Analyse monétaire. Introduction : les paradoxes de la monnaie. I] Les paradoxes quant à l’essence de la monnaie. 3 réponses : Celle des économistes (approche fonctionnaliste) Celle des anthropologues (approche symbolique) Celle des sociologues 1) L’approche des économistes Ils mettent l’accent sur la fonction de la monnaie. Pour les économistes : la monnaie remplie 3 fonctions : Unité de compte Réserve de valeur Moyen de payement 1) Unité de compte : La monnaie en tant qu’unité de compte apparaît comme le bien dans lequel, tous les autres biens expriment leur valeur. Le prix monétaire est l’expression monétaire de la valeur d’un bien. Le recours à l’unité de compte permet de réduire le nombre de rapports d’échanges qui sont théoriquement possible dans une économie qui fonctionnerait sans monnaie. En effet n’importe quel bien pourrait exprimer la valeur d’un autre bien. Le nombre d’échange possible est représenté parla formule : n! _____ (n-2) ! Exemple : une économie avec 1000 biens différents représente 499500 échanges possibles. Grâce à la monnaie, le nombre d’échange possible n’est plus que de (n-1). La monnaie permet de : Faciliter les transactions. Réduire le coût des transactions. Smith soutient que la spécialisation implique la monnaie en tant qu’unité de compte. La monnaie n’est pas à l’origine de la valeur des biens, elles l’expriment, c’est tout. La monnaie en tant qu’unité de compte sert d’instrument de mesure, différent des instruments de mesures physiques qui eux ne varient pas, comme par exemple un mètre ; alors que la monnaie elle varie (inflation = augmentation généralisée et durable de la monnaie) Exemple : Quand une table passe de 3oo à 600 euros il existe deux explications : - Il est plus difficile de produire des tables qu’avant (manque de matière première m-o…) - Les conditions sont les mêmes mais il y a de l’inflation (création de trop de monnaie pour par exemple éviter une crise bancaire) NB : Nous ne connaissons pourtant pas la bonne lecture. Exemple : En T0, une paire de chaussure coûte 80€ En T0, une tablette de chocolat coûte 10€. En T1, la paire de chaussure coûte 100€ En T1, la plaquette de chocolat coûte 10€ On peut donc dire que le prix relatif des chaussures a augmenté, cad que les chaussures sont devenue plus rares. Prix relatif = 100/10=10 En T1’, la paire de chaussure vaut 100€ En T1’, la tablette de chocolat vaut 12€50 On peut donc dire que le prix relatif des chaussures ou de la tablette n’a pas changé, donc ici, la cause est purement monétaire. La monnaie en tant qu’unité de comptes peut être totalement abstraite comme par exemple un CCP,= économie de troc étalonné, c'est-à-dire une économie de troc où on échange des biens contre des biens, et étalonné car tout les biens ont leurs valeurs exprimée en unité de bien. Dans l’ancien régime : L’unité de compte abstraite était le livre tournois qui devait être libellé en écus. 1 livre = 10 écus si le remboursement de 1000 livres se passe 5ans après et qu’un livre est tjrs égal a 10 écus, alors le créancier voudra bien se faire rembourser 10 000 écus. S’il y a inflation et que 1 livre = 20 écus, alors le créancier ne voudra que se faire rembourser en écus et non en livre. Dans l’ancien régime, l’état créait de l’inflation pour rembourser en écus. 2) la monnaie en tant que moyen de payement. Cela signifie que nous somme dans une économie ou les biens ne peuvent plus s’échanger directement les uns contre les autres car il y a une nécessité de passer par l’intermédiaire de la monnaie. Elle va intervenir comme une contrepartie obligatoire de toute transaction. La monnaie en tant que moyen de paiement devient une notion importante car les crises de surproduction sont désormais possibles car à une offre de bien ne correspond pas immédiatement une demande de bien, ce qui n’est pas le cas dans une économie de troc ou une offre de bien correspond forcément à une demande de biens. Une crise de surproduction est possible à partir du moment où on cherche à avoir un comportement de thésaurisation. La monnaie comme moyen de paiement procure des avantages à l’économie bien supérieur aux inconvénients car elle permet d e mettre fin aux problèmes des doubles coïncidences qui surgissent dans une économie de troc : Pour qu’un échange soit possible, il faut que les désirs du vendeur d’un bien correspondent à ceux du demandeur de ce bien. Mais en même temps l’offre de se demandeur doit correspondre aux désirs de celui qui offre ce premier bien. Exemple : Dans une économie de troc, il y a un surplus de mouton que l’on essaye d’échanger contre d’autre bien comme par exemple une table. Le problème est qu’il faut trouver quelqu'un qui produit des tables mais qui aussi à besoin de moutons. Il y a donc un coût de transaction et d’information. Il y a une double coïncidence. CLOWER : « Dans une économie monétaire, la monnaie achète les biens, les biens achètent la monnaie mais les biens n’achètent pas les biens ». En effet, on serait dans ce cas dans une économie de troc. Avec la monnaie ce problème n’existe pas puisqu’avec la monnaie le bien est toujours demandé par tous les agents économiques. Ceci pose néanmoins un souci, à savoir pourquoi la monnaie est elle accepté comme contre partie dans toute les transactions ? C’est parce que les agents économiques pourront avec cette monnaie se procurer tout les biens et services dont ils ont besoins. Ils sont donc persuadés que la monnaie à un pouvoir d’achat. Toutefois quelle est l’origine de ce PA ? Le cas simple : la monnaie est représenter par un bien qui en lui-même à de la valeur. Quelle est l’origine des monnaies fiduciaires ou scripturales ? Ce qui donne leur valeur, c’est la confiance que l’on à dans le pouvoir d’achat qu’elle représente, c'est-à-dire dans le système bancaire et surtout dans la banque centrale. Une crise bancaire est alors l’effondrement de la confiance dans les institutions qui gèrent cette monnaie. Cette crise bancaire peut prendre la forme d’une « ruet bancaire », c'est-à-dire que des personnes qui n’ont plus confiance dans la banque qui gèrent leur monnaie scripturale, vont de manières rationnelles vider leur compte en banque et soit garder la monnaie de manière scripturale ou alors la mettre dans une autre banque en laquelle ils ont encore confiance. Il y a plus grave lorsque les agents perdent confiance dans leur monnaie nationale ou soient ils retournent au troc (ex en aout 98ou certain troquait dans la rue) ou bien les transactions s’effectuent dans autre monnaie( Russie où transaction en dollars dans les années 1990). Dire ne plus avoir confiance dans la monnaie c’est dire ne plus avoir confiance en l’Etat. Il y a eu l’instauration du cours légal en 1870, c’est une loi qui oblige chaque agent économique à accepter la monnaie comme moyen de payement. La monnaie scripturale elle n’a pas de cours légal, car elle est émise par des banques privées. 