Diminution de l’acuité auditive
La diminution de l’acuité auditive, appelée hypoacousie, peut être provoquée par un traumatisme aigu
ou non.
Le traumatisme prolongé provoque une détérioration progressive de l’audition, suite à l’exposition à un
bruit ou à un son d’une intensité comprise entre 85 et 130 décibels. Le danger apparaît à partir de
85db et varie selon la durée et l’intensité de l’exposition : plus l’intensité est forte, plus le danger
survient après courte durée d’exposition. Une intensité faible est dangereuse, si l’écoute est longue et
répétée. Les bruits impulsifs sont dangereux à des seuils d’intensité plus bas que les sons continus.
La perte d’acuité est le plus souvent graduelle et la prise de conscience intervient bien après
l’apparition du phénomène lorsque la surdité devient une gêne pour le malade.
Le traumatisme aigu survient à l’occasion d’une exposition à un son d’une intensité supérieure à 130
décibels. La perte d’audition peut être totale à cause de l’effet de détonation qui peut entraîner la
luxation des osselets et une rupture du tympan. Celle-ci survient au-delà de 160 db.
La cochlée peut-elle aussi être atteinte surtout si l’exposition dure dans le temps. Les symptômes
sont : douleurs, sifflements, sensation d’oreille cotonneuse. Les séquelles vont de la surdité, partielle
ou totale, aux acouphènes qui peuvent persister longtemps.
Les effets non auditifs du bruit
Outre la perte d’audition, il a été démontré que le bruit modifie des fonctions neurophysiologiques de
l’organisme par un effet de stress. C’est à dire par l’adaptation de l’organisme à des stimulations
excessives et répétées ou permanentes. Les systèmes cardiovasculaire, neuroendocrinien,
respiratoire, digestif, oculaire, et surtout le sommeil et l’humeur, sont affectés par les nuisances
sonores. Les expériences sur ces effets ont eu lieux sur des durées trop courtes pour démontrer leur
gravité et leur impact pathologique à long terme.