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1. Les zones d’intégration régionale
« Régionalisation » = « les relations économiques sont plus intenses entre les pays qui
appartiennent à une même grande zone géographique qu’avec le reste du monde. La
régionalisation concerne tous les types de flux, ou seulement certains d’entre eux. Elle peut
être associée à une intégration des marchés. »
La place des zones d’intégration dans le commerce mondial
L’intensification des échanges à l’intérieur des régions : le phénomène est lent et assez peu
spectaculaire ; cf. « des chiffres ». Ils explosent dans le Mercosur (un peu moins l’Alena), se
tassent au sein de l’UE (plafond atteint).
Le commerce entre gions : à la différence des années 30, la gionalisation n’est pas un
substitut au T interzone. Plus une zone est intégrée, plus elle échange avec l’extérieur.
La nature des accords d’intégration régionale
La nature préférentielle des accords régionaux : les accords préférentiels permettent de
contourner la clause de la NPF sous réserve d’approbation par l’OMC.
Les différents types d’accords régionaux (typologie de Balassa) :
Les associations et forums de coopération économique : elles visent la coopération éco des
Etats et n’incluent pas d’accords préférentiels (=> « régionalisme ouvert »), mais peuvent en
préparer. Ex : OCDE, APEC, Asia/Europe meeting (ASEM).
Les accords de préférence non réciproques : octroi unilatéral d’avantages (accords de Lomé).
La zone de libre-échange : souvent d’application progressive, elle consiste en la suppression
des tarifs douaniers, sauf parfois sur certains produits, mais le maintien de barrières pour les
facteurs. Ex : Alena, AELE, Asean. Des règles d’origine empêchent les contournements.
L’union douanière : ZLE impliquant un TEC et le partage des recettes douanières. Ex :
Mercosur, Groupe andin ; SADC ; des règles d’origine peuvent rester nécessaires.
Le marché commun : union douanière où la circulation des facteurs est libre (UE).
L’intégration des politiques économiques et monétaires : les Etats perdent l’indépendance de
la politique monétaire voire budgétaire-, les parités deviennent fixes.
L’état des accords préférentiels : ils débutent en 57 avec le Traité de Rome, se poursuivent
dans les 60s (AELE) et les 70s (impliquant souvent la CEE) puis s’amplifient dans les 80s
(Groupe andin, Mercosur en 91). Depuis 48, 200 accords ont été notifiés au Gatt/OMC, dont
109 considérés comme appliqués début 99.
Accords préférentiels et convergence institutionnelle
L’harmonisation juridique et réglementaire : échange = transfert de droits de propriété. La
convergence porte sur les normes, le droit des affaires, la liberté des I… Elle peut aller
jusqu’à la « deep integration » et la mise en place d’une administration centralisée.
Les règles de loyauté : il y a risque d’utilisation abusive des avantages comparatifs, y compris
en Europe, d’où l’existence dans l’Alena d’une procédure de règlement des différends.
Quelques modèles d’intégration régionale : Alena, Mercosur, Union
Européenne
Les accords commerciaux ont souvent été le prélude à une union politique jusqu’à la rupture
de 1860. L’Alena précède plutôt que contourne le multilatéralisme, le Mercosur veut émerger.
Un multilatéralisme régional, l’Alena : entrée en vigueur le 1/1/94. La zone n’a pas vocation à
se transformer en UD. Mais l’Alena va plus loin que l’OMC, l’I est favorisé (clause de la
NPF), il existe une clause sociale et environnementale ainsi qu’une certaine solidarité.
L’Alena fonctionne comme une mini OMC => « minilatéralisme ».
L’intégration confédérale : le Mercosur : entré en vigueur en 91. Un TEC est mis en place en
95. S’y associent Chili et Bolivie. Les structures sont plus gouvernementales que supranatles.
Les politiques industrielles sont parfois coordonnées, mais les Etats gardent leur politique Tle.
Mais le marché commun est inachevé et souffre de l’absence de coordination monétaire (99).