3) La monnaie, réserve de valeur. Cette réserve de valeur est admise depuis 1936 par Keynes grâce à son ouvrage : la théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie. La monnaie était alors un actif financier que les agents économiques voulaient détenir sous cette forme dans leur patrimoine. Les néoclassiques eux ne considèrent pas cette réserve de valeur car elle est totalement irrationnelle. Pourquoi selon eux un agent économique possèderait-il dans son patrimoine de la monnaie qui ne lui rapporte rien alors qu’il pourrait détenir des titres ? Keynes répond que c’est à cause des risques financiers ou il distingue deux motifs : Le motif de précaution : l’agent va détenir une réserve en monnaie pour faire face à des dépenses imprévues. Remarque : ce premier motif va dépendre des systèmes d’assurances dans l’économie. La fonction de réserve de valeur sera d’autant plus faible qu’il existe des assurances (sécurité sociale…) Le motif de spéculation : un agent économique va conserver son patrimoine sous forme monétaire s’il anticipe une baisse de prix de titres financiers qui si il achetait des titres l’exposerai à un risque de moins value. Il y a des situations ou l’incertitude est telle que l’agent préfère ne pas s’engager dans une stratégie possible car il redoute de commettre une erreur dans son choix. Les néo classiques ne considèrent pas ces incertitudes comme valables car selon eux, il est possible de revenir en arrière (revendre au même prix). Pour eux il n’y a que de l’improbable ; les risques financiers peuvent toujours être quantifiés par un calcul de probabilité. Keynes nous dit qu’il y a des situations pour lesquelles ce calcul n’est pas possible cad ou l’incertitude ne peut pas être ramené à la probabilité dans les cas ou : - La stratégie est à très long terme. - Celui ou l’événement que l’on cherche à juger à un caractère exceptionnel c'est-à-dire sans exemples passés. Quantifier les risques se fait par un hasard sage en économie. Certains pensent qu’il faut revoir ses techniques au profit d’un « hasard sauvage » ( voir livre « le virus B »). Pour Keynes conserver son patrimoine sous forme de monnaie nous engage à moins de risques futurs. NB : La fonction de réserve de valeur n’est pas spécifique à la monnaie. Parmi ces trois fonctions quelle est celle qui représente l’essence de la monnaie ? Pas de réponse, toutefois celle de réserve de valeur n’est pas forcément celle qui représente le mieux l’essence car depuis Keynes sont apparue de nombreux élément très proche de la monnaie (livret A). Toutefois en cas de crise financière c’est cette réserve qui va devenir essentielle. Ainsi en cas de crise elle devient la fonction la plus importante. Quant aux deux autres fonctions cela dépend de l’avis de chacun des économistes. 2) L’approche des anthropologues. L’anthropologie étudie les institutions et les systèmes qui permettent la circulation des biens et des personnes dans une société donnée. Les 3 grandes modalités de circulation des biens dans une société: Réciprocité. Redistribution. Echange économique sur des marchés. Circulation par la réciprocité : Elle intervient entre groupe symétrique (aucun rapport de pouvoir) La circulation des biens va alors se faire au sein d’institutions dont la vocation première n’est pas économique ou de rapport familiaux. Circulation par la redistribution : Repose sur la redistribution dans des groupes hiérarchisés. Il existe un centre hiérarchique qui à donc la capacité de prélevé une partie des biens produit pour ensuite redistribuer ces produit à un certain nombre d’individu de la société (exemple des corvées féodale). Circulation par des échanges économiques sur des marchés : Forme de circulation à laquelle se limite la science éco. Pour conclure, les anthropologues prouvent que ces 3 modes de circulation cœxistent, mais la monnaie n’aura pas la même fonction selon les modes de circulation. Pour la réciprocité et la redistribution, la monnaie est présente mais pas pour des raisons économique. Elle est symbolique, cad une fonction de compensation ou de substitution. Exemple : - En cas de mort non naturelle sera mit en place une compensation monétaire pour prix de la victime. - les dotes pour les mariages car la famille de la femme car il y a avait un manque à gagner en terme de travail. Mais attention, la monnaie ne peut pas tout acheter. Les monnaie primitives sont-elles seulement à un stade moins avancé de développement par rapport à la monnaie traditionnelle ou sont elles réellement différentes par nature ? Il y aurait donc une différence de degrés entre les monnaies, mais si les monnaies primitives sont réellement différentes, alors l’aide au développement est inutile, il faut abolir leur monnaie. 3) L’approche sociologique. Pour Weber (1864-1920), la monnaie est une affaire d’état, car ce dernier s’est approprié le monopole de création monétaire. Cette thèse est fausse pour les économistes, les banques émettent aussi de la monnaie même si elle est scripturale. Dire que l’Etat possède la monnaie fiduciaire est faux car la monnaie fiduciaire est émise par la BCE ;or la BCE est totalement indépendante de l’Etat. Quant à la monnaie scripturale elle est émise par des banque commercial privée (jusqu’en 1946, la banque de France était privée). La thèse de Weber reste pertinente si on considère que l’unification monétaire suit toujours l’unification politique. Autrement dit la réussite monétaire est la conséquence d’une réussite politique préalable. Exemple : La France en 1266, St Louis impose une monnaie commune car il a réussi à réduire le pouvoir politique des féodaux. En 1865 fut crée l’union latine : France, l’Italie, la Belgique et l’Allemagne décide d’émettre une monnaie commune qui s’effondrera 10 ans plus tard car elle ne reposé pad sur une unification politique préalable. Pour l’€uro, il n’y a pas eu d’unification politique, il y avait alors 2 thèses : Thèse Allemande : L’unification monétaire ne pouvait être que l’aboutissement d’une unification économique et politique. Thèse Française : il faut mettre en place une monnaie commune pour entraîner une unification économique, budgétaire et politique. La thèse Française a été retenue pour deux raisons : Les français ont accepté que la mise en place d’une monnaie commune soit gérée comme le Mark par la banque centrale gérée sur le modèle allemand. Les français ont accepté que l’Euro soit fort comme le Mark qui est avantageux pour l’Allemagne mais pas pour nous car non adapté à notre système. II] Paradoxe quant à l’existence d’un marché monétaire C’est une thèse qui est introduite par Keynes. Elle signifie qu’il existe bien une offre de monnaie, il existe également une demande de monnaie, et enfin il existe un prix de la monnaie qui est le taux d’intérêt. Toutefois ce dernier n’est pas déterminer par l’intersection d’une courbe d’offre et de demande sur un marché (classique). Pour Keynes il existe un marché monétaire, mais ces deux courbes ne se rencontrent pas donc le prix n’est pas déterminer par l’offre et la demande. 1) La propriété de liquidité maximale de la monnaie. La liquidité d’un actif mesure sa capacité à être utilisé comme un pouvoir d’achat : le plus rapidement possible le plus certainement possible au moindre coût. La liquidité est une qualité relative qui peut donc être attribuée à tout actif et bien sur en conséquence, il est possible de classer les actifs par ordre de liquidité croissant ou décroissant. Il existe des quasi monnaie comme les livrets A par exemple. Par définition la monnaie est dans tout les cas l’actif le plus liquide. Elle permet d’exercer un pouvoir d’achat immédiatement. Si on classe les actifs par ordre de liquidité décroissant, du plus liquide au moins liquide. On aura en premier la monnaie, puis un livret de caisse d’épargne (il y a un petit temps d’attente, le temps d’aller à la banque), puis les actions (il y a un coût), puis les appartements… Les bien avec un degrès de liquidité = à o sont tout ceux correspondant au patrimoine du pouvoir. Le degré de liquidité d’un bien n’est pas une propriété propre au bien, en effet elle peut varier au cours du temps. Cela dépend de l’existence ou non d’un marché d’occasion du bien concerné. Pourquoi la monnaie à t- elle la liquidité maximale ? Quelle est l’origine de cette qualité remarquable ? Keynes répond que la monnaie à une liquidité maximale car l’élasticité de production est nul : Élasticité de production : Ep= p= taux d’intérêt débiteur ;car c’est le taux d’intérêt que les banque prélèvent sur les crédit qu’elles accordent à leurs clients. Si le prix du crédit augmente les banques commerciales ne vont pas chercher à distribuer plus de crédit. Ce comportement peut paraître étrange du fait de deux explication : - Keynes en 1936 apporte une raison totalement dépassée car pour lui les banques commerciales étaient totalement contrôlées par la BC ainsi les banques commerciales n’avaient aucun pouvoir de création monétaire donc d’offre monétaire. N’est plus valable car les BC ont de grande difficultés à contrôler le pouvoir de création monétaire des banques. - Hypothèse d’asymétrie d’information qui va aboutir à un risque de sélection adverse : pour la théorie néoclassique il y a une hypothèse d’information parfaite ou encore d’information symétrique, cela veut dire que chaque agent économique quel qu’il soit à un accès libre et gratuit à tout information économique en particulier aux stratégies décisions que les autres agents vont prendre. Cela voudrait dire que la fraude n’est pas possible dans un monde néoclassique. Une des grandes ruptures de Keynes est que pour lui, l’information est imparfaite, ainsi certains agents sont mieux informés que d’autres car l’information économique n’est pas un bien libre et gratuit, elle implique un coût. Le problème quotidien d’une banque est qu’elle ne connait pas les intentions, les stratégies des clients, surtout si le client est nouveau et si le client est multibanquelarisé. Comment vérifier que mon client à bien - la capacité à rembourser un près ? - et surtout à bien la volonté de rembourser ce prêt ? Il y a sélection adverse à chaque fois que notre décision aura pour conséquence de favoriser une clientèle, des comportements qui vont à l’encontre de notre propre intérêt. Pourquoi les banques vont-elles être très réticente à augmenter des taux d’interte ? Les bons clients vont fuir et voir ailleurs Au contraire les mauvais clients qui eux sont indifférents au taux d’intérêts débiteur (surtout vrai dans les entreprises en faillite pour emprunter ou client qui ne rembourserons de toute fcon pas leur emprunt) vont venir. Les banques existe car en théorie elles gèrent mieux les risques ques les autres. La monnaie à une élasticité proche de zéro : Elasticité de substitution : Ep : Si les taux d’intérêt débiteur augmentent, la demande de monnaie ne va pas varier. La question à se poser est, dans quel cas la demande d’un bien est indépendante de son prix ? Doit correspondre à un bien vital Le bien ne doit pas avoir de produit de remplacement Le bien ne doit pas représenter une dépense importante dans le budget de l’agent économique. Si on prend le cas de la monnaie : Il y a bien une fonction vitale car fonction d’unité de compte , actif financier Produit de remplacement de la monnaie dépend de la fonction que l’on cible. Toutefois par définition si l’on valorise la monnaie par son moyen de paiement ou par unité de compte il n’existe alors pas de remplacement. La monnaie en tant qu’unité de compte ne coûte rien ainsi la dépense est nulle. Aisni la monnaie à bien une élsticité nulle. Par voix de conséquence Keynes affirme qu’il n’y a pas de marché de la monnaie. Le prix de la monnaie n’est ainsi pas déterminé par l’intersection d’une courbe d’offre et de demande de monnaie. Si prix il y a, celui-ci ne résulte pas de l’intersection O et D. ….. Probabilité subjective car la probabilité dépend des connaissances, des informations, de l’agent qui calcul cette probabilité. A un moment donnée ces probabilité subjective vont converger vers une valeure commune, il va y a voir un phénomène de cristallisation. Cela veut dire que la probabilité subjective va devenir ce que Keynes appel la croyance partagée, cad que la majorité des agents économique auront des anticipations communes partagées sur la valeur anticipée d’une variable économique. Dans mon exemple cela veut dire que les opérateurs auront une analyse comme celle du 1 cas. Une majorité d’opérateur croit que le taux d’intérêt augmente et que le prix des obligations va chuter et vont ainsi chercher à vendre. er Keynes dit ensuite que ce phénomène de cristallisation prend la forme d’une convention : une variable économique dont la valeur n’est pas fixée par un processus de marché mais dont la valeur prend la forme d’une croyance partagée. Cette croyance est partagée par la majorité des opérateurs et non par la totalité qui dans ce cas engendrera une explosion du marché et par conséquent une crise. Tout le monde chercherai ainsi à vendre si tout le monde anticipé une baisse des prix, il n’y aurai plus de demande, que de l’offre et donc plus d’éléments stabilisateur. Il s’agit là d’anticipations auto réalisatrices. Cas inverse dans le 2ème cas. Ces anticipations sont subjectives donc instables. Ainsi n’importe quel événement peut venir subitement modifier les anticipations des agents économiques. Keynes nous de parle d’optimisme et de pessimisme irraisonné. La conséquence est que les marchés financiers ne sont peut être pas efficient, cad qu’ils ne sont peut être pas les meilleurs procédures d’allocations des procédures financières. Les marchés financiers sont des structures éminemment fragiles et instables. La question centrale c’est celle de la mise en place de procédure qui permettent la stabilisation de ces marchés ? 3/ Est il possible de distinguer monnaie et crédit ? On peut très bien avoir crédit sans monnaie. Le crédit est une opération dont l’échéance est reportée à une date ultérieure. Le crédit fait apparaître un créanciers et un débiteur mais ce derniers n’implique pas forcément l’usage de la monnaie. On peut également imaginer une monnaie qui ne trouve pas son origine dans une opération de crédit. C’est le cas des monnaies métalliques. Le problème vient du fait que dans nos économies contemporaines les concepts sont étroitement liés car la monnaie apparaît toujours comme conséquence d’une opération de crédit. Cette distinction apparaît pour la première fois dans la controverse currency school et la banking school. 1/ La dimension historique : la controverse currency school/banking school L’histoire de la controverse est : Porte sur le statut des billets de banque… La thèse de la currency school : Pour cette école les billets de banque n’était pas de la monnaie, ils représentaient seulement un signe, la conséquence est que tout les billets de banque émit devaient à tout moment pouvoir être convertis en métal précieux. Une banque commerciale devait alors avoir un stock d’or et d’argent identique aux nombres de billets. Une banque commerciale ne pouvait pas emmètre de nouveaux billets si elle n’avait pas augmenter son stock d’or et d’argent. Avantages : Cela évite que les banques émettent trop de biais et donc évite des risques d’inflation. Il ne peut pas y avoir de crise de confiance dans les banques commerciales. Inconvénients : A un moment donné les agents peuvent manquer de monnaie cad qu’une banque commerciale peut refusée d’accorder un crédit à un client car son stock de métal précieux est inchangé. Ceci est un frein à la croissance. La thèse de la banking school : Les billets de banque sont de la monnaie comme la monnaie métallique, en conséquence ils n’ont pas à être couvert par un stock de métal précieux. Avantages : La banque commerciale peut à tout moment répondre aux crédit des clients Inconvénients : Trop d’émission de crédit donc trop de billets ce qui peut provoquer des tentions inflationnistes. Ces deux thèses vont provoquer des problèmes lorsque l’on va mettre en place des banques centrales. Lorsque la banque de France en 1848 reçoit le monopole de s billets de banques on va lui appliquer le