ou le
PNB peut être affectée par l’insuffisance et la qualité des données statistiques. En effet, dans
l’équation donnant l’expression du PIB (Y) par exemple (Y = C + G+ I + X – M), même si les
données sur les exportations (X), les importations (M), les investissements (I) et les dépenses
publiques (G) peuvent être obtenues avec une certaine précision selon la nature des déclarations
douanières et des entreprises ; la connaissance de la consommation privée ( C ) reposant sur des
enquêtes auprès des ménages n’est possible que grâce à la crédibilité des institutions statistiques des
pays concernés.
Le caractère plus ou moins informel des économies des pays du tiers monde (poids important
du secteur informel dans l’économie) est aussi un élément non négligeable qui hypothèque
considérablement la qualité des données statistiques des pays en voie de développement, et donc
compromet la fiabilité des indicateurs ainsi calculés.
L’élaboration de certains documents clés tels que le tableau économique de synthèse (TES),
outil approprié pour décrire et analyser les relations entre les différentes industries et les différents
secteurs de l’économie est fortement tributaire des données statistiques. Cela est un défi majeur
pour les PVD dans l’élaboration et la formulation des programmes de politique économique.
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2.2 La statistique : outil indispensable de l’élaboration des programmes de politique
économique
Les informations statistiques quantifiées présentées de façon organisées et la liste des
différents indicateurs construits sont des éléments essentiels dans la prise de décision visant un
développement durable. Ces informations chiffrées permettent de savoir par exemple quels sont les
secteurs porteurs sur lesquels il faut orienter les investissements afin d’atteindre le rythme de
croissance désiré. Ceci permet d’établir une hiérarchie entre les différentes branches de l’économie
dans le but d’assurer une répartition optimale du capital à investir, denrée le plus souvent rare dans
les pays en voie de développement.
Les tableaux et les indicateurs économiques servent aussi de guide à toute discussion entre les
pays en voie de développement et leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux qui leur viennent en
aide. Dans le cas particulier des programmes d’ajustement structurel, le FMI et la banque mondiale
proposent au cas par cas, selon le niveau des indicateurs socio-économiques et de certains ratios des
pays concernés, des programmes susceptibles de lutter contre la pauvreté et d’amorcer le
développement économique. Ainsi au sujet de la dette qui constitue toujours un sujet de
controverse, l’éligibilité au programme appelé “Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés
(IPPTE)” est conditionnée par le tableau de bord du pays qui présente les différents ratios
d’endettement du pays dont notamment le ratio du service de la dette sur les exportations et le ratio
de l’encours actualisé rapporté à la valeur des exportations. Ainsi, des statistiques fiables reflétant la
situation des pays permettront de calculer des ratios réalistes et d’assurer ainsi au pays une
réduction considérable de sa dette extérieur et de bénéficier d’un apport important des ressources
dans le cadre de l’IPPTE, ce qui garantirait la réussite des politiques de reformes économiques.
Tableau 1. Ratios d’endettements du Niger servant de base de discussion à l’éligibilité à l’IPPTE
En milliards de FCFA
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
Encours de la dette
Service de la dette
Exportations
% Service/exportation
336,5
21,97
85,4
25,7
359,9
25,6
853
30,0
705,8
66,73
143,4
46,5
673,1
51,2
161,1
31,8
696,4
42,2
172,3
24,5
815,2
51,9
177,5
29,2
859,1
50,3
121,6
41,4
Source : données compilées des documents des Institutions de Bretton Woods.
2.3 La statistique et les politiques de programmation et de prévision économiques
Toute politique de programmation qui se veut rationnelle doit prendre en compte l’état actuel
et passé de l’économie qui le plus souvent sont décrits par l’intermédiaires des chiffres. Les
opérations de programmation de grande envergure telles que le budget de l’état, les plans triennaux,
quinquennaux voire décennaux doivent se fonder sur des chiffres statistiques concrets fiables et
prudemment établis. Outre cet aspect, l’affectation des ressources selon les différents secteurs dans
une opération de planification ne serait possible que grâce à une maîtrise de la statistique et de ses
différentes applications telles que l’analyse des données, la recherche opérationnelle et
l’économétrie. L’abandon de la planification par les PVD ayant adopté un système socialiste est du
aux écarts importants entre les objectifs du plan et le résultat réalisé, écarts dus en grande partie à
l’insuffisance de l’information statistique lors de la conception des plans.
A l’instar de la planification, les prévisions économiques constituent un domaine de
prédilection de la statistique. En effet dans le but de prévoir l’évolution de certaines variables
économiques, différents types de modèles sont construits dont entre autres les séries temporelles et
les modèles économétriques. La construction de ces modèles nécessitent des séries de données sur
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plusieurs années concernant les variables dont l’évolution est à prévoir. Ainsi les valeurs
prévisionnelles des variables (PIB, taux de croissance, taux d’investissement, taux d’inflation…)
dépendent largement de la qualité des données utilisées pour élaborer ces modèles. Des données
statistiques imparfaites conduisent à estimer des valeurs erronées qui auront des impacts
préjudiciables sur le développement économique et social des pays concernés.
