Psychologie du développement

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Psychologie du développement
Chapitre 1 : les débuts de la vie
1) les périodes pré-embryonnaires et embryonnaires
2) la naissance
3) le développement de l’enfant
1. les périodes pré-embryonnaires.
Fusion du gamète mâle et du de l’ovocyte femelle : une cellule
souche se crée. Celle-ci se divisera en d’autres cellules : 46
chromosomes c’est-à-dire tout le bagage génétique du future
bébé.
 le placenta est lui aussi issu de cette cellule
souche initiale.
46 chromosomes = 23 paires
(1 chromosome de la mère et associé à un chromosome du père)
Ensuite, les cellules se divisent : il s’agit de la mitose.
Ces divisions vont alors se spécialiser. Les premiers organes formés
sont :
- le cerveau (encéphale)
- la moelle épinière (tube neural ou ébauche du système
nerveux)
ce tube neural va encore se spécialiser en :
- oreille interne
- système optique
A 8 semaines, l’embryon mesure déjà 3cm.
A partir de la 11ème semaine, on parlera de fœtus jusqu’à la 38ème
semaine.
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On peut alors observer une suite du développement
morphologique et le système nerveux continue de se développer
et de se spécialiser.
Les différents organes arrivent à terme et les organes de sens
arrivent à maturité (vue, toucher, odorat, goût…).
Vidéo : « le bébé est une personne » et « voyage au centre de la
mère ».
A partir de quel moment considère-t-on que la vie « humaine » a
commencé ?
Lorsque le fœtus manifeste :
- des possibilités de communication
- une mémoire fœtale et auditive
- conscience corporelle
- lorsque le choix de certains sons provoquent une réaction
chez le fœtus (ex : rythme de sussions)
1.1. l’alimentation.
Le lien mère / enfant va progressivement se construire lors de la
phase d’alimentation du bébé.
L’enfant peut manger jusqu’à 10X/j selon son type d’alimentation
(maternel ou biberon)
Le lait maternel : lors de la première semaine d’allaitement, tous
les anticorps de la mère passent dans le bébé : ce lait est idéal
d’un point de vue nutritionnel.
Le biberon : il est vu comme douloureux, stressant et fatiguant
pour le bébé. Mais le lait en poudre imite pourtant très bien le lait
maternel.
Le choix de l’alimentation de l’enfant doit alors se faire tout en
privilégiant le lien mère / enfant.
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1.2. le développement cérébral du nouveau né.
Certaines structures du cerveau sont présentes dès la naissance :
- l’attention
- l’habituation
- les phases de sommeil / veille
- l’élimination
- les mouvements de tête
l’attention : elle augmente avec le développement cognitif. Il
s’agit pour le bébé de capter des informations de ce monde
nouveau qui l’entoure. L’attention sert aussi à structurer les
informations.
L’habituation : il s’agit d’une structuration de la vie psychique : les
rituels sont rassurant pour l’enfant.
Les cycles sommeil / veille : le sommeil permet aux différents
neurones de remettre de l’ordre dans les informations nouvelles
engrangées durant la journée. Etant donné le nombre élevé
d’informations nouvelles, le bébé a donc besoin de beaucoup
plus de sommeil que l’adulte.
L’élimination : elle est déjà présente au milieu de la grossesse : le
placenta filtre l’urine du bébé vers les reins maternels.
Les mouvements de cou et de tête : ils permettent au bébé de
découvrir le monde qui l’entoure.
D’autres par contre ne se développeront que bien plus tard :
Le cortex : il ne possède pas encore un bagage suffisant
d’informations. Il détermine des structures cognitives plus
élaborées dont le nourrisson n’a pas encore besoin.
La vision : celle-ci atteint sa maturité à 4 mois. L’enfant ne voit au
début que des nuances de couleurs un peu floues.
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Le langage : il atteint sa maturité à 3 ans lorsque l’enfant a acquis
un petit bagage de vocabulaire.
2.
la naissance.
Il s’agit d’un important changement dans la vie du bébé :
- passage d’un milieu aquatique à un milieu aérien : ses
poumons se remplissent d’air
- changement de température
- arrivage de lumière
- passage dans le vide
Aujourd’hui on essaye de réduire le choc de la naissance :
- hausse de la température, lumière tamisée, lecteur CD,
- contact peau à peau et aucune urgence à couper le
cordon ombilical.
