• des équivalences à tous les niveaux :
- phonique ( en rapport avec les sons)
- métrique ( en rapport avec le nombre de syllabes et l’accentuation du vers)
- grammatical (en rapport avec la grammaire)
- lexico-sémantique (en rapport avec le sens des mots).
B) QUATRE TYPES D’ÉQUIVALENCE
1) Relations d’équivalence sur le plan phonique
Il est évident que dans le domaine de la prose l’aspect phonique ne joue pas un rôle important. Alors
que dans la poésie, nous pouvons observer une mise en évidence de l’aspect phonique du langage par
des procédés de répétitions. Cette mise en évidence du niveau phonique dans le domaine poétique
flatte l’oreille (pensons notamment aux comptines de notre enfance). On remarque aussi que, dans
certains cas, les équivalences phoniques peuvent avoir des implications sur le plan du sens.
D’une manière concrète, il s’agit ici, dans un premier temps, de repérer, dans un poème, tous les
aspects qui relèvent du son : les rimes, les paronomases, les allitérations, les assonances, les rimes
intérieures...
Dans un second temps, l’on pourra se demander si ces équivalences phoniques n’engendrent pas des
observations sur le plan du sens. Ainsi, par exemple, deux mots rimant entre eux peuvent avoir des
rapports de sens.
J’insiste sur le fait que l’analyse d’un poème sur le plan phonique est très délicate, car il faut à tout prix
éviter certains dérapages constatés parfois sur le plan d’une éventuelle signification accordée à
certains sons. En résumé, plutôt que d’affirmer des inepties, il est parfois préférable de se cantonner
à la simple observation des sons sans nécessairement leur attribuer une signification particulière ( les
liquides, comme « l » par exemple, peuvent suggérer le thème de l’eau, mais que dire de la répétition
de la voyelle « u » par exemple ?).
2) Relations d’équivalence sur le plan métrique
On distingue :
a) Les équivalences métriques accentuelles :
On repérera les vers qui offrent la même accentuation ( nous dirons que les vers qui ont la même