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Notre scénario global 2010
par Pierre Leconte
Le président des USA Woodrow Wilson, se rendant compte quelques années après qu'il ait
promulgué en 1913 l'acte créant la Federal Reserve qu'il était tombé dans un piège dressé par
des financiers de haut vol et donc fait une magistrale erreur en abandonnant la conduite de la
politique monétaire US à un cartel de banquiers privés (ce qu'est encore actuellement la Fed
d'où son action prioritaire constante en faveur des banques), tout en lui conférant les
prérogatives de la puissance publique, écrivait: "Je suis l'homme le plus malheureux du
monde. J'ai involontairement ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée
par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de notre
Nation, en conséquence, comme de toutes nos activités est entre les mains d'un petit nombre
de personnes. Nous en sommes arrivés à être l'un des pays les moins bien gouvernés, les plus
complètement contrôlés et dominés par le gouvernement de tout le monde civilisé. Nous
n'avons plus un gouvernement d'opinions libres, plus un gouvernement de conviction et de
vote à la majorité mais un gouvernement conduit par l'opinion et la coercition d'un petit
nombre" (Lloyd Blankfein, le président de Goldman Sachs, qui estimait récemment avec
beaucoup de sérieux qu'il lui revenait en sa qualité de patron de la principale banque d'affaire
des USA "de faire le travail de Dieu sur terre", sans doute se reconnaitra!). Le grand
industriel US Henry Ford, partageant les conclusions de Woodrow Wilson, constatait à la
même époque déjà, de son côté: "Il est préférable que la plupart des citoyens de notre Nation
ne comprennent pas le fonctionnement de notre Système bancaire et monétaire parce que, si
c'était le cas, je pense qu'ils commenceraient une révolution dès demain matin". Mais,
maintenant, avec la crise, on peut espérer que de plus en plus de gens vont commencer à le
comprendre.
Notre grille de lecture, d'interprétation et de prévision des évènements économiques
comme des évolutions des marchés financiers
Ainsi que le savent les clients qui nous confient leurs comptes bancaires à gérer et les lecteurs
qui veulent bien s'intéresser à nos idées, nous adhérons aux thèses libérales de l'Ecole
autrichienne d'économie mais pas à celles interventionnistes, dirigistes, monopolistiques,
socialistes ou keynésiennes (ce qui revient au même) des économistes dits néo-classiques,
lesquelles sont hélas devenues dominantes au cours du XXe siècle pour atteindre récemment
des sommets inégalés. Parce que, comme nous le verrons plus loin, nous vivons dorénavant
dans des sociétés totalitaires, rappelant les pires cauchemars de George Orwell, se
caractérisant par l'intervention permanente des Etats (ou des organisations internationales -
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FMI, OMC, etc.-) dans les mécanismes économiques, la manipulation constante de la
monnaie et du crédit par les banques centrales monopolistiques comme le conditionnement
médiatique visant à nous faire croire que ce "socialisme de marché" (que certains appelleront
improprement "capitalisme d'Etat") fonctionne au bénéfice principal de la majorité des
citoyens dans le cadre supposé de la "démocratie libérale", laquelle a hélas disparu depuis
longtemps. Alors qu'il ne profite vraiment, en Occident, qu'aux dirigeants de quelques firmes
ou banques multinationales agissant en connivence avec le pouvoir politique (la prise de
contrôle du gouvernement US par Goldman Sachs et consorts par exemple) et en Chine, en
Russie ou ailleurs, qu'aux "oligarques" qui sont en mesure de le détourner à leur profit...
L'étude simplifiée ci-dessous du déclenchement de la crise actuelle comme de son traitement
permettront de s'en convaincre.
