Chapitre 3 : LA synthèse des protéines IInnttrroodduuccttiioonn A tout moment, de nombreuses protéines sont fabriquées par les cellules. Nous avons vu qu’un gène, qui est un fragment d’ADN, contient l’information permettant l’assemblage des acides aminés d’une protéine selon une séquence donnée. Comment passe-t-on de l’ADN aux protéines ? LL’’A ARRN Nm m eesstt uunn iinntteerrm mééddiiaaiirree eennttrree A AD DN N eett pprroottééiinnee voir TP4 1- L’ADN est contenu dans le noyau des cellules Les chromosomes, situés dans le noyau des cellules, sont le support de l’information génétique. Chaque chromosome est constitué d’une molécule d’ADN qui est le support de très nombreux gènes. Un gène est défini comme une séquence de nucléotides d’un brin d’ADN déterminant la séquence d’un polypeptide donné. 2- La synthèse des protéines a lieu dans le cytoplasme La synthèse des protéines correspond à l’assemblage des acides aminés selon une séquence donnée. L’utilisation d’acides aminés radioactifs a permis de montrer que la synthèse des protéines a lieu dans le cytoplasme des cellules. 3- Nécessité d’un intermédiaire entre ADN et protéine L’ARNm est une molécule formée d’un seul brin constituée d’un enchaînement de nucléotides contenant du ribose et 4 bases azotées : A, U, C, G. L’utilisation d’uridine radioactive a permis de montrer que l’ARNm est synthétisé dans le noyau puis migre dans le cytoplasme. Lorsque l’on injecte des ARNm dans une cellule, on observe une augmentation de la synthèse des protéines. I- L’ARNm est donc bien l’intermédiaire entre ADN et protéine. Quels sont les mécanismes de la synthèse des protéines ? D Deeuuxx m mééccaanniissm meess eennttrree ddaannss llaa ssyynntthhèèssee ddeess pprroottééiinneess voir TP5 1- De l’ADN à l’ARNm : la transcription Au cours de la transcription, un ARNm complémentaire du brin transcrit de l’ADN est synthétisé. Le brin transcrit sert de matrice à la construction de l’ARNm. Cette construction est catalysée par une enzyme, l’ARN polymérase, qui sépare les deux brins d’ADN et permet l’incorporation des nucléotides d’ARN complémentaires du brin transcrit. Schéma II- 2- De l’ARNm à la protéine : la traduction La traduction permet la synthèse cytoplasmique de chaînes polypeptidiques. La séquence des acides aminés est gouvernée par celle des nucléotides de l’ARNm suivant un système de correspondance, le code génétique. a) Le code génétique A un triplet de nucléotides (ou codon) de l’ARNm correspond un acide aminé donné. ex : CAG code pour l’isoleucine Le code génétique est universel : il est le même pour tous les êtres vivants. Il est dégénéré (ou redondant) : à un acide aminé peuvent correspondre plusieurs codons, ce qui limite l’effet des mutations. b) Les étapes de la traduction Les ribosomes sont des outils de la traduction. Ils se déplacent le long de l’ARNm, ajoutant les acides aminés un à un, formant ainsi un polypeptide. La traduction débute au codon d’initiation et s’arrête au codon stop. Schéma Conclusion : Le devenir des protéines synthétisées Une fois synthétisées, les protéines sont soit utilisées par la cellule, soit exportées. Les protéines exportées suivent un chemin bien précis dans la cellule. La transcription : Le code génétique : La traduction :