Le système nerveux du nourrisson n’est pas encore terminé ce qui
se voit par des mouvements brusques.
Les connexions neurales sont ordonnées par les chromosomes
(code génétique).
Il existe alors 2 types de facteurs influençant le développement du
cerveau : les facteurs internes et externes.
INTERNES :
- le poids du cerveau atteint son âge adulte à 12ans. Les
connections neurales deviennent de plus en plus importantes
jusqu’au moment où apparaît une certaine redondance. Il y
a alors destruction des neurones inutiles.
EXTERNES :
- l’alimentation favorise le développement du cerveau et
notamment la prise de phosphore.
- Le sommeil est lui aussi très important : le sommeil paradoxal
réorganise les informations de la journée.
- L’environnement affectif influence aussi grandement le
développement des capacités mentales de l’enfant
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Ex : des rats sont placés dans des cages isolées tandis que
d’autres se trouvent dans un environnement riche. On remarque
que les premiers n’ont qu’une faible quantité de réseau neural.
PAR RAPPORT A LA PEDAGOGIE :
Il se peut que certains enfants en 1ère primaire ne soient pas
encore dans un stade de développement mental favorable à
l’apprentissage.
2.1. les différents stades de développement du nourrisson.
 les bébé n’ont pas de rythme jour / nuit
A 6 semaines : début d’acquisition des cycles jour / nuit : l’enfant
dort en moyenne de 15 à 16h par jour.
A 6 mois : le bébé dort en moyenne 12h par nuit mais nécessite 2
heures de sieste durant la journée. Ainsi s’établit un cycle de
sommeil progressif.
LE REVE : le sommeil paradoxal réorganise les informations de la
journée : ce système est mature des la naissance, c’est-à-dire que
l’enfant rêve déjà à partir de ce moment-là.
LES PLEURS : évolution des pleurs pendant les 6 premières semaines
de sa vie : en fin de journée, vers 17h, il doit décharger ses
émotions : il se met alors à pleurer.
Ensuite, ses pleurs deviennent son seul moyen de communication
avec sa mère : elle se spécialisent donc progressivement (pleurs
du soir, pleurs de faim, de soif…).
2.2. développement du système osseux.
Les os du poignet : à la naissance, le bébé ne possède que 3os.
Ceux-ci vont ensuite se scinder pour atteindre le nombre de 9 à
l’age adulte.
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Les os du nourrisson sont beaucoup plus aqueux. Ils vont petit à
petit se solidifier et perdre la quantité d’eau qu’ils contiennent.
Cette solidification va permettre le développement de facultés
motrices beaucoup plus importantes.
Les os du crâne ne sont pas soudé à la naissance : existence
d’une fontanelle mais pas d’une boite crânienne. Les 6 fontanelles
du crâne ont alors pour fonction de se chevaucher pour
permettre la naissance.
Le cerveau va grandir, ce qui va permettre à la boite crânienne
de s’adapter.
2.3. le développement du système musculaire.
Ils sont composés d’une majorité d’eau et de lipides. Cette
quantité diminuera à l’age du 4 pattes lorsque l’enfant
développera son activité motrice.
2.4. développement du poids et de la taille.
Sur les premiers mois le nourrisson mesure entre 25 et 30 cm
A 2 ans, la petite fille mesure ½ de sa taille adulte (80 à 90cm) +
5cm
A 2.5 ans, le garçon mesure lui aussi ½ de sa taille adulte (90 à
95cm) + 5cm
3.
l’enfant d’age préscolaire.
1) développement du cerveau.
Beaucoup plus lent à partir de 2 ans :
 séparation en 2 hémisphères et latéralisation : un hémisphère
prédomine sur l’autre, une main prédomine sur l’autre
(présence d’un gène dominant dans notre code génétique)
 formation de l’hippocampe (2.5 ans)
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2) aspects physiques généraux.
 observation plus large de son environnement
 poids / taille : jusqu’à l’adolescence, l’enfant gagne en
moyenne 5 à 8 cm par an et 2.7kg par an.
