Le Larynx

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Le Larynx
Le larynx fait partie du début de l’appareil respiratoire, première partie des VAS, suivie
de la trachée.
Il est étroitement attaché au pharynx, et intervient même dans la déglutition, ça mobilisation
permettant d’éviter les fausses routes. Il possède aussi une fonction vocale très développée
chez l’homme.
Les cancers du larynx sont fréquents avec le tabac par exemple, et leur traitement :
larynguectomie, entraînant un énorme handicape dans la vie quotidienne.
Situé en avant du pharynx, il transmet l’air jusqu’à la trachée et au poumons, sous l’os
hyoïde. C’est un organe superficiel
 proéminence laryngé ou pomme d’adam
Il se situe également au dessus de la thyroïde, et son élévation en déglutition grâce aux muscles
élévateurs du pharynx, permet l’exploration de cette glande endocrine.
De C4 à C6
Un ensemble de pièces cartilagineuses forme son squelette, plus ou moins calcifié chez les
personnes âgées. Entre ces pièces, il y a des articulations permettant leur mobilisation les unes
par rapport aux autres.
Deux sont plus important, au niveau des cordes vocales, permettant la modulation des sons. Les
moyens de fixation : ligaments et aponévroses
11 muscles ( 5 pairs, un impair)
I-
les principales pièces cartilagineuses
a) Le cartilage thyroïde (bouclier)
C’est le plus cranial avec l’épiglotte, le plus superficiel aussi. Il est un élément de protection du
larynx (mais est fragil), ainsi qu’une zone de fixation de muscles et ligaments.
Situé entre l’os hyoïde auquel il est attaché, et le cartilage cricoïde sur lequel il est posé.
Le cartilage thyroïde est constitué de deux lames en V, formant un angle pointant vers l’avant
(120° chez la femme, 90° chez l’homme).
A l’union de ces deux lames, une saillie :
 proéminence laryngée ou Pomme d’Adam (considérée comme un caractère sexuel
secondaire)
25 mm de haut, pour 30 mm de profondeur
Le bord supérieur est échancré : incisure thyroïdienne supérieure, et sur le côté, deux lignes
verticales : les lignes obliques, zones d’insertion des muscles sous hyoïdiens (thyrohyoïdien et
sternothyroïdien)
Prolongement en dorsal : bord plus épais
Au dessus et au dessous du corps, sur les extrêmités latérales, il y a les cornes du cartilage
thyroïde.
Les deux supérieures  insertion de l’appareil ligamentaire
Les deux inférieures  facettes articulaires droite et gauche, regardant en bas et en dedans,
s’articulant avec le cartilage cricoïde.
b) Le cartilage cricoïde
Cartilage intermédiaire entre le cartilage thyroïde et les anneaux trachéaux, il forme un anneau
fermé en dorsal, et posé sur le premier anneau trachéal.
 Posé sur la trachée, suspendu à l’os hyoïde
15 mm de diamètre, comme la trachée
Deux zones :
- ventrale fine : l’arc ventral
- dorsale élargie et applatie : lame ou chaton
Cette face dorsale est divisée en deux champs d’insertion pour les muscles du larynx par une
crête médiane.
Quatre surfaces articulaires :
- deux supérieures pour les cartilages aryténoïdes : les surfaces aryténoïdes
- deux inférieures pour le cartilage thyroïde et ses cornes inférieures
c) Les cartilages aryténoïdes droit et gauche
Pièces de petite taille, 10 à 15 mm de hauteur, complexe
Ont la forme environ de pyramides triangulaire, avec un sommet, zone d’insertion d’un ligament
rejoignant l’épiglotte, et une base reposant sur le cartilage cricoïde et ses surfaces articulaires
aryténoïdienne, formant une articulation permettant la mobilisation de ces deux pièces par
rapport au cricoïde.
Trois faces :
- Interne, qui regarde l’axe aérien, le passage de l’air
- Externe, en relation avec les muscles latéraux du larynx
- Postérieure, en relation avec les mêmes muscles
Deux prolongements importants :
- à la base, jonction face interne et externe : apophyses vocales, zone d’insertion des
ligaments vocaux, squelette des cordes vocales ; orientation : en avant et en dedans
- toujours à la base, mais au niveau de la jonction des faces externe et postérieure : les
processus musculaires ; orientation  en arrière et en dedans
Les muscles tirant les processus musculaires en avant et en extérieur rapprochent les cordes
vocales, et vice versa.