principe des banking school mais à la française cad que l’émission des billets ne sera par garantie par un stock d’or mais il sera plafonné. En 1928 le processus d’émission des billets…car la banque de France met en oeuvre le principe de currency school atténué puisque les billets émis par la banque de France est alors convertis en or pour une barre de 12,5 kilos au minimum. En septembre 1936 le front populaire va modifier le seuil de convertibilité puisque le seuil de convertibilité est fixé au minimum à 290 tonnes d’or. La convertibilité à été abandonné en 1939. Il avait coût forcé. Ces deux principe permettent de distinguer deux types de monnaie : La monnaie exogène : conception dans l’école de la currency school. L’offre de monnaie ne dépend des comportements économique cad ne dépend pas du comportement de demande et d’offre de crédit, mais dépend du stock d’or de la banque. Comment accroître le stock d’or ? Nouvelle conquêtes de mines d’or mais échappe au comportement économique En dégageant un excédent commercial vis-à-vis des autres nations. Mais globalement le solde d’or est nul ce qui change c’est la répartition mondiale du stock d’or. La monnaie endogène : conception de la banking shool. Sa création dépend de décisions prise à l’intérieur de la sphère d’activité économique. Les fondements de la valeur de la monnaie : En terme currency school : les billets de banques ont de la valeur car à tout moment ils sont convertibles en métal précieux. En terme de banking school : la confiance dans les institutions bancaires qui ont émit ce billet donne ainsi les fondements de la valeur des billets. La banque est alors gérée de manière prudente sans prise de risque excessif. Avant d’accorder de nouveaux crédits, elle s’interroge sur ses clients notamment sur la capacité de l’emprunteur à le rembourser. Ainsi système bancaire beaucoup plus fragile, beaucoup moins stable. 2 / Le rôle des banques : Fisher/ Hawtrey Fisher à permis de mieux comprendre l’articulation entre crédit monnaie et banque. La thèse est de dire que l’on peut très bien imaginer une économie ou le crédit existe mais sans monnaie. Cela veut dire que l’on aurait des biens qui pourraient circuler et en échange recevrai une reconnaissance de dette cad un titre financier. Les titres financiers pourraient circuler entre agents par une procédure d’endossement. Hawtrey dit qu’il existe deux grandes limites : Certains agents économiques peuvent refuser d’être payés en titres financiers car ils ne connaissent pas la qualité de l’émetteur initial du titre. Les banques sont les agents économique qui à cette capacité d’imposer des titres qui seront acceptés du fait d’une confiance en la monnaie. Les titres financiers ont une échéance et à cette échéance la compensation entre titres ne sera jamais parfaite. Il faut un instrument financier qui soit admis de tous en paiement du solde. Cet instrument ne peut être que la monnaie car elle à la propriété d’être un titre financier qui n’a pas d’échéance. Pourquoi les agents vont-ils accepter la monnaie d’une banque ? La banque achète du risque et paye en un autre risque dans un titre qu’elle émet elle. Je prend donc le risque d’être payé par un risque ; La banque n’achète donc pas n’importe quel titre afin de limiter les risques. L es banques existes parce que elles font circuler un actif financier admis par l’ensemble des agents économique et si ces agents l’accepte c’est parc qu’elle présente un degrés de risque financier beaucoup plus faible que les titre financier. 2ème approche : Fisher L’idée de Fisher est que les banques commerciales ont perdu le pouvoir d’emmètre de la monnaie fiduciaire, mais, elles ont désormais le pouvoir d’emmètre d la monnaie scripturale. Cette création de monnaie scripturale n’est pas contrôlée. Ainsi les banques commerciales en émettent trop. Cela lui permet d’expliquer la crise de 29. Un ménage américain des années 20 demande un crédit afin d’acheter des actions. La banque accordée se crédit cad que la banque créditée le compte client d’un montant de monnaie scripturale. Ce ménage pensait rembourser ce crédit en revendant plus cher qu’il ne l’avait acheté leur portefeuille d’action. Ce sont donc bien les banques commerciale qui sont à l’origine de la crise de 29 . La crise des Subprime est de cette nature à savoir que les banques entretiennent une bulle spéculative qui dans ce cas s’adresse à l’immobilier. La solution de Fisher est radicale à savoir retirer aux banques le pouvoir de créer de la monnaie, cad qu’elles ne pourront prêter que de la monnaie qu’elle ne possède déjà. Cette thèse n’a pas était mise en œuvre , mais elle à quand même inspiré les autorités américaines en particulier en mettant en place une banque centrale, la FED, et en lui donnant la mission de la régulation et du contrôle de l’activité des banques commerciales. 3/ Crédit et imperfection de l’information financière Si les banques existent c’est parce que l’information économique est imparfaite car elle est asymétrique certains agents étant mieux informés que d’autres. Le métiers fondamentale d’une banque est de collecter, traiter de l’information sur ses clients. L’activité de crédits est à l’origine d’une asymétrie d’information entre la banque et ses clients débiteurs. Cela veut dire que la banque détient moins d’informations que sont clients : Avant l’octroi du prêt : Par définition le client connait mieux que sa banque le projet qu’il souhaite financer par un crédit. Après l’octroi du prêt : A priori il n’est pas certain à 100% que le client qui vient d’obtenir le prêt va l’utiliser pour financer le projet qui était initialement prévu. Le client peut de plus ne pas mettre en place toutes les manœuvres et actions qui feront que sont projet sera rentables et qui donc pourra rembourser son prêt. Enfin le client peut volontairement masquer, amoindrir la réussite de son projet dans le but d’obtenir de sa banque une réduction des intérêts débiteurs ou encore d’obtenir un rééchelonnement du prêt. Le problème de la banque est de savoir comment réduire les asymétries d’information dont elle peut être victime. Il faut distinguer avant après octroi du prêt : Avant la banque va exiger une garantie : o Exiger du client qu’il finance une part significative du projet avec ses fonds propres. o La banque va très certainement prendre une hypothèque mais uniquement sur des biens immobiliers. o Il peut y avoir un nantissement qui lui porte sur des biens o La banque peut exiger une caution soit d’une personne physique soit d’une personne morale (société de caution mutuelle qui est une société d’assurance). o La banque peut s’informer des comportements financiers passés de son client. Ceci est possible si la banque à une relation durable avec le client en question. Si le client est une entreprise la banque va demander la comptabilité de l’entreprise. Après avoir accordé : o Contrôle de la mise œuvre effective du projet. o La banque doit chercher à comprendre en cas d’échec du projet, comprendre si cet échec est dû à des négligences personnelle du client ou si au contraire son client est lui-même victime de faits économique qui lui échappe. o Plus la banque va financer un projet novateur et plus elle s’expose à un risque et plus le projet est difficile à cerner, et moins une banque seule sera prête à le financer. Si le projet est novateur se mettra en place un syndicat pour financer le projet et il faudra mettre en place un syndicat bancaire. OU encore, quand le projet est très novateur alors le projet sera financé par l’Etat. Les différentes asymétries : La banque ne sait à quel moment et pour quel montant ses clients ou une partie de ses clients vont venir au guichet