c. mode d`emploi - Nouvelle page 1

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PHARMACOLOGIE EN OPH
GENERALITES
Les maladies oculaires peuvent être traitées par des médicaments administrés par voie générale
ou par voie locale. Il faut tenir compte des caractéristiques de l’œil lors de l’administration des
collyres :
- réflexe de fermeture des paupières
- le temps de persistance du collyre u niveau de l’œil réduit (humidification par les larmes
continuellement au niveau de la cornée avant de s’écouler par le conduit lacrymal)
- passage du traitement OPH par voie transcornéenne et pénétration dans la conjonctive
qui est entraîné dans la circulation sanguine
- certains principes actifs utilisés pour leur action de surface n’ont pas besoin d’être
absorbés
TRAITEMENT ADMINISTRE PAR VOIE GENERALE
Certains médicaments sont utilisés par voie générale et on une bonne pénétration dans l’œil (ATB,
antifongique,…). Ils sont utilisés en association d’un traitement local et en relais.
Certains des traitements par voie générale peuvent avoir des effets secondaires oculaires
indésirables.
MEDICAMENTS
-antipaludéens
-
corticoïdes locaux
corticoïdes
régionnaux
-
cordarone
-
Antidépresseur
tricycliques
EFFETS SECONDAIRES
SURVEILLANCE
- dépôts réversibles et bénins - début, puis tous les 6 mois
- maculopathie irréversible
par électrorétinogramme
- glaucome
- cataracte
- retard cicatrisation en cas
d’ulcération de la cornée
- dépôt cornéen ne CI pas la
- AV
poursuite du traitement
- Champ visuel
- FO
- Glaucome aigu à fermeture
- Examen LAF avant et
angle
en début
TRAITEMENT ADMINISTRE PAR VOIE LOCALE
Les médicaments destinés au traitement d’affection de l’œil sont le plus souvent administrés par
voie topique. Certains sont donnés par voie systémique et d’autre par voie intraoculaire.
Les produits peuvent être introduit dans l’œil par différents moyens :
- instillation de collyres
- instillation de pommade
- injection sous conjonctivale
- injection latéro-bulbaire ou rétrobulbaire
- voie IV
- au cours d’une intervention chirurgicale (injection dans la chambre antérieure ou dans le
vitré)
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le choix de la voie d’administration dépend de certaines particularités du principe actif (ses
propriétés physiques et chimiques, son devenir dans l’organisme, son activité thérapeutique, son
mode d’action, ou biodisponibilité)
On distingue les médicaments :
- à but de diagnostic (nécessaire à l réalisation de l’examen oculaire)
- à but thérapeutique
1.
VOIE D’ADMINISTRATION
1.1
VOIE OCULAIRE TOPIQUE
C’est la voie la plus utilisée, elle consiste à l’administration du médicament directement au niveau
de la cornée ou dans le cul de sac conjonctival.
Le médicament est en contact de l’œil que pendant un temps très court et la barrière
conjonctivale limite la pénétration jusqu’aux structures intraoculaires.
Il exerce une action locale superficielle et une action locale au niveau de la chambre antérieure
de l’œil.
Il est inactif au niveau de la chambre postérieure.
Son passage dans la circulation générale n’est pas négligeable
1.2
VOIE SYSTEMIQUE
Administrer le traitement OPH par voie orale ou par voie injectable
1.3
VOIE INTRAOCULAIRE
Elle constitue le moyen le plus efficace pour administrer un principe actif à l’intérieur de l’œil,
mais c’est une procédure plus traumatique pour le patient qu’on limite qu’à certains cas, la solution
est injectée dans la chambre antérieure de l’œil.
2. FORMES GALENIQUES SPECIFIQUES A L’ŒIL
Elles sont :
- liquides (collyres, solution pour lavage ophtalmique)
- semi-solide (pommade)
- solide (insert oculaire)
Elles sont destinées au traitement des affections des yeux, mis à part l’insert, elles sont
rapidement éliminés par les larmes et leur application doit être respectée.
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2.1
COLLYRES
A. DEFINITION
Ce sont des solutions ou des suspensions aqueuses ou huileuses contenant un ou plusieurs
principes actifs et destinés à l’instillation oculaire.
Ils doivent être limpides, indolores, neutre (pH proche de celui des larmes), de même pression
osmotique que les larmes et stérile.
Entre dans la composition d’un collyre classique :
- un ou plusieurs principes actifs
- un véhicule (eau purifiée le plus souvent)
- des excipients (conservateurs, antimicrobiens, mouillants,…)
1.
LES ANTIMICROBIENS
Indispensables dans les flacons multi-doses en raison des risques de contaminations du produit
après ouverture du flacon et à chaque administration du produit.
