Fiches pratiques Dans ce document vous trouverez une synthèse

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Fiches pratiques
Dans ce document vous trouverez une synthèse sur ce que l’on peut mettre en place dans sa classe pour l’accueil d’un élève
handicapé en fonction de son handicap.
Ces conseils sont des suggestions, des pistes à adapter pour chaque élève, tout n’est pas à mettre en place
Ce sont quelques éléments qui peuvent vous aider, mais il existe de nombreux documents plus complets que vous pouvez
trouver sur internet, déjà sur le site de la circonscription ou dans des sites spécialisées.
Comment aider l’élève handicapé, quel que soit le handicap :
Encourager pour tous les efforts même si les progrès sont modestes pour le niveau scolaire.
Travailler en partenariat avec les intervenants (orthophoniste, RASED, enseignants de l'hôpital….)
Expliquer à l’ensemble de la classe la nécessité des aménagements pédagogiques pour cet enfant ( par exemple présence de l'AEVS,
plus de temps, moins d'exercices...)
Aménager les évaluations de la même façon que lors des exercices en classe, la présence de l'AEVS peut être nécessaire.
Valoriser les points forts de l’enfant, s’appuyer sur ce qui fonctionne bien, sur ce qu'il sait faire.
Ne pas comparer avec des élèves ne présentant pas de handicap, on ne peut pas leur demander le même travail.
Tenir compte de la fatigabilité de ces élèves.
Les aménagements que vous mettrez en place seront également bénéfiques pour la plupart des élèves, ce n'est pas une perte de temps,
mais une façon différente d'appréhender les difficultés des élèves. Certains élèves, sans avoir de reconnaissance de la MDPH tireront
profit de ces aménagements, avec des résultats très valorisants.
Sommaire
Page
Type de handicap
Adresses internet, sources utilisées pour la création de ces fiches
Page 1
Quel que soit le
handicap
http://eduscol.education.fr/cid48512/guides-pour-les-enseignants.html
http://www.lecolepourtous.education.fr/
http://www.coridys.asso.fr/
http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page01.htm
http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/rhone/st_priest/spip/spip.php?article186
http://dcalin.fr/
http://media.education.gouv.fr/file/42/2/4422.pdf
Page 2
Dyslexie
http://www.apedys.org/dyslexie/index.php?op=edito
Page 3
Dysphasie
http://www.dysphasie.org
Page 4
Dyspraxie
http://www.dyspraxie.info/scolarite.htm
Page 5
Trouble de l’attention
http://www.tdah-france.fr/
Page 6
Autisme, TED
http://www.asperger-integration.com/pageID_7169315.html
Page 7
Trisomie 21
http://www.trisomie21-france.org/Publications/Scolariser-un-eleve-porteur-de-trisomie-21.htm
Page 8
Handicap visuel
http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/rhone/ash/spip.php?article5
Page 9
Handicap auditif
http://www.acfos.org/sedocumenter/txtreference/index.php
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DYSLEXIE, trouble du langage écrit
Définition
Il s’agit d’un trouble d’apprentissage spécifique, durable, du langage écrit.
Le symptôme principal, est un déficit de la conscience phonologique qui se manifeste par une difficulté à manipuler les sons qui
composent les mots. La dyslexie se caractérise par des difficultés pour lire de façon correcte et fluide, pour décoder un texte et pour
orthographier.
Elle peut être à l’origine d’une mauvaise compréhension en lecture (avec retentissement sur l’acquisition du vocabulaire et des savoirs
académiques). La sévérité, l’intensité et l’expression du trouble varient selon les individus dont l’intelligence est préservée.
La dyslexie s’accompagne de difficultés :
• de mémorisation à court et à long terme,
• de discrimination auditive et visuelle,
• d’analyse et de mémoire séquentielle (aller dans l’ordre),
• d’acquisition des automatismes de la langue écrite,
• d’orientation dans le temps et dans l’espace,
• d’attention.