Pour mémoire, l'Ecole autrichienne d'économie, prenant comme point de départ
l'individualisme méthodologique, privilégie l'étude du marché comme révélateur des
préférences individuelles et régulateur de toute société de liberté vers laquelle on doit tendre
pour satisfaire les besoins humains. Dans sa préface à l'Abrégé de "L'action humaine"
(l'ouvrage principal de Ludwig von Mises, l'un des fondateurs de l'Ecole autrichienne) -
Editions Les belles lettres-, Gérard Dréan écrit: "En contraste avec le monde fictif
d'information parfaite et en équilibre statique de la théorie dite néo-classique, von Mises
soutient que l'économie n'a pas de sens si elle ne tient pas compte du passage du temps et de
l'incertitude irréductible qui résulte de la connaissance limitée de l'homme en action. Il n'y a
pas de relations constantes dans les phénomènes économiques, et donc aucune mesure n'est
possible" (on ne peut pas mettre en équations ce qui ne ressort que de décisions individuelles
décentralisées) contrairement aux phénomènes tout à fait quantifiables qui caractérisent les
"sciences dures". D'où la nocivité des politiques interventionnistes reposant sur des
constructions imaginaires ou idéologiques sans rapport avec la réalité, parce qu'elles ne
prennent pas en compte l'incertitude résultant des relations causales entre les évènements et
les comportements des agents économiques essentiellement mus par leur libre-arbitre.
Ce qui conduit von Mises à constater (nous sommes ici au cœur du débat actuel) que "Les
crises économiques sont provoquées par les politiques monétaires expansionnistes des
banques centrales". C'est la Federal Reserve présidée par Alan Greenspan, appliquant une
idéologie inflationniste, qui est directement responsable de la crise actuelle pour avoir traité
pendant des années chaque chute boursière, tension monétaire ou ralentissement économique
par la baisse maximale du taux d'intérêt à court terme, l'inondation de liquidités créées ex
nihilo, la multiplication à l'infini du crédit, tout en permettant aux banques de se livrer à toutes
sortes d'innovations financières (la titrisation du subprime par exemple) reposant sur des actifs
fondants dont l'accumulation les a collectivement menées près de leur ruine (comme UBS,
Citigroup, Bank of America-Merrill Lynch, la plupart des banques britanniques ou belges,
etc.). Et pour certaines à la faillite pure et simple: outre Lehman Brothers, plus de 140
banques ont récemment disparu aux USA! C'est encore la Federal Reserve qui a incité les
banques à abandonner l'intermédiation (dans laquelle elles portent leur risque de crédit dans
leurs bilans et s'assurent préalablement de la solvabilité des emprunteurs) pour la titrisation
(qui leur permet de vendre avec profit à des tiers leur risque de crédit qu'elles n'ont plus à
assumer, puis de libérer de nouveaux fonds propres pour prêter plus encore avec un effet de
levier et donc un rendement espéré tous deux supérieurs). Sans risque pour les plus grandes
d'entre-elles puisque le cartel (la Fed) est presque toujours là pour les sauver.
On remarquera que si la Federal Reserve provoque sciemment une nouvelle bulle des actions
après chaque krach, dont elle est à l'origine pour avoir créé puis entretenu les éléments
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constitutifs de ladite bulle, c'est parce qu'elle croit que "l'exubérance irrationnelle" des
bourses provoque un "effet richesse" propre à stimuler les dépenses des consommateurs (qui
représentent près de 70% du PIB aux USA). Et que si elle alimente avec autant d'excès le
crédit à tout-va (y compris en faveur de ceux qui n'ont pas les moyens d'en souscrire), c'est
parce que, du fait de la mondialisation qui (faute de politiques domestiques en Occident
favorisant l'investissement productif au lieu de la spéculation) lamine les salaires des
employés de la classe pauvre et moyenne aux USA comme leur pouvoir d'achat; il importe de
leur offrir sous forme de crédit massif facile d'accès et bon marché un substitut évitant de les
paupériser à l'excès. Dans les deux cas, les dégâts occasionnés (effondrements répétés des
actions, explosions des crédits impayés, expulsions des pauvres de leurs habitations,
augmentation des working poors ou du chômage de masse, dégradation de la santé publique)
ne sont dus qu'au dirigisme de la Federal Reserve, refusant de laisser le marché déterminer
seul -en fonction de la loi de l'offre et de la demande- la création monétaire et la fixation du
taux d'intérêt à court terme.
