Mime et Pantomime
Ce sont des techniques de représentation théâtrale qui utilisent des moyens d’expression multiples
mimiques, mouvements, attitudes à l’exception de la parole.
En fonction d'une histoire dramatique de composition (le mimodrame) ou d'un ensemble de
situations comiques, sans intrigue et sans dénouement, animées par la verve de l'interprète (la pantomime
sautante ou acrobatique, l'arlequinade). Cette forme remonte loin dans l'humanité, mais n’a une identité
que dans la Grèce du Ve siècle avant J.-C., d'où elle gagna Rome pour s'épanouir en Occident,, même si
des études récentes prouvent son existence dans les théâtres d'Afrique et d'Asie
Alors que le mime tend vers la danse, la poésie et l’abstraction, la pantomime (« qui imite tout ») se veut
une imitation théâtralisée d’une situation. Au début, la pantomime, dont les conventions furent fixées par
les Romains, alliait gestes et paroles.
I - PANTOMIME
Définition
Du grec Pantonimos, qui imite tout. Représentation théâtrale ou la parole est entièrement remplacée par
des gestes et des attitudes.
La pantonime représente une forme d'art utilisée par les acteurs sans utiliser les mots. Les acteurs
réalisent des scènes en employant seulement des gestes et des mimiques.
- Les gestes sont une forme de communication ou exprime des choses à l'aide des mains, des
bras et des pieds.
- Les mimiques sont des mouvements visibles du visage. Elles s'appuient généralement sur l'activité
des muscles du visage, sur les yeux et sur la bouche.
En Angleterre, une pantomime est une pièce de Noël pour les enfants, avec des chansons.
Historique
La pantomime trouve ses origines dans les temps les plus anciens. Elle était dans la Grèce et la
Rome antique très rependu, jusque le christianisme a interdit tout les formes ses représentations
publiques.
La pantomime a continué en Moyen Age par les spectacles de mystères, a influencée les traditions
populaires de la Commedia Dell’Arte et du théâtre improvisé dans les rôles de Pagliaccio et Padrolino qui
deviennent Pierrot et Arlequin. Leurs origines sont italiennes.
En XIX siècle il y eu une nouvelle découverte de la pantomime comme un genre propre.
Jean-Gaspard (ou JeanBaptiste) Deburau est considéré comme le créateur de la pantomime moderne. Il a
réussi a créer le personnage de Pierrot. Etienne Decroux a découvert la « mime pur » comme une forme
de base de la Pantomime et dans les années trente du XX eme siècle, il a fonde à Paris, la première école
de la Pantomime. D’autres pantomimes très connus: Ladislav Fialka, Walter Samuel Bartussek, Oleg
Popow, Clement de Wroblewsky („Clown Clemil“), Carlos Martínez, Jacques Lecoq, Pantomimin Giselle
(i. e. Giselle Schwenk), Kurt Eisenblätter, Pan Tau.
Ce genre a lui-même donné lieu au ballet d'action ou ballet-pantomime est un spectacle
chorégraphique narratif, dont l'histoire est développée à l'aide de la danse et de la pantomime. Il naît au
XVIIIe siècle, sous l'influence de l'opéra-ballet et de la comédie-ballet que Lully, Molière et Beauchamp
avaient portés sur les scènes d'Europe durant le règne de Louis XIV.
Après avoir triomphé sur les théâtres de la Foire, à l'Opéra-Comique de Paris et au Théâtre-Italien, le
ballet-pantomime se répand dans l'Europe entière dès le milieu du siècle : Londres, Vienne, Saint-
Pétersbourg et les villes italiennes se partagent Gasparo Angiolini et Jean-Georges Noverre, qui en sont
les véritables maîtres. Ce dernier, éminent théoricien de la danse, préconise le vocable « ballet d'action »,
plus noble que celui de « ballet-pantomime ». Dans ses Lettres sur la danse (édition de 1807), il affirme :
« J'ose dire, sans amour propre, que j'ai ressuscité l'art de la pantomime ; il était enseveli sous les ruines
de l'antiquité ». Leurs disciples diffusent à leur tour cette nouvelle forme de ballet, plus proche des
préoccupations quotidiennes. Maximilien et Pierre Gardel imposent le genre qui perdurera jusqu'au
XXe siècle, notamment à travers le ballet romantique.