L’intégration fédérative : l’Union européenne : l’intégration éco est mise au service de la
fédération politique. Les différends commerciaux sont réglés au niveau communautaire. Le
droit communautaire l’emporte, la politique commerciale est décidée par la communauté.
Cette intégration implique une identité forte. Elle a inspiré l’UEMOA.
2. Théories de l’intégration commerciale régionale
Les effets ambigus d’une union douanière
Le modèle de Viner : basé sur le modèle du droit de douane ; deux approches :
- Les accords régionaux sont toujours moins bénéfiques que le libre-échange
- L’intégration d’un nouveau pays aboutit à une distorsion des EI si pour un bien donné la
production dudit pays est plus compétitive que le prix mondial augmenté du TEC.
Création et détournement de commerce : quel bilan ? Les gains sont évalués par la méthode
des surplus. Les consommateurs sont gagnants, une partie des producteurs nationaux
disparaît, l’Etat subit une perte de droits de douane. Selon les courbes d’O et de D, l’effet
négatif de détournement peut l’emporter sur l’effet positif de création. Oui, mais…
Les facteurs favorables à l’Union :
Les écarts de compétitivité entre pays membres : plus le nouveau prix est proche du prix
mondial, plus l’effet de détournement est faible (cf. logique de complémentarité).
Une protection initiale élevée : l’effet de création est plus fort quand la protection l’était.
Une forte intégration initiale entre pays membres : les effets de détournement diminuent.
Une baisse des tarifs extérieurs communs : le RDM pourra continuer à approvisionner les
pays. Dans l’UE, on considère empiriquement que les gains ont été positifs, même si dans
certains secteurs, notamment l’agriculture, le détournement a pu l’emporter.
Des échanges commerciaux aux investissements directs : les accords régionaux accordent la
même importance à la libéralisation des IDE que des marchandises. Les effets de détourne-
ment sont faibles, de plus l’intégration régionale favorise les IDE extérieurs à la zone.
Analyse économique des effets de création de commerce
Effets de création et gains de l’échange dans la théorie classique du commerce international
Des prix relatifs initiaux très différents avec des structures de production proches sont
favorables aux Unions : si les AC sont très marqués, la spécialisation sera plus poussée.
Une forte élasticité de l’offre d’importations favorise l’Union : les effets de création sont
d’autant plus forts que les coûts marginaux de production sont plus élevés pour un bien et plus
faibles pour l’autre (on gagne plus à la spécialisation).
La dynamique des effets de création dans les nouvelles théories du commerce international :
la théorie traditionnelle explique mal les succès de l’UE et le T intrabranche.
L’impact des rendements d’échelle croissants sur les gains de l’échange : ce peut être des éco
d’échelle ou des effets d’apprentissage ; leur prise en compte permet de réévaluer à la hausse
les effets de création, mais certaines firmes d’autarcie disparaîtront (sauf si différenciation).
La préférence pour la diversité des produits et des techniques : la satisfaction s’accroît avec la
palette des choix (Chamberlin / Stiglitz). Les gains de la régionalisation sont plus forts pour
les pays qui produisaient moins de variétés originellement. L’intégration permet la baisse des
coûts fixes (recherche notamment) et une diffusion des techniques, => amélioration à LT.
Les effets de concurrence : la concurrence nouvelle réduit les rentes monopolistiques et
pousse à la compétitivité, mais peut être autodestructrice (si un monopole natl mange l’autre).
Les gains « dynamiques » amplifient-ils les gains « statiques » ? Pour Harris et Cox, ils
permettent de quadrupler les gains du LE EU-Canada estimés par les modèles traditionnels.
Mais les résultats empiriques, quoique bons, ne suivent pas : les effets sont parfois
contradictoires, le caractère mutuel des gains discutable. Il existe des coûts d’ajustement.
Analyse économique des effets de détournement de commerce
L’influence des coûts de production sur les effets de détournement
Effets de détournement avec des coûts croissants : avec l’augmentation de la D et de la P, le
pays nouvellement intégré voit le coût marginal, donc le coût moyen du bien considéré
croître ; par ailleurs, la disparition de la D de l’autre pays fait baisser la D au RDM et le prix
mondial : les effets de détournement ex post apparaissent plus importants qu’ex ante.
