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TD 1 d'Apprentissage
1) Dépression
2) Anxiété :
- Phobie spécifique
- Phobie sociale
- Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
- Troubles anxieux généralisés (TAG)
- Agoraphobie
- Etat de stress post-traumatique (ESPT)
3) Troubles de la personnalité
4) Comportements alimentaires :
- Anxiété
- Boulimie
5) Conduites adductives :
- Toxico
- Alcool
- Tabac…
I. Introduction
II. Développement
- Définition du trouble
III. Applications d'un cas clinique
- Description du cas
- TCC Thérapie Comportementale Cognitive
IV. Conclusion : avantages, défauts, comparaison, critique
Bibliographie.
Le dossier fera 8 pages (9 avec la présentation), caractère 12 en Times new romance, interligne 1,5.
L'oral se fait en 10 minutes.
CIM 10 : Classification Internationale des Maladies.
DSM IV : Description des Symptômes Mentaux.
I. Introduction:
1. Généralités :
. TCC : thérapie, méthode d'intervention.
Elle regroupe 2 approches : elle a emprunté les aspects opérationnelles de sa pratique aux thérapies
comportementales et a proposé un modèle de fonctionnement mentale (qui la rapproche de la
psychanalyse).
. La thérapie s'est développé aux USA dans les années 50, puis est arrivé dans les pays anglo-saxons
dans les années 60 et arriva en France dans les années 70.
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. Elle est issue directement de la recherche empirique en cognitive et expérimentale. Elle intègre des
principes de bases, des théories de l'apprentissage par conditionnement classique et opérant. De + elle
intègre également plusieurs aspects des processus cognitifs (ex : perception, mémoire…)
2. La thérapie Comportementale :
. Elle essaye de changer de manière directe les émotions négatives ou les comportements mal adaptés.
Il s'agit de l'apprentissage d'un langage nouveau par les diverses techniques qui aboutissent à la
restructuration cognitive et aux changements comportementaux.
. Le but est d'aider les patients à changer certains éléments de leur comportement.
. Dans un 1er temps, elle est issue du béhaviorisme. Ce modèle repose sur le postulat que le
comportement humain normal ou pathologique ait essentiellement appris, et il est appris sur les
mécanismes basés sur le comportement classique et présent.
. Les comportements se fixent en fonction des renforcements externes, ainsi les symptômes sont
considérés comme des habitudes acquises par des mécanismes de conditionnement, autrement dit par
l'association de ces événements.
. Elle vise un comportement qui pose un problème actuel (trouble actuel) sur le moment même, pas sur
le passé.
Elle est structurée dans le temps, la procédure est bien définie pour l'intervention.
Elle consiste en un "désapprentissage" des symptômes et comportements pathologiques accompagné
d'un apprentissage de relaxation.
. Le 1er reproche qui a été fait à cette thérapie c'est qu'elle ignorait les entrées et les sorties du système,
elle ignorait des pensées et des mécanismes qui soutiennent le comportement.
3. La thérapie Cognitive :
. Elle constitue une extension du modèle comportementale dans la mesure elle prend en compte les
cognitions (les pensées et images mentales), on va travailler les pensées, les cognitions, la mémoire…
. Elle est orientée vers les troubles actuels toujours structurés dans le temps, mais elle est centrée sur la
prise de conscience et la modification des pensées disfonctionnelles et inadaptées.
II. Introduction :
. Cognition : faculté de connaître.
. A un moment donné, nous pensons et nous avons des sentiments par rapport à cette pensée. Il y a le
contenu de cette pensée et la valeur affective.
Elle conduit à comment nous percevons le monde, cela traduit nos croyances durant la vie de l'individu.
On rentre dans le modèle constructiviste du monde.
. On construit nos croyances par interaction avec le monde.
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. La pensée (ou la cognition même chose) est ainsi la traduction de ces croyances. Croyances qui
forment un ensemble de vues personnelles sur soi, sur les autres, sur le monde. Ces croyances
constituent notre système d'interprétation.
. L'idée est qu'une personne en souffrance a une construction irréaliste du monde extérieur. Construction
irréaliste qui est fruit d'un fonctionnement infructueux du traitement de l'information. La souffrance du
patient provient de ses hallucinations sur lui-même, sur les autres, sur le futur, le monde, la vérité, le
mal…
. Ainsi la thérapie aura pour but d'identification et de modifier les croyances erronées d'interprétation de
la réalité afin d'éliminer le trouble.
. La théorie cognitive explicative de fonctionnement psychique se base sur le modèle de traitement de
l'information.
. La cognition a une autre définition là, le terme cognition désigne l'ensemble des états et l'ensemble des
processus qu'un système physique naturel ou artificiel peut avoir lors de la construction d'un
représentation interne de données externes dans le but d'un prise de décision.
. Kendall dit que les Structures cognitives décrivent l'organisation de l'information et les liens entre les
informations stockées, on est dans la MLT.
. Propositions cognitives : représentent le contenu de l'information retenu. Ces propositions peuvent être
assimiler au schéma.
. Les opérations cognitives sont les processus cognitifs, le traitement de l'information en lui-même.
