Sujet de thèse :… Modèles Originaux du Système Intestinal Humain : leur apport dans
l’évaluation du danger des Phycotoxines
Acronyme :MORPHINES……………………………………………………………………….
Résumé du projet :
Dans le processus d’évaluation du danger pour éviter les effets sur l’homme provoqué par les
xénobiotiques, les données de toxicité sont principalement obtenues à partir des études sur
animaux. Récemment, de nouveaux modèles incluant des cultures cellulaires plus adaptées (cellules
isolées et co-cultures) et des systèmes d’organes ex vivo pour mimer l’intestin humain ont été
developpés . Ceux-ci peuvent permettre de mieux évaluer la toxicité des composés ingérés. Les
phycotoxines, retrouvées dans les coquillages et à l’origine d’intoxications aiguës chez l’homme, sont
connues pour affecter le système nerveux et/ou le tractus gastro-intestinal. Cependant, pour
certaines phycotoxines émergentes ainsi que pour les nombreux analogues décrits, les autorités
publiques de santé font face à un manque de données épidémiologiques humaines pour estimer de
manière fiable le risque chez l’homme. .................................................................................................. . .
A l’aide de nouveaux modèles prometteurs du tractus intestinal (cellules épithéliales, cellules gliales
entériques et explants d’intestins humains), nous identifierons les cellules cibles ainsi que les effets
induits (apoptose, dommage à l’ADN, inflammation, production de mucus, secrétion d’électrolytes,
réponse électrique) d’un certain nombre de ces phycotoxines. Les techniques utilisées seront
variées : PCR quantitative, immunodétection associée à la microscopie à fluorescence avec
potentiellement analyse à haut contenu (HCS) et patch-clamp. Ce projet apportera une aide pour
prédire avec plus de finesse les effets aigus sur la santé que les phycotoxines peuvent induire sur les
consommateurs.
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Mots clés : phycotoxines, épithélium intestinal, système nerveux mésentérique, modèles ex
vivo, co-cultures, toxicité
S’inscrire pour le concours auprès de l’école doctorale VAS (Vie Agro Santé) de Rennes
avant le 8 juin (http://www.vas.univ-rennes1.fr/)