Les effets de détournement en cas de coûts décroissants : le nouveau prix tend à converger
vers le prix mondial ; les effets de détournement sont plus importants ex ante qu’ex post.
La proximité réduit-elle les effets de détournement ? La théorie des zones naturelles : les
grandes zones sont compactes ; soit il y a un décalage entre baisse des coûts de transport et
dérégionalisation (la régionalisation précède la mondialisation) ; pour Krugman, la proximité
des dirigeants et des niveaux de développement est déterminante. Zone naturelle : « zone à
l’intérieur de laquelle, en l’absence de barrières aux échanges et d’accords de préférence, les
échanges seraient plus intenses qu’avec le RDM ». Les effets de détournement sont faibles.
En concurrence imparfaite, les effets de détournement peuvent-ils améliorer le bien-être ?
Deux pays produisent en autarcie avec une firme monopoleuse. Après ouverture, les deux
firmes se font une concurrence de Cournot et il y a gain total de bien-être (baisse du prix).
Mais, selon la théorie du dumping réciproque de Krugman et Brander, s’il y a des coûts de
transport et que le même prix est pratiqué sur les deux marchés, le prix net sur le marché
étranger est en fait inférieur : il y a dumping. Le gain est alors incertain (dépenses de transport
improductives). Les dépenses improductives peuvent compenser l’ouverture à la concurrence.
Les effets d’agglomération
L’arbitrage distance-agglomération : si la dissémination minimise les coûts de distance, elle
empêche de profiter des éco liées à la concentration (Silicon Valley). Si les coûts de transport
sont faibles, il y aura polarisation des richesses et activités (sauf ≠ de coûts, par ex salariaux).
Le modèle centre-périphérie de Krugman : si les biens sont différenciés, l’effet protecteur
(anti-délocalisation) des coûts de distance est atténué.
Scénario et hypothèses du modèle centre-périphérie : deux secteurs (agriculture, conforme à
la théorie traditionnelle ; industrie, éco d’échelle et concurrence oligopolistique). Les coûts de
distance sont positifs pour l’industrie, les ouvriers sont mobiles dans la zone (Etats-Unis).
Les conclusions ambiguës du modèle centre-périphérie : si elle délocalise vers l’Ouest, la
firme réduit ses marges à l’Est mais les augmente à l’Ouest. Krugman ne peut pas conclure.
La réalité des effets d’agglomération : la dispersion des coûts salariaux peut modérer la
tendance à l’agglomération. Mais Brüllhart montre que l’intégration européenne favorise la
concentration des secteurs à rendements croissants (hautes technologies). Mais agglomération
est conciliable avec spécialisation (frontière mexico-américaine).
3. Intégration régionale et mondialisation de l’économie
Si l’intégration peut sous certaines conditions accroître le bien-être des pays concernés, qu’en
est-il des autres pays et du système commercial international fondé sur le multilatéralisme ?
Les accords préférentiels sont-ils prédateurs ?
L’impact des effets de détournement sur le bien-être du monde : si la zone est « grande » (a
une influence sur le prix mondial), il y a baisse du prix mondial et dégradation des termes de
l’échange du RDM. Pour Viner, même si les effets de création l’emportent, « le RDM y perd,
à court terme au moins ». Mais ce résultat est à nuancer (Winters : le processus est complexe).
Les effets favorables de l’intégration sur les pays tiers : la baisse des prix dans la zone est
répercutée dans le prix des M du RDM depuis cette zone. De plus, le revenu de la zone
s’accroît, d’où une hausse des M. Enfin la zone peut indemniser le RDM grâce à son gain.
Selon Kemp et Wan, il existe toujours une grille tarifaire qui permet de maintenir le volume
des M depuis le RDM.
