L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire Médecine nucléaire et endocrinologie 1 Imagerie - Thyroïde, parathyroïde, surrénales, et tumeurs neuroendocrines 1.1 Scintigraphie thyroïdienne 1.1.1 2 radiopharmaceutiques (RP) possibles - - I123 : c’est logique car les hormones thyroïdiennes sont iodés il est capté par les thyréocytes fabrication d’hormone radioactive Tc99m +++ : seul, sans molécule vectrice o Sous une forme chimique particulière, il va rentrer dans le thyréocyte car il est aussi reconnu par le symporteur de l’iode (NaI) o C’est un analogue chimique de l’iode mais on ne fait pas d’hormone avec o Capté par les thyréocytes mais pas organifié Intensité de captation augmente quand l’activité métabolique thyroïdienne 1.1.2 Réalisation de l’examen - - Pas de risque d’allergie même pour l’iode 123 même chez patient allergique aux pdc iodés. Car iode est sous forme iodure et pas sous forme de macromolécules. Interrogatoire : o Examen avec pdc iodé récent ? Si scan inj quqelques jours avant beaucoup d’iode injecté bloque la thyroïde qui devient saturé en iode le RP qu’on utilisera en quantité très faible ne se fixera pas Combe de temps faut-il attendre avant de faire l’examen ? C’est variable en fonction du métabolisme de chaque patient. Classiquement une semaine. o Amiodarone ? Riche en iode : même 1 cp thyroïde saturée en iode parfois il faut attendre plusieurs mois avant de pouvoir faire l’examen o Risque aussi de la Bétadine (si appliqué sur des zones absorbantes (ex des plaies)) le patient se sature en iode scintigraphie blanche Administration RP 20 min plus tard image cervicale antérieur Rq : la croix sur l’image représente la fourchette sternale 1.1.3 Indication - 1.1.3.1 Bilan étiologique d’une hyperthyroïdie +++ 4 aspects scintigraphiques possibles Homogène et très intense o Volumineux goitre o Thyroïde de taille normale mais fixation intense car les thyréocytes sont avides d’iode on arrive à voir la pyramide de l’alouette 1 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire o ex de la maladie de Basedow Profil clinique évident donc l’imagerie n’est pas nécessaire À l’écho doppler on a une hypervascularisation On a des Ac anti-r de la TSH dans 90% MAI La scintigraphie n’est pas nécessaire au diagnostic 2 - Nodule hyperfixant avec le reste du parenchyme peu fixant voire invisible o Image d’un adénome autonome = nodule chaud = nodule o il peut être : Pré-extinctif (à gauche) : reste du parenchyme presque éteint Extinctif (à droite) : parenchyme éteint Car l’adénome secret de façon autonome sans régulation de la TSH le reste de la glande est freiné donc on le voit moins voire plus du tout o TT : chir : on retire le nodule hyperfixant o On refait une scinti après la chir on voit réapparaitre le parenchyme o La scinti est nécessaire pour faire le diagnostic - Goitre de fixation hétérogène o Goitre toxique (car hyperthyr) multi-hétéronodulaire (pleins de nodules de pluseurs types juxtaposés : certains hyper et d’autres hypo) o Se voit chez les personnes âgées : d’abord ce sont des nodules sans hyperthyroïdie et un jour les nodules secrètent un peu plus HyperTH o On recherche la présence d’un nodule chaud car il indiquerait la chir - Absence de fixation thyroïdienne : scinti blanche o On ne voit pas la thyroïde o croix : fourchette sternale L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire o On voit les glandes salivaires car le RP qui ne se fixant pas sur la thyroïde se rabat sur les glandes salivaires o Quand a ton cette image ? Saturation iodé : ex quand on a pris de l’Amiodarone. Thyroïdite subaiguë : thyréocytes détruits Thyroïdite postpartum : thyréocyte détruit de façon auto immune Thyrotoxicose factice : femme en rapport avec le milieu médical signes clinique d’hyperTH et pas de cause trouvée femme qui prennent des hormones TH (se font elle-même des ordonnances) permet de maigrir La thyroïde se met au repos. Pour démasquer on dose la thyroglobuline elle sera basse - 1.1.3.2 Bilan étiologque d’une hypothyroïdie congénitale Dépistage obligatoire au 3e j de vie : prélèvement buvard dosage de la TSH Si (hypothyroïdie) : on démarre immédiatement une hormonothérapie substitutive + bilan complémentaire : dosage FT3 FT4 Tg scintigraphie (Tg thyroglobuline) o Scinti blanche : Si saturation iodé