Quant au successeur de Greenspan, Ben Bernanke, il a appliqué à la lettre ce qu'il avait
annoncé lorsqu’il fut interrogé avant sa nomination à la tête de la Fed sur la conduite qu'il
tiendrait en cas de crise économique: "S'il le fallait, il ne faudrait pas hésiter à jeter des
tonnes de billets par hélicoptère sur les villes américaines". Suite à sa mauvaise lecture de la
crise des années 1930 comme sous le faux prétexte de lutter contre une imaginaire déflation
(impossible dans un Système monétaire de monnaies fiduciaires de papier dirigées émises ex
nihilo sans limitation, puisque selon le même Bernanke "Le gouvernement possède une
technologie appelée planche à billets, qui lui permet de produire autant de dollars US qu'il
veut à coût presque nul", et de réserves bancaires fractionnaires permettant la multiplication
du crédit quasiment à l'infini, sauf ouverture d'une "trappe à liquidités" de nature à les
engloutir); il a aussi -pour la première fois dans l'histoire- fixé le taux d'intérêt à court terme
US à zéro. Mais il a commis bien pire en faisant -dans la plus grande opacité comme le
montre le scandale AIG et d'autres affaires douteuses-, avec l'accord du secrétaire au Trésor
Tim Geithner (lui-même ancien dirigeant de la Fed de New York à ce titre grand responsable
des dérives du système bancaire), reprendre par la Federal Reserve un grand nombre des actifs
toxiques sur lesquels les banques avaient spéculé et perdu. "Actifs" qui n'en gardaient plus
que le nom puisque leur valeur s'était évidemment effondrée, ce qui explique que les banques
souhaitaient en conséquence s'en défaire au plus vite. Comble du désastre, Bernanke -le plus
grand faux-monnayeur de l'histoire- a décidé de monétiser les dettes tant des agences
gouvernementales (Freddie Mac, Fannie Mae, etc.) que les émissions d'obligations d'Etat US
qui ne trouvaient plus preneur au rythme l'endettement du Trésor US, pour financer les
plans dits de relance et les dotations aux banques, augmentait. L'inspecteur du Trésor US
chargé de surveiller l'application du plan TARP évalue les montants dépensés au total par les
pouvoirs publics US à plus de 12.500 milliards de dollars US (d'autres sources fiables parlent
de 17.000) qu'ils ne possédaient évidemment pas. Quel incroyable gaspillage de ressources
qui auraient pu être tellement utiles ailleurs!
Lire l'étude ci-jointe de Sprott Assets Management de décembre 2009 intitulée "Is it all just a Ponzi Scheme?"
http://www.zerohedge.com/sites/default/files/Sprott%20December.pdf
Autrement dit, la Federal Reserve, a lutté contre la contraction du crédit par l'accroissement
artificiel sans précédent historique de la masse monétaire comme de son propre bilan
(désormais principalement composé d'actifs sans valeur) et la multiplication inflationniste
(parce que bien au delà de la production effective de biens et de services) de moyens de
paiement sans aucune correspondance avec l'économie réelle. Tout cela pour le seul profit de
quelques grandes banques d'affaire et de leurs dirigeants, sans rien leur imposer en
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contrepartie, selon le principe inique de "la socialisation des pertes et de la privatisation des
profits". C'est ahurissant mais c'est ainsi. Toutefois, les dettes transférées du secteur privé au
secteur public n'ont pas disparu, elles ont simplement changé de titulaire. De telle sorte que le
problème de leur glement futur reste entier, alors même que les déficits budgétaires
explosent du fait de l'écroulement des recettes fiscales. Comme l'écrit Jacques Attali dans
"Survivre aux crises" -Fayard-: "L'incapacité de l'Occident à maintenir son niveau de vie sans
s'endetter, qui est la cause profonde de cette crise, est loin d'avoir été résorbée. Et la stratégie
mise en place jusqu'ici par les gouvernements pour la résoudre se résume à faire financer par
les contribuables de demain les erreurs des banquiers d'hier et les profits des banquiers
d'aujourd'hui".
