École élémentaire Recommandations pour la mise en œuvre des

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École élémentaire
Recommandations pour la mise en œuvre des programmes
NOR : MENE1414153C
circulaire n° 2014-081 du 18-6-2014
MENESR - DGESCO MAF1
Les observations faites lors de la consultation nationale menée à l'automne 2013 sur les programmes de l'école primaire de 2008 doivent être
prises en compte. La présente circulaire a pour objectif d'apporter un certain nombre d'indications pour la mise en œuvre des programmes de
l'école élémentaire, en attendant leur renouvellement à compter de la rentrée scolaire 2016.
Les recommandations proposées ci-après constituent des indications générales ou portent sur des domaines précis qui ne se substituent pas aux
programmes en cours, mais peuvent en éclairer la mise en œuvre en dégageant des priorités, en précisant des interprétations, en distinguant,
lorsque c'est nécessaire, entre ce qui n'est qu'abordé et ce qui est traité de façon plus approfondie, entre ce qui est esquissé à un niveau donné et
ce qui peut être repris par la suite. Les domaines d'enseignement ou les points du programme qui n'appellent pas de commentaires particuliers ne
sont pas mentionnés. Les indications qui suivent se réfèrent aux programmes de 2008 et donc à la définition actuelle des cycles. Les horaires de
l'école élémentaire ne sont pas modifiés.
Les enseignants ménagent autant que possible des situations de transversalité qui permettent notamment des retours réguliers sur les
apprentissages du français et des mathématiques : tous les domaines d'apprentissage donnent lieu à des exercices écrits et oraux réguliers. Cette
transversalité donne plus de sens aux apprentissages en créant du lien entre les différents domaines. Accorder de l'importance au sens
des apprentissages, c'est revenir sur l'opposition classique entre sens et automatisation : il ne s'agit pas de les opposer, mais de les
construire simultanément. La construction du sens est indispensable à l'élaboration de savoirs solides que l'élève, acteur de ses
apprentissages, pourra réinvestir. L'automatisation de certaines procédures est le moyen de libérer des ressources cognitives pour que l'élève
puisse accéder à des opérations plus élaborées et à la compréhension.
L'éducation à la santé et à la sécurité ainsi que l'éducation à l'environnement et au développement durable, sont mises en œuvre dans le cadre des
enseignements et ne doivent pas constituer des domaines s'ajoutant aux contenus des programmes. Ainsi, la formation préparant à l'attestation de
première éducation à la route s'inscrit dans les domaines de l'instruction civique et morale et de l'éducation physique et sportive. De même, la
formation « apprendre à porter secours » engage des connaissances et des compétences, en lien avec l'instruction civique et morale et les
sciences et peut être menée avec l'appui des personnels de santé de l'éducation nationale ou d'organismes habilités.
L'enseignement d'histoire des arts, pluridisciplinaire et transversal, s'appuie sur l'ensemble des domaines d'apprentissage. Il vise à susciter la
curiosité de l'élève et à stimuler sa créativité, en lien avec une rencontre sensible des œuvres.
Les objectifs d'enseignement de l'école élémentaire s'inscrivent dans la continuité des apprentissages engagés à l'école maternelle.
BO n°25 du19juin2014
BO Hors-série n° 3 du 19 juin 2008
CYCLE DES APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX - PROGRESSIONS POUR LE COURS
PRÉPARATOIRE ET LE COURS ÉLÉMENTAIRE PREMIÈRE ANNÉE
Recommandations pour la mise en œuvre des
programmes
FRANCAIS
Langage oral
Lecture
CP
CE1
- S’exprimer de façon correcte : prononcer les sons
et les mots avec exactitude, respecter l’organisation
de la phrase, formuler correctement des questions.
- Rapporter clairement un événement ou une
information très simple : exprimer les relations de
causalité, les circonstances temporelles et
spatiales, utiliser de manière adéquate les temps
verbaux (présent, futur, imparfait, passé composé).
- Manifester sa compréhension d’un récit ou d’un
texte documentaire lu par un tiers en répondant à
des questions le concernant : reformuler le contenu
d’un paragraphe ou d’un texte, identifier les
personnages principaux d’un récit.
- Raconter une histoire déjà entendue en
s’appuyant sur des illustrations.
- Décrire des images (illustrations,
photographies...).
- Reformuler une consigne.
- Prendre part à des échanges verbaux tout en
sachant écouter les autres ; poser des questions.
- Réciter des comptines ou de courts poèmes (une
dizaine) en ménageant des respirations et sans
commettre d’erreur (sans oubli ou substitution).
