principe, il appartient à l’apprenant de suggérer le domaine
d’apprentissage ainsi que les activités à être proposées. Quand
l’enseignant prend des décisions, en général, il choisit des points
grammaticaux qui représentent des difficultés d’apprentissage mais il
compte sur la collaboration de l’apprenant pour sélectionner et
reformuler les activités qui doivent axer sur l’oral. L’apprenant est conduit
à recourir aux grammaires et aux méthodes et, ainsi, il pourra soit
identifier un problème, qui exigera une étude particulière, soit réviser une
question grammaticale et refaire des exercices qui lui sont proposés par
l’enseignant, soit demander des explications à l’enseignant.
Les études en petits groupes embrassent un PIE élaboré par un
apprenant participant qui se propose à l’exécuter en compagnie de
trois ou quatre collègues. Même que la grammaire ne soit pas l’objectif
principal du programme, ses expériences antérieures soulignent la
possibilité d’y trouver des problèmes grammaticaux qui doivent être
vérifiés. Il y prévoit donc son inclusion, en choisissant des matériels
d’appui et des activités qui privilégient l’oral.
Les ateliers se soutiennent sur les ME. Chaque atelier favorise un
domaine de connaissances spécifique, mais embrasse également
d’autres connaissances. Etant le code linguistique structuré, la
grammaire est toujours présente. Les activités en groupe sont énoncées
par des itinéraires stratégiques et orientées par l’enseignant. A chaque
rencontre, on pratique l’oral et même l’écrit. Il y a la possibilité
d’employer des constructions variées dans les situations de
communication qui se présentent.
Au cours de n’importe quelle action mentionnée, on travaille la
grammaire axée surtout sur l’oral au moyen des stratégies
d’apprentissage. C’est un processus lent, orienté et accompagné de
l’enseignant, et qui demande l’intériorisation graduelle des stratégies
pour optimiser son apprentissage, atteindre de bons résultats et assurer
la confiance en soi pour étudier seul, en parcourant ainsi le chemin de
l’autonomie.
Afin d’exemplifier brièvement l’apprentissage stratégique d’un
point grammatical, nous choisissons le pronom relatif qui, puisque son
emploi est problématique pour l’apprenant brésilien. Il nous semble
mieux le travailler avant l’exposition du pronom relatif que, dont la forme
est la même que l’on trouve en langue portugaise, ce qui mène
l’apprenant à s’en servir dans toutes les constructions des propositions
relatives, ayant de grandes difficultés à utiliser le qui.
On part du principe que l’apprenant connaît déjà le vocabulaire
des commerçants et des produits et qu’il a conscience aussi des
stratégies et, bien sûr, la structure de sa langue maternelle intériorisée.
Voici les étapes à suivre pour une exposition de grammaire déductive
qui, au cours des deux premières phases, est faite de forme implicite,
sans donner des explications, sans y attirer l’attention de l’apprenant :
In XV Congresso Brasileiro dos Professores de Francês. Belo Horizonte, 2005 (à paraître).