La personne dyslexique est souvent plus lente, gênée par le bruit et plus fatigable compte tenu des efforts qu’elle développe pour
compenser ses difficultés.
Comment aider l’élève dyslexique ?
Conseils pédagogiques généraux
Encourager tous les efforts en lecture et en orthographe même si les progrès sont modestes pour le niveau scolaire.
Travailler en partenariat avec l'orthophoniste, le médecin scolaire, les intervenants du réseau d'aide (psychologue, maître E, maître G).
Expliquer à l’ensemble de la classe la nécessité des aménagements pédagogiques pour un enfant dyslexique
Accès à la connaissance
Laisser plus de temps pour la lecture des consignes ou demander à un camarade de lire la consigne à haute voix
S'assurer que toutes les consignes écrites sont bien comprises avant la réalisation : les reformuler
Pour l'apprentissage de la lecture, aider l'enfant à nommer, repérer et segmenter les phonèmes et les autres unités sonores avec des
codes de couleur ou des gestes (S. Borel-:-Maisonny, Dynamique Naturel de la Parole,...)
Permettre à l'enfant de lire à sa convenance, soit à mi-voix, soit dans sa tête.
Restitution des connaissances
Privilégier le contrôle des connaissances à l’oral plutôt qu'à l’écrit.
Noter le fond plutôt que la forme.
Raccourcir la longueur des productions écrites (dictée, rédaction..).
Laisser plus de temps pour la transcription écrite, pour la relecture
Favoriser les exercices à trous (grammaire, conjugaison, histoire, géographie; .. .) pour limiter le coût orthographique, prendre son
texte sous la dictée (secrétaire) lors des rédactions notamment.
Notation
Ne pas pénaliser pour l'orthographe dans un travail spécifique autre que la dictée (ex : en conjugaison ne prendre en compte que les
terminaisons des verbes). Compter le nombre de fautes plutôt que d'enlever un point par faute, pour évaluer et encourager les progrès.
Compter plutôt le nombre de mots justes.
Autres pistes
Faire pratiquer le tutorat (un enfant de la classe sert de secrétaire ou vérifie la prise de notes).
Éviter la copie, utiliser les photocopies, vérifier impérativement si les devoirs sont bien notés sur le cahier de texte.
Surligner les mots repères d'un texte.
Laisser exceptionnellement les tables de multiplication à disposition ou permettre l'utilisation de la calculatrice.
Ne plus faire apprendre par cœur les tables de multiplication à partir du collège.
Envisager l'aide de l'ordinateur (correcteur d'orthographe).
Réduire le niveau d'exigence dans l'apprentissage des langues étrangères
Possibilité d'un tiers temps pour les examens ou les contrôles …
Ne pas donner de copie en cas de punition
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DYSPHASIE, trouble du langage oral
Définition
Il s’agit d’un trouble structurel, inné et durable de l'apprentissage et du développement du langage oral. La dysphasie peut être plus ou
moins sévère et se présenter sous des formes diverses : paroles indistinctes, troubles de la syntaxe, expressions par mots isolés,
discours plus ou moins construit, manque de mots, compréhension partielle du langage oral...
Les difficultés observées dans les dysphasies portent soit sur la réception (c’est-à-dire de la compréhension du langage), soit sur la
programmation des sons de la langue et donc de leur production. Ces deux domaines du langage peuvent être déficitaires ou préservés
indépendamment l’un de l’autre. Le langage écrit est souvent d'acquisition problématique. De fait, les troubles ont un retentissement
constant sur les apprentissages scolaires élémentaires, puisque le langage est l'outil privilégié de la transmission du savoir à l'école.
Ces enfants parlent mal, parlent tard, ont durablement des difficultés d'expression orale. Dans d'autres domaines pourtant, ils se
développent bien, même si fréquemment les difficultés langagières s'accompagnent d'un retard psychomoteur ou/et graphique. Ils
organisent un langage qui peut suffire dans la vie quotidienne mais gardent le plus souvent des difficultés à l’âge adulte.