Cette politique monétaire ultra laxiste, qui a aussi été suivie par la Banque d'Angleterre et à
un moindre degré par les autres banques centrales occidentales, avait pourtant fait l'objet de
nombreuses mises en garde, en particulier de la part de von Mises. Lequel écrivait: "Il faudra
bien que l'on comprenne que les tentatives d'abaisser artificiellement, par l'extension du
crédit, le taux d'intérêt qui se forme librement sur le marché ne peuvent aboutir qu'à des
résultats provisoires et que la reprise des affaires, qui intervient au début, sera forcément
suivie d'une rechute profonde, laquelle se traduira par une stagnation complète de l'activité
industrielle et commerciale... Un boom d'expansion du crédit doit inévitablement conduire à
un processus que le discours commun appelle dépression... La dépression n'étant en fait qu'un
processus de réajustement, de remise en ligne des activités de production avec l'état réel des
données du marché... Toute tentative de substituer des moyens fiduciaires à des biens
capitaux inexistants est vouée à l'échec... Il n'y a aucun moyen de soutenir un boom
économique résultant de l'expansion à crédit, l'alternative est ou bien d'aboutir à une crise
plus tôt par arrêt volontaire de la création monétaire ou bien plus tard avec l'effondrement de
la monnaie qui est en cause". Autrement dit, l'explosion de la plus grande pyramide de dettes
de l'histoire ne s'arrêtera pas tant que l'expansion artificielle du crédit et la manipulation des
taux d'intérêt à court terme organisées par les banques centrales occidentales ne prendront pas
fin. Et il n'y a rien de plus urgent que de d'en finir, une fois pour toutes, en Occident avec un
genre de vie reposant sur l'endettement perpétuel des Etats, banques centrales et agents
économiques (entreprises et particuliers).
Au lieu de procéder comme l'ont fait les banques centrales occidentales dès le début de la
crise, en suivant le principe immoral et anti-économique Too big to fail, il eut fallu permettre
aux ajustements inéluctables de se produire, par exemple en laissant certaines banques
devenues insolvables (de leur propre incompétence ou avidité) aller à la faillite pendant que
les Etats auraient garanti leurs clients en leur offrant le remboursement illimité de leurs
dépôts. Ce qui aurait permis à l'inévitable "processus de destruction créatrice" décrit par
Joseph Schumpeter de produire ses effets d'assainissement sans que les déposants soient lésés.
Et couté beaucoup moins cher aux contribuables, puisque dans la plupart des cas les banques
qui auraient été mises en faillite disposaient encore d'actifs ayant une valeur certaine et que
d'autres banques encore solvables auraient récupéré les dépôts et les clients en question. Au
lieu de cela, les banques -dont le FMI vient d'avouer qu'elles n'avaient jusqu'ici annoncé que
40% de leurs mauvaises créances, il y aura donc de nouveaux effondrements d'institutions
bancaires- ont reçu une masse énorme de liquidités artificielles à taux zéro qu'elles utilisent
pour spéculer pour leur propre compte sur les marchés boursiers ou pour améliorer leurs
bilans en les replaçant auprès des banques centrales à un taux supérieur, au lieu de les prêter -
cette fois-ci avec plus de discernement- aux agents économiques qui en ont besoin pour
investir, produire ou consommer. Pire, les Etats occidentaux, déjà en situation de déficits
budgétaires et d'endettement records, ayant aussi repris à leur compte les mauvaises créances
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bancaires ou bien directement apporté leur contribution financière aux banques, comme pour
financer des plans dits de relance qui ont jusqu'ici toujours échoué, se sont endettés à des
niveaux jamais connus dans l'histoire au risque de se mettre eux-mêmes en situation de
cessation de paiements. Et, en conséquence, de devoir réduire massivement la protection
sociale au détriment des plus démunis qui seront les victimes de toute cette gabegie. Ce qui
pose aussi la question de savoir comment les retraites des régimes étatiques pourront-elles être
payées? Décidemment, le keynésianisme est une stupidité économique mais encore n'est pas
du tout "social".