II - MIME
Plusieurs types de définitions
Le mime est à la fois un acteur et une forme de théâtre dont l'expression principale sont l'attitude,
le geste, la mimique. C’est l’origine du théâtre moderne. Il consiste à interpréter un morceau de vie sans
paroles ou avec peu de mots, le poids principal de l'expression devant être porté par les langages du corps.
Ainsi le spectateur doit-il ressentir les pensées et la vie intérieure de l'acteur sans l'aide du langage
articulé. Les techniques du mime peuvent aller de la simple imitation ou d'évocation à une recherche
chorégraphique qui ne peut pas être "traduite" en paroles.
Il existe des variantes avec des gestes d'automates que les acteurs reproduisent à merveille (Jacky Mane
en est recordman du monde en 18h32mn).
Il mimo è una rappresentazione di azioni, caratteri e personaggi che si serva solamente della
gestualità piuttosto che della parola.
La parola mimo indica in italiano anche l'esecutore della rappresentazione mimica.La parola è usata
inoltre con una connotazione neutra, come sinonimo di "imitazione muta", ma la connotazione prevalente
nell'immaginario dei parlanti italiani prende l'accezione più specifica di azione artistica di
rappresentazione teatrale senza parole e relativo attore.
1. Communication au moyen de geste et expression faciale: Quelques touristes se font comprendre à
l'étranger par le pantomime.
2. a. Raconter une histoire sans mots, au moyen de mouvements corporels, gestes, et expressions
faciales.
b. Un jeu, danse, ou toute autre exécution théâtrale caractérisée par un tel storytelling sans mots.
c. Une exécution théâtrale romaine antique dans laquelle un acteur a joué tous les rôles au moyen
de geste et mouvement, accompagnée d'un chorus narratif.
d. Un joueur dans une telle exécution.
3. Un divertissement britannique traditionnel de Noël pour des enfants, habituellement basé sur des
contes de pépinière et comporter les caractères courants dans le costume qui chantent, dansent, et
exécutent des skits.
C’est l’un des premiers genres artistiques à apparaître.
Epoque classique
Dans les grands théâtres en plein air de l’Antiquité grecque et romaine, le public pouvait voir
plus facilement qu’il ne pouvait entendre, le mime était un élément important du jeu scénique, sous la
Forme silencieuse du drame dans lequel l'histoire est développée par le mouvement, le geste, l'expression
faciale, et les propriétés d'étape. D'origine sicilienne, c'est un spectacle complet, généralement
irrespectueux et grossier, voir obscène (on notera la présence exceptionnelle dans le théâtre latin
d'actrices, qui se dévêtaient généralement à la fin du spectacle).
En Grèce, notamment, il était associé aux cérémonies rituelles et aux interprétations de scènes populaires.
Le genre fut créé en tant que tel sous l’Empire, populaire dans la Rome antique, il y a été souvent
expliqué par des chansons ou action simple.
Le pantomimus romain était un acteur qui s’exprimait à la fois par la parole et par des mouvements
stylisés, et portait des masques pour dépeindre un personnage ; son jeu était accompagné de musique et
d’un chant choral. Le mime romain, jugé indécent parce qu’il parodiait les sacrements, fut banni par
l’Église au Ve siècle ; de même plus tard, il fut souvent perçu comme subversif.
On le connaît pour avoir existé parmi les Chinois, les Persans, les Hébreux, et les Égyptiens et a
été observé dans beaucoup d'autres cultures.L’art du mime se développa en Asie bien avant qu’il ne
prenne sa forme définitive dans le monde occidental. L’une des œuvres dramatiques hindoues classiques,
ponctuées de danse, le Bharata natya, vient de cette forme de théâtre. En Chine et au Japon, le mime joua
également un grand rôle dans les modes dramatiques majeurs.
Le mime évolue à partir de la fin de la République vers la pantomime, entièrement muette et jouée
avec des masques, interprétée par un acteur unique qui joue tous les personnages. Ces acteurs sont de
grandes vedettes et certains aristocrates, ne jouant plus de rôle politique en raison du gime impérial et
préférant la gloire au statut social, embrassent cette vocation infamante.
Les caractères traditionnels du pantomime prennent leur origine dans le dell'arte italien de commedia du
16ème siècle.