Difficultés de l’élève dysphasique :
Mauvaise intelligibilité,
Production de mots isolés ou ordre non respecté dans la
phrase, Production d’un mot parfois éloigné du mot
recherché,
Lexique réduit, peu d’échange, construction difficile de récit
même si bonne compréhension,
Récit parfois complexe ou peu informatif,
Manque du mot mais désir de communiquer,
Trouble de la compréhension, comprend mieux si on lui
montre, utilise des gestes pour se faire comprendre,
Dissociation automaticovolontaire, c’est à dire qu’il arrive
mieux à dire les choses spontanément que sur demande.
Difficultés associées que peuvent rencontrer les enfants
dysphasiques :
Troubles de mémorisation,
Difficultés à retenir des poésies, définitions, tables, leçons longues,
Transpositions ou omissions de lettres,
Confusion sur les constrictives : v, f , che…
Difficultés à déchiffrer les sons complexes (euil, ein/ain/in,oy, …),
Lenteur,
Grande fatigabilité,
Etre vigilant sur les couleurs, certains sont daltoniens
Mauvaise estime de soi liée souvent à un parcours scolaire difficile
(échecs dans certains apprentissages),
D’immenses difficultés dans l’apprentissage des langues étrangères.
Comment aider l’élève dysphasique ?
Placer l’enfant devant et au milieu, à côté d’un enfant calme. (canalise l’attention)
Oraliser à nouveau les consignes auprès de l’enfant si besoin et les reformuler.
Simplifier les énoncés.
Utilisation des questions à choix multiples pour les évaluations.
Lui laisser plus de temps ou réduire le nombre d’exercices.
Noter le fond plutôt que la forme. Notation formative et non normative si possible.
Distinguer les fautes de grammaire et d’orthographe des fautes de reproduction des phonèmes (fautes de « dysphasie).
Vérifier que l’enfant a bien copié ou recopié. Éviter de dicter un texte.
Accepter les ratures et les problèmes de présentation brouillonne (auto correction positive).
Laisser plus de temps dans la transcription écrite, pour une relecture.
Utiliser des photocopies aérées et non manuscrites, ne pas écrire des questions au milieu d'un texte.
Ne pas donner un mot à recopier 10 fois, cela ne sert à rien.
Pour l’apprentissage de la lecture, aider l’enfant à nommer, repérer et segmenter les phonèmes avec des codes de couleur ou des
gestes.
Aider l’enfant à mémoriser un mot de tel sorte qu’il le visualise dans sa tête
Apprendre les petits mots : et, ou, que… (création d’un répertoire)
Au démarrage de l’apprentissage, le marquage du rythme des syllabes pourra aider l’enfant dans l’expression.
Utiliser des supports visuels (géographie, histoire, sciences)
Éviter les poésies longues avec un lexique compliqué, ou ne lui donner qu’un passage.
Ne pas l’interroger devant toute la classe sauf si l’enfant est demandeur. Éviter de l’interrompre.
Accepter des changements de mots dans des définitions à apprendre par cœur (moins vaste = plus petit). Privilégier le sens.
En mathématiques, laisser les tables (+) et (x) à disposition. Certains enfants les apprendront petit à petit, d’autres n’intégrerons jamais
les tables.
Permettre à l’enfant de consulter en classe un petit cahier « aide mémoire » contenant les tables, les tableaux de conversion (poids,
mesures…), des synonymes (soustraction / enlever/ôter/moins…).
Rester patient malgré sa lenteur.
L’encourager et le valoriser dans la classe.
Donner moins de devoirs à la maison (surcharge horaire avec orthophonie et autres prises en charge) mais exiger une certaine qualité.
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DYSPRAXIE, troubles de l'organisation gestuelle
Définition
Une praxie, c’est un geste qui a été appris, c’est-à-dire le résultat d’une coordination motrice volontaire, non spontanée, par exemple
l’écriture. Une fois le processus acquis, ce geste et cette tâche semblent définitivement spontanés : ils sont devenus automatiques. La
dyspraxie, c’est le trouble qui entrave la coordination et la planification des gestes. Les personnes dyspraxiques n'acquièrent que
difficilement ces automatismes, c’est comme s'ils devaient les réapprendre sans cesse.
