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CPO (Cerveau et psychologie)
CM 4 & 5
I- Relation entre cerveau et pensée : approche historico-épistémologique.
1- Approche historico-épistémologique.
2- Niveaux d’organisation et principes généraux de fonctionnement du système
nerveux.
3- Technique d’exploration anatomique et fonctionnelle du cerveau.
Plan de coupe : Définir de façon réelle et fiable l’organisation interne du cerveau.
Organisation interne du système nerveux : Elle est située dans les différentes structures du cerveau
les unes par rapport aux autres. Il y a un développement considérable du cerveau qui tend à évoluer
vers une progression. Lors de la gestation de l’homme, le système centrale de l’embryon se développe
et ses plissures vont aboutir à neuf mois à un cerveau presque adultes (développement considérable de
la partie avant : dut à une fonction fonctionnelle, machinale).
Pourquoi la partie avant de la boîte crânienne se développe tant au détriment de la partie
arrière ?
Cela est dut au fait que les organes des sens principaux qui mesurent des paramètres à distance (tels
que l’odorat, l’ouïe, le goût…) doivent être placés à l’avant. Il y a donc une concentration des sys-
tèmes sensoriels à l’avant de la boîte crânienne. C’est à partir de la gestation que cette partie avant se
développe le plus (Cf. schéma de crane de fœtus). La part prise dans le développement sensoriel est
minime si on s’intéresse aux informations sensorielles primaires du cerveau (ce sont les informations
secondaires de l’enveloppe externe).
Chez l’embryon, le système nerveux n’existe pas au départ. A la toute première étape, la cons-
titution du système nerveux est toute petite (comme un haricot).
Ectoderme : Endroit où se développe le système nerveux ; c’est l’enveloppe externe de l’embryon.
Chez les vertébrés, il y aura une invagination : creusement qui s’effectue sur la phase dorsale et va
aboutir à la formation de crête ; ce qui va donner un tube. A l’intérieur de celui-ci, se trouve le liquide
amniotique (c’est dans ce même liquide que baigne l’embryon) puis après transformation, il va donner
le liquide épendimaire* (ou liquide céphalo-rachidien chez l’adulte). Etant comprimé (sous pression),
ce liquide va devenir rigide.
Ponction lombaire : Elle consiste à prélever l’épendyme dans la moelle (il est le témoin de la santé du
sujet). Elle est réalisée par les médecins en cas d’infection du système nerveux (méningite), ce liquide
épendimaire est unique et continu de la queue jusqu’au bout de la tête de l’homme (du cerveau
jusqu’au bout de la moelle), il concentre les ions nécessaires au fonctionnement des neurones et con-
tient des processus nutritifs, il est complètement isolé du sang ainsi le tube neural va se segmenter, il
sert à donner une tenue au système nerveux. Il y aura alors cinq vésicules (ou enflures) dans le tube
neural qui vont caractériser les cinq étages du système nerveux. Mais ces vésicules ne sont pas iden-
tiques, elles connaissent des développements différents. Puis quand les hémisphères cérébraux seront
formés, du liquide céphalo-rachidien se trouvera dedans en épousant la forme des pliures du système
nerveux (qui sera d’ailleurs très utile pour nous guider à l’intérieur du cerveau). Il y a un développe-
ment important au 4ème et 1er étages (bulbes rachidiens, cervelet, ..., hémisphères cérébraux).
Dans le cerveau adulte, c’est sa partie arrière qui est la moins développée : elle est appelée le
myélencéphale qui est la partie la plus simple (elle comprend la moelle épinière et le bulbe rachidien).
Un peu plus à l’avant se trouve le métencéphale qui est assez peu développé chez l’homme : il con-
tient des tubercules quadri-jumeaux. Le troisième étage se nomme le mésencéphale. Ensuite, il y a le
diencéphale, celle-ci comprend un certain nombre de structures très importantes. Cet étage à un rôle
de carrefour très important, il a une taille assez réduite et occupe la partie la plus centrale du cerveau ;
il a comme structure, l’hypophyse, l’hypothalamus et le thalamus. Il a un rôle majeur en ce qui con-
cerne les comportements. Enfin le dernier étage est le télencéphale c’est celui qui est le plus dévelop-
* Il contient des substances nutritives et est isolé du sang.

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pé ; il fait tous les traitements d’information, il a un contrôle de fonctionnement supérieur, un langage,
une mémoire, des fonctions cognitives, un schéma corporel associé aux trois dimensions de l’espace.
