Les concentrations atmosphériques de dioxyde de
carbone ont atteint de nouveaux pics en 2007
notre-planete.info janvier 2008
La teneur de l'atmosphère en gaz à
effet de serre, qui favorisent le
réchauffement du climat, ne cesse
de s'accroître. En 2007, les
concentrations mondiales de
dioxyde de carbone ont atteint de
nouveaux records. Publiés le 25
novembre par l'Organisation
Météorologique Mondiale (OMM)
dans son Bulletin sur les gaz à effet de serre pour 2007, ces chiffres
traduisent la poursuite de l'augmentation des émissions de gaz à effet de
serre observée depuis la révolution industrielle.
Les gaz à effet de serre piègent le rayonnement dans l'atmosphère
terrestre et induisent ainsi son réchauffement. Les activités humaines,
telles que l'agriculture et l'exploitation des combustibles fossiles, émettent
une grande quantité de ces gaz qui, de l'avis général des scientifiques,
font partie des causes du réchauffement planétaire et des changements
climatiques. Le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde de diazote (ou
oxyde nitreux) et les chlorofluocarbures sont les gaz à effet de serre les
plus abondants dans l'atmosphère terrestre, après la vapeur d'eau. La
Veille de l'atmosphère globale (VAG) de l'OMM coordonne la mesure de
ces gaz dans l'atmosphère via un réseau d'observatoires répartis dans
plus de 65 pays.
Les derniers chiffres révèlent que la teneur de l'atmosphère en dioxyde de
carbone a atteint 383,1 parties par million (ppm), soit une hausse de
0,5% par rapport à 2006. Les concentrations d'oxyde nitreux ont atteint
également des records en 2007, accusant une augmentation de 0,25%
par rapport à l'année précédente, tandis que pour le méthane la hausse a
été de 0,34%, la valeur record de 2003 étant battue. Selon l'indice annuel
d'accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère (AGGI) de la
NOAA, le réchauffement total engendré par tous les gaz à effet de serre
persistants s'est accru de 1,06% par rapport à l'année précédente et de
24,2% depuis 1990. Entretemps, la lente diminution des concentrations
de chlorofluorocarbures (CFC) s'est poursuivie du fait de la réduction des
émissions consécutive à l'application du Protocole de Montréal relatif à des
substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Depuis le milieu du XVIIIe siècle, la teneur de l'atmosphère en dioxyde de
carbone a augmenté en flèche, la hausse à ce jour atteignant 37%. En
raison de la croissance démographique et de l'expansion des villes dans le
monde, le recours aux combustibles fossiles tels que le pétrole, le charbon
et le gaz naturel ne cesse de s'accroître, contribuant ainsi au rejet de
dioxyde de carbone et d'autres gaz dans l'atmosphère. Par ailleurs, le