Conclusion:
L’anorexie et la boulimie sont, comme nous l’avons vu, des maladies extrêmement
grave, nécessitant une prise en charge rapide par le médecin avant qu’elles
s’aggravent (car ces deux maladies peuvent aboutir à la mort des malades). Même
après un traitement, dans le cas de l’anorexie, les rechutes sont fréquentes et les
malades restent psychologiquement très fragiles. Certains malades gardent des
séquelles qui rendent la vie sociale, conjugale et familiale difficiles. Enfin, près d’un
quart des cas se terminent de façon dramatique: soit par un décès, soit par un
suicide. Plus tôt le traitement psychiatrique est entrepris, plus les chances de
guérison sont grandes.
Dans le cas de la boulimie, elle peut parfois masquer une véritable dépression
nerveuse. C’est pourquoi il faut le plus souvent des cas une prise en charge du
médecin. Ces deux maladies peuvent parfois entraîner les malades à abuser de
l’alcool, des médicaments, de la drogue, des conduites suicidaires...Alors ne
négligeons pas la boulimie et l’anorexie mentale et traitons les avec sérieux, et
comme étant peut-être les maladies alimentaires les plus graves.
3.-HYPERPHAGIE
Se caractérise par des épisodes d'orgies alimentaires accompagnées de sentiments
de culpabilité et de honte; mais ces épisodes ne sont pas suivis de comportements
compensatoires. 30% des gens obèses et 2 à 5 % de la population en général
souffrent d’hyperphagie boulimique (spitzer et al. , 1992-1993). La préoccupation
excessive à l’égard de son poids, les régimes amaigrissants et la dépression sont
associés à ce syndrome. En comparaison aux autres troubles alimentaires, les
hommes représentent une assez forte proportion des personnes souffrant
d'hyperphagie (2 hommes pour 3 femmes, selon les statistiques les plus récentes).
Alors que l'anorexie et la boulimie débutent généralement vers l'adolescence,
l'hyperphagie commence généralement à un âge plus avancé (moyenne d'âge = 23
ans).
4- ORTHOREXIE
L’orthorexie ne concerne pas la quantité de nourriture ingérée, mais l’attitude vis-à-
vis du choix de cette nourriture. La personne orthorexique est en effet obnubilée
par le dogme de l’alimentation (qu’elle considère parfois à tort comme) saine. Pour ne
pas consommer de graisses, produits chimiques ou toute autre substance considérée
comme nuisible à la santé, la personne passe des heures à réfléchir à son
alimentation, planifie ses menus des jours à l’avance, s’invente des règles
alimentaires de plus en plus contraignantes, une sorte de norme individuelle