2. LES CONSERVATEURS
Sont inoffensifs pour la cornée, la conjonctive, compatibles avec les principes actifs et efficaces
aux doses les plus faibles. La stérilité est obtenue par des méthodes classiques choisies selon la
stabilité des principes actifs
B. PRESENTATION
Les collyres sont le plus souvent conditionnés dans des récipients multi-doses de 3 à 5 mL
-
-
flacon verre fermé par un bouchon en caoutchoucs maintenu par une capsule d’aluminium
et que l’on remplace au moment de l’emploi par un embout compte goutte en matière
plastique
Flacon de poudre et ampoule solvant : collyre à restituer, cette conception est envisagée
lorsque le PA est instable en solution
flacon en polyéthylène prêt à l’usage
il est certains, en particulier pour les traitements chroniques de longe durée que la présence de
conservateurs dans un collyre peut être à l’origine de phénomènes d’irritation de surface
oculaire, voire de véritables réactions allergiques, qui peuvent aboutir à une mauvaise observance
du traitement.
Il est très important, lors de l’administration, d’éviter de toucher l’œil ce qui aurait pour effet
de souiller l’extrémité du flacon et de contaminer son contenu.
Il est important aussi d’utiliser un flacon par patient, surtout en cas de patient infecté ou
suspect d’infection.
Il est recommandé de limiter la durée de vie d’un collyre à usage multiple à 15 jours maximum
sous condition du respect d’une technique d’instillation sans contact.
Cela a amené les fabricants de collyre à proposer un autre conditionnement : le collyre uni-dose.
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Les collyres conditionnés en récipients uni-dose sont destinés à une seule utilisation (avec une
quantité de produit suffisante pour traiter ls deux yeux)
Cette forme à l’avantage de ne pas utiliser de conservateurs toute contamination microbienne
étant évitée du fait que la totalité du produit est utilisée une seule fois.
Pour les patients hospitalisés il paraît beaucoup plus prudent d’utiliser des collyres en récipient
uni-dose.
Le flacon Abak est un système multidose capable de délivrer un collyre sans conservateur, grâce
à un dispositif comportant une membrane filtrante de très faible porosité qui fait obstacle à la
pénétration de micro-organisme pendant la période d’utilisation.
Il se compose de 3 éléments principaux :
- un récipient en polyéthylène moulé en forme de soufflet qui contient le collyre
- une pièce d’habillage en polyéthylène protégeant le soufflet et surmonté d’un bouchon
(qui à la première utilisation se visse de manière définitive et permet à l’ensemble du
système la délivrance de collyre)
- un insert qui assure la fonction de filtration et qui se compose d’un stilligoutte, d’une
membrane filtrante (évitant la pénétration des microbes) et d’une nacelle (cartouche de
fibres de nylon dont la fonction est d’absorber le conservateur)
la solution collyre est administrée grâce à une pression du doigt sur le soufflet en traversant
successivement la cartouche de fibres de nylon (ou elle est débarrassée de son conservateur), la
membrane filtrante et le canal du stilligoutte.
Lorsque le doigt relâche sa pression sur le soufflets, l’excès de liquide présente dans le canal du
stilligoutte est réaspiré et retraverse la membrane stérilisante (cette dernière étant
hydrophile, interdit la réadmission dans le flacon)
C. MODE D’EMPLOI
1.
SOINS INFIRMIERS
Instillation de collyres (voir annexes)
2. POSE D’UN PANSEMENT OCULAIRE
En OPH comme dans toute les spécialités, IDE est tenue à des devoirs de vigilance et en aucun
casse comporter comme une simple éxecutante (art 29 du décret 16/02/1993 relatif aux règles
professionnelles des IDE) (art 6 décret 11/02/2002 aux actes professionnels de l’exercice de la
profession IDE)
Une attention particulière doit être portée à tout collyre :
- produit livré stérile qui perd sa propriété dès lors qu’il est ouvert la première fois. Pour
éviter un risque accidentel d’introduction de micro-orgaanisme, la conservation de tout
flacon est limité dans le temps.
- Le conditionnement d’un collyre est à respecter. Il fait partie intégrante de la spécialité.
C’est un élément essentiel du maintient de sa qualité (en protection contre la lumière par
certains collyres), indispensable à bon usage et à l’observance du traitement.
En effet, il est le support essentiel d’information (décontamination, formule, liste des excipients,
mode d’administration, mise en garde éventuelles, n° de lot de fabrication, date de prescription,
précautions de conservation particulières,...)
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2.2
SOLUTION POUR LAVAGE OPHTALMIQUE
A. DEFINITION
Appelées improprement bains oculaires. Ce sont des solutions aqueuses destinées à être instillées
ou appliquées au niveau de l’œil, essentiellement en vue d’une hygiène oculaire.
Elles contiennent un ou plusieurs principes actifs antiseptiques le plus souvent dissous dans une
eau distillée aromatique (eau d’hamamélis) s’y ajoutent des sels et des substances tampons afin
de les rendre plus isotoniques aux larmes et d’obtenir un Ph voisin de celui de la neutralité.
