Impulsion d’électro – stimulation optimale :
1 = front raide 2 = largeur d’impulsion 3 = direction 4 = fréquence et intensité.
- Le front raide permet une intensité efficace la plus basse possible donc elle permet le
moins de sensation possible.
- La largeur d’impulsion : elle doit être à maîtriser par rapport aux fibres lentes et rapides.
- La direction : elle doit être bi directionnelle à moyenne nulle.
- La fréquence et l’intensité : champs thérapeutiques :
50 à 100 Hz, intensité faible : courant antalgique par inhibition sensitive segmentaire
(pré synaptique, inhibiteur ascendant, gate control).
2 à 6 Hz, intensité élevée : courant antalgique par libération d’endorphines
(inhibiteur descendant).
20 à 80 Hz, intensité suffisante : courant excito – moteur (tétanique, trophique),
contraction musculaire électro – induite.
Les courants antalgiques :
TENS : transcutaneus electrical nerve stimulation
SET : stimulation trans cutanée.
En pratique, le TENS agit sur le contrôle inhibiteur ascendant = gate control.
Les fibres A alpha et A béta conduisent la sensibilité tactile, ce sont des fibres de gros
diamètre, al conduction est rapide = nœud saltatoire.
Les fibres A delta sont des fibres de petit diamètre, peu myélinisées.
Les fibres C sont des fibres de petit diamètre, sans myéline.
Les voies A delta et C conduisent la douleur.
Le TENS va agir par stimulation des voies A alpha et A béta : c’est la compétition entre les
influx sensitifs et les influx douloureux contrôle gate control. La compétition dépend
des neuro transmetteurs.
Le principe est le même que lorsqu’on se tape et que l’on se frotte pour faire diminuer la
douleur.
On utilise le système inhibiteur ascendant, l’inhibition pré synaptique, le gate control par
stimulation des fibres A alpha et A béta.
Le courant utilisé est un courant bi directionnel à moyenne nulle, les impulsions sont
rectangulaires. La fréquence doit être entre 30 et 100 Hz. La largeur d’impulsion est de
quelques micro secondes à 200 micro secondes. L’intensité est telle que le patient ressent un
fourmillement sans obtenir de contraction musculaire associée. On place les électrodes sur les
trajets nerveux. Le temps de traitement est variable selon le protocole. On adapte le temps aux
douleurs. Le mieux est que le patient ait un appareil portatif que le patient peut déclencher
lorsqu’il ressent une douleur.
Le temps important est le placement des électrodes. Le fourmillement doit être supportable
à a zone douloureuse. Ce système marche bien pour les douleurs neuro – musculaires mais il
marche moins bien sur les douleurs musculaires.
Le problème, c’est que le patient s’habitue donc il peut être intéressant de vobuler. Il faut
faire attention aux stimulations maximales car il ne doit pas y avoir de contractions.