Résumé du projet CARBOOCEAN
CARBOOCEAN IP vise à évaluer précisément les sources et puits de carbone
océaniques. Le but est de réduire les incertitudes actuelles du flux net annuel de CO2 à
l’interface air-mer par un facteur 2 sur l’océan global et par un facteur 4 sur l’océan
Atlantique. Le projet intégré fournira une description, une compréhension, plus
particulièrement orientée vers les processus, et la prédiction des sources et puits de
carbone océanique, en particulier sur les océans Atlantique et Sud sur une échelle de
temps de –200 à +200 ans à partir de la période actuelle. La percée attendue par
CARBOOCEAN IP est une réponse claire aux questions suivantes actuellement non
résolues:
Quelle est la taille des puits de CO2 dans les océans Atlantique et Sud, c.a.d.,
quelle est l’efficacité du transport vertical de carbone dans les régions de
formation d’eaux profondes de l’océan global?
Quelle est la contribution des rivières et mers continentales vis à vis de la
distribution à grande échelle des sources et puits de CO2 de l’océan Atlantique
nord en relation avec l’absorption en Europe de l’ouest ?
Quelles sont les rétroactions biogéochimiques clés pouvant affecter l’absorption
du carbone par l’océan et comment opèrent-elles?
Quel est l’impact quantitatif global et régional de telles rétroactions forcées par un
changement climatique dans les 200 prochaines années?
CARBOOCEAN IP répondra à ces questions à travers une recherche de base dans une
combinaison stratégique d’observations extensives à grande échelle, d’études de
processus et de modèles sur des calculateurs avancés se concentrant sur tous les aspects
quantitativement importants du problème. Le projet est basé sur trois approches –
observations, études de processus et modélisation intégrée – équivalents à la description,
la compréhension et la prédiction de:
L’ équilibre du carbone océanique pour les 200 dernières années basé sur des
observations de bonne qualité ;
Une compréhension basée sur les processus du cycle océanique du carbone à un
changement dans le forçage comme déduit par les études de processus sur le
terrain, en laboratoire et à travers la modélisation ;
Les bilans intégrés de carbone pour l’intervalle -200 à +200 ans depuis l’époque
actuelle en synthétisant les observations et les nouveaux processus de rétroaction
via un support de modélisation.