B. PRESENTATION
Les solutions pour lavage ophtalmique sont conditionnés en flacon avec embout pour lavage goutte
à goutte ou sous pression ou bien en flacon uni-dose.
C. MODE D’EMPLOI
-
le lavage oculaire se pratique de façon directe par jet en prenant garde de ne pas mettre
en contact le flacon avec la surface de l’œil et en appuyant sur le flacon légèrement
l’excédent de produit est essuyé avec une compresse stérile
en cas de traitement concomitant par un collyre, il convient d’attendre 15 minutes avant
l’instillation d’un collyre.
2.3
POMMADES OPHTALMIQUES
A.DEFINITION
Ce sont des préparations semi-solides, stériles, destinées à être appliquées sur les
conjonctives.
Elles contiennent un ou plusieurs principes actifs dissous ou disperses dans un excipient
approprié, simple ou composé. Leur usage s’étend aux affections des paupières.
Comme les collyres, elles agissent soit par contact direct avec les tissus oculaires et
conjonctivaux, soit par pénétration intra-oculaire.
B. PRESENTATION
Ils sont conditionnées en petits tubes flexibles stérilisés, comportant une canule d’environ 1
centimètre de longueur et contenant environ 5 grammes de préparation. Plus rarement
certains sont conditionné en uni-dose dont l’extrémité effilée doit être coupée avec une
paire de ciseau propre.
Les récipients uni-dose sont à usage unique.
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D. MODE D’EMPLOI
Les pommades ophtalmiques sont appliquées dans le cul de sac conjonctival sous forme d’un ruban
d’environ 0,9 cm dont l’étalement à la surface de la cornée se fait par le clignement de paupière.
Le principe actif libéré se mélange au fluide lacrymal.
Pour le traitement des affections des paupières, les pommades sont appliquées sur la face
externe de la paupière. Après application, il convient de faire ouvrir et fermer l’œil au patient
plusieurs fois afin que la pommade se répande bien sur la surface de l’œil.
L’application d’une pommade est souvent moins aisée qu’un collyre, car l’excipient est moins
miscible aux larmes et peut donner lieu à des troubles de la vision pendant quelques minutes
après l’application.
Accompagnant souvent la prescription d’un collyre, il est indiqué de mettre la pommade le soir au
couché et les collyres dans la journée.
2.4
FORME A LIBERATIONS PROLONGES
A. DEFINITION
Ce sont des formes destinées à augmenter la biodisponibilité du produit actif, à la surface de
l’œil et dans les fluides et tissus intra-oculaire.
Les avantages sont nombreux, en particulier le nombre d’application est réduit (meilleur
observance) et le patient bénéficie d’un meilleur confort.
Il existe aussi des collyres en solution programmée formulés avec des solutions visqueuse
(hydrogels) qui augmentent leur viscosité et permettent ainsi de prolonger leur présence au
niveau de l’œil. Les hydrogels peuvent ainsi être utilisés seuls dans les larmes artificielles par
leur action lubrifiante à la surface de l’œil. Le temps de rémanence est de l’ordre de 15 minutes.
Les inserts constituent une autre forme à libération programmée. Ce sont des préparations
solides ou semi-solides destinés à être insérés dans le culs de sac conjonctival.
Ils sont généralement composé d’un réservoir central polymérique contenant le principe actif
placé dans une matrice. Leur avantages sont de fournir un dosage précis de principe actif, de ne
nécessiter dans leur formulation de conservateurs et d’être stables (absence d’eau).
Ils peuvent être solubles (libèrent leur principe actif au contact des larmes dans le uls de sac
conjonctival), ils peuvent être insolubles (ils sont alors ôtés à la fin de la libération du principe
actif), ils peuvent être biodégradable.
B. PRESENTATION
Les gels OP sont conditionnés en tube de 10 grammes avec une canule.
Les inserts sont conditionnés individuellement et sont accompagnés d’un ou deux applicateurs
stériles.
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C. MODE D’EMPLOI
Les inserts sont placés à l’aide de l’applicateur, dans le culs de sac inférieur au dessous de la base
du tarse, non contre la cornée.
En cas de gène du patient, il faut s’assurer que l’insert est bien dans le cul de sac conjonctival et
si la gène persiste, il faut le retirer et faire examiner le patient par le médecin..
En effet, si l’insert est mal positionné, il peut provoquer une lésion superficielle de la cornée.
Le déplacement de l’insert est possible quand le patient se frotte l’œil, malgré une insertion
correcte ou en cas de cul de sac conjonctival peu profond.
Il convient de surveiller les effets indésirables (vision trouble, sensation de corps étrangers,
irritation et trouble visuel), suite à une mauvaise dissolution du dispositif (cils collés et raides),
Le patient doit être parfaitement informé de l’utilisation de cette forme.
Les applicateurs doivent être décontaminés dès la deuxième utilisation entre chaque usage par
lavage sous eau chaude pendant 1 minute de leur extrémité à leur encoche. L’étui de l’applicateur
doit être conservé très propre.
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