Thème 2-B Correction fiche d’exercices n°11, ex 8, 10, 11 p. 278 S. Dalaine
Exercice n°8 p.278 : QCS
1. Les croisements interspécifiques
a. : faux, depuis toujours les hybridations interspécifiques ont lieu particulièrement chez les espèces
végétales.
b. Oui. Cf chou rouge X poireau
c. Non. Le marquage moléculaire n’est pas une technique d’hybridation. Il permet de suivre le devenir
d’un gène ou d’une protéine.
d. Non . l’hybridation naturelle existe et la fusion artificielle de protoplastes sont des techniques de
croisements interspécifiques autres que la transgenèse.
2. La sélection assistée par marqueurs :
a. Faux : les 1ers hybrides sont naturels.
b. Faux : le génie génétique date du 20e siècle.
c. Oui.
d. Faux : très couramment utilisée dans les labo : électrophorèse simple, rapidité de suivi des
croisements.
Exercice n°10 p.279 : de l’électricité d’origine végétale
Doc 1 : en laboratoire il est possible de cultiver des algues génétiquement modifiées produisant bcp
d’hydrogène, cet élément alimenterait alors des piles à hydrogène.
Doc 2 : séquence en aa d’algues sauvages vs mutées, révèle une seule différence à la position 74 : l’acide aminé
V est remplacé par l’acide aminé M. Or une protéine est codée par un gène, par transgenèse, les ingénieurs
ont modifié le gène codant la déshydrogénase (mutation par substitution), cette mutation engendre une
modification dans la séquence primaire en aa de la protéine codée.
Doc 3 : Après injection dans le milieu de déshydrogénase on constate, une production d’hydrogène (65
µmol.min-1.mg-1 pour la sauvage et 50 µmol.min-1.mg-1 pour la mutée). Mais cette production est tout de suite
stoppée chez la sauvage, dans un milieu avec une concentration en O2 de 22 µmol, alors qu’elle est maintenue
autour de 45 µmol.min-1.mg-1 pour la sauvage, dans un milieu très concentré en 02 (155 µmol).
Synthèse : par mutation dirigée, les biologistes ont réussi à modifier la séquence nucléotidique du gène codant
la déshydrogénase. L’enzyme présente alors une modification d’un aa dans sa structure primaire, ce qui la rend
beaucoup moins sensible au dioxygène que la souche sauvage. Ainsi, la production d’hydrogène est optimisée
et permettra l’alimentation de piles à hydrogène.
Exercice n°11 p.280 : des courges sauvages aux courges domestiques
Doc 1 : intérêt des phytolithes, de composition minérale et non organique => permet de conserver des traces
d’une espèce voire même d’une population pendant des dizaines de milliers d’années.
Or phytolithes fossiles découverts en Equateur, comparables aux courges domestiques actuelles.
Doc 2 : on constate que toutes les courges domestiques (sauf la n° 12) ont en moyenne une épaisseur de
phytolithes supérieure à 68 µm. On constate que c’est aussi le cas de l’espèce semi-domestique (n°10) et de
l’espèce sauvage n°1. Il semblerait que la domestication conduise à uen augmentation de l’épaisseur des
phytolithes.
Doc 3 +2 : les phytolithes datés par la méthode 14C, de 10 130 ans +- 40 ans remplissent les critères d’une
courge domestique : longueur moy >82 µm, épaisseur moyenne >68 µm et épaisseur max >90 µm.
Synthèse : la domestication des courges évaluée par de mesures réalisées sur les phytolithes, est datée grâce
au 14C à 10 130 ans.