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EPI004CM Epistémologie 20/12/07
Développement des stades de la réalité de Ferenczi.
Thèmes de réflexion :
savoir
vérité
réalité
certitude
Le partiel aura une forme de réflexion sur ces différents thèmes.
Le manuscrit de 1942, Heisenberg, 2004
L’auteur relativise la réalité et les concepts de subjectif et d’objectif. C’est notre façon de
concevoir la réalité et de changer cette conception. La conception de la réalité comporte
plusieurs régions. Déjà, nous la concevons à travers nos souhaits puis nous nous heurtons à
quelque chose qui vient rendre impossible nos souhaits bouleversement et changement de
conception de la réalité.
Les connaissances que nous faisons de la réalité se font en fonction d’interprétations faites de
connexions. Chacun en fonction de ses souhaits et de l’intention qu’il lui donne organise les
morceaux de la réalité dans une structure différente avec des connexions différentes. . Nous
avons à faire à des éléments de la réalité.
Question de la structure : Quand nos souhaits sont impossibles, nous nous heurtons
à quelque chose et donc nous changeons les connexions, les agencements et les
intentions de notre perception de la réalité.
C’est à peu près la même chose du côté des sciences dures. Les postulats qui forment la base
d’un système ne disent rien concernant la réalité. Si on postule quelque chose, cela doit
provenir d’expériences, mais ce n’est pas vérifiable en soi. En fonction de l’intention de
recherche, nous établissons une connexion particulière entre les éléments. Cela est
soumis à des structures différentes. Il y a des régions de réalité : des niveaux qui n’ont pas
d’ordre où peut travailler le même objet. Nous avons à faire le plus possible à des expériences
de réalité. Du côté des sciences, on essaie le plus possible de cadrer les expériences, càd que
en fonction de ce qu’on va chercher, nous sélectionnons des éléments et nous y participons
(objectif et subjectif deviennent relatifs). La réalité, c’est pouvoir cerner une région de réalité.
Heisenberg évoque le langage sur deux modes :
Mode de langage statique : mode éminemment logique, c’est organiser des concepts
pour parvenir à une définition précise d’une chose pour détenir un état de chose visée
(concepts rigides, logiques, presque univoques ou telle chose signifie telle autre).
Exemple de langage formel : le langage des maths où chaque symbole désigne quelque
chose et où les règles sont précises (concepts et symboles univoques). Ce mode de