pour transformer de la monnaie scriptural en monnaie fiduciaire. Cela pose problème à la abqnue car il lui ets interdit de créer de la monnaie fiduciaire ainsi elle doit donc posséder des réserves de monnaies fiduciaires pour faire face à ces retraits. Cette réserves est contraignantes puisque qu’elles ne peuvent l’utiliser pour les placer ainsi cette réserve ne leur rapport rien. Le risque d’illiquidité : o En situation normale or crise bancaire une banque illiquide ne l’est que très momentanément, elle l’est quelques heures, ou quelques jours. Durant cette période la banque va se tourner vers d’autres banques qui elles au même moment ont des liquidités en trop. C’est ce qu’on appel les opérations interbancaire. o Par contre en période de crise bancaire les déposants perdent confiance en leur banque et vont tous au même moment chercher à transformer leur monnaie scripturale en fiduciaire. C’est ce que l’on appelle une ruée bancaire .Or une banque commerciale ne peut pas faire face à cette situation elle va donc être illiquide. Pourquoi ? Car la banque à utilisé des dépôts dans des opérations dont l’échéance est beaucoup plus longue. On dit que la banque ce livre à une transformation de l’échéance. NB : La banque centrale intervient comme préteur en derniers ressort en cas de ruée bancaire. La banque centrale crée cette monnaie fiduciaire qu’il manque aux banques. Or l’intervention de la BC pose problème et en particuliers un problème d’aléa de moralité, si la BC intervient quasiment automatiquement, les banques commerciales le savent et elles risquent de relâcher leurs critère de gestion car elles savent que de toute façon la BC interviendra. Par contre si la BC n’intervient pas automatiquement alors la BC s’expose à la possibilité de faillite d’une banque, cette faillite bancaire va alors aggraver la crise bancaire Exemple : septembre 2008 faillite de la Lehmann Brothers. les banque ont cessé de se faire confiance ce qui à mis fin marché monétaire du fait d’un arrêt des transactions monétaires. La FED à alors prit la relève et tout est rentré plus ou moins dans l’ordre. Les risques allant à l’encontre des déposants : La question qu’il faut se poser est pourquoi à un moment donné peut il y avoir une ruet bancaire ? - Les clients n’ont plus confiance en leur banque soit : Parce ce qu’ils détiennent des informations objectives (gestion de la banque) montrant qu’ils ne peuvent plus avoir confiance dans leur banques. Pour éviter cela il faut mettre en place une réglementation bancaire qui mais fin à cette mauvaise gestion, notamment par des contrôles. - Soit par la perte de confiance en la banque repose sur des rumeurs non fondées. La première solution est que les banques commerciales doivent faire un effort de communication envers leur clientèles qui leur permettra de connaître leur stratégie. La deuxième stratégie est de rassurer la clientèle en augmentant les capitaux de la banque. Le raisonnement est de dire que si les capitaux propre sont important cela veut dire que les actionnaires sont fortement impliqués dans la banque et sont donc obligé d’être attentif à la gestion de la banque. Ceci débouche sur les accords de Bâle : Bâle 1 : capital propre repose sur 3% des actifs pondérés par les risques. Bâle 2 : Pareil que Bâle 1 mais désormais les banques pourront mesurer leurs risques par des calculs mathématiques interne que la B.R.I ne fera que valider. Les banques apparaissent comme sous capitalisé. La BRI à autoriser cette technique car la grille imposer avait pour inconvéniant de ne pouvoir donner une vision fine de toutes le banques Bâle 2 : d’ici 2010-2013, le capital propre repsosera sur 7% cette fois ci des actif pondéré et se pose toujours la questions si cela sera un calcul du risques. Cela veut dire qu’en deux trois ans les banques vont devoir toutes en même temps trouver des capitaux propres cela evut dire qu’elles vont emmetre des actions. Toutefois il faut une demande pour ces actions, ainsi ont va assister à un engorgement. Afin de respecter ces accords Dernière solution : rallonger l’échéance. Certains économistes keynesiens pensent que le ratios à 20% … 2) Les agrégats monétaires. C’est une mesure de la capacité de dépendre des agents économiques non financier (ni une banque…) Soit on se limite à la capacité de dépense étroite, cad immédiate, cad la monnaie au sens strict, monnaie scripturale, métallique ou fiduciaire. On veut mesurer la masse monétaire car on veut pouvoir appréhender les tensions inflationnistes. Ces tensions inflationnistes peuvent être immédiate ou future. Si elles sont futures, elles dépendent de la capacité de dépense potentielle, mais c’est très difficile. Les titres financiers qu’il possède et qu’il peut facilement transformer en monnaie s’ajoutent à la capacité de dépense immédiate pour donner la capacité de dépense potentielle. Exemple : un livret A. Mais jusqu’où intégrer ces titres financiers que l’on peut transformer en monnaie. La quasi monnaie est très mal définie. On va alors définir 3 agrégats monétaire : M1, M2, M3. Ces agrégats sont construits à partir d’une procédure d’emboîtement. Depuis janvier 99, les agrégats monétaires sont harmonisés pour la zone euro. Les actifs sont de moins en moins liquide. Voici les 3 agrégats (ne pas retenir tout en détail) : M1 : agrégat étroit, c’est la monnaie au sens strict (capacité immédiate de dépense, les 3 types de monnaie). M2 : M1 + dépôts avec préavis inférieur ou égal à 3mois, + dépôts à terme inférieur ou égal à 2ans. Cad les actifs financiers qui peuvent être échangé en monnaie scripturale avec pour seule cause la perte d’intérêts. M3 : M2 + (titres en pensions) + (titres d’OPCVM monétaire) + (titres du marché monétaire d’une échéance inférieure à 1an émis par les institutions financière monétaires) + TCN inférieur à 2ans émis par des résidents et non pas par les IFM ou le trésor public (Les bons de trésor public ne marchent pas). Titre en pension : monnaie créée suite à la mise en pension de titres. Lorsqu’une banque manque de monnaie fiduciaire elle s’adresse à une autre banque qui en a en trop. Elle va alors lui vendre des titres avec promesse de rachat. OPCVM : organisme de placement collectif en valeur monétaire comme les SICAV. C’est un organisme financier qui collecte de l’épargne pour ensuite le placer sur le marché monétaire. TCN : titre de créance négociable. 3) Conséquences au niveau des objectifs de la politique monétaire. La valeur de M3 est instable. Cette instabilité est provoquée par des arbitrages financiers d’agents économiques sur laquelle la banque centrale n’a aucune autorité et aucun contrôle. Si quelqu’un retire de son livret A et place dans un bon du trésor public, alors M3 diminue, mais la BCE n’y peut rien ! La BCE ne peut pas contrôler les arbitrages financiers privés. Le contrôle de M3 a été abandonné par les banques centrales. La BCE a arrêté le contrôle de M3 depuis 2003. III] Paradoxe quant à l’existence d’un marché de la monnaie. « La monnaie est un des rares bien ou il n’y a pas de marché » (Keynes). 