Ces cinq étages sont hiérarchisés. Le contrôle du cerveau est de plus en plus élaboré (Ex : la vision
réflexe est un mode de sensibilité optique chez l’homme : c’est le métencéphale qui s’en charge). Sous
le télencéphale, il y a des fonctions de réflexes qui ne peuvent être inhibées et qui fonctionnent avec
les yeux.
 1- le télencéphale : hémisphères cérébraux, commissure (= carrefour) entre deux parties du
système nerveux.
 2- le diencéphale : hypophyse, hypothalamus, thalamus.
 3- le mésencéphale : TQJ (Tubercule Quadri Jumeau) + le Cervelet.
 4- le métencéphale : La protubérance annuaire, Pont de Varole.
 5- le myélencéphale : Moelle épinière, Bulbe rachidien.
1- Contrôle des fonctions, traitement des images, langage, écriture.
2- Rôle majeur en ce qui concerne le comportement. Vision, audition, motivation sexuelle, alimenta-
tion. La moelle épinière est toujours un tube où se trouvent plusieurs enflures, la première est le
bulbe rachidien. Le cervelet est uniquement sollicité lors de la motricité fine. Le mésencéphale con-
tient deux boursouflures (avant et arrière) ; ce sont des tubercules quadri-jumeaux, c’est là qu’est si-
tuée la vision. Le diencéphale comprend l’hypophyse et est relié à un axe. Au-dessus, il y a le thala-
mus (taille d’une olive ; c’est ce qu’il y a de plus importants dans cette région). Enfin, le télencéphale
est très complexe à étudier car il comprend des cavités (noyaux gris), des grandes commissures (jonc-
tion entre hémisphères droit et gauche afin d’échanger des informations). La plus grande commissure
est le corps calleux visible sur une coupe sagittale. Il n’y a que des axones (substance blanche). Les
cavités se trouvent au niveau de la moelle, la cavité est minuscule mais quand on arrive au métencé-
phale, il y a le ventricule sous le cervelet (qui s’appelle le quatrième ventricule). Au-dessus, la cavité
très fine est l’aqueduc Sylvius. Dans le diencéphale, il y a un ventricule central.
Le trou de Monroe : comme des cornes au-dessus du 3ème ventricule. Le ventricule : corne
frontale, corne postérieure (occipitale, occiput), la corne temporale ou latérale. Le cortex (= écorce au
grec), la partie externe du télencéphale.
Scissure de Sylvius : Glissement en diagonale. Les hémisphères latéraux en grandissant forme les plis.
Scissure d’Orlando : A l’arrière et au-dessus de Sylvius, c’est le lobe Pariétal. Sous la scissure
d’Orlando, il y a le lobe frontal. Et la vision fonctionne grâce au lobe occipital.
Ventricules cérébraux : la 1ère cavité est le 4ème ventricule.
Ventricules latéraux : corne frontale, occipitale et sphénoïdale.
Aqueduc de Sylvius + deux noyaux thalamiques : 3ème ventricule.
Noyau coudé forme allongée : noyaux gris centraux composés de substances grises qui désignent des
réseaux par leur couleur, composés de substances cellulaires ; ce sont les neurones. On distingue la
substance grise de la substance blanche qui fait partie du corps calleux et qui sert à transmettre les
informations du coté droit vers le gauche. La substance blanche comprend le corps calleux et les fais-
ceaux de transmission. Les organes fonctionnent à l’aide de ces faisceaux (commissures). Le noyau
coudé est sous une carapace de cortex (Gyrus lingulaire) et dans sa partie arrière, il rentre en contact
avec l’hippocampe qui tord la queue du noyau coudé. Le bulbe olfactif sert à l’information gustative et
nasale. Cet organe est plus développé que l’organe visuel chez le nourrisson.
Proust a dit : « Les souvenirs intenses peuvent être stimulés par les organes olfactifs, gustatif ou vi-
suel ». Les amnésies sont provoquées par des tumeurs traumatiques. Amnésie aggravée de souvenirs.
Aphasie de l’hippocampe : Amnésie de l’enfant.
Cet ensemble s’appelle le système lymbique.
La queue de l’anneau coudé comprend : le Gyrus lingulaire, le bulbe olfactif, l’hippocampe avec les
Amygdales (mémoire affective). Les tubercules quadri jumeaux se nomment aussi : calicules. Deux
bandes bordent la scissure d’Orlando : Le cortex somato-moteur et le cortex sensoriel.