Développement moteur : de 1.5 ans à 6 ans :
- à 20 mois, l’enfant peut courir et marcher correctement à
l’age de 2 ans. Il peut également monter les escaliers en
mettant les deux pieds sur la même marche
- il peut pousser, tirer des objets
- il dévisse les couvercles
- il empile jusqu’à 6 cubes
- il tourne les pages d’un livre
- il ramasse des objets sans perdre l’équilibre
 De 2 ans à 3 ans : il grimpe et descend des meubles
 Il est aussi capable de pousser ou de traîner des objets
autour d’obstacles
Vers 3 ou 4 ans, il est alors capable de descendre les escaliers
avec un pied par marche.
 Il saute aussi sur ses 2 pieds.
 Il peut marcher sur la pointe des pieds
 Il adore les objets à roues et pédale
 Il marche dans toutes les directions
 Il peut attraper une grosse balle
 Il peut découper et tenir un crayon
 Il frappe avec un autre instrument sur une balle
 Il frappe avec le pied dans le ballon
 Il enfile de grosses perles
 Il tient les crayons correctement ainsi que les ciseaux
Vers 5 ou 6 ans il saute d’un pied sur l’autre et peut glisser et se
balancer. Sa psychomotricité devient plus fine : il peut enfiler des
aiguilles et coudre sommairement.
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CHAPITRE II : sociabilité du nouveau-né.
Au départ, le nourrisson ne fait pas de distinction entre les
différents visages. Il est capable de reconnaître une personne
simplement par la voix.
A 2 mois :
- attachement à la mère : l’enfant commence à lui sourire
(sourire social entraînant une réponse de sa part)
- il répond aussi aux sons de sa maman (pré-dialogue)
- débute alors le lien affectif mère / enfant
A 3 mois :
- le pré-dialogue s’étend au père (reconnaissance exclusive
de celui-ci)
A 4 mois :
- reconnaissance des visages (père/mère) de manière très
claire
- les visages étrangers font arrêter les sourires
A 5 – 7 mois :
- reconnaissance des expressions
- des réactions appropriées et adaptées leur offrent d’ailleurs
des réponses
A 6 mois :
- jeu alternatif : chant et mimes (imitation / réponses) création
d’une réaction adaptée
- relation avec le miroir : l’enfant comprend qu’il s’agit d’une
image. Il est alors dissocié de sa maman.
A 8 mois :
- angoisse des 8 mois : l’enfant réalise qu’il est dissocié de sa
maman : il s’oppose alors à toute forme de séparation de sa
maman (hurlements…)
- timidité devant les étrangers : il pleure, il se cache…
l’étranger est vu comme une menace pour lui.
- Ces angoisses dureront jusqu’à 1 an.
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- Pour atténuer ces angoisses, il faut adopter pour l’enfant un
rythme très régulier car tout changement est alors vu comme
une menace
A 1.5 ans :
- cette angoisse s’atténue
A 2 ans :
- l’enfant a besoin d’être rassuré par rapport au lien qui l’unit
avec sa maman : il est de plus en plus conscient d’être
dissocié d’elle.
- La découverte du monde passe à travers sa relation avec sa
mère.
- Ex : besoin du regard de ses parents lors de la réalisation
d’une action positive oui négative
REMARQUE : un lien précaire lors de la petite enfance peut être
comblé par exemple par une grand-mère qui s’occupe
énormément de son petit enfant et renforce ainsi le lien affectif.
Au contraire, un lien affectif sécurisant peut tout aussi bien être
perdu si une agression intervient.
1. le lien affectif à la crèche.
L’intérêt que porte l’enfant est uniquement un intérêt vital (besoin
de survie)
A 6 mois :
- les autres sont considérés comme des objets de petit intérêt :
il les frappe, les pousse , les mord…
A 8 mois :
- début du conflit pour l’acquisition des objets. L’autre devient
intéressant si il a un objet en main que je peux lui prendre.
A 1.5 ans :
- débute alors le jeu avec les autres
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2. la vie émotionnelle de l’enfant.
On ne connaît pas toujours la cause ni l’origine des émotions. Elles
sont souvent disproportionnées et fugaces.
EMOTIONS NEGATIVES :
1) peur et anxiété
Se manifestent lorsque :
- la routine change
- des bruits nouveaux, forts ou des mouvements brusques
surgissent
- peur apprise de sa mère
2) colère et agressivité
se manifestent lorsque :
- l’enfant est contrarié, frustré : il a faim et le biberon n’arrive
pas assez vite à son goût
- vers 2 ans ses colères se répètent de plus en plus souvent : il y
a un fossé plus grand entre ce qu’il sait faire et ce qu’il
voudrait faire.
