- Atomicité et marché du travail
Atomicité : Grand nombre d’acheteurs et demandeurs où les négociations se font individuellement.
Personne n’a de pouvoir sur le marché et personne ne peut changer les prix.
Il n’y a pas d’atomicité sur le marché du à l’existence de syndicats des salariés et patrons.
Ex : Entreprises américaines font appel à un système de close shop où les syndicats imposent
l’embauche de certains salariés.
La fixation des salaires entrainent une hausse des pouvoirs d’achat et une négociation des salaires
« price maker ».
Les 5 conditions de la concurrence pure et parfaite ne sont pas respectées.
Synthèse :
Dans le modèle néoclassique de base sur marché du travail, l’équilibre résulte de la confrontation
d’une offre de travail des salariés et d’une demande de travail des entreprises ; l’offre est une
fonction croissante du prix, la demande une fonction décroissante du prix, le prix est le taux de
salaire réel, c’est-à-dire le salaire nominal divisé par le prix moyen des biens produits. Le coût du
travail revient pour l’employeur à mesurer la quantité de biens et services qu’il devra produire et
vendre pour pouvoir payer le salaire.
A l’équilibre, l’offre et la demande de travail sont égales. Comme tout prix, le taux de salaire réel est
un véhicule d’informations (sur l’offre et la demande de travail) et un mécanisme d’incitation.
La demande de travail est fixée par la comparaison (le calcul coût/avantage) effectuée par
l’entreprise entre ce que lui coûte une heure de travail supplémentaire et la productivité marginale
du travail, (ce que produit un salarié pendant cette heure de travail supplémentaire). Tant que le
supplément de production apporté par le dernier travailleur embauché est supérieur à ce qu’il coûte,
l’entreprise demande du travail et embauche. L’offre de travail est fixée par la comparaison
effectuée par le ménage entre ce que lui rapporte une heure de travail supplémentaire et ce que lui
coûte une heure de travail (la désutilité marginale du travail, c’est-à-dire la pénibilité d’une heure de
travail par rapport à une heure de loisir). Le salaire affecte l’arbitrage individuel entre le travail et le
loisir, car une heure de loisir supplémentaire prive l’individu d’une quantité de biens et services
consommée d’autant plus importante que le taux de salaire réel est élevé.
B) La relation salariale est encadrée par des normes sociales collectives.
L’institutionnalisation de la relation salariale, entre conflits et coopération
- Les conquêtes sociales à l’épreuve de l’histoire en France
Au début du 19ème siècle il n’y avait pas de droit du travail, les relations entre patrons et salariés
étaient asymétriques, les syndicats et les grèves étaient interdits. Il y avait une forte insécurité
sociale et précarité du travail. L’Etat était un Etat gendarme, il intervenait peu. Dans les familles
ouvrières les enfants travaillaient, les salaires ne couvraient que les besoins physiologiques. La durée
de travail était de 12h, les contrats étaient journaliers et les conditions étaient difficiles. De plus, la