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manufacturés et de textiles chinois en Afrique du Sud a contribuée à une baisse
drastique de l’emploi dans le secteur formel et montre que les mêmes
conséquences peuvent être appréhendées dans plusieurs autres pays
d’Afrique. De plus, la croissance de l’importation du textile chinois débute en
2003 et l’Afrique du Sud a perdu 55 000 emplois dans le secteur industriel à la fin
de 2005, et plus de dix entreprises de vêtement ont été fermé en Swaziland,
forçant la perte de 12000 emplois. Il y avait aussi 13000 emplois perdus à
Lesotho. Le bas prix du textile et des produits de consommation importés de la
Chine a aussi dévasté les industries de production des biens de consommation
dans plusieurs Etats du Nigéria (Shinn David H, 2006). L’intensité de l’importation
des produits manufacturiers Chinois sur le secteur industriel africain et
particulièrement burkinabè, fragile mérite plus d’attention.
La coopération Chine-Burkina date des indépendances. La Chine s’est
impliquée dans les projets de développement depuis 1965, mais la coopération
politique entre la Chine (Pékin) s’arrête en 1973, du faite de la manifestation du
gouvernement Burkinabè de tisser une coopération dynamique avec la Chine
(Taïwan). Si la coopération politique avec Pékin connaît des difficultés, la
rélation commerciale reste toujours florissante. Le commerce de produits chinois
a envahi le marché burkinabè, comme dans la plupart des pays de l’Afrique de
l’Ouest. Ainsi, au Burkina Faso le secteur informel est inondé de produits chinois à
moindre coût. Selon les perspectives économiques en Afrique de 2006, en 2004,
plus de 50% du coton burkinabè sont exportés vers la Chine. Au niveau de la
région Ouest africaine, entre 2000 et 2004 les importations chinoises de coton
ont contribuées pour 41% au taux de croissance des exportations agricoles de
l’ensemble des pays producteurs et elles ont contribuée à 2.5% au taux de
croissance des exportations totales et pour 1.1% au taux de croissance
économique des pays cotonniers (OCDE, 2006). Au niveau des pays, les impacts
macro-économiques les plus visibles sont au Benin, au Burkina Faso, au Mali et
au Togo, producteurs de coton. En effet, les importations chinoises de coton ont
contribuées pour 7% au taux de croissance économique de ces quatre pays.
Les prix imbattables des produits d’importation chinois constituent un problème
aux industries des pays en développement d’Afrique qui sont toujours au stade
de l’industrie naissante, incapable de supporter la concurrence, notamment
l’industrie à forte intensité de main-œuvres du textile et de l’habillement et dans
l’industrie de la chaussure. Le Burkina Faso est l’un des gros importateurs de
moyen de transport « made in China » et l’inondation des moteurs à deux roues
à prix bas à causer la faillite de la Société Industrielle de Fabrication