Accords préférentiels et blocs commerciaux La théorie de la protection optimale appliquée
aux unions douanières : si la zone se protège, sa D vis-à-vis du RDM chute et ses termes de
l’échange s’améliorent. Il y a gain de bien-être dans la zone (mais gain seulement pour l’Etat).
Un tarif optimal (non nul mais tel que la zone continue à importer) permet de maximiser les
gains ; il est d’autant plus haut que l’O étrangère est élastique, c’est-dire que l’Union croît.
Mais les effets sur le RDM (gain pour les Crs, perte pour les producteurs) sont négatifs.
La confrontation des blocs : les autres pays peuvent se regrouper pour répondre aux politiques
prédatrices de la zone dans un jeu non coopératif (Johnson), d’où un dilemme du prisonnier.
Mais ce résultat est à nuancer empiriquement pour des raisons de réalisme (tout le monde
aurait à perdre à des guerres commerciales).
Existe-t-il un nombre optimal de blocs ? Le modèle de Krugman : N régions identiques du
monde produisent chacune un bien. Les biens sont différenciés ce qui donne à chaque firme /
région un pouvoir de monopole. Chacune fixe un tarif en conjecturant une absence de réaction
des autres. Quelle que soit l’élasticité de substitution du bien, le nb de zones qui minimise le
bien-être mondial est 3. Mais Spilimbergo et Stein montrent qu’avec biens, il suffit que le
goût pour la variété soit assez bas pour que la réduction du nb de blocs augmente le bien-être.
Rivalités entre blocs et politique commerciale stratégique : les firmes price-makers élaborent
leurs stratégies sans passer par les Etats. Mais si le pouvoir de marché s’équilibre, l’Etat doit
intervenir pour permettre à sa firme d’obtenir une position de leader à la Stackelberg par une
subvention (mais une taxe à l’X pour Eaton et Grossman). L’UD peut permettre cette PCS,
inaccessible aux petits pays dont les secteurs industriels sont moins concentrés.
Régionalisme et multilatéralisme
Les accords de préférence : exception légitime au multilatéralisme ? l’OMC est dominée par
une logique mercantiliste de concessions et la clause de la NPF. Les accords bilatéraux, des
années 30 notamment, sont condamnés comme désavantageant les pays tiers (« égoïsme
sacré »). Pourtant l’héritage de ces accords (Empire britannique, Union française) a favorisé
l’inclusion de l’article XXIV du Gatt, assoupli depuis.
Les accords de préférence, relais du multilatéralisme ? Certains forums gionaux visent à
favoriser la mise en œuvre des règles multilatérales (APEC), ils peuvent aussi servir
d’expérience (AMI). Les regroupements facilitent les négociations (7 ans pour l’UR). Mais
cette complémentarité est peu encouragée par l’OMC (seule l’UE a droit à un nombre de voix
égal à celui de ses membres).
Le multilatéralisme, préalable au régionalisme ? L’adhésion du Mexique au Gatt précède
l’Alena ; les accords régionaux « alternatifs » au Gatt en Afrique ou Am du Sud ont échoué.
Les accords de préférence régionale, réponse aux carences du multilatéralisme ?
Marrakech n’a pas atténué la tentation du régionalisme. De quelles carences souffrent donc le
multilatéralisme et l’OMC ?
Le contournement des accords multilatéraux : les instruments traditionnels sont remplacés par
d’autres plus opaques, notamment dans les secteurs sensibles (qui peut expliquer l’entrée du
Canada et du Mexique dans l’Alena). Certains pays (EU en tête) justifient leur politique Tle
par la nature des soldes bilatéraux => caractère restrictif des règles d’origine dans l’Alena.
L’exigence de loyauté : des dimensions absentes du Gatt s’ajoutent aux accords régionaux ;
Krugman : « le grand avantage des pactes régionaux est qu’ils peuvent exclure le Japon ».
Paradoxalement, les pays d’accords régionaux sont astreints à des règles plus contraignantes.