EMOTIONS POSITIVES :
Le plaisir :
- se manifeste par de petits cris aigus lors du bain, de
caresses…
- 6 mois : le rire et le jeu des chatouilles
- 8 mois : tendresse et affection : l’enfant a besoin de ses
moments câlins
- fierté de montrer ce qu’il sait faire
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CHAPITRE III : vie psychosociale de l’enfant d’âge préscolaire
Evolution des sentiments et de leur expression
1) zoom sur les sentiments : l’anxiété
2) concept de genre
3) phase d’opposition
4) phase de conformisme
les sentiments sont reconnus et décelables parce qu’ils ont eu
accès à beaucoup d’émotions.
Les enfants :
- gèrent beaucoup mieux les sentiments tout seul : stabilité
émotionnelle
- vivent l’instant présent
- acquisition du rôle social des émotions même si leurs
émotions les occupent pleinement.
1. l’ANXIETE
ce sentiment se manifeste lorsque :
- le fossé entre ce que l’enfant veut faire et ce qu’il est
capable de faire se creuse petit à petit (impuissance)
- des menaces matérielles ou psychiques gravitent autour
d’eux
- il est conscient d’être distinct de sa mère, lorsqu’il se
comprend comme un individu à part entière
- l’adulte désapprouve son comportement
- il n’a pas encore fait la distinction entre ses sentiments et
ceux de l’adulte
vers la fin de la période pré-scolaire, ils commencent à anticiper
des sentiments ultérieurs : angoisse de devoir aller chez le pédiatre
au soir.
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PAR RAPPORT A LA PEDAGOGIE :
Il faut être juste et ferme dans les règles de vie de la classe (rituels)
pour éviter les angoisses.
Il faut aussi valoriser l’enfant et réduire l’angoisse de sériation
d’objet.
2. le concept de GENRE.
Conscience son propre sexe et la compréhension de la
permanence et constance de son genre sexuel.
Stabilité du genre : je garde le même sexe toute ma vie
Constance : même si les attributs physiques changent (ex une fille
en jeans avec des cheveux courts reste une fille)
Toutes ces notions sont acquises vers l’age de 6 ans.
Des 2 ans, les jeux sont déjà très stéréotypés (jouer à papa et
maman ou jouer au ballon ou au foot).
A 5ans, attribution des mêmes traits de personnalités en plus des
comportements connus : ex : une femme fragile.
3. la phase d’opposition
Vers l’age de 2 ans, l’enfant entre dans la phase du non. Les
enfants se laissent moins faire. Ils sont contradictoires et
contrariants.
Attention, ce n’est pas pour narguer ses parents mais c’est tout
simplement pour acquérir la valeur du non, notion abstraite.
C’est aussi un age où ils sont souvent contrarié.
Il faut alors donner un structure et expliquer le « non » pour le faire
comprendre à l’enfant.
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4. phase de conformisme
vers 3 ans, le sourire social est tout à fait acquis chez l’enfant.
4.1. la fratrie.
La jalousie : variation selon la place de l’enfant dans le fratrie :
gestion avec la construction de l’identité.
L’aîné qui est le centre de l’attention se sentira abandonné à la
venue d’un nouveau-né : réaction d’agressivité
Le plus jeune va devoir se faire une place dans une situation qui
existe déjà :
- souvent, l’aîné entraîne le petit à faire des bêtises ou des
choses plus constructives.
- Au contraire, il peut aussi empêcher le petit de grandir.
PAR RAPPORT A LA PEDAGOGIE :
Il faut verbaliser un maximum et apprendre à gérer des sentiments
qui au fond sont tout à fait naturels.
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CHAPITRE IV : relations psychoaffectives à l’école maternelle.
1) les jeux
2) les amitiés
3) la propriété des choses
1. les jeux.
Dans un premier temps, les jeux sont constitués d’une majorité
d’imitation. Ensuite, ces jeux se transformeront en jeux de
coopération de manière fluide et naturelle.
2. les amitiés
Déjà vers 2 ans, 2 ½ ans, les enfants ont des préférences. Ils veulent
tous être le chef du groupe ce qui entraîne alors des disputes
verbales ou physiques. Mais ils n’acceptent pas que leurs coup
soient rendu…
Vers 3 – 4 ans, les disputes se calment et un meilleur langage
apparaît. Un leader se détache naturellement du groupe.
