
 
Résumé 
Notre recherche de doctorant aborde l’architecture royale en Mésopotamie à la fin du 
bronze ancien et au bronze moyen (de l’époque de la IIIème dynastie d’Ur : 2112- 2004 av. J.-
C. à l’époque paléo-babylonienne : 2004-1595 av. J.-C.). C’est durant cette partie de l’âge du 
Bronze  que  les  activités  de  construction  de  grands  bâtiments  publics  ont  été  les  plus 
importantes et qu’elles sont les mieux documentées par les fouilles archéologiques  
La  thèse  comporte  deux  volumes  dont  le  premier  donne  le  texte  et  le  second  est 
destiné aux figures. Le volume du texte se compose de trois parties : la première concerne 
l’analyse  architecturale  des  palais  de  la  Mésopotamie  du  Sud  et  comporte  cinq  chapitres 
consacrés respectivement  aux  palais  d’Ur,  aux  différentes  phases  des  palais  des  dynasties 
amorrites de Tell Asmar, au palais et bâtiment 50 de Larsa et au palais de Sinkashid d’Uruk. 
Avant de faire l’analyse architecturale de chaque bâtiment, on a fait une présentation générale 
du site pour mettre en évidence l’histoire, la situation géographique, la fouille et l’urbanisme 
de la ville comportant le monument royal. On a adopté la même manière de procéder dans la 
partie suivante. On a insisté plus particulièrement, dans la première partie, sur le palais de Tell 
Asmar qui a connu une  longue durée d’utilisation (2070-1850 av. J.-C.) durant laquelle il a 
fait l’objet de modifications,  que  l’on peut  analyse à  travers six phases architecturales. Ces 
phases peuvent être regroupées en deux étapes principales. La même méthode d’analyse peut 
être  appliquée  dans  tous  les  chapitres  de  cette  partie  (histoire  de  la  fouille,  secteurs  et 
fonctions des palais) avec de petites différences : les nouvelles recherches du palais de Tell 
Asmar  s’appuient  sur  les  sceaux  et  les  scellements,  nous permettant de révéler la fonction 
économique et administrative de diverses phases de cet édifice. 
La  seconde  partie  est  identique  à  la  précédente  quant  à  la  méthode  (analyse 
architecturale) mais, cette fois, on traitera les palais du nord de la Mésopotamie. Le nombre 
de chapitres de cette partie est plus important que celui de la première partie et comporte sept 
chapitres :  grand  et  petit  palais  royal  de  Mari,  palais  A  de  Tuttul,  palais  d’Assur,  palais  de 
Samsi-Addu et de Qarni-Lim de Tell Leilan, et palais de Tell al-Rimah. D’un point  de vue 
scientifique, le grand palais de Mari est plus important que les autres palais de cette partie, du 
fait  de  sa  conservation,  meilleure  que  celle  des  autres  palais,  et  parce  qu’il  comportait  des 
aménagements permettant de mettre en évidence ses fonctions, ce qui nous aidera à mettre en 
lumière une  image  de  l’architecture royale de  la  fin  du  troisième millénaire et  du  début  du 
second.