a la Bétadine pas grave ; peut se dépister a l’interrogatoire Pas de thyroïde : athyréose o Ectopie : ici en position sublinguale : elle n’a pas bien migré mauvaise vascularisation et mauvaise innervation mauvais fonctionnement il faudra substituer o Trouble de l’hormonogenèse : pas au Tc mais a l’iode Problème dans les étapes de la fabrication des hormones TH Dans tous les cas il faut le supplémenter 1.1.4 Ne pas demander de scinti si : - Hypothyroïdie de l’adulte : sans intérêt Nodule avec euthyroïdie La scinti TH n’est pas un argument en faveur de malignité ou de bénignité Même chose pour la TEP FDG : ça n’oriente pas sur la malignité ou la bénignité de la T ; c’est un examen pour les tumeur mais ça ne marche pas pour le cancer thyroïdien ; la seule chose utile c’est la cytoponction 3 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire 1.2 Scintigraphie des para thyroïdes 1.2.1 Circonstances de la demande - Hyperparathyroïdie primaire : secrète trop de PTH o rechercher un adénome parathyroïdien o Permet de trouver la localisation avant la chir o On la fait avant ou après l’écho, on a besoin des deux et à l’écho parfois difficile de différencier thyroïde et parathyroïdes 1.2.2 RP - MIBI – 99mTc : le même que pour la scinti cardiaque : méthoxy-isobutyle – isonitrile Diffuse à travers les membranes va vers les mitochondries La fixation augmente quand le métabolisme énergétique Entre dans les cellules adénomateuses paraTH relargage très lent Mais n’entre quasi pas dans les cellules paraTH saines car elles ont une protéine qui empêche le MIBI d’entrer (gp P) Entre dans les thyréocytes mais avec un relargage rapide +++ 1.2.3 Réalisation - T0 : injection 99mTc MIBI T10min : image planaire : MIBI précoce T2h : image planaire : MIBI tardif + TEMP TDM cervicomédiastinal : on voit un wash out (lavage) rapide des thyréocytes T2h40 : injection 99mTc T3h : image planaire thyroïde 1.3 Tumeurs Neuro-Endocrines (TNE) - 4 Elles sont dérivées des crêtes neurales o Dérivées du neurectoderme : scinti au MIBG 123I Cancer Médullaire de la Thyroïde (CMT) : vient des cellules C Para gangliomes Neuroblastome : tumeur maligne embryonnaire du SN OS o Dérivé du neuroendoderme : scinti a l’Octreoscan® Ant : donne des T du thymus, larynx, bronches (carcinoïdes bronchiques), estomac, duodénum, pancréas (insulinome, gastrinome, glucagonome, VIPome, somatostatinome) Moy : iléon, appendice : tumeurs carcinoïdes Post : colon, rectum L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire 1.3.1 Scinti au MIBG I123 - - - - - - - 1.3.1.1 Indications Recherche de paragangliomes (dans 90% c’est un phéochromocytome) o quand HTA + catécholamineurie, ↑ métanéphrines, ↑ normétanéphrines o quand HTA + nodule surrénalien o Incidentalome surrénalien (découverte fortuite) + catécholamineurie, ↑ métanéphrines, ↑ normétanéphrines o Bilan de formes familiales (NEM2, VHL …) Recherche de neuroblastome chez l’enfant permet de typer cette masse En pratique on ne le fait pas pour le diagnostic de CMT (dosage de la calcitonine + signes cliniques spécifique + nodule thyroïdien est suffisant) 1.3.1.2 Fonctionnement MIBG : Méta-iodo-benzyle-guanidine o Analogue structural de la noradrénaline o Entre dans les cellules chromaffines grâce au transporteur spécifique NET o stocké dans les granules sécrétoires par un transporteur spécifique (VMAT1) si on n’a pas ce transporteur : MIBG n’est pas stocké risque de FN Réalisation de l’examen : o Il faut protéger la thyroïde protection par le Lugol, chez l’enfant +++ (iodure de K qui sature la thyroïde pendant quelques jours) o Interaction médicamenteuses +++ inh calcique, ADT, sympathomimétiques, labétalol, réserpine …. Seule scinti pour laquelle on demande les TT du patient o Image le lendemain de l’injection : corps entier Distribution physio : glandes salivaire, hépatique, vessie et parfois rein 123I Phéochromocytome : le plus souvent unilatéral (bilat dans les formes familiales), Se : 90%, Sp 100%, malin dans 10% rechercher une localisation secondaire d’où imagerie corps entier Paragg non surrénalien : o Glomus carotidien, médiatisnal sup, le long des chaines OS paravertébrales, organe de Zuckerkandl (au-dessus de la bifurcation aortique), vessie (pb à diagnostiquer car fixation physiologique) 5 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire