L’AIR QUI NOUS ENTOURE QUELLE EST LA COMPOSITION DE L’ATMOSPHERE ? L’atmosphère est l’enveloppe gazeuse qui entoure notre planète. Sa composition actuelle a été atteinte il y a 400 à 600 millions d’années. Il a fallu attendre le XVIIIème siècle et les expériences du chimiste français LAVOISIER en 1777 pour que la composition soit connue. Il trouva que l’air contenait 27 % de dioxygène. Depuis des analyses précises et admises par tout le monde (en 1947) indiquent que l’air sec contient de l’ozone (O3) qui nous protège des rayonnements ultraviolets, 78,1 % de diazote (N2), 20,9 % de dioxygène (O2), 0,93 % d’argon (Ar), 0,034 % de dioxyde de carbone (CO2) et encore d’autres gaz en très petites quantités. L’atmosphère peut contenir de la vapeur d’eau dont la liquéfaction et parfois la solidification en altitude donne les nuages. Comme tous les animaux et les végétaux, nous respirons. Nous prélevons dans l’air le dioxygène et nous rejetons de dioxyde de carbone. Le dioxygène de l’air est donc le gaz nécessaire à la vie. LA POLLUTION DE L’AIR. Les polluants sont des substances produites par l’homme (automobile, industries…) ou par la nature (volcans, incendies…) qui ont un effet nocif sur la santé humaine ou sur l’environnement. Parmi les polluants atmosphériques, on rencontre des gaz comme le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote, l’ozone, les hydrocarbures et le monoxyde de carbone... Mais il existe des polluants sous forme de micro particules solides en suspension dans l’air : ceci constitue les fumées dont la couleur dépend de la nature des particules. Ainsi les fumées noires, responsables du noircissement de monuments sont souvent dues à la présence de carbone solide. Le développement industriel du début du XIXe siècle a entrainé un rejet de plus en plus important de substances polluantes. Les pluies acides résultent de la dispersion dans l'atmosphère de polluants comme le dioxyde de soufre et les oxydes d'azote. Une fois introduits dans l'atmosphère (principalement par les industries), les polluants les plus lourds retombent à proximité ; les plus légers voyagent dans les hauts courants aériens sur des milliers de kilomètres et s’associent à l'eau pour former de l'acide nitrique et de l'acide sulfurique. Ces acides retombent alors sous forme de pluies dont les conséquences sont multiples : Les forêts : Les arbres atteints par les pluies acides perdent leurs feuilles ou leurs aiguilles. (voir photo). Leur écorce est atteinte et ils deviennent vulnérables aux insectes et aux maladies. Les espèces les plus touchées sont les conifères et les résineux. De nombreuses forêts sont atteintes en Europe, en particulier en Allemagne, Autriche, Pologne, Roumanie. Les rivières et les lacs : En Scandinavie et au Canada, les pluies sont soupçonnées d’être à l'origine de leur acidification. Celle-ci entraine une modification de la flore et de la faune aquatique avec une raréfaction puis une disparition des poissons. Les bâtiments Les pluies acides accélèrent l'érosion naturelle de monuments (voir photo ci-contre). La présence d'acide dans les pluies accroît considérablement leur effet corrosif. Ces pluies attaquent la pierre calcaire ou le grès. Certains Dommages dus aux pluies acides. Statue en bâtiments faisant partie du patrimoine mondial ont été grès de 1702, photographiée en 1908 (à érodés ces dernières années, par exemple le Taj Mahal gauche) et en 1969 (à droite). en Inde, le Parthénon à Athènes ou le Colisée à Rome LE RECHAUFFEMENT DE L’ATMOSPHERE. L’effet de serre permet d’avoir sur la Terre une température moyenne de 15°C. Depuis l’ère industrielle, il y a accroissement dans l’atmosphère de la quantité de gaz à effet de serre ce qui provoque un accroissement anormal de la température. Parmi les gaz à effet de serre, on trouve le dioxyde de carbone qui est rejeté par les combustions industrielles (sa concentration dans l’atmosphère a augmenté de 33 % depuis le XVIIIe siècle), par les transports et le chauffage, le méthane qui provient de l’élevage du gaz naturel (concentration a doublé en un siècle) et les oxydes d’azotes émis par les moteurs. L’élévation anormale de la température provoque une modification du climat : les tempêtes, sécheresse, et les inondations sont de plus en plus fréquentes. Les fontes des glaciers polaires et de la banquise provoquent une élévation du niveau de la mer : la plupart des îles basses et des deltas à forte population risquent d’être submergés. Des espèces animales et végétales disparaissent et la santé humaine est menacée. Le protocole de Kyoto, signé en 1997, fixe des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de lutter contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis et l’Australie ne l’ont pas encore signé. En décembre 2009 à Copenhague a lieu le prochain sommet international des Nations Unies sur le climat. La communauté internationale doit y élaborer un accord global qui prendra la suite du protocole de Kyoto. Si un accord ambitieux et fort est signé à Copenhague puis ratifié par tous les états, il serait encore possible de limiter ce réchauffement à 2°C et éviter l’emballement climatique…