
1) Les fondateurs
Le premier mouvement fut un psychiatrique, Philippe Pinel est le + connu
investigateur en France. En 1793 il demande et obtient qu’on enlève les chaînes
aux malades mentaux et qu’on les traite comme des être humains malades. Il
prône à la place de ces chaînes le traitement moral, c’est à dire que l’attitude des
soignants envers ces malades doivent être + soignante que leurs liens de fer.
Un deuxième personnage important est Benjamin Rush, en 1813 il fut le premier
qui a tenté de classifier et systématiser les maladies mentales.
Le deuxième mouvement est celui humaniste. En Angleterre, on a William Duke
qui a York crée la première maison de retraite.
Un deuxième nom est l’américaine Dorothy Dix (1802 – 1887) qui fut
importante dans le fait d’informer, de sensibiliser sur les pathologies mentales.
Le troisième mouvement est celui philosophique.
La phénoménologie a apporter à la clinique le fait de s’intéresser ce que le
patient a vécu (l’historique du sujet), le caractère d’immédiateté des choses, le
caractère structural. Quelques noms connus sont Sartre (avec l’existentialisme,
l’existence précède les sens).
Ces 3 mouvements sont différents mais ils sont interdépendants.
Cela prépare le terrain pour l’arriver de nouvelles sciences. L’humanisme aura
inspiré beaucoup dans le fait qu’on parle de la conduite humaine, concrète, de
l’être humain en situation, on parlera aussi de l’étude en profondeur de
l’individu. Du coté psychiatrique on verra apparaître la psychopathologie
comme une branche de la psychologie + que de la psychiatrie.
La psychologie clinique sera confronté à un problème central, celle du normal et
de la pathologie. Vient aussi le structuralisme qui met en perspective les
fonctionnements communs et spécifiques des individus, ça parle aussi des
processus (tout est en mouvement et en évolution).
2) Domaines d’exercices et disciplines voisines
Psychologue/Psychiatre/Psychothérapeute/Psychanalyste :
Dans les points communs, l’un des premiers est la clinique via la proximité du
patient, ils ont aussi le côté de la problématique normal/pathologique, ils sont
tous confrontés au psychisme humain, un élément important est la place occupé
par l’affectivité (libido, pulsion, sexualité, sentiments, souffrance,…), les cadres
de travail sont souvent communs aussi (hôpitaux généraux, institution
psychiatrique, hôpitaux de jour, hospitalisation à domicile, cabinets privés,…).
Dans les points de différences et les divergences, on a la différence au niveau
des formations, des démarches, des instruments utilisés, des objectifs. Le
psychologue est bac +5, utilise des outils et entretien principalement, a pour
objectif l’évaluation et la prise de conscience. Le psychiatre est un médecin qui