. Le processus automatique est involontaire, irrépressible, rapide, sans effort ni l'attention, sont difficiles
à modifier.
Les processus contrôlés sont volontaires, lents, coûteux en effort et focalisant l'attention.
. Les produits cognitifs : résultats conscients ou préconscients de la manipulation de l'information. On
les appelle des pensées automatiques sur ces pensées là qu'on travaille en thérapie cognitive.
. Le modèle cognitif de l'inconscient propose qu'il existe 4 niveaux interposés qui interagissent par
l'intermédiaire des processus cognitifs.
Le 1er niveau est le niveau inconscient, il correspond aux structures cognitives et schémas qui
sont animés par des processus et contraintes de SNC.
- Ces schémas sont inconscients de l'interaction entre apprentissage et contraintes du SNC.
- Ces schémas sont inconscients, automatiques et se situent dans la MLT.
- Ces schémas sont activés par des situations qui activent les émotions, les émotions les
affectent. Une fois activés, ils aboutissent à des pensées automatiques.
Le 2ième niveau est le niveau préconscient : pensées automatiques (automatique = monologue).
Le 3ième niveau est le niveau conscient, qui correspond à l'attention focalisée sur les événements.
Résultats de processus contrôlés
Le 4ième niveau est le métacognitif, qui correspond aux pensées du 2nd degrés, la cognition à
propos des cognitions "Je pense à quoi je pense".
. Dans ce modèle il manque les émotions.
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Il est proposé que les émotions résultent de l'interprétation des événements.
Une émotion serait un phénomène physique déclenché par une situation vécue et qui reçoit une étiquette
cognitive (joie, angoisse, tristesse, etc…).
L'idée est que l'on est émue par l'événement lui-même mais plutôt comme on l'interprète.
. Il existe des jugements émotionnels automatiques, instantanés, inévitables et irrévocables. Ces
jugements correspondent à la reconnaissance de quelque chose de déjà connue mais oublié.
Ils n'ont pas besoin d'étiquette et témoigne des choix inconscients qui persistent quelque soit la situation,
ces jugements là sont impliqués dans les troubles psychiques.
. Devant les signes manifestés d'émotions, le thérapeute demande au sujet ceux à quoi il pense.
L'émotion conduit le thérapeute vers la représentation verbale ou l'image mentale que le sujet évite et
dont il ne peut parler.
L'activation émotionnelle peut alors mettre au jour des pensées automatiques qui passent de la MLT
inconscient à la MCT conscient.
. Il est proposé que dans la pathologie, qu'il y a des distorsions qui sont dues au fonctionnement des
schémas erronées qui s'imposent.
On propose types de distorsions :
- L'inférence arbitraire : erreur logique qui consiste à tirer une conclusion sans preuve.
- L'abstraction sélective : consiste à se centrer dans un détail hors du contexte.
- La surgénéralisation : un incident négatif est étendue à toute les situations possibles.
- La maximalisation - minimalisation : attribution d’une + grande valeur au fait négatif, et de la +
petite au fait positif.
- La personnalisation : surestimation des relations entre les événements défavorables et l’individu.
Il s’attribuera la responsabilité des faits négatifs et pas des faits positifs.
III. Méthodes :
1) La TCC a pour but de construire une nouvelle manière de percevoir et d’agir sur la réalité en
appliquant les TCC.
. Pour faciliter la démarche thérapeutique, on peut distinguer des niveaux de croyances :
- Croyances centrales : situées au niveau le + profond et ont à faire avec l’identité (traits de
personnalité).
- Croyances générales : schémas communs à plusieurs troubles (représente un niveau profond
que les croyances centrales) ex : notion de responsabilité, estime de soi).
- Croyance spécifique : (niveau le + superficiel) représente les schémas qui s’appliquent à une
seule pathologie (ex : TOC, hypochondrie).
. La méthode d’intervention est basée sur une analyse fonctionnelle c’est l’application en clinique de
la méthode expérimentales.
Méthode expérimentale
1. Entretien diagnostique : collecte d’information sur le sujet.
2. Formulation d’hypothèse : établissement d’un plan du traitement. On fera un examen détaillé des
symptômes pour cibler le traitement, « période d’éducation ».
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3. Expérimentation : application des techniques et des exercices de déconditionnement et de
restructuration cognitive. Ceci pendant et hors séance.
4. Interprétation des résultats : examen bilan, faire le point.
1) Ce qui est important est la relation thérapeutique.
→ Le thérapeute prend le style interactif, il ne fera pas qu’écouter.
→ Il prendra le style éducative, il explique.
→ Le style collaboratif, on discute de comment on va faire.
2) L’accent est mit sur les causes actuelles du comportement.
3) On vise le changement durable du comportement mais dans un temps très bref.
4) Les procédures du traitement sont décrites objectivement donc elles sont reproductibles
par d’autres thérapeutes et de ce fait, peuvent être évaluées.
. Les techniques les + utilisées sont :
- La désensibilisation : systématique, développé par Wole.
- L’exposition.
- Le conditionnement opérant : renforcer les comportements.
- Les techniques de l’apprentissage par imitation.
- Les techniques d’affirmation de soit.
- Les techniques de démarche de résolution de problème.
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