
2 – Les cycles longs kondratiev : Evolution des prix à la consommation américain (Base 100 = 1970) et courbe idéale
du cycle
Q1 – Sur quel indicateur est basée la variation des cycles longs de Kondratiev ? Que constatez-vous ?
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Q2 – Quelle est la périodicité de ces cycles ?
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Q3 – A l’aide du vocabulaire suivant complétez le texte à trous : stocks, amplitudes, innovations, chômage, Kondratieff, expansion,
inflation, investissement, grappes, cycles, ralentissement.
Au XIXème siècle et au début du XXème, les économistes s’intéressent beaucoup aux cycles économiques, car
l’économie est rythmée à cette époque, de façon perceptible par une alternance assez régulière de phases
d’……………………… et de phases de…………………….. ponctuées par des crises qui reviennent à intervalle assez
régulier. « Les…………économiques sont des fluctuations plus ou moins régulières, de fréquences relativement
périodiques et d'……………………….. plus ou moins fixes de l'activité économique. Les fluctuations cycliques sont,
théoriquement, telles que le graphique des indicateurs retenus (Taux de croissance du PIB, taux d’…...………………..,
courbe du………………….. etc.) en fonction du temps ait une allure sinusoïdale.
Schumpeter dans « Business cycles », Les cycles des affaires (1939) a abouti à une classification des cycles. Il
prétend que trois cycles se superposent et expliquent pour l'essentiel l'évolution de la conjoncture : les cycles courts,
les cycles moyens, dits cycles Juglar, les cycles longs, ou cycles………………………. :
Les cycles courts mineurs, dits aussi cycles de Kitchin du nom du statisticien Joseph Kitchin, durent………... à
……………... ans (environ 40 mois). Ils sont dus aux variations des………………...des entreprises. En période
de croissance, les entreprises augmentent leur production pour répondre à la demande mais elles constituent
aussi des stocks. En période de récession, elles réduisent leur production et déstockent, ce qui accentue le
ralentissement de l'activité.
Les cycles moyens, également appelés cycles des affaires ou cycles Juglar, ont été mis en évidence par
l'économiste français Clément Juglar. Ils sont essentiellement liés aux variations de l’……………………………
et ont une durée de…………….. à………………ans et comportent quatre phases : expansion, crise, récession
et/ou dépression et reprise.
Les cycles longs ou cycles Kondratiev, d'une périodicité de………….. à…………………….ans, présentent une
phase ascendante pendant laquelle les prix, la production, et l'emploi augmentent et une phase descendante
pendant laquelle ces indicateurs baissent. Pour Schumpeter, chaque cycle s'explique par l'introduction
d'………………………………. majeures (machine à vapeur, automobile....) qui apparaissent par «……………»
entraînant dans un premier temps une phase d'expansion.
3 – Entre 1991 et 2000, les Etats-Unis ont vécu 108 mois d’expansion continue. Cela a conforté l’idée que le cycle des affaires
avait disparu au moyen de l’accélération du progrès technique. Or, la crise actuelle a remis en cause l’idée de la disparition des
cycles. Mais cette question reste complexe :
- L’augmentation du poids des services : les contraintes de capacité, les phénomènes de stockage et déstockage ont moins de
sens dans ce secteur ;
- L’idée de rendements décroissants est remise en cause dans des secteurs comme celui des logiciels ;
- Les technologies de l’information et de la communication offrent par ailleurs de nouveaux instruments de pilotage efficaces aux
entreprises. Il y a une évolution plus lisse de la production.
- Le cycle est devenu plus irrégulier, emmené par les marchés financiers. Ceux-ci auraient un impact plus important sur l’activité
économique (effet de richesse lié à l’évolution de cours, donc évolution de la consommation).
(Source : Que reste-t-il des cycles ?, Alternatives économiques, HS n°53, 3ème trimestre 2002