Écrire, par exemple (puisque la tâche n’est pas automatisée) induit pour la personne dyspraxique un effort exorbitant qui ne lui permet
pas de dégager suffisamment de ressources intellectuelles pour les autres aspects du langage écrit : concevoir, prêter attention au sens
et à l’orthographe, synthétiser, organiser et développer. Il en résulte une grande fatigabilité et à long terme un découragement de
l’enfant dyspraxique dans son parcours scolaire.
Difficultés associées que peuvent rencontrer les enfants dyspraxiques
Ces troubles se retrouvent aussi bien dans la motricité globale (courir, sauter, …), la motricité fine (habileté manuelle), les activités
visuo spatiales : jeux de constructions, graphisme, …
La dyspraxie visuo-spatiale associe, à cette maladresse gestuelle pathologique, une maladresse du « regard » (l’enfant « voit » bien
mais a du mal à organiser son « regard »), ainsi qu’une difficulté pour constituer la « notion d’espace »
Comment aider l’élève dyspraxique ?
En rapport aux difficultés de graphisme
Limiter l'écriture autant que possible (exercices à trous, mots isolés ou écriture des chiffres).
Tolérer un graphisme malhabile et agrandi, à condition qu'il soit lisible : la relecture par l'enfant lui-même doit être aisée.
Éviter les exercices de copie : fournir à l'enfant des photocopies de qualité (présentation, contraste) ou scanner les textes
Ne pas donner de copie en cas de punition
En rapport aux difficultés d’orientation
La pose et la résolution des opérations sont rendues difficiles par la nécessité de produire un algorithme spatial : écriture des nombres
(de droite à gauche, mais lecture de gauche à droite), alignement en colonne des unités, dizaines, centaines, positionnement des
retenues, etc.
Les tableaux à double entrée, le repérage de points et l'ensemble des représentations graphiques sont d'accès difficiles.
Ajouter des repères colorés, ex : début de la ligne :un point vert et la fin de la ligne un point rouge,
Présenter les exercices l’un après l’autre en évitant les colonnes
En rapport avec la gestion du matériel
Aider l'enfant à gérer sa trousse, son cartable, les différents cahiers, en lui donnant une liste de ce qu’il doit y avoir dans son cartable :
il faut pallier au défaut d'autonomie scolaire induit par la dyspraxie.
Il existe du matériel spécifique pour ces enfants : ciseaux à rappel élastique, compas à vis de réglage, règle plus lourde avec
antidérapant
Aides pédagogiques particulières
S'appuyer sur la file numérique pour travailler les notions d'ajout et de retrait de petites collections.
Utiliser les résultats mémorisés d'opérations fréquentes (« faits numériques ») : apprentissage « par cœur » des compléments à 10, des
tables d'addition et de multiplication, des stratégies de calcul mental. Permettre l'utilisation précoce d'une calculette.
Éviter le recours au figuratif, au matériel à manipuler ou à dénombrer mais favoriser le recours au verbal, au raisonnement, au formel
Préférer l'écriture script : toujours la même police de caractères (éviter les textes écrits à la main),
Agrandir les caractères et les espaces entre les mots, et les lignes
Éviter les « doubles tâches ».
Favoriser un « découpage » séquentiel de l’activité pour étayer l’enfant dans son organisation et son raisonnement..
L'orthographe d'usage doit être apprise oralement (répétition, épellation, étymologie).
Pour les dyspraxies visuo-spatiales
Lire la question avant la lecture d’un texte
Préparer sur une feuille transparente 2 axes pour lire les tableaux à double entrée
Faire des interlignes doubles plutôt que de grossir la police
Surligner 1 ligne sur 2
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TDAH, Troubles Déficit de l’Attention et Hyperactivité
Définition
Le Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité est défini comme un regroupement de symptômes. Ceux-ci se répartissent selon 3
axes principaux que sont le déficit d’attention, l’hyperactivité et l’impulsivité.