L’empathie se développe progressivement et les enfants peuvent
alors se consoler mutuellement.
3. la propriété des choses
2 ½ ans : ils perdent quelque chose de valeur
3 – 4 ans : prêt et emprunt
PAR RAPPORT A LA PEDAGOGIE :
Il faut faire attention au matériel de la collectivité. Les enfants
peuvent attendre leur tour pour utiliser le même jeu.
Il est important d’avoir et de pouvoir exprimer ses sentiments mais
tout en laissant de coté leurs actes de violence.
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LE DEVELOPPMENT AU Canada
Développement social :
Il faut développer chez l’enfant :
- ses habilités sociales : relations avec ses pairs, avec les
adultes, de manière appropriée
-
respecter des règles de vie, agréables pour tous
-
Respect des règles de jeux
gestion des conflits de manière non violente et autonomie
dans cette régulation conflictuelle.
Jeux coopératifs
Développement affectif :
Il faut développer chez l’enfant :
- le portrait de soi
-
l’évaluation de ses caractéristiques personnelles
les sentiments
gestes d’autonomie
gestes de responsabilité
modes d’expression de soi
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CHAPITRE V : la psychanalyse.
Il s’agit d’une théorie basée sur l’inconscient et le symbolisme
Les 3 phases de développement de l’enfant :
1)
le stade oral
2)
le stade anal
3)
le stade phallique
1) le stade oral :
la bouche est une zone érogène (source de plaisir)
stade oral passif : l’enfant reçoit et prend tout (la nourriture)
il faut que la relation entre e bébé et la maman soit harmonieuse
stade oral actif : l’enfant a des dents et peut alors absorber de la
nourriture plus solide. Il va commencer à mastiquer.
- acquisition du concept de retenir et de prendre au niveau
social
- régression quand la poussée dentaire est douloureuse
(succion)
2) le stade anal :
2ème année de l’enfant : il privilégie les fonctions d’élimination.
- l’enfant dispose d’armes de chantage : la phase du non
- il peut pousser, tirer
- il a une grande estime de lui-même, il est fier de pouvoir se
retenir. Il faut alors le valoriser
attention : il ne faut jamais dévaloriser ses excréments car ce serait
très blessant pour l’enfant puisqu’ils font en quelque sorte partie
de lui.
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3) le stade phallique
leur intérêt se porte alors sur leurs parties génitales : c’est le début
du concept de genre.
C’est aussi le moment du complexe d’œdipe : l’enfant s’intéresse
au parent du sexe opposé. Il devient un individu à part entière.
Le père a une fonction symbolique. Il symbolise la séparation de la
fusion mère/ enfant. Il met l’entant à l’écart de sa mère…
INFLUENCE SUR LES COMPORTEMENTS :
- les GARCONS :
ils sont plus bruyants, brutaux que les filles et posent beaucoup de
questions
- les FILLES :
elles sont plus renfermées et plus séductrices. A l’école aussi, elles
attirent la sympathie des garçons pour bénéficier de leur force.
VECU POSITIF OU NEGATIF DE L’ŒDIPE.
GARCON :
++ => il garde une relation d’amour avec sa mère et son père
devient un rival
-- => il garde une relation d’amour avec le père et la mère devient
une rivale
FILLE :
++ => elle garde une relation d‘amour avec le père et engendre
une relation agressive avec sa mère
-- => elle garde une relation d’amour avec sa mère et son père et
vécu comme un intrus.
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Toutes ces rivalités, ces ambivalences s’atténuent et s’arrêtent vers
6 ans, remontent à la surface à l’adolescence.
LE COMPLEXE DE CASTRATION :
Le garçon :
Le père est un obstacle, ce qui engendre des frustrations : le
garçon a peur que son père lui coupe les organes génitaux.
L’enfant ne fait pas le poids pour rivaliser contre son père, il est
beaucoup plus fort que lui.
Il ne peut donc plus que s’identifier à lui…
L’enfant a alors résolu son complexe d’œdipe.
FILLE : elle est frustrée ne n’avoir pas reçu un pénis masculin. Elle se
rend compte que sa mère non plus n’en n’a pas. elle finira alors
par s’identifier à elle.
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