3. L’apport de la statistique au progrès social
En matière de politique sociale aussi, la statistique constitue un élément de premier plan car
elle permet de saisir l’ampleur des faits sociaux tout en proposant d’instruments de mesure.
L’indicateur d’activité économique, le PIB, bien que rendant compte du niveau du revenu d’un
pays, ne prend pas en compte les aspects sociaux comme l’éducation, la santé, les facteurs culturels
et politiques qui affectent dangereusement les conditions de vie des populations. La pertinence des
indicateurs composites calculés par les instances onusiennes pour apprécier le niveau de
développement économique et social d’un pays tels que l’IDH et les indicateurs de liberté
individuelle conçus pour évaluer le niveau des libertés des hommes dépendent largement des
données statistiques disponibles.
3.1 La statistique et la lutte contre la pauvreté
En matière de développement durable en général et de la lutte contre la pauvreté en
particulier, les différentes stratégies et politiques mises en œuvre, pour être efficaces, doivent se
fonder sur des données statistiques reflétant la réalité socio-économique des populations concernées
et traduisant effectivement une demande sociale. Ces informations doivent être utilisées à différents
niveaux de politiques sociales selon qu’il s’agisse d’identifier les problèmes (maux sociaux) ou en
cours d’exécution s’il s’agit d’évaluer des impacts.
a) Identification des problèmes sociaux
Comme tout programme économique, une politique sociale est élaborée en vue de répondre à
un certain nombre de besoins exprimés par les populations et d’en prévenir certaines situations. Les
recensements, les enquêtes et les registres de données statistiques constituent les principaux moyens
d’identification des problèmes. Ces données permettent le plus souvent de donner l’image sociale
d’un pays en particulier l’ampleur des inégalités sociales quant à l’accès aux services sociaux dont
notamment l’éducation, la santé, l’eau potable, l’assainissement. Ces informations quantifiées font
apparaître également des disparités géographiques et des déséquilibres socioculturels. Ces
différentes informations sur la population sont des éléments indispensables pour asseoir des
politiques sociales saines, susceptibles de combattre efficacement la pauvreté. Le tableau ci-dessous
sert d’argument en faveur de la scolarisation de la jeune fille en particulier et de la promotion des
activités féminines en général.
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Tableau 2. Indicateurs sociaux mettant en lumière les disparités géographiques et sociales au
Niger en 1997
Indicateurs
Régions
Agadez
Diffa
Dosso
Maradi
Tahoua
Tillabéri
Zinder
Niamey
Niger
Taux de scolarisation (en %)
Espérance de vie
féminin
Masculin
Féminin Masculin
Emplois
du
secteur IDH
productif (en %)1
Féminin
Masculin
30 ,56
17,69
16,42
15,99
18,17
11,80
13,66
51,81
18,18
21,10
13,95
9,38
7,09
8,13
8,79
8,15
48,75
11,54
58
44
46
44
47
50
49
55
47
100
76,93
41,68
46,30
69,74
39,90
44,48
50,84
64,60
59
45
46
45
48
51
49
56
48
0
23,07
58,32
53,70
30,26
60,10
55,52
49,16
55,40
0,347
0,204
0,196
0,177
0,196
0,241
0,199
0,447
0.220
Source : Rapport national sur le développement humain : Niger 1998
b) Mesure d’impact des politiques économiques et sociales sur le bien être de la population : la
matrice de comptabilité sociale (MCS)
L’exécution des programmes de politique économique et sociale nécessite des évaluations
permanentes. Ces évaluations permettent de rendre compte de la poursuite effective des objectifs
fixés et d’en mesurer l’impact des différentes mesures prises sur les secteurs sociaux.
Dans la mesure où les secteurs sont interdépendants, il y va de soi qu’une augmentation du
PIB par exemple peut avoir des répercussions sur les secteurs sociaux mais avec des intensités
variables selon les secteurs. La mesure des incidences des politiques gouvernementales sur
l’amélioration du bien être social et l’évaluation des impacts des politiques économiques ne seront
possible qu’avec des bases des données statistiques exhaustives, fiables et d’une maîtrise de l’outil
statistique. L’instrument privilégié utilisé a ce niveau est la matrice de comptabilité sociale (MCS).
Initiée dans les années 70, la MCS a pour objectif de rendre compte des effets des politiques
gouvernementales sur le bien être des populations. C’est un élément important dans l’appréciation
et l’analyse des résultats des politiques économiques.
