Solutions proposées dans le cadre d’un programme d’amélioration de la
qualité:
Actualiser l’ancien didacticiel, avec un accent particulier sur la pédiatrie et
sur les protocoles simplifiés en coopération avec les spécialités
chirurgicales.
Développer un support écrit sur l’analgésie postopératoire pour la
consultation d’anesthésie
Refaire l’organigramme pour l’organisation médicale et paramédicale
Refaire des formations pour le personnel paramédical
Réaliser des enquêtes de satisfaction des patients
2. Analyse de 61 dossiers selon plusieurs critères de qualité :
Information sur le traitement antalgique postopératoire à la
consultation d’anesthésie :
Environs 2/3 des patients ne reçoivent pas d’information documentée
spécifique sur l’analgésie postopératoire.
Le mieux servis sont les patients à qui on propose une analgésie
périmédullaire ou périnerveuse.
Solutions dans le cadre d’un programme d’amélioration de la
qualité: prise de conscience collective, meilleure documentation d’une
information donnée, élaboration d’un support écrit d’information.
Administration des antalgiques en périopératoire : rien à dire, faite
systématiquement.
Algométrie : faite de façon à peu près correcte seulement pour la moitié
des patients. Problèmes rencontrés :
Défauts de documentation en SSPI (!).
L’algométrie ne fait pas partie d’un rythme régulier de surveillance avec les
paramètres vitaux etc. Les échelles d’autoévaluation et d’hétéroévaluation
ne sont pas utilisées comme recommandé.
Pas d’algométrie au repos et à la mobilisation.
Pas de documentation dans les feuilles de surveillance, mais noté à la main
dans le dossier infirmier.
Solutions : information et prise de conscience collective, refaire des
formations spécifiques pour les paramédicaux.
Prescriptions des antalgiques en postopératoire : faite
systématiquement. En revanche, elle n’est pas toujours signée ni
horodatée. Pas toujours de prescription d’une dose de morphine « de
secours ».
Surveillance des effets secondaires : documentée seulement (et
souvent de façon insuffisante) pour la moitié des patients.
Solutions : définition d’une check-list de dépistage et de surveillance des
effets secondaires postopératoires – postanesthésiques (NVPO, rétention
urinaire, maux de gorge etc.), formation des paramédicaux.
Application des prescriptions antalgiques par les IDE :
Malheureusement seulement pour 2/3 des patients, avec des grandes
variabilités entre les services. Les plus souvent: antalgiques