o Unique ou multiple (forme familiales ++) o Malin ou bénin 1.3.2 Scinti a l’Octreoscan® - - - - 1.3.2.1 Fonctionnement Pour le neuroendoderme Pentétréotide – indium 111 o Pentétréotide = octréotide – DTPA o Octréotide = analogue de la SST o DTPA sert à accrocher l’indium sur l’octéotide (vecteur) Les TNE expriment sur leurs membranes des récepteurs a la SST analogue se fixe dessus visible o Mais on a différents sous types de récepteur (5) o Octréotide a une affinité forte pour SSR2 et un peu pour SSR5 o Si la T n’exprime pas SSR2 FN (50% des insulinomes) Image J1 et J2 après l’injection car il faut attendre que ça se fixe ; examen corps entier 1.3.2.2 Circonstances de la demande Recherche de TNE dig fonctionnelles : elles s’expriment par des signes clinico biologiques par les hormones secrétées Bilan d’extension d’une TNE dig biopsiée savoir si métastase à distance car change la prise en charge Bilan de surveillance d’une TNE dig ou bronchique opéré : surveillance post op pour démasquer d’éventuelles métastases Découverte d’une métastase d’une TNE (hép ++) recherche du primitif Bilan d’extension du paraggl si MIBG nég Distribution physio : hépatique et splénique, urinaire, et élimination dig physio Parfois on donne un laxatif pour enlever les fixations physiologiques qui pourraient masquer les fixations pathologiques 1.3.3 En 2ème intention pour ces TNE : TEP - 6 TEP 18F-DG : marqueur du métabolisme montre l’agressivité tumorale o Fixation sur la plupart des T o Mais ne fixe pas sur les carcinoïdes du grêle et les carcinoïdes bronchiques L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire - - - TEP 18F-DOPA (récent +++) : captation par les cellules chromaffines o Décarboxylation puis stockage dans les granules neurosécrétoires o Pour les TNE de l’intestin moy meilleur résultat que SRS et pour les paraggl c’est meilleur que le MIBG o Mais cout +++ TEP 68Ga – analogue de la SST (Dotatoc) : o Sensibilité > SRS o Mais pb de disponibilité+++ pour le moment Distribution physio de ces molécules : o FDG : cv car consommation de glucose o FDOPA : précurseur de la dopamine noyaux gris centraux o DOTATOC : fixation hypophysaire o Connaître les deux premiers 1.4 Corticosurrénales 1.4.1 Fonctionnement - Norchol – 131I : nor iodo méthyl cholestérol Précurseur de la synthèse des corticostéroïdes Images 3 à 5j après injection du RP Blocage préalable de la thyroïde par le Lugol +++ car I131 : émetteur β- il faut que la thyroïde soit bien saturée en I 1.4.2 Indications - Sd de Cushing ACTH indépendant o Hypercorticisme primaire o Intérêt quand les signes clinico biologiques sont frustes ± nodules surrénalien au scan o Adénome surrénalien secrète cortisol fixation ++ du RP o Corticosurrénalome (malin) secrétant cortisol fixation + mais plus faible que adénome Il va fixer en TEP FDG car c’est une T maligne 7 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire - Sd de Conn o Hyperaldostéronisme Ire (HTA + hypoK) o Freinage préalable de l’axe corticotrope par la dexaméthasone (↓ fixation du Norchol par les zones fasciculée et réticulée) o Adénome de Conn ( on l’opère) : hyperfixation unilatérale o Hyperplasie des surrénales : hyperfixation bilat 1.5 Cas clinique - - - - - - 8 Mme R 56 ans, AVP TDM thoraco-abdominopelvien (TAP) o On découvre une masse médiatisnale o La masse est hyperdense elle est très vascularisé (scan injecté) o ATCD : depus quelques mois : AEG, HTA, diabète de type II, ulcère gastrique Exploration : que fait-on ? IRM, écho, TEP FDG, Octreoscan, MIBG, thoracotomie exploratrice ??? o On ne connaît pas le type de T TEP FDG o Hyperfixation de la masse (SUV max 16.6 (c’est beaucoup) o Et hyperfixation des cavités pyélocalicielles (nle) + masse en avant fixant accolée à la paroi gastrique (SUV max 12) o Sur la relecture du scan T sous muqueuse antrale Biopsie masse médiastinales par thoracotomie anapath : TNE sans dire le type car mauvaise biopsie du au mauvaises conditions de prélèvement (hémorragie+++) artefact d’électrocoagulation Bilan d’extension TNE : que faire ? IRM, octreoscan ? MIBG ? SRS ? inutile car déjà eu TEP ? o octreoscan = SRS (c’est la même chose cocher les deux) la T gastrique ne fixe pas la T médiastinale fixe beaucoup CCL : les T n’ont pas la même origine : ce n’est pas la métastase