1.Quelle est notre relation aux phénomènes ? Autrement dit, quelle est la
0relation entre l'objet et le sujet de la connaissance ?
2.De quelle nature est le savoir scientifique que nous construisons ?
eg:“Dix pc de criminalité en plus à Bruxelles en 2000”
• les stat. officielles ne peuvent rendre compte que des comportements
incriminés; ceux-ci évoluent dans le tps et diffèrent d'une société à l'autre; • tous
les comportements incriminés ne sont pas réprimés; les stat. officielles rendent
comptent des activités des organes qui les produisent; le recours à d'autres
sources donne une autre vision de la criminalité;
Premier présupposé à critiquer :
1. la pensée reflète une réalité externe objective (relation directe et non médiatisée
entre le chercheur et son objet)
Métaphore du miroir (correspondance parfaite) :
--la métaphore du miroir s'oppose a la métaphore du navigateur :
• le chercheur construit une image de la réalité qui lui convient ± bien;
• la relation entre le chercheur et son objet est médiatisée par le langage.
Deuxième présupposé à critiquer :
Il existe une séparation nette entre le sujet de la connaissance (le chercheur) et
l'objet de la connaissance.
Or : le physicien fait partie du monde physique tout autant que le chercheur en
sc. soc. Fait partie de l'objet qu'il étudie; il doit dès lors (comme le physicien) :
- faire preuve de capacité autoreflexive;
- se départir des opinions courantes et intégrer dans ses théories une explication
des raisons pour lesquelles le sens commun se méprend.
Mais :ce qui est spécifique aux sc. soc. est :
1. qu'elles ont affaire à des activités auxquelles ceux qui s'y engagent confèrent
du sens; le chercheur en sc. soc. doit dès lors :
- prendre le sens commun au sérieux “en l'assumant pour le dépasser”;
- reconnaître au sujet étudié sa compétence réflexive (dialoguisme rigoureux) ;
2. que ces significations ne sont pas les mêmes pour tous (diversité des espaces
sociaux), ce qui rend difficile la recherche d’invariants communs à tous
Troisième présupposé à critiquer :