structures dont les motivations profondes ne sont pas nécessairement en faveur
de nos populations.
On a découvert le moyen de modifier la structure de l’ADN, la molécule
du code génétique pour obtenir des organismes transgéniques ; on a réussi à y
déceler des anomalies génétiques. L’ADN est aussi devenu une arme
d’espionnage qui sert à confondre les criminels ou à identifier les parents d’un
enfant.
Quelle merveille scientifique !
D’un autre côté et au nom du productivisme, l’industrie agroalimentaire a
profondément bouleversé les techniques agricoles- [Ceci n’est pas sans menacer
la santé du consommateur].
Grâces à la génétique, on a fabriqué des vaches à 14 tétines au lieu de 10.
Véritables usines sur pattes elles produisent 50 litre de lait Par jour Lieu de 25 il
y a trente ans. Des boeufs à l’arrière train hypertrophié qui pèsent 1,5 tonnes.
Des poulets qui grandissent deux fois plus vite. Une course à la
performance qui s’est souvent faite au détriment de la diversité biologique
Une truie donne naissance à 27 porcelets par an contre 16 dans les années
70.
La course à la productivité a ainsi cantonné l’éleveur dans un rôle
d’ouvriers spécialisé lui ôtant toute marge de manœuvre.
En amont se trouvent des banques de semences qui appartiennent à des
groupes agroalimentaires, elles lui sélectionnent à partir de deux lignées
spécialisées, des porcs ultra productifs et à fort rendement de viande. Pour
exploiter ce fantastique potentiel génétique, l’éleveur achète, les yeux fermés
aux fabricants, d’aliment composés « Supercarburant » à base d’une
quarantaine de produits.
En bout de chaîne, le consommateur se retrouve avec une viande issue
d’une filière complexe dont chaque niveau engendre ses propres risques.