1) Les propriétés spécifiques de la monnaie selon Keynes dans la théorie générale. Pourquoi la monnaie a elle la liquidité maximale dans l’économie ? Keynes : « C’est parce que le monnaie a 2 propriétés spécifiques : Elle a une élasticité de production très proche de zéro. Elle a une élasticité de substitution égale à elle-même. » Une élasticité de production proche ou égale à zéro : Delta o / o _________ = 0 Delta p / p Elasticité prix =0 : l’offre de bien est insensible aux variations de prix de ce bien : Keynes : Les banques commerciales sont rigoureusement contrôlées par la banque centrale. Les post Keynésiens parlent de sélection inverse, cad d’anti-sélection. Cette situation de sélection inverse ne peut surgir qu’en cas d’information imparfaite. Sélection inverse : si une banque commerciale voit le taux d’intérêt débiteur augmenter, elle ne va pas en profiter pour effectuer plus de crédit, car elle risquerait alors d’attirer de mauvais clients. Les bons clients pourront se financer autrement, cad à moindre coût en particulier en recourant au marché financier. En revanche, les mauvais clients ne vont pas accéder au marché financier, ils pourront acheter des titres mais pas les vendre (ou alors avec des taux d’intérêts très élevé). Les banques seront obligées de mettre en œuvres des projets d’investissements plus récents plus rentables, cad des projets plus risqués. La banque en augmentant les taux d’intérêt débiteur augmente aussi les risques. Les banques ne vont alors pas offrir plus de crédit, la courbe sera rigide, horizontale. La monnaie possède une élasticité de substitution nulle, cad que la demande du bien est insensible au prix du bien. ΔD/D _____ = 0 ΔP/P 3 conditions pour qu’un bien ait une élasticité de substitution égale à 0 : Ce bien doit répondre à un besoin vital. La dépense de consommation concernant ce bien ne doit pas représenter un % important de la dépense totale de l’agent économique. Ce bien ne doit pas pouvoir être remplacé. Le sel correspond à ce bien. La monnaie en tant que réserve de valeur peut être substituée par d’autres produits. La monnaie en tant qu’unité de compte remplit les 2 premières conditions, mais la 3ème n’est pas remplie. En tant qu’unité de compte, la monnaie peut ne pas être physique. La monnaie en tant que moyen de paiement, remplit ces 3 conditions Il n’existe pas de marché de la monnaie ou pour être plus précis, le prix d’équilibre de la monnaie n’est pas défini pas une procédure de marché, cad que le taux d’intérêt d’équilibre ne se forme pas à l’intersection d’une courbe d’offre et d’une courbe de demande de monnaie. Le taux d’intérêt d’équilibre ne peut pas être ciblé, même si les 2 droites se confondent. Pour Keynes, la monnaie n’a pas de taux d’intérêt d’équilibre. Pour Keynes, le taux d’intérêt est défini par une procédure qui échappe au marché. Pour lui, la quantité de travail aussi et le salaire n’est pas déterminé par une procédure du marché. Aparté sur les crises de liquidités et de solvabilité. Il existe 2 types de crise : Les crises de liquidité (lorsqu’un agent économique n’as plus confiance en sa banque). On va alors placer son argent dans une autre banque. La monnaie scripturale de la première banque doit être transformé en monnaie fiduciaire pour aller dans l’autre banque. Ainsi la première banque va demander du liquide aux autres banques si elles sont OK. La banque centrale va alors prêter les liquidités manquantes en dernier ressort. Soit la banque centrale prête et la crise de liquidité sera terminée. Si la banque centrale ne veut pas, alors la banque fait faillite. Les crises de solvabilité. Dans le bilan, les postes à l’actif sont dévalorisés, alors le bilan sera déséquilibré. Exemple de crise de solvabilité. Actif Escompte = 50 Titres à marché = 1050 Total = 1100. Passif Dépôt à vue = 100 Dépôt à terme = 200 Titres = 300 K propres = 500 Total 1100 Si la banque est mal gérée et que des titres perdent de la valeur. Si les titres à marchés passe de 1050 à 700, alors le total de l’actif va diminuer. Il faut s’adresser aux actionnaires pour faire une augmentation de capital. S’ils ne sont pas d’accord, alors il y a appel à la banque centrale. Sinon, elle fera faillite. C’est l’exemple de la banque Léman brothers. La crise de solvabilité s’étend aux autres banques. La banque centrale ne peut pas dire toujours oui sinon ça déresponsabilise les banquiers. 2) Le taux d’intérêt pour Keynes : une convention. L’arbitrage entre détenir des titres financiers ou détenir de la monnaie correspond à la demande spéculative de la monnaie et dépend des anticipations sur le niveau futur des taux d’intérêts, sur les titres financiers de longs termes. L’arbitrage va dépendre de l’écart entre le taux d’intérêt effectif (celui qui est actuellement constaté sur le marché par les agents) et la prévision du niveau futur de ce taux d’intérêt. En effet 2 types de déséquilibre peuvent apparaître : Si le taux constaté est inférieur au taux prévu, alors les agents économiques anticipent une augmentation du taux d’intérêt. Les agents économiques vont donc anticiper une diminution du cours des obligations. (Il y a une relation inverse en l’évolution du cours et celui du taux d’intérêt). Conséquence évidente : les agents qui possèdent des obligations cherchent à les vendre avant qu’elle ne commence à baisser. Et ceux qui ont de la monnaie ne vont pas acheter de titres. Si le taux actuel est supérieur au taux prévu alors il y aura une anticipation du taux d’intérêt en baisse, il y aura alors une augmentation du prix des obligations. Ceux qui détiennent les obligations les conservent et ceux qui détiennent de la monnaie cherchent à acheter des obligations avant qu’elles ne commencent à monter. Le problème se situe au niveau du taux d’intérêt anticipé. En effet il n’y a pas de marché du taux d’intérêt anticipé, pour Keynes c’est une variable incertaine, elle n’est pas calculable. Dire que le taux d’intérêt futur ne peut donner lieu à un calcul ne signifie pas pour autant que celui-ci ne peut pas être évalué. Il sera évalué par une procédure conventionnelle. Une convention peut se définir comme une croyance partagée par la majorité des agents économique sur la valeur future d’une variable économique. Une convention est un phénomène psychologique, c’est un phénomène instable. Une convention repose sur des informations objectives mais il y a d’après Keynes des évènements irrationnels. Exemple : le climat des affaires, les rumeurs fondées ou non… L’instabilité sera d’autant plus forte que la convention est « le fruit de la psychologie de masse, d’un grand nombre d’individus ignorant ». Exemple : l’achat de l’immobilier parce que soit disant, ça va monte va réellement faire monter le prix de l’immobilier par une augmentation de la demande et une diminution de l’offre d’immeuble. 1ère explication : les marchés financiers ne sont pas forcément efficient, cad qu’ils ne garantissent pas nécessairement l’affectation optimale des ressources financières. La problématique centrale des marchés financiers devient celle des procédures des organisations, des mécanismes qui assurent leur stabilisation. IV] Monnaie et crédit, une distinction fondamentale mais délicate. Le crédit n’implique pas nécessairement le recours à la monnaie. (Exemple : prêt de portable pendant 2jours) Le crédit est une opération par laquelle un agent économique reporte l’échéance d’une transaction à un horizon plus lointain. Cette opération fait naître un créancier (celui qui a accordé l’échéance) et fait naître un débiteur (celui qui bénéficie de ce report). Un crédit peut porter sur de nombreux biens et services qui ne sont pas de la monnaie. La monnaie implique le crédit dans nos économies contemporaines. Il n’en a pas toujours été de même, cad qu’il a existé des monnaies qui ne reposaient pas sur des opérations de crédit, et certains économistes ont même refusés le caractère de monnaie aux billets de banques qui étaient créé suite à des crédits bancaires. Cette distinction entre monnaie et crédit renvoie aux mécanismes de créations monétaires mais aussi au rôle des banques. 