Lire le dernier rapport GEAB de décembre 2009 intitulé "Quand le nœud coulant des déficits publics va
étrangler les Etats et les systèmes sociaux occidentaux" disponible sur le site internet www.leap2020.eu/
Les Etats ont, par ailleurs, une responsabilité écrasante dans la perpétuation d'un Système
monétaire international, créateur d'une abominable instabilité des taux de change comme de
déséquilibres croissants entre les pays émergents et l'Occident hautement préjudiciables à la
croissance équilibrée du commerce international, qu'ils se refusent à réformer de fond en
comble. Parce que les uns (les USA) ne veulent pas abandonner leur privilège d'émission de la
monnaie mondiale, qui leur permet de s'enrichir directement (entre 40 et 70 milliards de
dollars US annuellement selon une étude récente de McKinsey) comme de "s'endetter sans
pleurs" selon les mots de Jacques Rueff. Et les autres (le Japon, la Grande-Bretagne et les
pays de l'Euroland) parce qu'ils restent les vassaux de Washington (comme l'avait si bien
analysé le général de Gaulle) n'ayant comme ambition que leurs petits arrangements entre
amis. Quant aux BRIC, ils sont régulièrement saisis de poussées de fièvre les conduisant à
demander cette réforme du SMI mais ils n'usent pas vraiment de leurs pouvoirs de peur que
tout cela se retourne contre eux, puisque leur remise en question effective du pseudo étalon-
dollar US pourrait faire chuter la valeur de leurs réserves de change essentiellement
composées de dollars US (en cash ou en US Treasury Bills et Bonds).
Bref, ce sont bien les politiques monétaires inflationnistes ultra laxistes basées sur le crédit ad
infinitum et le dirigisme étatique, comme l'absence de réforme du SMI, qui sont responsables
de la crise comme de son mauvais traitement, dont les conséquences désastreuses
commencent seulement à apparaitre. Quant au mythe de la pseudo-indépendance des banques
centrales, entretenu par les dirigistes pour faire croire qu'il protégeait les citoyens contre les
dérives monétaires étatiques, il a évidemment volé en éclat comme le constate à contrecœur le
keynésien Michel Aglietta dans son livre "La crise" -Editions Michalon-.
Malheureusement, la crise a encore renforcé la méconnaissance des questions économiques et
monétaires par les opinions publiques qui en sont venues à considérer que "le marché c'est le
vol". Alors que c'est l'Etat et ses complices qui ne cessent de voler en ayant empêché depuis
des années le marché libre de fonctionner au bénéfice de tous. Tout en nous faisant croire à
l'occasion d'une incroyable opération de désinformation (il faut bien se défausser de ses
responsabilités) que ce sont les chefs d'Etat et de gouvernement réunis en G20 qui ont "sauvé
le monde", quand ils n'ont fait que cacher les vrais problèmes tout en agitant les thèmes qui
flattent les foules comme la suppression qu'ils savent impossible des paradis fiscaux. Lesquels
n'ont d'ailleurs aucune responsabilidans la crise (c'est même la plus grande banque de ces
paradis fiscaux -l'UBS de Suisse- qui a le plus perdu dans le subprime et autres produits
structurés). Ce qui augure mal de l'avenir du libéralisme, comme de sa caricature actuelle,
dont plusieurs bons observateurs comme Marc Faber et autres pensent qu'ils ont été
mortellement atteints. Sans compter que les Etats vont se servir des questions écologiques
pour accroître encore leur emprise sur les mécanismes et structures économiques, alors
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