Lycée Paul Langevin Martigues
Classe de 1° Scientifique, dans le cadre de l’accompagnement personnalisé
volet Approfondissement et Orientation
Doit-on tout dématérialiser ?
« Faire entrer l’école dans l’ère du numérique ». Oui mais… est-ce bien pour la planète ? Pour nos apprentissages ?
Du papier ou du numérique utilisés au lycée, lequel a le plus d’impact sur l’environnement, lequel est à l’origine de la
production de la plus grande quantité de CO2, gaz à effet de serre et responsable en excès du réchauffement
climatique ?
Nous nous sommes donc penchés avec notre professeure de SVT, Madame TONUSSI, l’intervenant Stéphane
CRANDAL, chef de projet énergie climat rémunéré par le Conseil Régional et la classe, sur la fabrication du papier et
nous nous sommes demandés s’il ne valait pas mieux se « convertir » au numérique.
Deux groupes se sont formés dans la classe, celui pour et celui contre le papier. Un débat d’arguments après recherche
sur le sujet a eu lieu : Les opposants à l’utilisation du papier avaient comme arguments la déforestation grandissante et
la simplicité de l’utilisation du numérique. Puis les défenseurs du papier affirmaient que la pâte à papier était fabriquée
à partir de coupes d’arbres entretenant les forêts, et que l’apprentissage était meilleur sur du papier.
Après cette découverte, nous avons décidé de chercher quelle était la meilleure solution, s’il y en avait une. Il s’est
révélé que dans le cycle de vie du papier (même recyclé) c’était la fabrication de la pâte à papier qui rejetait le plus de
dioxyde de carbone. Notre unité de référence est donc devenue la masse de dioxyde de carbone rejetée car, étant un
gaz à effet de serre, il est une des causes de réchauffement climatique. Il fallait donc chiffrer la masse de CO2 produite
par l’utilisation du papier par tous les élèves de notre lycée.
Nous avons ensuite pensé que le numérique était une alternative à l’utilisation du papier, comme les prospectus,
factures, magazines et journaux, etc. Nous avons enquêté sur le rejet de dioxyde de carbone que présentait l’utilisation
d’un appareil numérique. Cette fois ci c’était l’utilisation en elle-même qui posait un problème (sms, recherches
internet, mails). Nos calculs ont montré que l’utilisation du numérique par les élèves de notre lycée rejette environ la
même quantité de CO2 que l’utilisation du papier, à cause des data centers qui tournent en permanence et qui
demandent beaucoup d’énergie et d’eau, pour sauvegarder des données souvent inutiles.
Donc nous en avons conclu qu’il n’y avait pas de « solution miracle », mais simplement de l’investissement personnel
à fournir pour rejeter le moins de dioxyde de carbone possible : Nous devons diminuer nos consommations. Il ne
faut pas gaspiller le papier et le recycler, et surtout l’utiliser en totalité car il ne l’est jamais. Egalement il ne faut pas
abuser des sms, mails, recherche internet, etc. Car chaque action sur un ordinateur ou un téléphone portable a une
répercussion sur le rejet de CO2.
Enfin, nous avons fais un résumé de nos recherches et de nos conclusions sous forme audiovisuelle, ce format étant le
meilleur pour mettre en évidence nos résultats. Nous avons écrit le scénario comme la retranscription de notre travail
tout au long des séances. Il y a un schéma particulier : tout d’abord la problématique de départ, puis le personnage
principal qui trouve des solutions pour moins gaspiller de papier, et qui se dit que passer au numérique est peut être
une bonne idée. Et enfin la remise en question en ce qui concerne le tout numérique et les solutions pour ne pas trop
en abuser.
Argumentaire écrit par Cécile MORI, élève de la classe, et relu par ses camarades via Face Book et par son professeur
de SVT Madame Tonussi