Les effets pervers de la clause de la nation la plus favorisée : celle-ci peut être contre-
productive, surtout avec la hausse du nombre de pays bénéficiaires, transformant une mesure
bénigne en mesure d’envergure qui priverait le pays de futures armes de négociations.
Maurel : la NPF a ralenti le dvt des EI entre pays de l’ancienne Autriche-Hongrie, pourtant
ZNE. Enfin la NPF favorise le resquillage de petits pays qui peut empêcher la progression des
accords. La NPF a été une des causes du rejet de l’AMI.
4. Economie politique des accords régionaux
La société civile se montre souvent plus hostile que ses dirigeants à la libéralisation, régionale
ou multilatérale (échec de Seattle en parallèle à la mobilisation des ONG).
Les groupes de pression dans les processus d’intégration régionale
La diversité des groupes d’intérêt : les consommateurs sont à la fois gagnants (moindres prix)
et perdants (chute des recettes douanières) ; les producteurs sont perdants (secteurs
importateurs) et gagnants (exportateurs). D’après le lemme de Stolper-Samuelson, le travail
peu qualifié est perdant dans les pays développés (France, All).
L’action des groupes d’intérêt : plus les groupes sont petits, plus ils s’organisent (pas
d’attitude de resquilleur). Cependant De Melo montre que dans les unions douanières, les
lobbies aux buts contradictoires se compensent et les autorités, plus distantes, sont moins
réceptives. Mais la réaction des groupes est imprévisible (consuméristes am contre l’Alena).
Le rôle des intérêts stratégiques dans la formation et l’élargissement
des zones
La dynamique de l’élargissement selon la théorie des dominos (Baldwin) : on considère des
éco d’échelle limitées par les débouchés. L’intégration régionale résulte en une prime pour les
pays intégrés et un manque à gagner pour les pays non membres, surtout proches. Les secteurs
concernés se lancent dans un lobbying pro-adhésion. Selon Casella, l’élargissement profite
plus aux « petits » pays (accroissement relatif plus important de la taille du marché), mais plus
dans les ZLE que dans les marchés communs. Mais le pays intégré perd sa marge de
manœuvre et la possibilité de resquiller dans les négociations multilatérales (OMC).
Les externalités tarifaires découragent-elles l’élargissement des unions douanières ? Des pays
peuvent resquiller en ne s’intégrant pas à la zone qui mène une politique Tle visant à faire
chuter le prix des M : ils en bénéficient sans participer aux coûts d’adhésion et de politique.
La défense par l’UE de politiques agricoles protectionnistes bénéficie à la Suisse. Mais risque
que ces comportements désincitent à s’intégrer à la zone (passager clandestin).
L’asymétrie des pays dans la formation des zones préférentielles et les risques de guerre
commerciale : Kennan et Riezman mettent au point un modèle 3 pays-3 biens. Le LE est
préférable à l’intégration de 2 petits pays face au 3e grand ; dans tous les cas l’UD de 2 pays
améliore leur situation. Mais le 3e peut préférer une guerre Tle, et une ZLE avec un petit pays
est la pire solution pour un grand. Les accords ne conduisent pas forcément à des représailles.
La Région comme fournisseur de biens publics internationaux
L’opinion est gligée par l’approche en termes de lobbies. Bien public : l’usage, qui ne peut
être limité, par n’importe quel utilisateur ne remet pas en cause sa disponibilité pour les
autres. Ex : régimes commerciaux internationaux, multilatéralisme. A quel échelon sont-ils le
plus efficacement (y compris sans resquillage) fournis ?
Biens publics nationaux ou communautaires ? Avantages des BPR : vaste marché intérieur,
cohérence des infrastructures, gains d’échelle et disparition des doublons, harmonisation des
normes, lois, monnaie, institutions stabilisatrices, coordination des politiques. Inconvénients :
perte de souveraineté, bureaucratisation, renoncement à des demandes spécifiques, risques de
tension entre Etats, problème de répartition des coûts, possibilité de resquillage. Le choix final
entre BPR et BPN découle d’un arbitrage entre les deux, ainsi que de variables subjectives.
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