- Connaître le nom des lettres et l’ordre
alphabétique.
- Distinguer entre la lettre et le son qu’elle transcrit ;
connaître les correspondances entre les lettres et
les sons dans les graphies simples (ex. f ; o) et
complexes (ex. ph ; au, eau).
- Faire un récit structuré (relations causales,
circonstances temporelles et spatiales précises) et
compréhensible pour un tiers ignorant des faits
rapportés ou de l’histoire racontée.
- S’exprimer avec précision pour se faire
comprendre dans les activités scolaires.
- Présenter à la classe un travail individuel ou
collectif.
- Participer à un échange : questionner, apporter
des réponses, écouter et donner un point de vue en
respectant les règles de la communication.
- Réciter des textes en prose ou des poèmes (une
dizaine), en les interprétant par l’intonation.
- Lire silencieusement un texte en déchiffrant les
mots inconnus et manifester sa compréhension
dans un résumé, une reformulation, des réponses à
des questions.
- Lire silencieusement un énoncé, une consigne, et
comprendre ce qui est attendu.
Cycle des apprentissages fondamentaux
(CP/CE1)
Déjà très présente en maternelle, l'attention
portée à la qualité du langage oral et des
échanges verbaux se poursuit car elle contribue
à une meilleure maîtrise de la langue orale et
favorise celle de l'écrit.
Au cycle 2, il est essentiel que les élèves
s'expriment de façon structurée et cohérente,
dans une langue orale adaptée : l'enseignant
incite les élèves à s'exprimer et à justifier leur
point de vue tout en s'assurant de leur
compréhension dans toutes les situations
d'apprentissage.
La construction du sens et l'automatisation
constituent deux dimensions nécessaires à la
maîtrise de la langue.
La maîtrise du fonctionnement du code
phonographique, qui va des phonèmes vers les
Ecriture
- Savoir qu’une syllabe est composée d’une ou
plusieurs graphies, qu’un mot est composé d’une
ou plusieurs syllabes ; être capable de repérer ces
éléments (graphies, syllabes) dans un mot.
- Connaître les correspondances entre minuscules
et majuscules d’imprimerie, minuscules et
majuscules cursives.
- Lire aisément les mots étudiés.
- Déchiffrer des mots réguliers inconnus.
- Lire aisément les mots les plus fréquemment
rencontrés (dits mots-outils).
- Lire à haute voix un texte court dont les mots ont
été étudiés, en articulant correctement et en
respectant la ponctuation.
- Connaître et utiliser le vocabulaire spécifique de la
lecture d’un texte : le livre, la couverture, la page, la
ligne ; l’auteur, le titre ; le texte, la phrase, le mot ;
le début, la fin, le personnage, l’histoire.
- Dire de qui ou de quoi parle le texte lu ; trouver
dans le texte ou son illustration la réponse à des
questions concernant le texte lu ; reformuler son
sens.
- Écouter lire des œuvres intégrales, notamment de
littérature de jeunesse.
- Copier un texte très court dans une écriture
cursive lisible, sur des lignes, non lettre à lettre
mais mot par mot (en prenant appui sur les syllabes
qui le composent), en respectant les liaisons entre
les lettres, les accents, les espaces entre les mots,
les signes de ponctuation, les majuscules.
- Écrire sans erreur, sous la dictée, des syllabes,
des mots et de courtes phrases dont les graphies
ont été étudiées.
- Choisir et écrire de manière autonome des mots
simples en respectant les correspondances entre
lettres et sons.
- Concevoir et écrire collectivement avec l’aide du
maître une phrase simple cohérente, puis plusieurs.
- Comparer sa production écrite à un modèle et
rectifier ses erreurs.
- Produire un travail écrit soigné ; maîtriser son
attitude et son geste pour écrire avec aisance ;
prendre soin des outils du travail scolaire.
- Participer à une lecture dialoguée : articulation
correcte, fluidité, respect de la ponctuation,
intonation appropriée.
- Écouter et lire des œuvres intégrales courtes ou
de larges extraits d’œuvres plus longues.
- Identifier les personnages, les événements et les
circonstances temporelles et spatiales d’un récit
qu’on a lu.
- Comparer un texte nouvellement entendu ou lu
avec un ou des textes connus (thèmes,
personnages, événements, fins).
- Lire ou écouter lire des œuvres intégrales,
notamment de littérature de jeunesse et rendre
compte de sa lecture.
graphèmes et réciproquement, constitue un
enjeu essentiel de l'apprentissage du français
au cycle 2.
- Copier un court texte (par mots entiers ou groupes
de mots) en respectant l’orthographe, la
ponctuation, les majuscules et en soignant la
présentation.