Les cartilages aryténoïdiens servent en fait de bras de levier, faisant varier les espaces entre
les processus vocaux, entre les cordes vocales.
d) Le cartilage épiglottique
A une forme de feuille avec une tige : la Pétiole.
S’appuie sur l’angle rentrant du cartilage thyroïde (angle antérieur)
L’épiglotte n’a pas de rôle directe dans la phonation, même si peut provoquer une perturbation
des flux et des résonances.
Son rôle principal est en fait de protéger l’orifice supérieur du larynx de toutes fausses routes
alimentaires.
Elle constitue comme un couvercle du baril laryngé.
e) Les cartilages accessoires
Pairs, sont les cartilages corniculés et cunéiformes, réunissant les aryténoïdes et le cartilage
thyroïde.
II-
Les articulations :
1- Les articulations cricothyroïdiennes
Ce sont des arthrodies ou synoviales planes (avec capsule et ligaments), permettant le
glissement et la bascule du cartilage thyroïde, portant la proéminence laryngée en avant et vers
le bas
 mise en tension des cordes vocales
2- Les articulation cricoaryténoïdiennes
Ce sont des trochoïdes permettant deux mouvements : roulement et glissement selon deux
axes :
- glissement sur le côté, augmentant les distances entre les deux apophyses vocales, c’est
un mouvement de translation latérale des cartilages aryténoïdes
- bascule vers l’avant rapprochant les deux apophyses vocales (ADD), vers l’arrière et
dehors (ABD)
Pas de mouvement de rotation mais a finalement le même effet.
Kyste cartilagineux intra articulaire : le triquetrum
III-
Moyens d’union
Intrinsèques  entre les pièces cartilagineuses du larynx
Extrinsèques  des pièces du larynx vers les pièces voisines
a) Eléments intrinsèques
- le ligament cricothyroïdien
allant du bord supérieur de l’arc du cartilage cricoïde, au bord inférieur du cartilage thyroïde
- la membrane élastique
Ensemble de deux systymes ligamentaires droit et gauche, tendu des cartilages aryténoïdes au
thyroïde ou épiglottique en sablier.
 partie supérieure descendant vers les cordes vocales : le cône vestivulaire
Ligament thyroaryténoïdien supérieur : du bord interne de l’angle thyroïde, au bord antérieur
des aryténoïdes, avec un bord inférieur épaissie formant le ligament ventriculaire, participant à
consitution des fausses cordes vocales ou bandelettes ventriculaires
Ligament aryténoépiglottique : du bord antérieur des aryténoïdes à la pétiole de l’épiglotte,
au dessus du ligament thyroaryténoïdien supérieur
Une zone  vide, sans ligament : le ventricule laryngé, appartenant à la glotte ou appareil vocal,
différent du cône vestivulaire ; la muqueuse y pénètre, formant une poche.
 partie invérieure : le cône élastique
Ligament thyroaryténoïdien inférieur : du bord antérieur des aryténoïdes à l’angle rentrant
de la thyroïde
b) Eléments extrinsèques
- membrane thyrohyoïdienne
Du bord supérieur du cartilage thyroïde (cornes supérieures) au bord inférieur du corps et des
grandes cornes de l’os hyoïde
Une zone renforcée en médian : le ligament thyroïdien médian
Et de même sur zone d’insertion sur les cornes : les ligaments thyroïdiens latéraux
Membrane perforée par le passage du pédicule laryngé supérieur.
- membrane cricotrachéale
Du bord inférieur du cartilage cricoïde au supérieur du premier anneau trachéal
- Ligament hyoépiglottique
Solidarisant l’épiglotte et l’os hyoïde
Permettant l’insertion de
- Ligament thyroépiglottique (INTRINSEQUE)
l’épiglotte sur les pièces voisines
Entre la pétiole et le cartilage thyroïde
Le ligament hyoépiglottique empêche en grande partie l’épiglotte de descendre fermer l’orifice
laryngé, c’est le baril qui va subir une ascension en fait.
IV-
Les muscles
5 pairs et un impair
Sont tous situés autour du larynx, regroupés en arrière sauf les cricothyroïdeins qui eux sont
en avant, pour se terminer sur la face dorsale du bouclier thyroïdien.
