Psychologie du dvpt de l’enfant
mercredi 19 septembre
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I La psychologie et ses praticiens : les différents « psy ».
A Le psychiatre / le pédopsychiatre
Le psychiatre est un médecin, qui a un diplôme d’Etat. Il a fait des études de
médecine, + 4 ans d’étude de psychiatrie. Il délivre des médicaments et il est
remboursé par la Sécurité Sociale. Il intervient en libérale, dans un cabinet et dans
les institutions.
Le pédopsychiatre est un spécialiste des troubles de l’enfance et de
l’adolescence. Il a fait des études de médecine, + 4 ans d’étude de psychiatrie, + 2
ans d’études sur les enfants.
B Le psychologue
Il a un diplôme d’Etat. Il a fait 5 ans d’étude de psychologie en université.
Il guide les équipes dans la lecture clinique d’une situation, il fait des
psychothérapies et il reçoit les familles. Il intervient en libéral, dans les institutions ou
dans les hôpitaux.
C Le psychanalyste
Ce n’est pas un diplôme d’Etat. Il doit avoir fait une psychanalyse (travail sur
soi, ce qui existe dans l’inconscient. Quand on va travailler dessus, on explore
l’inconscient, son fonctionnement et on va faire des liens). Ecole de psychanalyse, +
mémoire.
D - Le psychothérapeute
Il n’y a pas de diplôme officiel. Il est formé à une technique de psychothérapie
(cure de l’âme ou de l’esprit) particulière. Avant 2000, n’importe qui pouvait se dire
psychothérapeute donc depuis il y a un article de loi (depuis mai 2010) qui
mentionne qu’il faut être inscrit au registre national.
Il traite les troubles psychiques.
Les médecins, les psychologues et les psychanalystes peuvent être
psychothérapeute ou justifier des 400 heures de psychopathologie et faire la
demande au registre.
Méthode : musique, ergothérapie, art, équithérapie, thérapie cognitive (ce qui se
passe dans la tête) et comportementale (travail sur les symptômes cad travail sur
l’angoisse ou la phobie, sans traiter l’origine).
Le psychomotricien, fait le lien entre le corps et la motricité.
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II Le développement affectif de l’enfant
A La construction de l’objet (SPITZ)
Spitz est connu pour ses travaux sur les carences affectives. C’est un
psychiatre et un psychanalyste d’origine hongroise. Il s’interroge sur la construction
de l’enfant par rapport à l’objet.
Objet : terme qui signifie la personne qui prend soin de lui cad l’autre.
3 stades qui montrent comment l’enfant appréhende ses parents.
1 Le stade anobjectal
Il n’a pas de relation d’objet. C’est celui qui couvre les 3 premiers mois.
Le bébé vit dans un état d’indifférenciation, on parle de phase autistique normale. Le
bébé n’a pas conscience qu’il a un corps, ne différencie pas l’intérieur de l’extérieur.
Le bébé va avoir des sensations tactiles, gustatives… mais il ne sait pas à quoi cela
correspond.
2 le stade préobjectal
De 2 à 8 mois environ.
L’enfant commence à enregistrer des signaux cad que certains vont
déclencher des réactions.
Vers 6 semaines, il reconnaît le visage humain, mas d’identifie pas qui s’est. Il réagit
au visage s’il est en mouvement. Le sourire est un moment clé du développement
vers 2-3 mois.
1er organisateur : le sourire.
Vers 6 mois, le sourire est réservé aux personnes familières.
3 le stade objectal
Démarre entre 6 et 8 mois. L’enfant prend conscience qu’il est une
personne.
Vers 8 mois, apparait le 2ème organisateur : l’angoisse du 8ème mois ou
angoisse de l’étranger (moment clé du développement)
L’enfant va crier quand son parent quitte la pièce ou quand il le met dans les bras de
quelqu’un d’autre. Il comprend que si sa mère part, il se peut qu’elle ne revienne pas.
Cela marque la fin d’une période, à l’issue de laquelle l’enfant intègre la différence
entre lui et l’autre. L’enfant devient une personne. Edwige ANTIER dit qu’à ce
moment là, l’enfant sait qui est l’autre.
C’est une période naturelle, qui est le signe d’un bon développement psychologique.
Il faut laisser le temps au bébé de s’habituer à cette idée : plus un parent passe de
temps avec son enfant, plus ça se passera bien, on le rassure sur la présence des
parents. Etre conscient de ce qui arrive à l’enfant et lui expliquer en parlant.
A ne pas faire ; partir quand il joue ou qu’il a détourné son attention sur autre chose.
Eviter les voyages en couple à ce moment là (quand il ignore, il fait payer, mais il ne
faut pas forcer les retrouvailles).
Cette période peut durer entre quelques semaines et plusieurs mois. Il faut bien
penser à verbaliser.
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Entre 12 et 14 mois arrive le 3ème organisateur : la période d’opposition « le
non ». Ce moment est vécu comme une frustration, il est associé au déplaisir.
C’est un premier concept qu’il va ritualiser.
Entre 16 et 24 mois cet organisateur va s’exprimer massivement. Les faits ;
l’enfant commence de façon subtile (tourne la tête quand on lui donne à manger). Il
dit « non » même quand c’est quelque chose qui lui plaît, il prend conscience de son
pouvoir. Quand l’adulte emploie ce mot, ça arrête l’enfant net : c’est le mot magique
de la prise du pouvoir.
Marque des changements majeurs dans le développement de l’enfant :
Individu à part entière qui a sa pensée propre.
Façon saine de dire que c’est moi qui décide pour moi.
Sa volonté est différente de celle de ses parents, donc l’enfant commence à
accéder à l’autonomisation.
Quand il fait « oui » avec la tête et qu’il dit « non », c’est pour montrer que c’est lui
qui veut.
L’enfant va souhaiter voir jusqu’ou va son autonomie. Il teste sans cesse les
limites, le cadre, et là où il y a de la négociation possible. Ce n’est pas le moment ou
il faut lâcher le cadre !
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