- En particulier, copier avec soin, en respectant la
mise en page, un texte en prose ou poème appris
en récitation ; réaliser un dessin pour l’illustrer.
- Écrire sans erreur, sous la dictée, des phrases ou
un court texte (5 lignes), préparés ou non, en
utilisant ses connaissances orthographiques et
grammaticales.
- Concevoir et écrire de manière autonome une
phrase simple cohérente, puis plusieurs, puis un
texte narratif ou explicatif de 5 à 10 lignes.
- Relire sa production et la corriger ; corriger en
fonction des indications données un texte copié ou
rédigé de manière autonome.
La pratique de l'écriture cursive quotidienne est
nécessaire.
Cependant, l'apprentissage de la lecture
nécessite aussi de comprendre des textes
narratifs ou documentaires, de produire des
inférences, d'interpréter et d'apprécier les
informations contenues dans un texte. Cet
apprentissage est conduit en écriture et en
lecture de façon simultanée et complémentaire.
Les élèves apprennent à rédiger des textes
courts.
L'usage des outils numériques est
progressivement développé pour lire, écrire,
s'informer, communiquer et valoriser les
productions (espace numérique de travail, site
ou blog d'école par exemple).
Grammaire
La phrase :
- identifier les phrases d’un texte en s’appuyant sur
la ponctuation (point et majuscule).
Les classes de mots :
- reconnaître les noms et les verbes et les
distinguer des autres mots ;
- distinguer le nom et l’article qui le précède ;
identifier l’article ;
- approche du pronom : savoir utiliser oralement les
pronoms personnels sujets.
Les genres et nombres :
- repérer et justifier des marques du genre et du
nombre : le s du pluriel des noms, le e du féminin
de l’adjectif, les terminaisons -nt des verbes du 1er
groupe au présent de l’indicatif.
Le verbe :
- utiliser à l’oral, le présent, le futur et le passé
composé.
La phrase :
- approche des formes et types de phrase : savoir
transposer oralement une phrase affirmative en
phrase négative ou interrogative.
Les classes de mots :
- distinguer selon leur nature : les verbes, les noms,
les articles, les pronoms personnels (formes sujet),
les adjectifs qualificatifs ;
- le nom : distinguer nom propre et nom commun ;
- l’article : commencer à repérer les articles élidés
(l’) et contractés (du, au, aux) ;
- manipuler d’autres déterminants ;
- approche de l’adverbe : modifier le sens d’un
verbe en ajoutant un adverbe.
Les fonctions :
- dans la phrase simple où l’ordre syntaxique
régulier sujet-verbe est respecté, identifier le verbe
et son sujet (sous la forme d’un nom propre, d’un
pronom ou d’un groupe nominal) ;
- approche de la notion de circonstance : savoir
répondre oralement aux questions
ou ? quand ? pourquoi ? comment ?
Les genres et nombres :
- connaître et appliquer les notions de
masculin/féminin, singulier/pluriel ;
- connaître et appliquer la règle de l’accord du
verbe avec son sujet, et, dans le groupe nominal, la
règle de l’accord entre le déterminant et le nom qu’il
détermine, entre l’adjectif qualificatif et le nom qu’il
qualifie.
Le verbe :
- comprendre la correspondance entre les temps
verbaux (passé, présent, futur) et les notions
d’action déjà faite, d’action en train de se faire,
d’action non encore faite ;
- identifier le présent, l’imparfait, le futur et le passé
composé de l’indicatif des verbes étudiés ; trouver
leur infinitif ;
- conjuguer les verbes du 1er groupe, être et avoir,
au présent, au futur, au passé composé de
l’indicatif ;
- conjuguer les verbes faire, aller, dire, venir, au
présent de l’indicatif.
Afin de préparer les élèves à une réflexion sur la
langue, en grammaire, l'étude des propriétés
définissant certaines classes de mots (nom,
verbe, adjectif, déterminant) est d'abord au
service de la maîtrise de l'écriture et de
l'orthographe. Elle s'effectue essentiellement à
l'aide de manipulations et de transformations,
sans objectif de systématisation.
La première approche des formes verbales vise
à faire repérer les ressemblances entre les
marques liées au temps ou au sujet. Des
situations orales d'entraînement permettent
d'en approcher les mécanismes de construction
et d'en faire apparaître les régularités.
Les élèves commencent à mémoriser de façon
systématique les verbes « être » et « avoir » au
présent et à l'imparfait.
Orthographe
- Écrire sans erreur des mots appris.
