200, mais ce choc entraîne une réduction de l’activité en France qui induit une diminution
des importations. Au total, l’augmentation des imports n’est que de 100.
La baisse du revenu national entraîne une baisse de la consommation totale de 300, mais
aussi une baisse de l’épargne de 100, qui est la contrepartie du déficit extérieur. Cette
baisse de l’épargne permet aux ménages de financer le surcroît d’importations. Elle se
traduit par une réduction des placements à l’étranger, ou par un accroissement de
l’endettement externe. (1 point)
6. On a maintenant
0Im))1/(1( CmcY
,
,
. (1 point)
La demande de biens de consommation augmente, mais se porte uniquement sur les biens
importés. Il n’y a donc pas de relance de la production nationale. Celle-ci ne décroît plus
mais reste à son niveau initial et il en va de même de la consommation totale.
L’augmentation de la consommation se traduit par une baisse de l’épargne et a pour
conséquence un déficit extérieur La hausse de la consommation est financée par une
réduction des placements à l’étranger, ou par un accroissement de l’endettement externe,
qui est la contrepartie de l’augmentation du déficit de la balance commerciale. (1 point)
7. La consommation totale est :
CcYCCYmcCCC 21
121
et on a bien :
ainsi que
.
La propension à importer est ici la propension à consommer des produits étrangers,
puisqu’on suppose que les investissements, ainsi que leur partage entre biens nationaux et
biens importés, sont exogènes.
Les équations emplois-ressources sur les marchés des biens nationaux et des biens
importés sont
et
En sommant membre à membre les deux relations, on obtient l’équation emplois-
ressources globale
XICXICcYXICYmcY 1
Im
On retrouve également la fonction d’importation en posant
.
Le niveau d’équilibre du produit national est
La formule est bien équivalente à celle obtenue dans la question 2. Les multiplicateurs sont
les mêmes car
et les demandes autonomes sont les mêmes car
XICICXIICCXIC 1
1
2
2
21
21
Im
.
Le niveau du produit national est déterminé par la demande effective de biens nationaux. Il
n’est pas influencé directement par le niveau des importations, ce que montre la question 6.
Il ne l’est que si les importations se substituent à la demande interne, ce que montrent les
questions 4 et 5.
(2 points « bonus » pour cette question).