de l’autre, sinon réagiraient de la même façon Biopsie de la lésion gastrique par échoendoscopie anapath : GIST (gastrointestinale stromal tumor) (rare) o TNE médiastinale + GIST triade de Carney (GIST + carcnome pulmonaire + paraggl) : dc T médiastinale est surement paraggl Diagnostic para clinique : norchol ? tep FDopa ? MIBG, dosage Ca MN NMN ? o On fait la MIBG c’est bien un paraggl o Peut expliquer l’HTA on dose MN NMN Ca u tout est augmenté o Paraggl secrétant HTA L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire 2 Thérapie : Radiothérapie Interne Vectorisé (RTIV) 2.1 Dans les TNE - On peut traiter les phéo malin métastatique par MIBG I131 o diagnostic par MIBG I123 Pentétréotide-yttrium90 : dans certaines TNE métastatiques (octreother®) 2.2 Traitement de l’hyperthyroïdie - 3 possibilités : o Chirurgie : enlève un adénome toxique o Anti thyroïdiens de synthèse (ATS) o IRA-thérapie : TT par iode 131 Avantage : TT radical en 1 prise et pas de CI (sauf grossesse) Évite les pb de nn observance Inconvénient : risque d’hypothyroïdie secondaire si objectif dépassé ; peut arriver qq années après TT (10% des cas) Iode 131 : β- 600 keV effet thérap + γ 360 keV TT en 4-6 semaines donc continuer les ATS Capté préférentiellement par les thyréocytes hyperactifs destruction progressive Si femme jeune contraception de 3M Avant d’administrer il faut vérifier qu’l n’y a pas de saturation iodé scintigraphie récente Si saturé on recule le TT Administration de 370 MBq 131I (gélule ++ ou iv) En ambulatoire Précautions de radioprotection à cause de l’élimination β- (pas de contact avec enfant et femme enceinte pendant 1S et se laver les mains après uriner) 2.3 K thyroïdien différencié - Les cellules folliculaires sont devenues K (ce n’est pas un CMT !) IRA thérapie dans 2 circonstances : o Totalisation de la thyroïdectomie : il reste toujours des cellules après la chir Destruction des reliquats par forte dose d’I131 Destruction du parenchyme sain résiduel (reliquat) facilite la surveillance ultérieur du patient par Dosage de la Tg (thyroglobuline) quand monte des cellules sont réapparues Écho : loge thyroïdienne est censée être vide TT d’éventuels foyers tumoraux résiduels o TT des récidives et/ou métastase Donc ça se fait toujours après thyroïdectomie 9 L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire - - Précautions : o Contraception efficace : femme : 1A et homme 6M o S’assurer de l’absence de saturation iodée (on fait une iodurie) o Au préalable, on augmente la TSH pour stimuler les cellules deviennent avides d’iode Soit TSH endogène par arrêt du TT substitutif (lévothyrox®) Soit injection de TSH recombinante (Thyrogen®) Le TT : o 1 gel d’I131 : 3700 MBq o Hospitalisation 3j en chambre protégée o Scintigraphie post thérap corps entier à la fin de l’hospitalisation Visualisation d’un reliquat thyroïdien Ainsi que d’éventuelles métastases On utilise le rayonnement γ émis par l’I131 Fixation nasale physio, on voit le reliquat, élimination dig et urinaire 2.4 Cas clinique - - - - 10 Mme M 72 ans, pas ATCD sauf HTA réfractaire o Hémoptysie massive TDM du thorax lésion o EBUS mise en évidence d’un carcinome épidermoïde (par US endobronchique) Examen pour bilan d’extension : TEP FDG o T primitive + gg médiastin o Et on a la surrénale G qui fixe (SUV max 14) Hypothèses ? o Métastase surrénalienne de K bronchique ? o Ou T surrénalienne responsable de son HTA Importance du diagnostic différentel +++ car : o Si métastase non opérable car passe en M2 (TNM) o Si HTA d’origine surrénalienne l’HTA est curable Causes d’HTA avec hyperfixation surrénalienne du FDG Phéo oui, il fixe Cushing ACTH dép non, la surrénale n’est pas en cause Adénome secrétant cortisol non : bénin ne fixe pas FDG Adénome de Conn non L3 médecine AMIENS 2012/2013 – S6 UE2 – Dr I EL ESPER - Médecine nucléaire - - - Corticosurrénalome secrétant oui car T maligne Quelle imagerie pour différencier les deux ? o Phéo : scinti au MIBG : si c’est positif, ça élimine la métastase du K pulmonaire o Corticosurrénalome secrétant ? scinti au norchol 131I si positif élimine métastase Quels dosages ? o Phéo ? MN NMN Ca urie ↑ o Corticosurrénalome secrétant : cortisol ↑ ACTH ↓ Connaître indication, noms des RP, savoir que pas de risque allergieque, pb chez la femme en ceinte 11