Le mime, ou spectacle muet, fut essentiel dans la commedia dell’arte qui se développa en Italie au
XVIe siècle et se répandit dans toute l’Europe. La pantomime se retrouve en France et en Angleterre, aux
XVIIe et XVIIIe siècles, dans l’arlequinade, petite pièce issue de la commedia dell’arte, qui raconte les
aventures d’Arlequin, de son amie Colombine et du père de celle-ci, Pantalon. Molière y eut volontiers
recours dans ses farces. gulièrement interdite, la pantomime fut autorisée sous la Révolution et à
nouveau interdite sous la Restauration. Les acteurs forains, expulsés de la Comédie-Italienne, furent
contraints de jouer en silence et usèrent de tous les artifices possibles pour rétablir clandestinement le
texte, aussi créèrent-ils la pantomime arlequinade.
Epoque moderne
Progressivement, la scène initiale, ou pantomime, devint plus longue et plus importante que
l’arlequinade, en particulier dans le développement apporté au début du XIXe siècle par l’acteur Joseph
Grimaldi, excellent acrobate qui inventa des tours et une mécanique scénique, et qui créa le personnage
du clown absurde Joey. Le pantomime anglais, lancé par John Rich , était plus une reconstitution
historique, et en 1818, quand J. R. Planche a commencé ses extravaganzas par "des ouvertures parlantes,"
le pantomime en Angleterre est devenu un spectacle dramatique avec des chansons et des discours.
La pantomime devint un spectacle costumé au jeu de scène complexe, fondé sur des contes de fées,
incluant chant, danse, acrobaties, dialogues et d’autres éléments empruntés au music-hall anglais. Joseph
Grimaldi et Jean Gaspard Deburau étaient les étoiles célèbres de pantomime du 19ème siècle.
Le mime moderne évolua vers un art totalement muet, la signification est donnée uniquement
par les gestes, le mouvement et l’expression. Il fut élevé au plus haut niveau artistique au XIXe siècle par
Jean-Gaspard Deburau, qui reprit un ancien personnage de la commedia dell’arte, Pierrot, le clown
éperdument amoureux. Au XXe siècle, le mime servit à la recherche sur le jeu corporel de l’acteur,
exploré entre autres par Meyerhold, Craig, Appia, Copeau, Artaud, Brecht et Grotowski. En France,
l’acteur Étienne Decroux (1898-1991), qui étudia les composantes du langage corporel, arracha le mime à
une tradition d’imitation dépassée ; parmi ses élèves figurent Jean-Louis Barrault, qui immortalisa
Deburau dans le film de Marcel Carné, les Enfants du paradis (1945), et Marcel Marceau, qui créa le
personnage de Bip.
Le mime permettait aux comédiens qui jouaient dans les films muets du début du XXe siècle, en
particulier Charlie Chaplin et Buster Keaton, de faire progresser le récit et on retrouve l’association
d’origine avec la danse chez des artistes comme Maguy Marin, Pina Bausch, Joseph Nadj.
Un moderno mimo in veste di Charlot
L’école de Jacques Lecoq a largement contribué au développement du mime, dont la place n’est
pas encore reconnue à sa juste mesure, alors que la plupart des artistes contemporains se nourrissent
d’expériences croisées entre la danse, le mime, le théâtre en prose. La pièce sans paroles de Peter Handke,
L’heure nous ne savions rien l’un de l’autre (1992), est une véritable pantomime moderne, qui met en
scène une multiplicité de situations. Le mime a permis d’explorer les possibilités d’abstraction au théâtre,
comme en témoignent le spectacle de Bob Wilson le Regard du sourd, qui créa l’événement au festival de
Nancy en 1972, la pièce de Tadeusz Kantor, Classe morte, ou le mouvement japonais Buto. Élément
enrichissant du théâtre occidental, le mime contribue aujourd’hui à limiter la prépondérance souvent
exorbitante du texte par la mise en scène des corps et du mouvement.
Le mime a donné lieu au Théâtre d'effigie, type de théâtre le comédien/manipulateur a un
média plastique entre lui et le public. Il peut s'agir de marionnette, de masque main ou porté au visage,
le nez de clown est aussi considéré comme un masque) ou de théâtre d'objets.
Il s'agit de représenter le personnage sous un type fixe c'est-à-dire qui ne souffre pas la modification, que
peut faire un comédien lorsqu'il joue un personnage qui changerait par exemple de costume entre deux
scènes.
À la différence du théâtre réaliste, il peut permettre plus souvent une dissociation entre le personnage
effigie et le manipulateur/comédien. Il y une sorte de distance, de recul qui peut-être pris.
