ample, celui de la collectivité communale, et préfigurer un système ergonomique centré sur le médecin
généraliste.
Le milieu de développement : un "centre de santé" géré par une organisation de secours mutuel. Un centre de
soins qui peut être considéré comme privé en ce sens qui gère la santé (pour les exigences non hospitalières)
des adhérents à la société de secours mutuel, avec une organisation autonome, avec des secrétaires, des
médecins généralistes, des médecins spécialistes, un laboratoire. En d'autres termes il garantit le service qui
est garanti en Italie par le médecin de base, plus les services spécialisés usuels : le laboratoire d'analyses, la
radiographie, l'échographie, l'électrocardiographie, la pneumologie, la neurologie, l'angiologie, parmi
d'autres.
Chaque citoyen, qui a le droit d'utiliser ce centre de santé quand il est volontairement inscrit à cette société
de secours mutuel, peut retenir par téléphone une consultation de son médecin traitant. En cas d'urgence il
peut se rendre directement au centre de santé, en utilisant les médecins généralistes présents. Chaque
médecin généraliste travaille dans des conditions particulières de temps, de possibilité d'examens, de
services paramédicaux, et de plateau technique. On peut dire que ce sont des conditions optimales pour
l'exercice des fonctions du médecin généraliste, de famille.
Dans le cadre de cette activité usuelle, le SIC représente une activité intégrée à l'activité usuelle du médecin
généraliste.
Dans le déroulement de son travail, le médecin signale, sur la base de règles instaurées dans le système, les
cas qu'il considère à risque du point de vue de l'environnement (de vie et/ou de travail). Cette déclaration est
à l'origine d'un parcours spécial qui définit le traitement des informations du SIC. La déclaration du
médecin, qui peut être substituée par la déclaration du sujet lui-même qui veut savoir si sa santé est à risque
du point de vue de l'environnement, donne lieu à la création d'une liste de sujets à risques présumés.
Quand un client se rend au centre de santé pour une visite usuelle, si il existe, pour lui, le signalement d'une
situation de "risque présumé", se met en route le cycle caractérisé par le parcours : médecin, secrétaire,
cartographe, médecin. Un parcours que l'information, considérée centrale dans le système, trace, et que le
psychologue de la santé guide, du point de vue des procédures. Celui qui le gère, d'un point de vue
opérationnel, à travers les hommes impliqués, en particulier les médecins généralistes, c'est une figure
nouvelle dans l'organisation de la santé, le cartographe. C'est le gestionnaire d'une intervention d'ergonomie
cognitive, contrôlée par le psychologue, visée à la récupération de l'expérience des sujets impliqués, en
particulier les connaissances du client sur son micro-milieu de vie et de travail. La récupération de
l'expérience procédurale des opérateurs impliqués dans l'action-recherche, intéresse aussi.
Le cycle comporte : après le signalement du médecin, qui a donné origine au parcours, l'enquête d'une
secrétaire, qui remplit la fiche individuelle de risques et la fiche du poste de travail ( la seule qui soit déjà
complètement activée parmi les huit fiches environnementales prévues). Pour recueillir les informations
nécessaires, la secrétaire suit une procédure définie et périodiquement vérifiée par le psychologue avec les
opérateurs intéressés. La procédure utilise le modèle des quatre groupes de facteurs nocifs, et les
informations déjà accumulées dans le cadastre des situations à risque du SIC.
La fiche individuelle de risques, informatisée, est composée de quatre aires. La première permet d'identifier
le sujet (le nom est visible seulement pour le médecin traitant) ; une deuxième identifie le poste de travail et
les risques éventuels par l'exposition ; une troisième précise les risques de maladies et les atteintes
éventuellement présentes. Ces trois parties sont rigidement codifiées alors qu'une quatrième partie, appelée
feuille d'accompagnement, contient toutes les informations (non élaborées, selon les codes, dans les autres
aires) sur le sujet et sur les conditions de risques, dont on présume qu'elles puissent être de quelque intérêt.
Le but est celui de faciliter une observation, enregistrée, "ouverte", non définie a priori par la codification.
La fiche du poste de travail représente la base de l'anamnèse environnementale, concrète, utilisable pour
établir un lien éventuel entre atteinte et environnement. Le poste de travail est identifié à travers trois
éléments : le "2x2, le "CQF" et la "spécificité locale". Le "2 mètres par 2 mètres" définit le contexte spatial
concret dans lequel un sujet travaille (il peut y en avoir plus d'un pour le même sujet). Le "CQF" (ce qu'il
fait) est ce que le sujet fait véritablement dans son poste de travail (la tâche connotée de façon adéquate). La
"spécificité locale" identifie si l'activité de travail, le processus, a des caractéristiques spécifiques, en positif
ou en négatif, en ce qui concerne le risque par rapport aux activités de travail du même type.
L'évaluation du risque et/ou de l'atteinte à la santé de l'individu, donc des examens nécessaires, de la
signification des résultats, jusqu'à l'éventuelle déclaration de la maladie professionnelle, est de la
compétence du médecin généraliste. Celui-ci est le même qui a signalé le soupçon de risque et qui le vérifie
sur la base des informations (environnementales, cliniques, et de laboratoire).
Le cartographe construit les archives des postes de travail à risque. Le terme qui le qualifie
professionnellement dérive de son devoir de produire les cartes de risques. Les cartes sont construites par le
bas, par apposition, chaque nouveau cas s'ajoute à ceux déjà connus. Les cartes sont utilisées, avec une
partie du matériau des fiches individuelles, pour la construction d'un panneau communal des risques
composé par : A- une carte topographique de la commune avec notation (on les encercle de rouge) des lieux
à risque ; B- quatre colonnes relatives aux risques prioritaires : 1- liste numérique des personnes à risque
pour chacun des risques prioritaires (estimation) ; 2- une liste numérique des personnes à risque