28/09/2005
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3. On se rapproche de la psychiatrie, terme qui apparaît en 1800.
.Avant ce terme, il y a la Révolution française, et durant cette révolution, on trouve Pinel (1745/1824), il
abolit les chaînes, les fous ne seront plus enchaîner, il commence (pour les fous) à faire respecter les lois
de l’Humanité. Il parle de traitement moral (qui est une ferme bonté à l’époque) ; il ose dire «la folie
n’est jamais complète et le fou n’est jamais absolument fou ». Dire cela veut dire qu’il n’est pas que cela
(fou).
.Un peu plus tard, il y avait aussi Kraeplain (1856/1926), il propose une classification des maladies
mentales : il n’y a pas qu’un fou mais des fous, ce qui est une avancée.
C’est une thèse « organiciste » : la folie est une question physique (ex : le cerveau) et/ou physiologique
(dans les gènes).
« On se dit qu’on y est pour rien, ce n’est pas moi c’est mon gène. »
4. Psychologie clinique : ce terme apparaît en 1886.
.Une tentative de traitement de la folie, mais on médicalisée par Witner.
.Une revue (publié de 1897/1901) de « psychologie clinique et thérapeutique », dedans ce qu’il y avait
d’intéressant c’est qu’avant la psychologie était expérimentale, et dans cette revue il montrait la distinction
entre psychologie expérimentale et psychologie clinique. La psychologie expérimentale s’adresse à
l’homme objet et la psychologie clinique s’adresse à l’homme sujet ; donc ces 2 psychologies ne
s’adressent pas de la même façon à l’homme.
L’homme est divisé en fonctions et ses fonctions sont mesurées.
La revue disait « L’attache n’est pas de schématiser mais d’individualiser ».
→ L’homme n’est pas perdu dans une moyenne, un calcul, un objet de maths, mais on en fait une personne
unique, un sujet.
.A cette époque, il manque encore quelque chose pour que la psychologie clinique soit encore là.
Il manque un autre élément pour que la psychologie clinique soit autonome et cela est la psychanalyse.
5. Qui dit psychanalyse dit ne nom de Sigmund Freud (1856/1939), qui était un médecin, un
neurologue, qui aurait pu rester avec les thèses organilique. Mais il s’intéresse à l’hypothèse de
l’inconscient, et aussi à l’hystérie.
Il parle des 3 vexations :
-Copernic (1473/1543), ce qui fait que Copernic vexe l’humain c’est qu’il prouve que la Terre
n’est pas le centre de l’univers. Freud appelle ça la vexation cosmologique.
-Darwin (1809/1882) montre que l’homme n’est pas si à part que ça, il a les mêmes origines que
les autres animaux, Freux appelle cela la vexation biologique.
-Freud propose la vexation psychologique. On pense avoir le self-arbitre, Freud dit non, qu’il y a
quelque chose en soit qui fait qu’on ne maîtrise pas nos choix. Une chose qu’on a en nous mais qu’on
n’en a pas conscience, c’est l’inconscient.
« Une difficulté de la psychanalyse », dans ce texte on y retrouve les 3 vexations.
.La psychanalyse est porteuse du message que quelque chose nous échappe, qu’on ne maîtrise pas tout.
.Ce qui fait que Freud s’inscrit dedans est que finalement car on ne connaît pas cela.
.Freud se fait le défenseur de l’étude approfondie des cas individuels.