Construire une démarche>Les points clés des démarches>Se former en situation de travail>
Combiner les modalités de développement des compétences en situation de travail>>GAPP
capacité à « faire face ». Sont directement concernés les
métiers médicaux et sociaux ou ces pratiques tendent à se
normaliser, voire à devenir des outils de travail.
Recommandations
La composition d’un groupe homogène, la possibilité d’exprimer
ses difficultés, sans risques de jugement de ses pairs, de se
réunir à fréquence régulière ou bien encore l’appréciation des
acquis liés aux GAPP font partie des points de vigilance
évoqués par les professionnels qui utilisent cette approche.
Les personnes qui participent à un dispositif de ce type sont
invitées à s’impliquer, c’est à dire à travailler à l’analyse
et à la co-construction du sens de leurs pratiques ainsi qu’au
développement de leurs compétences. Il apparaît indispensable
que ces pratiques soient accompagnées par des intervenants
externes, garants de la méthode, des finalités et des
conditions de déroulement des séances de travail. La première
fonction de l’animateur de ces groupes consiste à instituer
un cadre de travail qui assurera la sécurité du groupe et son
efficacité. Compte tenu des attentes des professionnels des
secteurs concernés par ce type de pratiques, il s’agit de
prendre toutes les précautions nécessaires pour que ce temps
d’échange institué réponde aux objectifs qui lui sont
assignés. Dans le cas contraire, des dérives conflictuelles ou
un retrait progressif des participants s’observent
régulièrement.
L’échange des pratiques au service de l’organisation
Dans cet institut pour enfants handicapés, les
éducateurs se réunissent une fois par mois avec un
formateur consultant pour échanger sur le travail et
les inévitables difficultés qui l’accompagnent. Cette
activité se distingue clairement des « réunions de
fonctionnement » hebdomadaires au cours desquelles on
traite de l’organisation du travail. Elle se
différencie également des « points cliniques » qui
concernent les résidents et qui sont réalisés avec le
psychiatre de l’établissement. Ces réunions d’échange
sur les pratiques (intitulées ici « REP ») sont des
espaces où chacun peut « mettre au pot commun » tel
événement perturbant, telle tension avec un résident,
ou tel dysfonctionnement au sein d’une équipe. Afin de
faciliter une expression spontanée, il a été décidé que
l’encadrement ne participait pas à ces séances de
travail. Il est invité ponctuellement quand le groupe
le juge nécessaire. Quant à l’animateur du REP, il
respecte scrupuleusement la confidentialité des
échanges considérée comme la condition première d’une
parole authentique. Avec l’habitude, les éducateurs