Physiologie endocrinienne.
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
- C’est un tétramères qui comportent :
o Deux sous unités extra-membranaires : α.
o Deux sous unités transmembranaires : β.
- L’insuline se fixe sur les sous-unités α ce qui entraine la phosphorylation des résidus tyrosine des
sous-unités β.
- Puis il va y avoir phosphorylation des substrats peptidiques qui servent de seconds messagers
(exemple : IRS-1). C’est à partir de ces substrats que vont être activés d’autres messagers
intracellulaires qui sont à l’origine de ses actions.
- Après cette cascade de réaction on observe les effets de l’insuline sur les tissus cibles que l’ont
peut classer en fonction de leur temps d’apparition, en trois types d’actions :
o Des actions rapides, qui se produisent sur des bases de temps de l’ordre des secondes.
Ce sont des actions de transport des substrats à travers la membrane des cellules du
tissus cible :
o Entrée de glucose.
o Entrée d’acides aminés.
o Entrée d’ions potassium.
o Des actions intermédiaires, qui se produisent sur des bases de temps de l’ordre de la
minute. Ce sont des actions qui portent sur l’activité d’enzyme intracellulaire déjà
présente :
o Soit l’activité de ses enzymes est augmentée : enzymes anabolisantes.
o Soit l’activité de ces enzymes est diminuée : enzymes catabolisantes.
o Des actions longues, qui se produisent sur des bases de temps de l’ordre de l’heure. C’est
une action sur le noyau pour permettre la synthèse d’enzymes qui n’étaient pas
présentent dans le tissu cible.
- Il y a des modulations de l’activité des récepteurs. Ces modulations vont dans le sens des
modifications d’affinité pour l’insuline :
o Elle diminue sous l’influence des glucocorticoïdes.
o En cas d’insuffisance surrénalienne il y a une augmentation de l’affinité.
- Le nombre de récepteurs par cellule de tissu cible :
o Augmente au cours du jeune.
o Diminue en cas d’obésité.
o Il y a une « down-régulation » c'est-à-dire qu’au fur et à mesure que l’insuline se lie sur
des récepteurs, ceci sont internalisés ce qui diminue le nombre de récepteurs disponibles
pour l’action de l’insuline.
5. Effets biologiques
- L’insuline fait rentrer le glucose, elle favorise les effets anabolisants. C’est donc l’hormone de la
période postprandial d’où son surnom « hormone de l’abondance ».
- Elle favorise le stockage énergétique.
a. Métabolisme énergétique
- On favorise toutes les réactions qui utilisent le glucose.
On défavorise toutes les réactions qui produisent le glucose.