- Écrire sans erreur de manière autonome des mots
simples en respectant les correspondances entre
lettres et sons.
- Recopier sans erreur un texte court (2 à 5 lignes).
- Commencer à utiliser de manière autonome les
marques du genre et du nombre (pluriel du nom,
féminin de l’adjectif, terminaison -nt des verbes du
1er groupe).
- Commencer à utiliser correctement la majuscule
(débuts de phrase, noms propres de personne).
- Écrire sans erreur, sous la dictée, des phrases ou
un court texte (5 lignes), préparés ou non, en
utilisant ses connaissances lexicales,
orthographiques et grammaticales.
- Dans les productions dictées et autonomes :
. respecter les correspondances entre lettres et
sons,
. en particulier, respecter les règles relatives à la
valeur des lettres en fonction des voyelles placées
à proximité (c/ç, c/qu, g/gu/ge, s/ss),
. orthographier sans erreur les mots invariables les
plus fréquemment rencontrés ainsi que les motsoutils appris au CP,
. marquer l’accord entre le sujet et le verbe dans les
phrases où l’ordre sujet-verbe est respecté,
. dans le groupe nominal simple, marquer l’accord
de l’adjectif qualificatif avec le nom qu’il qualifie,
. orthographier sans erreur les formes conjuguées
apprises,
. utiliser à bon escient le point, la majuscule, ainsi
que la virgule dans le cas de l’énumération.
L'apprentissage de l'orthographe grammaticale
peut s'appuyer sur le repérage de graphèmes
qui ne codent pas du son afin d'initier
simplement les élèves au fonctionnement d'une
grammaire écrite dont les marques ne
s'entendent pas toujours à l'oral. L'analyse des
marques du pluriel s'appuie sur le repérage de
régularités, elle porte tout d'abord sur les
formes en -s pour le nom et l'adjectif et sur le
repérage du -nt pour la marque du pluriel des
verbes, sans nécessairement distinguer les
trois groupes de verbes.
MATHEMATIQUES
Nombres et
calcul
- Connaître (savoir écrire et nommer) les nombres
entiers naturels inférieurs à 100.
- Produire et reconnaître les décompositions
additives des nombres inférieurs à 20 (“table
d’addition”).
- Comparer, ranger, encadrer ces nombres.
- Écrire une suite de nombres dans l’ordre croissant
ou décroissant.
- Connaître (savoir écrire et nommer) les nombres
entiers naturels inférieurs à 1 000.
- Repérer et placer ces nombres sur une droite
graduée, les comparer, les ranger, les encadrer.
- Écrire ou dire des suites de nombres de 10 en 10,
de 100 en 100, etc.
- Connaître les doubles et moitiés de nombres
d’usage courant.
La construction du sens, l'automatisation et la
mobilisation des savoirs sont particulièrement
complémentaires en mathématiques. Comprendre
les différentes opérations est indispensable à
l'élaboration de savoirs solides que l'élève peut
alors réinvestir. En parallèle, l'automatisation de la
connaissance de « faits numériques » augmente
considérablement les capacités de « calcul
intelligent », où l'élève comprend ce qu'il fait et
pourquoi
il
le
fait.
La résolution de problèmes permet de donner
du sens aux apprentissages et de conforter les
compétences dans chacun des domaines
mathématiques.
La connaissance des nombres et le calcul sont les
objectifs prioritaires du CP et du CE1. Cette
connaissance du nombre, surtout centrée en
maternelle sur des activités de manipulation
permettant de dénombrer des collections, doit
aboutir en fin de cycle 2 à une connaissance et une
utilisation des principes de la numération de
position notamment travaillée au moyen de
- Connaître les doubles des nombres inférieurs à 10
et les moitiés des nombres pairs inférieurs à 20.
- Connaître la table de multiplication par 2.
- Calculer mentalement des sommes et des
différences.
- Calculer en ligne des sommes, des différences,
des opérations à trous.
- Connaître et utiliser les techniques opératoires de
l’addition et commencer à utliser celles de la
soustraction (sur les nombres inférieurs à 100).
- Résoudre des problèmes simples à une opération.
- Mémoriser les tables de multiplication par 2, 3, 4
et 5.
- Connaître et utiliser des procédures de calcul
mental pour calculer des sommes, des différences
et des produits.
- Calculer en ligne des suites d’opérations.
- Connaître et utiliser les techniques opératoires de
l’addition et de la soustraction (sur les nombres
inférieurs à 1 000).
- Connaître une technique opératoire de la
multiplication et l’utiliser pour effectuer des
multiplications par un nombre à un chiffre.
- Diviser par 2 ou 5 des nombres inférieurs à 100
(quotient exact entier).