Le déficit d’attention ou inattention : Incapacité à se concentrer sur une tâche plus de quelques minutes, une grande distractibilité
Les mots clefs : absent, rêveur, dans sa bulle, n’écoute pas, ailleurs, dans les nuages, rêvasse, pense à autre chose, tête en l’air…
Les caractéristiques du déficit d’attention dans le TDAH : Prise d’indice (sélection) défaillante, incapacité à maintenir un effort, déficit
de l’attention sélective, déficit de l’attention soutenue.
L’hyperactivité : Agitation motrice non contrôlée et incessante,
Les verbes d’actions : courir, grimper, sauter, trépigner, ramper, bouger, déplacer, aller, venir, descendre, monter, remuer, prendre,
lâcher, tomber.
L’impulsivité : L’impulsivité verbale et motrice.
Les attitudes significatives : N’apprend pas de ses erreurs, agit avant même de penser, moins satisfait par les récompenses que les
autres enfants, moins sensible aux conséquences de ses actes que les autres enfants, contrôle de soi inadéquat.
On peut admettre que la variété des difficultés de comportement et des apprentissages observés chez les enfants avec TDAH (
inattention , désorganisation , impulsivité , comportements oppositionnels ,difficulté de concentration , etc.... ) , se rencontre aussi
chez une bonne part des autres enfants . La spécificité des enfants avec TDAH, tient surtout à l’intensité, la fréquence et la durabilité
de leurs difficultés. C’est en ce sens qu’elles constituent des troubles, voire, un véritable handicap, ainsi qu’un désavantage, par
rapport aux autres élèves de la classe.
Comment aider l’élève TDA ?
4 pistes : Renforcement positif
Enseigner des méthodes de travail et parcelliser les tâches
Négocier une aire de repos en cas de « clash. »
Enseigner des techniques d’organisation et de gestion du temps
Environnement de travail
Réduire les sources de distraction en classe : placer l'enfant devant le tableau, à côté d'un enfant calme, éviter de le placer près d'une
fenêtre.
Procurer un endroit calme el la maison en contrôlant le bruit et les stimulations visuelles.
Travail scolaire
Besoin de l'adulte pour intégrer les consignes (répéter et éventuellement reformuler les consignes), pour décomposer les étapes de
résolution de problèmes (organisation/raisonnement), et pour vérifier que le travail demandé est mené à son terme.
Vérifier que les consignes données au groupe soient bien intégrées.
Insister sur les mots clés en évitant les consignes trop longues, en évitant les périphrases.
Maintenir un contact visuel avec l'enfant lorsqu'on lui donne une consigne. Segmenter les activités et éviter les situations de doubles
tâches.
Recentrer l'enfant sur la tâche lorsqu'il se « disperse ».
Éviter de diviser son attention en lui demandant d'écrire en même temps qu'on parle.
Limiter la longueur des travaux afin que l'enfant ne se fatigue pas inutilement.
Donner des stratégies d'organisation et de planification pour l'exploration visuelle, l'activité gestuelle et le raisonnement logico-
mathématique.
Comportements face à l'enfant
Contrôler les périodes d’efforts en alternant les périodes de travail intensif avec des moments de détente : éviter les séances trop
longues.
Permettre à l'enfant de se défouler seul quelques instants s'il est trop instable (l'envoyer chercher quelque chose, ... ).
Face à un comportement inadapté, faire preuve de «fermeté bienveillante »: rappeler le cadre et les limites mais éviter les punitions
systématiques, l'enfant ne le faisant pas intentionnellement.
Récompenser l'enfant pour ses progrès mêmes minimes.
Encourager l’enfant à s'exprimer s'il ne comprend pas en demandant de ralentir ou d'avoir des explications supplémentaires.
Encourager l'enfant à être patient devant une tâche ou une consigne, à réfléchir avant de dire qu'il ne sait pas ou de répondre au hasard.
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