-Pourquoi faire pâturer nos animaux?
Dans cette partie de mon texte, je m’inspire d’un article que j’ai lu de M. Jack Mauldin
de Ector au Texas, qui à mon avis partage le même point de vu que moi. Lorsque j’ai lu
une série de quelque uns de ses articles, ma réaction fut : « Voila pourquoi la Boer
existe ! » Selon M. Mauldin aujourd’hui, en particulier aux États-Unis, la Boer est
maintenant rendue un animal qui est maintenu à un prix élevé à payer pour des chèvres
d’élevage. La Boer est maintenant rendue en Amérique du Nord, pour la majorité, des
animaux à « entretien élevés ». Traitements médicamenteux préventifs, coûts des
médicaments, alimentation non-naturelle (biberons), parages des onglons réguliers, etc.
Pertes de temps, quoi ! Où est la résistance Boer? Où est la présence d’un des petits
ruminants les plus robustes du monde ? Ils se retrouvent dans nos fermes, dans un enclos
de 6x6, est-ce normal? Aujourd’hui, le but de la majorité des éleveurs Boer en Amérique
du Nord est de produire des animaux de qualité supérieure, de conformations
exceptionnelles, des animaux qui sont tellement rares que seulement les riches se font
plaisir d’acheter et tout cela en négligeant le côté reproductif de l’animal. Si un éleveur
est capable de rentabilisé un bouc ou une chèvre achetée à 20 000$ et qui a pour but de
faire de la viande avec sa progéniture, j’aimerais bien qu’il me partage ses points de
vente! Ce n’est pas un problème au Canada car, pour l’instant, les animaux vendus
passent rarement le cap des 2 000$. Mais on voit souvent dans des ventes Américaines
ou dans d’autre pays des animaux allant de 15 000 à 30 000$! Peut-être est-il beaucoup
plus facile de faire de l’argent en vendant des animaux à ce prix, mais le marché de la
chèvre seulement pour « l’allure » va diminuer très rapidement car cela tombe dans un
cercle vicieux. Où est la source de rentabilité, si tous les éleveurs pensent vivre en
vendant des animaux à des prix exorbitants ? C’est là que tombe en jeu l’importance de
faire pâturer nos animaux (côté reproductif et adaptabilité mis en valeur) et de faire une
sélection génétique. Les faire pâturer en temps que tel n’est rien, mais en faire une
sélection génétique adéquate pour la résistance à ces conditions d’élevage est inévitable.
Que ce soit des conditions d’élevage à l’intérieur ou à l’extérieur selon moi la sélection
génétique est inévitable. Le coût de production doit diminuer si on veut que l’achat
d’animaux soit accessible à ceux qui font seulement des animaux pour la viande, soit
ceux qui font rouler l’industrie. Mais je crois encore que comme dans toute industrie, il