Mettant particulièrement l’accent sur l’aspect social dont notamment les conditions de vie des
ménages, la MCS permet d’une part d’apprécier les progrès réalisés en matière de développement
social en particulier en vers les couches extrêmement pauvres et les couches vulnérables de la
population et d’autre part de servir de cadre à l’orientation de programme de lutte contre la
pauvreté, nouveau cadre d’intervention de la Banque Mondiale dans les pays pauvres. Le tableau 6
donnant la structure d’une MCS montre bien les effets des politiques économiques sur le couches
sociales.
La MCS, bien qu’étant un outil adéquat d’analyse de la pauvreté est délicate à construire. Elle
nécessite des données d’origines diverses dont notamment la comptabilité nationale, les enquêtes
budget-consommation, le recensement de la population, les enquêtes sur le secteur structuré et le
secteur informel… Ceci est une contrainte majeur à l’évaluation des résultats des politiques
économiques car la représentativité d’une MCS est corollaire de la fiabilité des données statistiques
utilisées.
1
Ces données sont de 1995.
6
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Tableau 3. Structure d’une matrice de comptabilité sociale
Institution
Ménages
pauvres
Ménages
classes
moyennes
Ménages
riches
Production
Gouvernement
Agriculture
Industrie
Services
Reste du Amortismonde
sement
Investissement
Total
Ménages
pauvres
Ménages
classes
moyennes
Ménages
riches
Gouvernement
Agriculture
Industrie
Services
Reste
du
monde
Amortissement
Investissement
Total
c) Statistique et la transparence des actions dans les secteurs sociaux et la politique
Une publication régulière et continue des actions gouvernementales dans le secteur sociopolitique doit permettre l’instauration d’un dialogue entre le gouvernement, les populations, les
acteurs du développement (ONG, partis politiques, assemblées,…) et la coopération internationale.
Cette transparence dans la gestion doit permettre de créer une réelle synergie entre tous les acteurs
concernés par le développement et de poser ainsi les bases de la bonne gouvernance, garant d’une
bonne démocratie.
3.2 Statistique et droit de l’homme
L’apport de la statistique est non négligeable au respect des droits de l’homme, à l’élimination
des discriminations dont est victime une frange souvent importante de la population et aussi à
l’instauration de la bonne gouvernante.
a) Au sujet de la bonne gouvernance
L’échange d’informations entre les gouvernés et les gouvernants constitue un préalable à
l’instauration de tout Etat de droit et de justice sociale. Par ailleurs, la présence d’informations
quantifiées sur certains faits tels que la violation des libertés fondamentales constitue un argument
en faveur de la conditionnalité entre l’aide publique au développement et la bonne gouvernance.
b) Concernant les pratiques contraires au droit de l’homme
Le respect des droits de l’homme constitue dans les pays en développement le cheval de
bataille de la plupart des organisations et mouvements associatifs. Certaines pratiques telles que les
mutilations sexuelles, le travail des enfants et les pratiques esclavagistes continuent toujours à
handicaper le sort des millions de personnes.
Le manque des données chiffrées sur ces pratiques compromet sérieusement la mise au point
des politiques et programmes d’action. Pour lutter efficacement contre ces fléaux, la mise en place
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d’un système d’informations concrètes, fiables et actuelles par exemple sur le nombre des femmes
victimes des mutilations sexuelles, le nombre de personnes victimes des pratiques esclavagistes et le
nombre d’enfants travaillant à bas âges s’avère nécessaire. Cela permettra, avec l’aide des
partenaires au développement d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques nationales
susceptibles de réduire les conséquences négatives de ces pratiques et de veiller ainsi au respect des
droits de l’homme et des libertés fondamentales, condition sine qua none du progrès social.
4. Conclusion
Aucune politique de développement économique et social ne peut réussir en l’absence d’un
système d’informations statistiques complet et réaliste. Aussi, en tant qu’instrument de
développement, la statistique se trouve au cœur de toutes les activités économiques et sociales.
En cette ère de globalisation de l’économie, les pays et les Institutions internationales doivent
mettre particulièrement l’accent sur la maîtrise des données statistiques afin de lever les grands
défis de l’heure . La bonne marche des programmes nationaux de lutte contre la pauvreté en vogue
dans les pays en voie de développement en dépend largement.
REFERENCES
Calot, G. Cours de Statistique descriptive (1973). Dunod, Paris.
Grais, B. Statistique descriptive (1994). Dunod, Paris.
Nations Unies (1990). Données statistiques sur les femmes et le développement.
Rapport du 48éme stage sur la statistique pour la politique sociale. 26 août au 6 décembre 1996.
Munich, Allemagne.
Séminaire sur l’adéquation entre la production et la demande de données statistiques dans les pays
en voie de développement. Lomé, 11-17 octobre 1989.
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