- Résoudre des problèmes relevant de l’addition, de
la soustraction et de la multiplication.
- Approcher la division de deux nombres entiers à
partir d’un problème de partage ou de
groupements.
- Utiliser les fonctions de base de la calculatrice.
techniques de composition/décomposition des
nombres. Cet apprentissage se réalise au travers
d'activités permettant aux élèves de s'appuyer sur
des représentations (boulier, abaques, supports
graphiques...).
Dans cette perspective, la mise en œuvre de
techniques opératoires permet de se familiariser
avec la numération de position et de l'utiliser. De ce
fait, les techniques opératoires de l'addition, de la
soustraction et de la multiplication constituent des
activités au cours desquelles les élèves mobilisent
leurs connaissances du nombre pour les réaliser.
Le calcul mental constitue aussi une activité
fondamentale au service de la connaissance du
nombre : les élèves élaborent des stratégies
mobilisant leurs connaissances des nombres en
général et les principes de la numération de
position en particulier, par exemple pour le calcul
de sommes et de différences, en procédant par
décompositions et groupements.
Les élèves de cycle 2 doivent connaître les
nombres jusqu'à 1000 à la fin du CE1. Cette
préconisation est adaptée aux compétences des
élèves de cycle 2. Cependant, les particularités de
la langue française engendrant certaines difficultés
entre 69 et 100, il convient d'être particulièrement
attentif à la correspondance entre la forme écrite et
orale des nombres.
La division n'est pas envisagée en tant que
technique opératoire. Elle est abordée au travers de
problèmes de quotition et de partition. La division
par 2 permet de mettre en relation « double » et
« moitié » et d'automatiser la connaissance de
certains résultats.
Géométrie
- Situer un objet et utiliser le vocabulaire permettant
de définir des positions (devant, derrière, à gauche
de, à droite de...).
- Reconnaître et nommer un carré, un rectangle, un
triangle.
Décrire, reproduire, tracer un carré, un rectangle,
un triangle rectangle.
- Utiliser des instruments pour réaliser des tracés :
règle, équerre ou gabarit de l’angle droit.
- Percevoir et reconnaître quelques relations et
Les situations proposées tiennent compte des
savoirs et savoir-faire des élèves de cycle
2. L'utilisation de gabarits semble particulièrement
adaptée au cycle 2. Ils sont utilisés par les élèves
pour repérer ou tracer un angle droit, leur donnant
Grandeurs et
mesures
Organisation
et gestion de
données
- Reproduire des figures géométriques simples à
l’aide d’instruments ou de techniques : règle,
quadrillage, papier calque.
- Reconnaître et nommer le cube et le pavé droit.
- S’initier au vocabulaire géométrique.
propriétés géométriques : alignement, angle droit,
axe de symétrie, égalité de longueurs.
- Repérer des cases, des nœuds d’un quadrillage.
- Connaître et utiliser un vocabulaire géométrique
élémentaire approprié.
- Reconnaître, décrire, nommer quelques solides
droits : cube, pavé...
ainsi l'occasion d'utiliser un outil de validation de
leur observation.
- Repérer des événements de la journée en utilisant
les heures et les demi-heures.
- Comparer et classer des objets selon leur
longueur et leur masse.
- Utiliser la règle graduée pour tracer des
segments, comparer des longueurs.
- Connaître et utiliser l’euro.
- Résoudre des problèmes de vie courante.
- Lire ou compléter un tableau dans des situations
concrètes simples.
- Utiliser un calendrier pour comparer des durées.
- Connaître la relation entre heure et minute, mètre
et centimètre, kilomètre et mètre, kilogramme et
gramme, euro et centime d’euro.
- Mesurer des segments, des distances.
- Résoudre des problèmes de longueur et de
masse.
Ce domaine d'apprentissage étant très souvent à
l'origine de difficultés chez certains élèves,
l'enseignant prend appui sur toutes les phases de
manipulation (dont les comparaisons directes et
indirectes) qui permettent de faire comprendre la
notion de grandeur avant de faire appel à la
mesure.
- Utiliser un tableau, un graphique.
- Organiser les informations d’un énoncé.
Il est important, dans ce domaine, de mettre en
relation l'utilisation des tableaux ou des graphiques
avec des problèmes de la vie courante. Les
situations dans lesquelles le tableau ou le
graphique
constitue
une
plus-value
pour
comprendre la situation sont privilégiées.
Dans tous les cas, les différents apprentissages
réalisés dans ce domaine doivent permettre aux
élèves un travail systématique sur le langage et la
structuration de l'espace.
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