D'autres types fixes peuvent aussi faire partie du théâtre d'effigie, le maquillage de fixité ou même les
personnages comme Charlot.
Ce théâtre d’effigie correspond à un genre devenu célèbre au 16°siècle: la Comédia dell’Arte.
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III - DIFFÉRENTES ORIGINES : théâtre latin et théâtre grec
Tale forma teatrale affonda le sue radici nell'antichità greca e romana.
Le mime Grec
Il mimo era una farsa popolaresca dei dori di Sicilia rielaborata artisticamente da Sofrone di
Siracusa (V secolo AC), per poi trasformarsi presso i romani in una rapprentazione buffonesca nella quale
l'attore poteva anche recitare senza la maschera e in cui le parti femminili, contrariamente alla
consuetudine teatrale antica, potevano essere sostenute da donne.
Masque grec Dionysos Relief vocif célébrant une victoire
Le mime latin
Le théâtre latin n'est ni un théâtre de la mimésis comme le théâtre grec, ni un théâtre de
représentation comme le théâtre classique. Il est un théâtre du jeu : la représentation est une période
religieuse, durant laquelle la politique s'arrête et que rien ne doit venir troubler, surtout pas des allusions
sur scène à la vie réelle. Il participe du spectacle du pouvoir à Rome.
Il mimo fu nobilitato nel I secolo AC ad opera di Publilio Siro e Decimo Laberio, diventando una
scena dialogata, ricca di ironia, realismo, comicità e satira.,
Il termine mimus è un prestito latino dal greco μμος (imitatore), deverbativo da μιμεσθαι
(imitare), ed indica l'imitazione della vita reale e si riferisce sia al genere artistico sia all'attore che lo
esercita. Rispetto all'accezione odierna del termine nell'antichità tale etichetta copre sia forme di
letteratura piuttosto sofisticata, non sempre destinata alla recitazione, sia generi di spettacolo più simili
all'avanspettacolo o al cabaret, con numeri slegati fra loro, non sempre basati su veri e propri testi, con
componenti di improvvisazione e largo spazio a musica, danza e a quella che oggi è intesa specificamente
come "arte mimica".
Caratteristiche distintive
A lungo e senza una risposta definitiva si è discusso sulla natura lirico-musicale o drammatico-
recitativa del mimo. I non molti frammenti in nostro possesso ci indicano che l'imitazione di scene di vita
quotidiana si risolveva o in effetti grotteschi di crudo realismo, o in parodie dei generi letterari più elevati.
Il verismo del mimo si avverte nelle sue convenzioni sceniche, che lo caratterizzano opponendosi a quelle
in uso nella commedia:
- Gli attori recitavano sempre senza maschera, dunque la loro arte doveva ancora basarsi più sulla
gestualità facciale e corporea che sulla voce.
- Sulla scena comparvero ruoli interpretati da donne, a differenza del teatro di Plauto e Terenzio.
- I mimi non portavano calzature rialzate, come gli attori di teatro "serio", li chiamavano perciò
planipedes.
- Non tutti gli "autori" del mimo furono personalità letterarie.
In effetti, se confrontata con la vicenda generalmente travagliata dei testi teatrali latini, non
sorprende la penuria di testimoni scritti: la fortuna del mimo, in età repubblicana e nella prima età
imperiale, continuò infatti a basarsi su canovacci schematici, improvvisazioni, canzoni, capriole e anche,
con sicuro successo di pubblico, numeri di spogliarello delle mime. Sembra che le situazioni base fossero
delle scenette a sé stanti, con equivoci piccanti, amori boccacceschi, o litigi clamorosi, lo spettacolo aveva
spesso un finale brusco e a sorpresa, con un comico incidente conclusivo e un fuggifuggi generale.
Storia
Origini
Il mimo ha una lontana preistoria che non possiamo ricostruire. Discutere dell'importazione greca
del genere è ultimamente futile, dato che nei suoi stadi iniziali il mimo fiorisce istintivamente in ogni
popolazione. È dato indiscutibile che il termine latino è calco di quello greco: la conoscenza dei mimi
greci diede certo al genere uno slancio particolare in quei paesi della Magna Grecia dove l'attitudine
imitativa era più spontanea, per poi giungere a Roma come una forma già raffinata che gli autori di teatro,
a seguito della crisi del genere tragico del II secolo AC, adottarono per assecondare il gusto popolaresco.
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