Classement selon leur fonction : tenseur des cordes vocales, dilatateur, constricteur.
a) Les muscles tenseurs des cordes vocales
- muscles cricothyroïdiens
En DEHORS du cartilage thyroïde
O = arc antérieur du cartilage cricoïde, en deux faisceaux
T = trajet oblique en haut, en dehors vers le bord inférieur du cartilage thyroïde et sa petite
corne
Innervation = nerf laryngé supérieur
Action = tire les cartilages aryténoïdiens en avant, tendant les cordes vocales
- muscles vocaux
à l’intérieur du cartilage thyroïde
O = apophyse vocale des aryténoïdes
T = angle rentrant du cartilage thyroïde, inclus dans les cordes vocales
Action = directe, tenseur des cordes vocales
Innervation = nerf laryngé inférieur
b) Muscles dilatateurs
- muscles cricoaryténoïdiens postérieurs
en arrière du chaton cricoïdien
O = surface des deux côtés de la crête du chaton, oblique en haut et en dehors
T = apophyse musculaire des cartilages aryténoïdes
Action = tirent les cartilages aryténoïdiens en dedans, portant les apophyses vocales en dehors
 dilatation de l’espace glottal, entre les cordes
Innervatioin = nerf laryngé inférieur ou récurant
c) Muscles constricteurs
- muscles cricoaryténoïdiens latéraux
O = arc antérieur du cricoïde, oblique en dorsal et en haut
T = versant antérieur de l’apophyse musculaire des cartilages aryténoïdes
Action = tire l’apophyse musculaire en avant et en dedans, rapprochant les cordes vocales
 constricteur de la glotte
Innervation = nerf laryngé inférieur
- muscle interaryténoïdien ou aryténoïdien (IMPAIR)
transversal, réunissant les faces internes des deux cartilages aryténoïdes, en deux faisceaux,
avec beaucoup de fibres transversales mais aussi des fibres obliques en haut et en dehors, vers
le sommet des aryténoïdes
Action = par glissement, translation des aryténoïdiens et donc constricteur
Innervation = nerf laryngé inférieur
- muscles thyroaryténoïdiens inférieurs
étendus verticalement
O = anlge rentrant du cartilage thyroïde
T = éléments posstérieurs des cartilages aryténoïdes entre autre, disposition verticale, sur toute
la hauteur des aryténoïdes, débordant sur le cricoïde
Action = constricteurs du larynx, tendent aussi directement les cordes vocales, renforçant
l’action du muscle vocal, abaissent aussi un peu l’épiglotte
Innervation = nerf laryngé inférieur
- Muscles aryténoépiglottiques
O = bord extérieur des aryténoïdes
T = bord latéral de l’épiglotte
Innervation = nerf laryngé inférieur
Action = constricteurs du larynx
V-
Configuration interne
Pièces cartilagineuses sont au niveau du laryngopharynx
Bord supérieur  épiglotte
Bords latéraux  ligament allant du bord latéral de l’épiglotte au sommet des aryténoïdes
Dilatation du chaton et du cartilage thyroïde : le baril laryngé
Avec de chaque côté les rigoles alimentaires ou gouttières laryngo-oesophagiennes.
VI-
Structure du larynx
Entonnoire du vestibule, où l’air est accéléré, sert aussi de système de résonance avec les
récessus des ventricules.
Cordes vocales : antérieures, dans la lumière, ont des muscles dedans, ce qui n’est pas le cas
des bandelettes ventriculaires, purement ligamentaire.
La glotte est l’espace les séparant.
Vue endoscopique : avec le mirroir de Clarr
Permet l’exploration de la fente glottique, entre les muscles vocaux ou cordes vocales.
Les bandelettes ventriculaires sont plus extérieures.
La glotte à une forme triangulaire, avec sur sa partie antérieure les muscles et ligaments
vocaux, et en postérieur le sommet des cartilages aryténoïdes, plus évasés.
 partie membraneuse et partie cartilagineuse des aryténoïdiens
VII-
Vascularisation
- Artère laryngée supérieure et inférieure
Naissent de l’artère thyroïdienne supérieure
- Artère laryngée postérieure
Nait de l’artère thyroïdienne inférieure
VIII- Innervation et physiologie
-
Nerf laryngé supérieur : resposable de la motricité des muscles cricothyroïdiens, puis de
la sensibilité de l’épiglotte et de tout l’étage sus et sous glottiques.
Nerf laryngé inférieur : moteur pour tout le reste, à l’origine du réflex nauséeux
Les variations de tension des cordes vocales permet la modulation des sons (aigüs/graves, plus ou
moins intenses)
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