1) La dimension historique : la controverse CURRENCY SCHOOL / BANKING SCHOOL au 19ème siècle. A l’époque, toutes les banques émettaient de la monnaie. La BDF a été créée en 1800. Elle obtiendra le monopole d’émission des billets qu’en 1848. Ces banques émettaient des billets suite à des opérations de crédits (escompte : forme particulière de crédit ou le titre de créance est racheté par un banquier. Cette opération est à court terme. Le banquier va racheter la reconnaissance de dette un peu moins chère) Les billets de banques en 1820 sont ils alors de la monnaie comme la monnaie d’or et d’argent ou sont ils seulement des instruments de crédits non monétaire ? La Curency School : Avantages : La seule monnaie qu’ils reconnaissent est la monnaie métallique. L’avantage de l’approche currency School, c’est que les banques commerciales ne risquent pas d’émettre trop de billets car cette mission est subordonnée à une encaisse en or et pas responsable d’une éventuelle inflation qui serait due à une trop forte émission Inconvénients : Les banques commerciales sont totalement passives, cad qu’elles peuvent à un certain moment refuser de satisfaire les besoins de leur clientèle comme par exemple refuser un crédit (donc refuser de créer des billets car leurs encaisse or est devenue insuffisante) La Banking School : Pour TOOKE et FILLARTON, l’émission de billets peut être supérieur à l’encaisse en or. Pour ces économistes, les billets de banques sont de la véritable monnaie comme les pièces ! Les banques commerciales deviennent alors actives, et à priori sans aucune limitation. Ces banques peuvent donc créer de l’inflation. Cependant les partisans de la banking school dise qu’une banque n’émettra jamais trop de billets car lorsqu’elle en émet, c’est toujours pour répondre à un besoin de sa clientèle. Synthèse des 2 écoles : En Grande Bretagne, la Banque d’Angleterre est organisée jusqu’en 1930 selon le principe de la Curency school, cad une limitation des billet par l’encaisse d’or préalable La France accepte une vision plus atténue de la Banking school : L’émission de billet n’est pas limitée par l’encaisse or préalable. L’émission est limitée par un plafond d’émission fixé par le parlement et ceci jusqu’en 1928 avec la réforme du Franc. La réforme du Franc Poincaré adopte le principe de la Currency School atténué car la convertibilité des billets en or n’était possible que pour un minimum d’une barre d’or de 12,5Kg. La monnaie était convertible que pour une minorité. La convertibilité en or a été supprimée en 1939. Les billets ont maintenant court forcé. Mais depuis 1936, la convertibilité avait pris fin de fait car les billets étaient convertibles que pour un minimum de 5milliards de Francs. Cette opposition renvoie à 2 conceptions de la monnaie : Pour la Currency School, la monnaie est dite exogène (sa valeur n’est pas déterminée par un modèle). Cad que l’offre de monnaie est déterminée à l’exterieur de la sphère économique. Elle dépend de l’évolution du stock d’or (découverte de mine…) mais aussi car elle dépend de la banque centrale dont on suppose ici qu’elle contrôle parfaitement le comportement des banques commerciales et ce dans le cas ou les billets a cours forcé. La politique monétaire est alors l’instrument de la politique économique. La Banking School développe une conception de la monnaie endogène, cad que la masse monétaire et son évolution ne font que répondre à l’évolution des besoins en monnaie. Cette émission n’est pas (ou fort mal) contrôlée par la banque Centrale. La Banque centrale est passive. 2) Le rôle des banques : les analyses de Fisher (1934) et Hawtrey (1919) Ces analyses sont importantes à un double titre : Elles transposent en terme moderne (à propos de la monnaie scripturale) l’ancienne controverse entre la Currency et la Banking. Ces analyses permettent de distinguer logiquement crédit et monnaie et de montrer le rôle des banques dans le passage d’une économie de crédit sans monnaie à une économie avec monnaie. Hawtrey (1879-1975) : Il publie un livre intitulé Currency and credit en 1919 qui donne une analyse claire de l’articulation entre crédit et monnaie et le rôle des banques dans cette articulation. Il montre que le crédit est logiquement présent avant la monnaie. Il y aura fourniture de bien physique contre des reconnaissances de dette qui seront alors des titres financiers (billet à ordre, lettre de change). Ces titres financiers vont circuler entre les agents lors de nouvelles transactions. C’est ce que l’on appelle la procédure d’endossement. Ce type de circulation va se heurter à 2 limites : Certains agents économiques peuvent refuser les titres comme moyen de payement car ils ne connaissent pas la qualité financière de l’émetteur initial du titre. Ils ne connaissent pas le degré de risque de solvabilité. A l’échéance des titres, leur compensation est rarement exacte, cad que tout agent économique a à la fois émis des titres et reçus des titres, mais rarement pour des valeurs identiques. Le solde de la compensation devra être payés par un titre particulier : un titre qui soit accepté par tous les agents économiques et un titre qui n’as pas de date d’échéance. La solution était d’introduire de la monnaie, introduire les banques. Cad l’intrusion d’un agent particulier économique qui acceptera d’acheter des titres détenus par d’autres agents économiques en les payant en titre qu’elle émet sur elle-même. Ce sont des marchands de dettes, ils en achètent et en vendent. La banque vend des dettes puisqu’elle paye par une dette qu’elle a émise sur elle-même : cette dette émises sont de la monnaie. Les agents économiques acceptent de faire circuler la monnaie (dette émise par une banque) plutôt que les titres émis par les entreprises car ils ont confiance ! Les banques sont des marchands de dette mais aussi des marchands de risques : Elle achète un risque de : Solvabilité Liquidité : elle achète un titre qui a une échéance et vend de la monnaie qui n’as pas d’échéance : c’est le risque de liquidité ou de transformation, cad que dans le bilan : ses postes d’actif ont une échéance plus longue que ses postes de passif. Actif Opération d’escompte : Billet à ordre = 1000 (jusqu’à son échéance, ce billet est illiquide) Passif CCB de l’entreprise A = 900 (qui peut être demandée à tout moment) Les banques vendent donc des risques de solvabilité et d’illiquidité. Leur poste de passif peut devenir brutalement inférieur à leur poste d’actif et un risque de transformation de sa monnaie scriptural en monnaie fiduciaire. Conclusion d’Hawtrey : les banques détiennent un véritable pouvoir : celui de créer de la monnaie lorsqu’elle décide d’acheter des titres. La politique monétaire doit s’accompagner d’une politique bancaire. La politique monétaire est macroéconomique, son objectif étant de stabiliser la valeur de la monnaie. (rôle de la BCE). Il doit y avoir une politique bancaire microéconomique dans lesquelles ils faut mettre en place des réglementation plus ou moins stricte qui vise à limiter la prise de risque par les banques. La présence de banque ne peut s’expliquer que par l’existence d’asymétrie d’information. Il est donc logiquement impossible d’expliquer la présence des banques dans un cadre théorique ou l’information est réputée parfaite. S’il y a information parfaite, par définition il n’y a pas d’asymétrie d’information alors il n’y a pas de banques. FISHER (1867-1947), professeur d’université : Il est connu malheureusement par son bouquin publié en 1911 dans lequel il donne une nouvelle version de la théorie quantitative de la monnaie. En 1935, il publie un autre livre : « 100% money ». Pour lui la crise de 1929 est due à un excès de crédit bancaire. Pourquoi un excès de crédit bancaire ? La réforme de la banque d’Angleterre en 1844 a été insuffisante car elle appliquait la théorie de la Currency School qu’à la monnaie fiduciaire. Les banques ont perdue le pouvoir de créer de la monnaie fiduciaire. Les banques commerciales ont toujours le pouvoir d’émettre de la monnaie scripturale ! En 1844 la monnaie scripturale jouait un rôle insignifiant. En 1935, le véritable péril monétaire est la monnaie scripturale. Fisher demande donc que la monnaie scripturale soit couverte à 100% par les monnaies fiduciaires des banques commerciales. Les banques ne créeraient plus de monnaie, ce serait des institution financière non bancaire, cad, elles commencent par collecter de l’épargne pour ensuite la prêter. La thèse de Fisher n’as pas été retenue mais elle a été souvent reformulée et reproposée par des économiste libéraux. (FRIEDMAN, ALLAIS). La monnaie a un tel pouvoir de perturbation des économies du marché, il faudrait donc en faire un bien public. 3) Les fondements de la valeur de la monnaie. La politique monétaire a pour objectif de stabiliser la valeur de la monnaie. Mais qu’est ce que la valeur de la monnaie ? Il y a un paradoxe car les économistes définissent facilement le prix de la monnaie mais pas sa valeur. Le prix de la monnaie est représenté par un taux d’intérêt du créditeur (le prix de la renonciation provisoire à la liquidité) Pour la valeur de la monnaie, on a 2 grandes théories : La valeur travail, cad que la valeur d’un bien est mesurée par le temps de travail passé à réaliser ce bien. C’est celle qui fonctionne le moins bien, en effet un billet de 100€ se fait en 30 secondes. Mais cela marche si on considère le temps de travail que l’on peut acheter avec ce bien. On peut alors en effet acheter une table qui a représenté 100€ de travail. C’est en fait la théorie de la valeur basée sur le pouvoir d’achat. La valeur de la monnaie est mesurée par l’inverse de l’indice des prix sur le niveau général des prix pendant une durée minimum. En T0 : Indice des prix = 250, alors la valeur de la monnaie est de 1/250= 0,004. En T1 : Indice des prix= 312, alors la valeur de la monnaie est de 1/312 Cette approche en terme de pouvoir d’achat La valeur utilité : l’approche en terme d’utilité marginale n’est pas pertinente si on considère la monnaie en tant qu’unité de compte ou en temps que moyen de payement. En effet il n’y a pas de demande pour la monnaie en tant qu’unité de compte, pas de demande donc pas d’utilité marginale. La monnaie en tant que moyen de payement a certes une utilité marginale mais celle-ci n’est pas décroissante à la différence de tous les autres biens. L’utilité marginale de la monnaie est constante. Cad que quelle que soit la quantité de monnaie que m’on possède déjà, une unité supplémentaire de monnaie reste la même. Exemple : un agent A possède un revenu de 1500€. Il passe à 1501 puis 1502€, les économiste considère que l’utilité marginale du premier € rajouté ou du deuxième est la même. Soit un agent B qui gagne 300000€. Celui-ci a une augmentation et passe a 300001€ puis 300002€. Um1=Um2. En revanche, l’utilité marginale de l’euro de l’agent A n’est pas égale à l’Um d’un Euro de l’agent B. On peut alors remettre en cause le fondement des impôts prélevé à B pour remettre à l’agent A car les Um ne peuvent pas être comparées. Si la monnaie est réserve de valeur, alors on peut y appliquer la théorie de l’Um. L’agent économique a un portefeuille financier (composé de titre ou de monnaie). Si l’agent économique en faveur de la détention d’une unité monétaire en plus, cela va lui donner une Um supplémentaire. Il a ainsi réduit son portefeuille de titre financier d’1€. U’ monnaie U’ titre __________ = ________ î créditeur î débiteur U’ monnaie i créditeur __________ = _________ U’ titre i débiteur L’agent économique se prive des intérêts qu’aurait pu rapporter le titre. (Intérêt créditeur) Le taux d’intérêt débiteur, c’est le prix que l’agent économique accepte de payer afin d’emprunter un euro pour pouvoir ensuite acheter un titre. Il y a toute une gamme d’intérêt débiteur et créditeur. 4) crédit et imperfection de l’information. L’existence des banques repose sur des asymétries d’informations. A contrario, toute théorie économique qui reposera sur l’hypothèse d’information parfaite ne permet pas d’expliquer l’existence des banques. Ces asymétries d’informations se situent à 2 niveaux : Celui des relations de la banque avec ses débiteurs Celui des relations de la banque avec ses créditeurs. Actif Prêt accordé Titres Passif Dépôt a vue Créditeur/banque Débiteur/banque Créditeur/banque La banque s’expose à un risque de solvabilité de ses clients débiteur, vont’ ils rembourser leur prêt ou non ? Le risque de solvabilité lié à l’asymétrie d’information peut prendre 2 formes : Un risque avant l’octroi du prêt. Un risque après l’octroi du prêt. Les ménages qui font un prêt connaît mieux que la banque à laquelle il s’adresse le contenu du projet d’investissement qu’il souhaite ainsi financer (c’est le cœur de l’asymétrie d’information). 3 possibilités : L’agent économique qui vient de recevoir le prêt peut fort bien l’utiliser pour financer toutes autres choses ! L’agent éco peut ne pas mettre en œuvre tout ce qui est possible pour que le projet arrive à terme. Le client peut cacher la réussite de son projet pour baisser son remboursement ou pour avoir une augmentation de la durée du remboursement. Comment la banque force le client à révéler la vérité ou a mener effectivement le projet à terme ? Avant l’octroi du prêt : Exiger une garantie (hypothèque sur la maison…) Dans certains cas la garantie est peut être même illusoire. (si l’immobilier chute brutalement…) Exiger que le demandeur du crédit finance une part significative de son projet. La banque peut cherche à évaluer par elle-même la qualité du projet qu’elle finance. Elle vérifie les comportement bancaire son client. Il peut mettre en place des procédures de contrôle. Ces procédures sont elles efficaces ? Elles seront d’autant plus efficaces que la banque connaît déjà son client. La banque s’expose d’autant plus à un risque que le projet est inédit, novateur. Se mettent alors en place un syndicat bancaire (plusieurs banque finance une part du projet) L’asymétrie d’information en défaveur de la banque : la banque ne connaît pas la fréquence et le montant des retraits en monnaie fiduciaire que sa banque va opérer. La banque commerciale ne peut pas créer de la monnaie fiduciaire, celle-ci peuvent donc se révéler insuffisantes. La banque risque donc d’être illiquide. Ce risque d’illiquidité est il important pour les clients ? Non pas en situation normale. La banque par son expérience passée et aussi grâce à des modèles statistiques peut calculer les retraits moyens sans risque d’erreur grave. (Retrait plus important à noël…) Si une banque était illiquide, elle pourrait toujours emprunter la monnaie fiduciaire qu’il lui manque auprès d’une autre banque qui elle est surliquide. Cependant, en période de crise bancaire, une banque sera illiquide d’une part et ne pourra plus d’autre part se refinancer auprès d’autres banques commerciales car : Les autres banques sont elles mêmes illiquide Les banques surliquide ne souhaite plus prêter car elle représente un trop gros risque. La banque centrale va encore prêter en dernier ressort. Elle peut prêter « sans limite » et si elle refuse d’intervenir alors la banque commerciale fera faillite. Dire que les clients créanciers ne connaissent pas la banque revient à dire que ceux-ci ne connaissent pas la stratégie de la banque. La confiance dans une banque est fragile car elle ne repose sur aucune information objective. Conséquence : toute information fondée ou non peut ébranler cette confiance et conduire à une panique bancaire. Léman brothers a fait faillite à cause d’une rumeur non fondée. -FIN-